Répertoire onomastique de l’épigraphie javanaise (ROEJ) by Louis-Charles Damais


Damais, Louis-Charles. 1970. Répertoire onomastique de l’épigraphie javanaise (jusqu’à Pu Siṇḍok Śrī Īśānawikrama Dharmmotuṅgadewa): Étude d’épigraphie indonésienne. Publications de l’École française d’Extrême-Orient 66. Paris: École française d’Extrême-Orient.

[page VII]Louis-Charles Damais travaillait à ce Répertoire Onomastique depuis au moins dix ans. Lors de sa brusque disparition (23 mai 1966), le manuscrit se trouvait achevé dans ses grandes lignes.

Cependant, plusieurs références restaient imprécisées et des notes étaient encore incomplètes. D’autre part, Louis Damais avait, en cours de travail, modifié certains principes de présentation, changé certains sigles, introduit de nouvelles précisions (concernant notamment l’origine géographique et le matériau des différentes chartes), et même transformé à plusieurs reprises l’ordre alphabétique, afin de le mieux adapter à son objet. Il n’avait pas encore eu le temps d’harmoniser la totalité et il subsistait encore de multiples incohérences.

Nous avons fait de notre mieux, mais, sachant quel était son goût de l’exactitude, ce n’est pas sans scrupules que nous publions aujourd’hui un texte, auquel il aurait certainement trouvé à redire, çà et là. Le lecteur voudra bien s’en souvenir.

Nous remercions bien vivement ici M. Boechari, chargé du cours d’épigraphie à l’Université d’Indonésie (Djakarta), qui a bien voulu revoir avec nous les épreuves du Répertoire.

D. Lombard.

[page IX]ABRÉVIATIONS


Pour une liste complète des publications citées dans les travaux de Louis-Charles Damais, voir BEFEO, XLV, fasc. 1, 1951, p. 1 et 2, et BEFEO, XLIX, fasc. 1, 1958, p. 241 à 244.

BEFEO Bulletin de l’École Française d’Extrême-Orient, Hanoi-Paris.
BKI Bijdragen van het Koninklijk Instituut voor de Taal-Land- en Volkenkunde van Nederlandsch-Indië, La Haye.
Catal. Catalogue van de Archaeologische Verzameling van het Museum van het Bataviaasch Genootschap, par Groeneveldt, partie épigraphique rédigée par Brandes, Batavia, 1887.
EEI I à V Études d’Épigraphie Indonésienne par Louis-Charles Damais, in BEFEO : XLV, fasc. 1, 1951, p. 1-63 (EEI I et II) ; XLVI, fasc. 1, 1952, p. 1-105 (EEI III) ; XLVII, fasc. 1, 1955, p. 7-290 (EEI IV) ; XLIX, fasc. 1, 1958, p. 1-257 (EEI V).
Ep. Aant. Epigrafische Aantekeningen, « Notes d’épigraphie », I à VIII, par Louis-Charles Damais, in TBG, LXXXIII, 1949, p. 1-26.
HJG2 Hindoe-Javaansche Geschiedenis, par N.J. Krom, 2e édition, La Haye, 1931.
INI Inscripties van Nederlandsch-Indië, Batavia.
JBG Jaarboek van het Bataviaasch Genootschap, Batavia.
KBN Glos. Kawi-Balineesch Nederlandsch Glossarium op het Oud-Javaansche Rāmāyaṇa, « Glossaire kawi-balinais-néerlandais du Rāmāyaṇa vieux javanais », par H.H. Juynboll, La Haye 1902.
KBNW Kawi-Balineesch Nederlandsch Woordenboek, par Van der Tuuk, 4 vol., Batavia, 1897-1912.
KO Kawi Oorkonden, éditées par Cohen Stuart, Leyde, 1875, avec un volume de fac-similés.
KVG H. Kern, Verspreide Geschriften, La Haye, 1913-1929.
[page X]MKAW-L Mededeelingen van de Koninklijke Academie van Wetenschappen, Section Lettres, Amsterdam.
NBG Notulen van het Bataviaasch Genootschap, Batavia.
OJNW Oud-Javaansch-Nederlandsch Woordenlijst « Lexique vieux javanais-néerlandais », par H.H. Juynboll, Leyde, 1923.
OJO Oud-Javaansche Oorkonden, transcriptions de Brandes éditées par N.J. Krom, Batavia, 1913 (= VBG 60).
OV Oudheidkundige Verslagen, Batavia.
PI I et II Prasasti Indonesia, « Chartes d’Indonésie », par J.G. De Casparis, publié par le Service Archéologique de la République Indonésienne, vol. 1, Bandung, 1950 ; vol. II, Bandung, 1956.
Publ. OD ou POD Publicaties van de Oudheidkundige Dienst, Batavia.
ROC Rapporten van de Oudheidkundige Commissie, Batavia.
Short Inscr. Short Inscriptions from Tjaṇḍi Plaosan-Lor par J.G. De Casparis in Berita Dinas Purbakala, Bulletin of the Archaeological Service of the Republic of Indonesia, No 4, Djakarta, 1958.
TBG Tijdschrift voor Indische Taal-, Land- en Volkenkunde uitgegeven door het Bataviaasch Genootschap van Kunsten en Wetenschappen, Batavia.
VBG Verhandelingen van het Bataviaasch Genootschap, Batavia.
VG Voir KVG.

