Current Version: draft, 2023-11-08Z
Editors: Saveros Pou and Dominique Soutif.
DHARMA Identifier: INSCIK01266
Hand Description:
No metadata were provided in the table for this inscription
1vihār· puṇya ci Et·
2Amnoy· ta vihār· kñuṁ vā
3jan· bi ru pyor· vā sa-
4l· pat· ku Añje ple
5(sra)lañ· kon· ku (p)au
6tai karoṁ man· [2+] (taṁ) pu
7po Añ· duok· (m/vān)· thā-
8s· srageḥ gui neḥ Aṁ-
9[no](y)· [ta] (v)i(hā)[r·]
1 puṇya ◇ puṇy· SP; puṇya • Il ne semble pas que l’absence de a final dans l’édition de S. Pou (voir aussi infra l. 6) vise à indiquer l’existence
d’un virāma : il n’y en a aucune trace. — 1 ci Et· ◇ ci dok· SP; ci Et· • Je peine à lire dok sur les reproductions dont je dispose. Si un nommé Ci Dok est attesté (K. 30), il
reste que le nom propre « Et » (angkorien qyat) l’est également (K. 54/***, l. 13 ; K. 51/***, l. 7).
2 Amnoy· ◇ Aṁmnoy· SP; Amnoy· • Aucune des reproductions à ma disposition n’incite à admettre la présence d’un
anusvāra.
3 jan· ◇ jan· SP; janā • Peut-être ce que je prends pour un virāma (à l’instar de S. Pou) et Vong Sotheara pour un ā est-il un e « suscrit » (cf. infra ad l. 4), auquel cas il faut lire janejane. (Lire in) — 3 bi ru pyor· ◇ dhir· hvor· SP; [¿ṅ?⟨j⟩i] rupyor· — 3–4 vā sa/l· ◇ vā saṁhā [...] SP; vā sarū
4 Añje ◇ [Añjāṁ] SP; Añjū • Au-dessus du ñ, dont la lecture semble assurée (comparer avec les ñ des lignes 5 et 7), figure très nettement une « demi-boucle » partant de la droite
de la ligne supérieure du ñ. Il ne peut s’agir d’un virāma dont l’écriture aurait « déraillée », et tout semble indiquer qu’il s’agit bien d’un
e suscrit : voir infra commentaire. Reste que le graphème ici interprété comme un j souscrit est intriguant. — 4 ple ◇ ple [...] SP; ple
5 (sra)lañ· ◇ sralañ· SP; [sra]lañ· • La leçon est en effet quasi certaine. — 5 (p)au ◇ no [...] SP; pau
6 tai ◇ [...] SP; tai • La lecture karoṁ semble assurée. — 6 karoṁ ◇ karāṁ SP; karoṁ • La lecture karoṁ semble assurée. — 6 [2+] (taṁ) ◇ [...] SP; [...] taṁ — 6 pu ◇ pu[ṇy·] SP; hu • La lecture hu ne peut être exclue, mais l’extrémité droite du h n’est pas visible sur les documents à ma disposition. La leçon de S. Pou suppose
que l’inscription est incomplète à droite, ce dont on n’a pas d’autre preuve.
7 po ◇ pau SP; po — 7 duok· ◇ dnok· SP; dok· • Je ne me résous pas à interpréter autrement le premier graphème. Le d, si c’en est un, présente un appendice inférieur qui ne semble pas pouvoir être assimilé
à un n souscrit, mais correspond à la voyelle u (cf., p. ex., K. 44, % A l. 5 śrīmadutpanneśvara ; A l. 5 arkkendu° ; B l. 7 duk). — 7 (m/vān)· ◇ [...] SP; mān· • Hormis le virāma, rien n’est certain dans la lecture de cette séquence, la pierre étant abîmée à cet
endroit. N’était le fait qu’on ne dispose apparemment pas d’occurrence de vān désignant une « coupe » (Pou 1992 : 438a ; Long Seam sd. : 519) à l’époque préangkorienne
(seul l’anthroponyme vān semble y être attesté, dans K. 149, l. 17 : ku vān [à vérifier sur estampage]), je conjecturerais volontiers ce terme. — 7–8 thā/s· ◇ dhā [...] SP; thā/s· • Le caractère th, quelque peu « empâté » sur la reproduction parue dans les NIC III, est clair sur
les documents à ma disposition. La lecture est corroborée par le parallèle de l’inscription
K. 505 de Khao Rang, datée de 639 de n. è., qui relate également une donation à un
vihār, et où figurent aux l. 18-19, parmi les dons, thās· II srageḥ 20.
8 gui ◇ gi SP; gui
9 [no](y)· ◇ noy· SP; [noy·] • Sont encore visibles la partie supérieure verticale du o, la moitié supérieur du y (la reproduction des NIC indiquerait plutôt un gh, mais il doit s’agir d’une imperfection
de l’estampage) et, sans ambiguïté, le virāma. — 9 [ta] ◇ [...] ta [...] SP; [ta] • Seul le contexte permet de restituer ta, dont il ne reste que l’extrémité supérieure. Par ailleurs, je ne vois pas, même
sur la reproduction parue dans les NIC III, qu’il y ait trace d’un signe entre celui
qui est interprété comme ta et (v)i. — 9 (v)i(hā)[r·] ◇ vihār· SP; [vihār·] • Le i est très clair, et la partie supérieure de la consonne qui le porte est tout à fait
identique à celle du v de la ligne 1, triangulaire. La partie supérieure d’un hā se laisse deviner sans problème. Si le r final, probable d’après le contexte, est bien surmonté d’un virāma (cf. l. 1 et 2), ce dernier est tracé au même niveau que la ligne supérieure des
akṣara, sans doute en raison de l’appendice du a qui finit la ligne 8, qui aura obligé le lapicide à décaler le r vers le bas.
First edited by Saveros Pou (2001: page 183) without translation; edited again by Vong Sotheara (2003: page 47) in roman and Khmer script; the variants of reading are taken from the Khmer script.