[page XI]TABLE DES MATIÈRES


Pages
A. Introduction 1
B. Liste alphabétique des documents utilisés 37
C. Liste chronologique des documents utilisés 42
D. Répertoire onomastique avec citation des contextes 55
E. Listes des particules déterminatives et autres termes d’usage semblable 929
F. Index 991

[page 1]A. INTRODUCTION1-1


  • a. But du présent travail (par. 1 à 5).
  • b. Matière traitée (par. 6 à 16).
  • c. Période étudiée (par. 17 à 31).
  • d. Transcription (par. 32 à 52).
  • e. Classement (par. 53 à 90).
  • f. Sources et leur datation (par. 91 à 98).
  • g. Agencement des citations (par. 99 à 101).
  • h. Références et signes conventionnels (par. 102 à 109).

a. But du présent travail


1. On sait que les (inscriptions) de Java sont, pour la plupart, riches en anthroponymes et en toponymes, bien que cette catégorie de mots n’ait jusqu’ici guère retenu l’attention des épigraphistes ou des historiens. Ces données méritent cependant mieux, croyons-nous, que l’indifférence générale dont elles ont été l’objet jusqu’ici1-2. Le but de la présente Étude est justement de faciliter aux chercheurs l’utilisation de ces matériaux trop peu connus, « onomastique » étant d’ailleurs pris ici dans un sens très large, englobant les noms de dignités, de fonctions durables ou passagères, d’occupations et de métiers, ainsi que certaines désignations de parenté employées comme termes d’adresse. On y a même joint différentes désignations de terrains et de monuments, étant donné la relation étroite existant entre cette catégorie de termes et la toponymie.

2. Cette Étude est en effet essentiellement un instrument de travail. Nous aurions aimé examiner de plus près les différents termes enregistrés ici et en déterminer si possible le sens précis ou plausible ou encore l’étymologie, mais une telle entreprise aurait eu pour [page 2]résultat que ce travail, auquel nous pensons depuis 1947-1948, et qui a été mis en chantier dès 1955, n’aurait pu être publié que dans un nombre d’années imprévisible, un examen approfondi de tous ces termes n’étant pas possible à brève échéance.

3. Convaincu, comme aimait à le dire Stutterheim, que dans de nombreux cas, le mieux est l’ennemi du bien, nous avons préféré publier au plus tôt les matériaux rassemblés au cours de ces dernières années, afin que chacun puisse les utiliser selon son point de vue, sans avoir à refaire pour son compte le travail assez long de collationnement des milliers de mots relevés.

4. On pourrait s’étonner de ce que nous ne consacrions pas des études distinctes aux noms de personnes d’une part, aux noms de lieux et aux diverses autres catégories de termes de l’autre. La réponse est simple : non seulement il arrive que le même terme apparaisse d’une part comme toponyme et de l’autre comme anthroponyme ou encore comme nom de fonction désignant un personnage, mais il n’est de plus pas toujours possible, surtout dans des documents lacunaires de les distinguer avec certitude les uns des autres. Enfin, même avec des données complètes, il n’est pas toujours parfaitement clair si un terme, suivant une particule déterminative, désigne un nom (ou titre) du personnage lui-même, le nom de lieu où il exerçait ses fonctions, ou encore l’institution dont il était le dignitaire principal.

5. L’étude systématique des données rassemblées ici pourra peut-être permettre de trouver une solution à de tels problèmes, ainsi qu’à divers autres qui surgissent lorsqu’on examine les données en question et c’est pourquoi nous préférons publier ce Répertoire sans avoir eu le temps d’en faire une étude approfondie. Il était donc bien préférable, croyons-nous, de ne pas séparer les différents groupes de mots enregistrés ici — à supposer que ce soit possible —, en particulier les toponymes et les anthroponymes.

b. Matière traitée


6. Le terme « onomastique » est pris ici, nous l’avons vu, dans un sens élargi. On trouvera en effet dans ce Répertoire :

  • a. Les toponymes.
  • b. Les anthroponymes.
  • c. Les teknonymes2-1.
  • d. Les désignations de dignités et de fonctions.
  • e. Les désignations de métiers.
  • f. Les termes des listes de maŋilala drabya haji et autres séries [page 3]analogues dont la valeur est rarement claire, mais qui apparaissent également comme toponymes et comme dignités.
  • g. Certaines formes nasalisées qui, d’après le contexte indiquent non pas une action, mais celui qui l’accomplit. Nous considérons donc qu’il s’agit d’une fonction, même si celle-ci est occasionnelle ou temporaire. Les membres d’un jury formant, dans la vie actuelle, un exemple assez net de ce que nous appelons une fonction « (occasionnelle) » ou « temporaire ».
  • h. Les termes de sens douteux qui nous ont paru pouvoir faire partie d’une des catégories ci-dessus.

Tous les termes en question sont donnés avec citation du contexte où ils apparaissent et des références précises.

7. Nous avons encore inclus dans ce Répertoire, comme étant liés de très près aux domaines dont l’abornement forme l’objet de la plupart des inscriptions, les termes suivants qui désignent des terrains, mis en culture ou non, ainsi que des détails géographiques :

alas « forêt » luah « rivière »
dmak « don »3-1 patalǝsan « tarotière »
huma « rizière » sukat « herbage »
kǝbuan « jardin » tgal « champ »
lbak « vallée » wukir « colline »
lmah « terre » etc.

On trouvera de même des termes désignant des bâtiments cultuels ou résidentiels tels que :

kabikuan « monastère » patapān « ermitage »
kaḍatuan « palais » partapān (v.m.) « ermitage »
mandira- (Sk.) « temple » prāsāda « pavillon »
pomahan « bâtiments » bhawana « temple »
wihāra « monastère » etc.

8. Pour des raisons analogues, on trouvera également en rubrique, d’une part, des mots tels que :

ājńā « ordre (royal) » anugraha « faveur (royale) »
dharmma « dharma »3-2 sīma « borne », « terrain franc »
praśasti « charte » etc.

et, de l’autre, les principales désignations de parenté, celles-ci ayant éventuellement un sens figuré et introduisant souvent un anthroponyme. Par exemple :

anak « enfant » kaki « grand-père »
anakbi « épouse » sānak « membres de la famille »
bini haji « épouse du roi » wka « enfant », « fils »,
inaŋ « mère » etc.

[page 4]9. Les mots souches et les citations sont en trois langues : vieux javanais (sans indication spéciale), vieux malais de Java (avec le sigle v.m.) et sanskrit (sk.).

On n’oubliera pas que ces deux dernières désignations ne se réfèrent aucunement à l’étymologie des mots cités, mais uniquement à la langue dans laquelle est rédigé le document dont ils ont été extraits.

Or, il est bien évident que s’il y a d’assez nombreux mots d’origine sanskrite dans les documents en vieux javanais ou en vieux malais, il y a aussi quelquefois un mot d’origine javanaise dans un texte sanskrit, tels kariyāna, walaiṅga, etc.

Il faudra surtout retenir que nous avons exclu de ce travail toutes considérations étymologiques autres que celles qui sont nécessaires pour aider au classement (cf. plus loin par. 67).

10. D’une façon générale, nous avons inclus tout ce qui nous paraissait être du ressort de l’onomastique au sens large. Lorsque nous rencontrons dans un texte des mots comme wanua i, sīma i ou watak, la qualité de toponyme du mot suivant ne fait aucun doute. Mais s’il y a simplement i…, le doute est permis, si le mot suivant n’est pas connu par ailleurs, que le contexte soit insuffisant ou le document lacunaire.

11. De même, lorsqu’un mot est précédé de si, de pu ou de rama ni, etc., on peut être sûr qu’il s’agit d’un anthroponyme. Dans d’autres cas, avec saŋ par exemple, la question n’est pas aussi simple, car il semble bien que les mots suivant saŋ soient — au moins dans de nombreux cas — des désignations de dignités ou d’institutions, la particule déterminative saŋ servant à indiquer qu’il s’agit du détenteur de la fonction et non de celle-ci en elle-même.

Nous ne saurions nous arrêter plus longtemps sur ces détails, ne pouvant songer à étudier vraiment les matériaux que nous publions, justement pour que d’autres puissent aussi les utiliser plus facilement.

12. Nous avons d’autre part enregistré, au moins sous forme de Listes (sous E) avec indication de la date Śaka, mais sans références complètes, tous les déterminatifs personnels, particules honorifiques ou autres termes servant comme tels, qui introduisent un anthroponyme ou même quelquefois un toponyme.

On peut distinguer:

  • a. Les particules proprement dites qui n’ont pas d’emploi indépendant, telles que si, saŋ, ḍa, ra, dyah, etc.
  • b. Les mêmes particules, jointes à un mot plein, qui a une existence indépendante : si mpu, saŋ hyaŋ, ra hyaŋ, etc.
  • c. (Des) mots pleins, ayant un sens précis, mais employés alors comme simples déterminatifs : bhaṭāra, guru hyaŋ, etc.
  • d. Divers termes, dont des désignations de parenté, avec ou sans particule possessive : rama nta, mpu ŋ ku, bhagawān ta, pu nta, pitāmaha, kaki, kwi, etc.
  • e. Diverses combinaisons des catégories ci-dessus.

[page 5]13. Nous avons de plus mis en Listes des termes tels que raka, ra karayān, pamgat, samgat, etc. groupés d’une façon autre que dans le corps du Répertoire, s’ils y sont déjà, afin de montrer d’une façon plus claire leur emploi au cours de la période épigraphique considérée.

14. Nous avons par contre exclu de ce travail, malgré leur intérêt :

  • a. Les présents en métaux précieux ou en vêtements, ces derniers portant des dénominations techniques se rapportant certainement à la qualité de l’étoffe, à sa couleur et aux motifs qui la décorent, tandis que les premiers, lorsqu’ils auront été systématiquement étudiés, apporteront une précieuse contribution à la métrologie de l’ancienne Java5-1.
  • b. Les objets énumérés dans les listes d’offrandes (saji) dont on possède des rédactions légèrement différentes5-2.
  • c. Les termes apparaissant dans les formules d’imprécations, sauf quelques exceptions qui se justifient par leur caractère, tels que certains noms de déités et la fameuse liste royale de 829 Śaka.

15. Un des principaux avantages du présent Répertoire et des Listes qui l’accompagnent, en dehors du fait qu’il groupe pratiquement tous les matériaux onomastiques et apparentés de la période la plus riche en inscriptions de l’histoire de Java, est, croyons-nous, qu’il permettra peut-être de replacer dans leur milieu chronologique et géographique un certain nombre de termes attestés dans des documents non datés, ce qui rendrait possible, entre autres, une datation moins vague des documents lacunaires.

D’autre part, pour ceux qui voudraient étudier les mots pour eux-mêmes et en dehors de toute considération historique, le présent Répertoire et les Listes qui l’accompagnent fournissent pratiquement toute la documentation se trouvant dans les inscriptions connues jusqu’à ce jour (1965) pour la période considérée, en vieux javanais, en vieux malais et en sanskrit.

16. Quiconque s’est quelque peu intéressé aux questions d’épigraphie n’aura pas été sans remarquer, ici comme en divers autres domaines, que les documents de Java Oriental — qui sont pour la période en question nettement moins riches — diffèrent sur plus d’un point de ceux de Java Central.

Il en est de même en onomastique. Nous ne chercherons pas à expliquer ici ce fait à l’aide de théories plus ou moins hasardeuses et nous nous contenterons d’y insister, car c’est un point qui n’a guère [page 6]été mis en valeur du côté linguistique. Nous avons pour cette raison mis après chaque terme provenant d’un document de Java Oriental le sigle « J. Or. ». Tous ceux qui ne sont pas marqués proviennent de Java Central. Il en est de même dans les deux Listes — alphabétique et chronologique — que l’on trouvera plus loin respectivement sous B et C.

c. Période étudiée


17. En ce qui concerne l’étendue de la période étudiée, on pourrait nous demander pourquoi nous n’avons pas inclus dans ce Répertoire les matériaux fournis par tous les documents de la période épigraphique pré-musulmane6-1 ou, au moins, ceux du règne de Pu Siṇḍok qui suit immédiatement la dernière inscription traitée ici.

Il est en effet indéniable que la coupure normale, du point de vue de l’agencement des chartes, doit se faire après Pu Siṇḍok et non avant. A partir d’Airlaŋga, soit quelque soixante-dix ans après la disparition d’inscriptions au nom de Pu Siṇḍok, le style des chartes change considérablement : les fonctionnaires de village disparaissent presque entièrement, ainsi que tous les anthroponymes se rapportant à ce groupe social, les toponymes se font rares et la liste des grands dignitaires est beaucoup plus courte. On constate de plus l’apparition de ce qui semble des anthroponymes sans aucune particule les précédant. Il y a évidemment ici le reflet d’une évolution sociale et administrative qui a dû être très profonde. Ce point, pour autant que nous sachions, n’a jamais été relevé, encore moins étudié.

18. Le fait que nous n’avons pas inclus ici ces matériaux ne signifie pas que ceux de la période d’Airlaŋga et de celle qui suit ce souverain manquent d’intérêt ou même qu’ils en présenteraient moins. Si l’onomastique est proportionnellement moins importante, il ne manque pas de détails intéressants à étudier dans ces documents.

Quoiqu’il en soit, ce n’est pas le nombre plus ou moins grand de toponymes qui nous a empêché d’inclure ces documents dans notre travail. C’est le fait que, déjà à partir de Pu Siṇḍok (851-869 Śaka), pendant le règne de Airlaŋga (941-964 Śaka), surtout pour la période dite de Kaḍiri (1038-1144 Śaka) et enfin pour celle de Majapahit, le nombre de documents édités intégralement va, selon les cas, de 1/4 à 2/3 environ des textes connus.

19. Si donc nous avions voulu inclure les matériaux de ces périodes, il aurait fallu que nous ayons le temps de faire notre propre transcription des inscriptions inédites ou attendre qu’elles soient publiées par d’autres, ce qui aurait considérablement retardé la parution de [page 7]ce travail. Une autre solution eut été d’utiliser les textes déjà publiés et ceux dont nous avons notre propre transcription, mais le pourcentage n’en aurait pour cela pas été suffisamment augmenté et, tout en donnant l’impression d’avoir traité la question jusqu’à Pu Siṇḍok y compris, ou pour toute la période épigraphique, nous n’en aurions donné en réalité qu’une partie insuffisante.

20. Aucune de ces deux solutions ne nous paraissant satisfaisante, nous avons décidé de ne traiter que les documents précédant Pu Siṇḍok, soit, jusqu’à 850 Śaka inclus. Nous avons ainsi au minimum, de 90 à 95 % des matériaux onomastiques contenus dans les documents connus à ce jour, ce qui doit donner, croyons-nous, une image correcte des faits pour autant qu’ils soient accessibles. C’est là la raison des limites du présent travail.

21. Bien qu’elles appartiennent géographiquement à Java Occidental, donc au pays soundanais, nous avons inclus ici les inscriptions sanskrites de Pūrṇṇawarmmā, qui nous fournissent entre autres un important toponyme sanskritisé. Nous n’avons par contre pu inclure ici aucun des autres documents trouvés en pays soundanais. Les problèmes qu’ils posent étant d’une nature particulière, ils devront être traités à part. Leur nombre est d’ailleurs très faible et leur vocabulaire très réduit. Nous avons signalé les inscriptions de Pūrṇṇawarmmā par le sigle : J. Oc.

22. Pour la période envisagée, nous avons cherché à inclure tous les matériaux connus et nous croyons que rien d’important ne nous a échappé. Il y a cependant quelques lacunes que nous indiquons dans les Notes, jointes à la Liste Chronologique des sources utilisées que l’on trouvera plus loin, sous C.

Il s’agit de documents ou de fragments de documents dont nous ne possédons ni transcription, ni photographie et qui sont, soit inédits, soit incomplètement publiés. Il nous a dans certains cas été impossible, pour diverses raisons, de combler ces lacunes et il nous a semblé préférable de ne pas retarder indéfiniment la publication de la documentation rassemblée qui représente la grande majorité des inscriptions connues de cette période.

23. En revanche, grâce à l’obligeance de M. Boechari Martodihardjo, épigraphiste de l’Institut d’Archéologie et des Antiquités Nationales de l’Indonésie7-1 qui a bien voulu nous remettre sa transcription et des photographies des documents — certains très importants — découverts ces dernières années, nous avons pu en incorporer ici les matériaux onomastiques. Nous l’en remercions bien vivement.

24. Un problème spécial s’est trouvé posé par les copies. Devions-nous en incorporer ici les données ou non ?

On sait qu’il faut distinguer plusieurs sortes de copies. Nous [page 8]avons touché à ce problème dans une Étude précédente et n’y reviendrons pas en détail ici8-1. Nous rappellerons seulement que nous ne désignons sous le nom de copies, sans plus, que des copies tardives, faites de quatre à cinq siècles après la date indiquée de l’original. Il faut distinguer ce que nous avons appelé des « copies conformes », qui valent, selon nous, le texte original, puisqu’elles sont contemporaines de celui-ci, ou lui sont postérieures au maximum de quelques années.

25. Comme copies tardives, basées sur des documents originaux des viiie et ixe siècles Śaka, nous avons cinq inscriptions sur cuivre.

Tout d’abord :

  • a. La charte de Kuṭi de 762 Śaka, copiée à « Majapahit », disons vers 1280-1300 Śaka, l’écriture étant nettement de cette dernière époque8-2.
  • b. La charte de Kańcana de 782 Śaka, copiée croyons-nous en 1289 de la même ère, cette dernière année étant restituée d’après les éléments cycliques en correction d’un millésime qui a d’ailleurs été gratté et refait et qu’on ne peut interpréter autrement que 1295, bien que le chiffre des unités et celui des dizaines soient très mal formés8-3.
  • c. La charte de Watu Kura I de 824 Śaka, copiée en 1270 Śaka, dans l’écriture de cette époque8-4.

26. Ces trois copies forment un groupe bien à part, bien caractérisé, dans une écriture de la période de Majapahit8-5. Les deux premières ont conservé tous les éléments corrects de la date originale, alors que ceux de la troisième nécessitent une correction. Nous pouvons de toute façon avoir la certitude qu’il a effectivement existé deux chartes, l’une de 762 et l’autre de 782 Śaka, bien que certains détails, dont le nom royal de 762 et ceux des hauts dignitaires de 782 soient en partie faux, probablement parce que l’original était devenu illisible à certains endroits au moment de la copie. Le copiste aura donc restitué les passages illisibles, selon les habitudes de son temps et ce qu’il connaissait de l’histoire ancienne, d’où les anachronismes.

Dans la charte de Watu Kura I, certains éléments de la date ont été mal copiés, mais il n’y a aucune raison sérieuse pour douter de l’existence d’un original datant de Dyah Balituŋ.

[page 9]27. Deux autres documents présentent des problèmes spéciaux, mais peuvent être classés dans le groupe des copies tardives. Ce sont :

  • d. La charte de Kalaḍi de 831 Śaka, dont le millésime, laidement gravé, ne peut faire aucun doute puisque la date est réductible9-1.

L’écriture peu élégante et très irrégulière, présente de nombreux traits anciens pour un document copié durant la période de Majapahit, de sorte que nous ne le croyons pas si récent. Le texte contient toutefois de nombreuses inconséquences et de véritables erreurs qui rappellent celles des copies tardives, mais sont encore plus nombreuses que dans ces dernières.

  • e. La charte de Tulaŋan de [8]32 Śaka. Il s’agit ici encore d’une mauvaise copie, faite d’une main malhabile, et où le 9 des centaines, qui est manifestement faux puisqu’il s’agit de la période de Dyah Balituŋ, doit être corrigé en 8. Les autres éléments de la date exigent la même correction, de sorte que le millésime restitué ne fait aucun doute9-2.

La période de la copie est indéterminable, car le graveur a, semble-t-il, voulu reproduire la variété d’écriture originale, ce qui est extrêmement rare. Nous nous demandons en fait s’il ne s’agit pas d’un faux, fait au cours du siècle dernier pour des Européens, ce qui expliquerait certaines maladresses guère vraisemblables à une époque où le vieux javanais était encore vivant. Quoiqu’il en soit, cette plaque de cuivre reproduit — avec diverses erreurs flagrantes —, le début d’une charte de 832 qui a certainement existé9-3.

28. La question qui se posait pour ces cinq documents était la suivante : étant donné les erreurs et les anachronismes reconnaissables dans ces « copies tardives », était-il opportun d’incorporer dans le présent Répertoire des données dont une partie au moins est certainement erronée ?

Nous avons fini par nous décider pour l’affirmative, car il nous paraît également indubitable qu’une autre partie des données est ancienne et qu’il n’y a donc aucune raison de les exclure.

Comme il n’aurait pas été possible de faire le départ entre les unes et les autres sans une étude détaillée de toute la documentation, nous avons pris le parti de tout incorporer, en avertissant chaque fois le lecteur par un astérisque (*) que le terme et la citation dont il est tiré proviennent d’une « copie tardive ». Ce dernier devra donc être sur ses gardes9-4.

[page 10]29. Nous ne comptons pas comme « copie » dans le sens ci-dessus la charte de Harińjiŋ A, sur pierre, dont l’original doit être de 7[2]6 Śaka10-1, car elle a été copiée en 843 Śaka dans le même style et sans aucune « modernisation ». Nous sommes d’ailleurs, avec cette date, bien loin de l’époque de Majapahit et justement dans la période étudiée ici.

30. Il existe par ailleurs un certain nombre de documents qui ne sont pas, semble-t-il, contemporains de la date qu’ils portent ou que le texte permet de connaître au moins approximativement, tout en étant nettement antérieurs à la période de Majapahit.

Dans nos EEI III et IV, nous ne les avons pas indiqués spécialement. Il nous a paru préférable de le faire ici, car ces inscriptions présentent certaines particularités de vocabulaire et de style qui les distinguent des inscriptions originales et de celles qu’on peut appeler des « copies contemporaines » d’une part aussi bien que des « copies tardives » de l’autre. Ce sont :

  • f. Le fragment sur cuivre (une seule plaque a été retrouvée) de Air Kali qui a perdu sa date, mais dont l’original, étant au nom du Raka de Sumba, Dyah Wawa, ne peut dater, à quelques mois près, que de 849 Śaka. Cette copie a certainement été faite bien avant la période de Majapahit, probablement au xe ou au xie siècle Śaka. Elle provient de Java Oriental10-2.
  • g. L’inscription de Waharu I, datée de 795 Śaka, d’un style assez particulier, ce qui provient en partie du fait qu’elle est originaire de Java Oriental. L’écriture, peu élégante, semble nettement postérieure aux dernières années du viiie Śaka, mais n’est guère datable de façon précise tout en étant bien antérieure à la période de Majapahit10-3.
  • h. L’inscription de Pupus qui porte un millésime 1022 et qui a, contrairement à ce que l’on pourrait croire d’après la transcription Brandes, tous les éléments lunaires et cycliques. Ceux-ci cependant, ne concordent pas et nous n’avons pu trouver aucune correction plausible permettant une réduction. Il est possible que 1022 soit l’année de la copie et les autres éléments ceux de la date originale perdue. De toute façon, la manière dont elle est rédigée s’accorde tout à fait avec les inscriptions originales connues du viiie siècle Śaka. L’écriture, anguleuse et irrégulière, n’est guère datable, mais ne saurait être postérieure au xie siècle Śaka10-4.

Nous signalons à l’attention du lecteur les mots tirés de ces « copies anciennes » au moyen de deux astérisques (**).

[page 11]31. D’autres documents qui ont quelquefois été considérés comme des « faux », sans que d’ailleurs des explications aient été données sur ce que l’auteur entendait par un tel terme, n’en sont pas pour nous. Un tel exemple est la charte de Poh Dulur11-1. Cette dernière n’entre pas, selon nous, en ligne de compte, car elle est indubitablement de l’époque indiquée, l’écriture étant bien du début du ixe siècle Śaka, même si un certain nombre d’erreurs de graphie et de formes aberrantes se sont glissées dans le texte. Un tel document prouve seulement que le souverain dont il émane, et qui ne semble pas avoir été reconnu comme un égal par ses successeurs — la liste de Dyah Balituŋ ne le mentionne pas —, n’avait pas à sa disposition de scribe de qualité.

d. Transcription


32. En ce qui concerne la transcription, l’idéal eût été, puisqu’il s’agissait exclusivement de documents épigraphiques, d’employer notre (translittération) précise dont nous avons exposé les principes ailleurs11-2.

Malheureusement, il était impossible de l’utiliser de façon systématique ici, car certains originaux ont disparu et quelques-uns des détails graphiques qu’elle rend n’ont jamais été notés dans les transcriptions publiées et actuellement disponibles, tandis que d’autres ne l’ont été que rarement.

Dans d’autres cas, l’original nous est resté inaccessible pour une raison ou pour une autre.

Comme il fallait bien adopter une transcription uniforme, nous avons décidé d’utiliser comme base notre système de simple transcription qui est facilement applicable à tous les documents publiés ici. Nous ne distinguons donc pas le de l’aksara h, tous les deux étant représentés par h, ni le cǝcaq, (~) du ṅa qui sont tous deux représentés par ŋ, ni les voyelles initiales des autres.

33. Dans certains cas cependant, où il nous apparaît intéressant de préciser tous ces détails ou encore de signaler l’emploi du paten dans des cas inattendus, on trouvera la (translittération) en note : par exemple pour les graphies wuoai, pākur) au lieu de paṅkur), man)tri au lieu de mantri, pasǝk pasǝk) à côté de pasǝk) pasǝk), etc. etc.

34. Dans le corps du Répertoire, nous avons donc simplement transformé dans notre système les graphies des auteurs ayant édité des textes épigraphiques, même lorsque les auteurs en question ont été plus précis (certaines transcriptions de H. Kern, de R. Purbatjaraka [page 12]et de De Casparis, par exemple), ou lorsque nous disposons d’une transcription que nous avons faite sur l’original, une photographie ou un estampage.

35. On pourrait nous reprocher de n’avoir pas été tout à fait conséquent avec nous-même et, étant donné que certains détails graphiques que nous avons conservés dans notre transcription, comme les auteurs précédents, n’ont aucune valeur phonologique en javanais, de n’avoir pas — nous ne parlons pas des quelques textes rédigés en sanskrit — transcrit toutes ces graphies du point de vue javanais, c’est-à-dire en négligeant toutes les distinctions que l’on rencontre souvent — mais pas toujours — dans des mots d’origine sanskrite, que ces détails de graphie soient conformes ou non à la grammaire et à l’orthographe sanskrites, telle que cette dernière est enregistrée dans les dictionnaires de cette langue.

Il y a en outre quelques modifications consonantiques ou vocaliques, correspondant ou non aux règles du sandhi sanskrit. On rencontre de tels détails de graphie appliqués aussi à des mots d’origine nousantarienne. Enfin, pour ces derniers, il y a par exemple le redoublement de la consonne finale du radical devant suffixe, le redoublement d’une consonne médiévale pour noter le pǝpǝt après a, sans employer de signe vocalique spécial, ou pour des raisons qui nous échappent. Il aurait fallu en d’autres termes, adopter une transcription phonologique pour tous les textes cités.

36. Une telle solution nous semble malheureusement irréalisable — au moins pour le moment — d’une manière satisfaisante, étant donné les lacunes que présente encore notre connaissance du javanais ancien, de sorte qu’on ne peut pas toujours être sûr de la valeur phonétique réelle de certaines graphies à une date donnée.

37. Si, pour citer quelques exemples, il est évident que des graphies comme lmaḥ ou ol̥maḥ valent lǝmah et auraient pu être transcrites ainsi ; s’il est certain que dharmma se prononçait darma et même derma (nous revenons plus loin sur ce mot), il est déjà plus difficile de savoir ce que représentent en réalité des variantes que l’on trouve à quelques années de distance, telles que wḍihan) et wdihan). Faut-il y voir une hésitation dans la graphie, due à une prononciation non encore fixée, ou à des essais, visant à rendre un phonème qui se serait différencié à la fois du d et du  ? Nous sommes personnellement tenté d’y voir, plutôt que deux états phonétiques successifs, deux prononciations dialectales dont l’une, wǝḍihan, a fini par l’emporter et s’est stabilisée. Car il ne semble pas que l’on puisse actuellement prouver, pour le javanais du viiie siècle, l’existence de deux phonèmes /d/ et /ḍ/ comme en javanais moderne.

38. A côté du pǝpǝt comme voyelle pleine, il y a des pǝpǝt furtifs qui sont quelquefois de simples glides interconsonantiques, dont la place est quelque peu instable. Dans les mots étrangers (sanskrits), [page 13]le souci très répandu — mais non pas exclusif — de conserver la graphie originale, a pour conséquence que ces faits n’apparaissent pas toujours clairement ; toutefois certaines variantes graphiques et l’évolution, constable dans les langues modernes, permet dans certains cas de se faire une idée assez précise de certaines évolutions phonétiques. Dans les mots tels que putra, mantri, śīghra, etc., tous d’origine sanskrite, on a continué d’écrire en javanais, même moderne, le complexe consonantique tr, tel quel, en aksara, mais en fait, il se forme presque invinciblement en prononciation non rapide ou bien oratoire, un glide vocalique -tǝra, -tǝri, -gǝra, qui apparaît encore plus nettement en malais et en indonésien qu’en javanais, mais qui est également audible dans l’indonésien parlé par des Javanais.

C’est alors qu’on saisit sur le vif la tendance des langues de l’Indonésie à ne pas tolérer de groupes de consonnes, lesquels, on s’en souviendra, n’existent pas dans les mots de leur propre fonds, en dehors d’une occlusive précédée de la nasale homorganique. Dans les mots d’emprunt, de tels groupes consonantiques sont brisés par l’insertion d’une voyelle — furtive ou non — entre les deux consonnes en question. Dans les langues où les graphies « savantes » sont courantes, ce fait est voilé par l’écriture, tandis que dans des langues qui ont été transcrites directement à l’audition en caractères latins, la prononciation réelle a été souvent mieux notée.

39. Soit dit en passant, ce fait est une des pommes de discorde qui rendent difficile une réforme de l’orthographe de l’indonésien ; certains trouvent inutile d’écrire les pǝpǝt furtifs, préfèrent garder une orthographe proche de la graphie sanskrite et, d’une façon générale, conserver, si possible, pour tous les mots d’origine étrangères, la graphie originale — par exemple, pour les mots empruntés au néerlandais —, ou, au moins, comme pour les mots d’origine sanskrite ou arabe, une orthographe ne différant pas trop de la transcription de la graphie originale. C’est ce que nous appelons la tendance « savante ».

D’autres, au contraire, préfèrent indonésianiser tous les mots étrangers, sans s’inquiéter de leur origine, tendance que l’on peut qualifier de « populaire », bien qu’il ne faille pas donner à ces qualificatifs un sens trop étroit ni trop littéral. On entend donc souvent mǝntǝri, sǝgǝra, putǝra, etc. C’est d’après une prononciation parallèle, usuelle entre autres à Soumatra, que certains Néerlandais ayant eu à uniformiser pour l’enseignement scolaire, l’orthographe du malais en caractères latins, au cours du siècle dernier, ont introduit les orthographes menteri, segera, putera qui sont encore officielles, bien que certains tiennent à supprimer le ǝ qui ne leur paraît pas étymologique et donc « incorrect ».

40. Un autre exemple est la réalisation phonétique de la graphie -r̥- du sanskrit. Sans pouvoir nous étendre longtemps sur ce détail, nous ferons remarquer que sa valeur semble avoir été à Java -ǝrǝ- ou, si l’on veut, -ǝrǝ-, prononciation qui se retrouve de nos jours, [page 14]mais qui, en indonésien moderne, par exemple n’est pas admise par les théoriciens de la langue, de sorte que la graphie officielle en caractères latins n’écrit qu’un seul pǝpǝt. On a ainsi essayé de fixer une seule prononciation, alors que dans la pratique, différentes variantes coexistent.

En aksara, étant donné que l’on emploie normalement un signe dérivé du voyelle, la réalisation phonétique n’est pas suggérée par l’orthographe et reste libre, à moins qu’une évolution ultérieure ait eu lieu.

41. Un cas intéressant nous est fourni par l’évolution en Indonésie du mot sanskrit drawya, écrit aussi drabya. On rencontre ces deux graphies dans les textes, dont on trouvera plus loin des citations dans le Répertoire (sous D), avec aussi les graphies dr̥wya et dr̥bya, qui ne sont pas sanskrites, mais qui signifient que la voyelle -a était passée au pǝpǝt et que le terme se prononçait dǝrǝwya ou dǝrǝbya.

En balinais moderne, on a, avec le préfixe ma-, les formes madǝrbe et madruwe. On voit que dǝrǝbya a donné d’une part madǝrbya > madǝrbe, par suppression du deuxième pǝpǝt furtif. Par ailleurs, il a donné, par suppression du premier pǝpǝt madrǝwe et le pǝpǝt restant, s’assimilant ensuite à la bilabiale w, a passé à u comme voyelle stable, ce qui a donné madruwe. En javanais moderne, où le -r- a été amuï et le préfixe ma- supprimé, nous avons la forme duwe, terme encore très courant14-1.

On sait que le signe vocalique pour o initial, représente toujours une prononciation , aussi bien dans les mots d’origine sanskrite que dans ceux d’origine nousantarienne, où un véritable voyelle initial est pratiquement inconnu. Il ne peut s’agir que de r+ǝ. Un mot sanskrit comme or̥ṣi devient donc en javanais et autres langues indonésiennes : rǝsi.

42. Pour reprendre des mots javanais où la graphie en aksara est encore vivante, deux mots d’origine sanskrite comme le nom divin kr̥ṣṇa et le nom commun tr̥ṣṇā, ont deux prononciations, dont il est difficile de dire laquelle est la plus usuelle, car elles sont indifférentes [page 15]et semblent dépendre d’habitudes individuelles ou même du moment. Ce sont kǝrsṇå et tǝrsṇå d’une part et krǝsṇå et trǝsṇå de l’autre. En prononciation lente, on entendra en fait kǝrǝsṇå et tǝrǝsṇå.

Terminons cet excursus en disant que nous avons eu tout récemment la confirmation que la prononciation -ǝrǝ- est très généralisée en indonésien moderne, contrairement à ce que l’orthographe officielle pourrait faire croire, et que ceux qui n’ont pas appris l’indonésien à l’école après la guerre — donc, ceux qui ont terminé leurs études avant 1941 — et ne connaissent pas toujours les règles orthographiques du malais (de Soumatra) qui sont suivies actuellement par les écoles primaires et secondaires, écrivent instinctivement les deux pǝpǝt.

Nous avons déjà signalé ailleurs l’expression « serebet keretas » au lieu de l’orthographe officielle « serbet kertas ». La première graphie, relevée en pays javanais dans un wagon de chemin de fer, représente phonétiquement sǝrǝbet kǝrǝtas et nous prouve que pour ceux qui ignorent que sǝrbet est un mot néerlandais, d’ailleurs d’origine française (serviette) et que kǝrtas est un mot arabe d’origine grecque (χαρτης), ces termes rentrent dans la catégorie des mots avec un voyelle médial d’origine sanskrite, ce qui est phonétiquement exact.

43. Le problème pour nous ici était de décider quelle transcription nous devions adopter pour ce qui est graphiquement -r̥-. Nous aurions pu employer -ǝrǝ- ou -ǝrǝ- qui reflète pour ainsi dire les potentialités phonétiques, mais qui — actuellement tout au moins —, n’est pas considéré une prononciation correcte. Nous avons donc choisi ce qui nous a paru être la valeur phonétique la plus commune : lorsque -r̥- se trouve suivi d’une seule consonne, nous employons -ǝr-. Lorsque deux consonnes suivent le -r̥-, nous notons -rǝ-. Nous transcrirons donc kǝrta, gǝrha, pǝrthiwi mais krǝsṇa, drǝwya, etc. pour des graphies kr̥ta, gr̥ha, pr̥thiwi, kr̥ṣṇa, dr̥wya, etc.

On peut opposer à ce choix diverses objections, mais la seule transcription vraiment exacte du point de vue phonétique, eût été -ǝrǝ- et elle nous a paru peu commode, pour un travail comme celui-ci, où les questions phonétiques ne sont pas au premier plan. D’autre part, une transcription phonologique -r̥- par exemple, risquait de provoquer une confusion avec la voyelle du sanskrit, ce qu’il fallait éviter, étant donné la différence entre les deux langues à ce sujet, en particulier pour le o initial (voir plus haut).

44. On remarquera en effet que ces prononciations et ces évolutions de termes sanskrits sont purement javanaises ou malaises, et sont complètement indépendantes des changements survenus aux mêmes mots en Inde, soit dans la prononciation du sanskrit, soit dans le passage aux langues modernes. En particulier, le passage du -r̥- à -ri- est, sinon inconnu, du moins très rare en Indonésie. Nous ne connaissons qu’un seul mot usuel en javanais moderne où une telle [page 16]évolution a eu lieu. C’est gr̥ha (donc gǝrǝa en prononciation javanaise ancienne) qui est maintenant écrit griyå et prononcé gǝriyå16-1.

On trouvera par contre des graphies comme prathiwi du sanskrit pr̥thiwi [donc, du point de vue javanais pǝrǝtiwi], qui sont certainement à interpréter pǝrtiwi ou prǝtiwi, la voyelle à l’antépénultième, en javanais moderne tout au moins, étant normalement écrite a mais prononcée en pǝpǝt dès que l’élocution n’est plus lente. On trouvera de même dans le Répertoire, le toponyme barsahan écrit aussi brasahan, ce qui revient à une prononciation de base bǝrǝsahan. De sorte que d’après ce que nous venons de dire à propos de prathiwi valant prǝthiwi, la forme brasahan équivaut à brǝsahan et barsahan à bǝrsahan. C’est pour cela que l’on rencontre souvent une graphie Cr̥ alternant avec Cra ou Car16-2.

[page 17]45. On trouve à peu près à partie égale dans certains mots, l’alternance a/ǝ avec cette différence toutefois, que la graphie avec a se rencontre surtout dans les inscriptions les plus anciennes, alors que celle avec ǝ est seule usuelle à la fin de la période envisagée ici. Bien que De Casparis veuille voir dans ces doubles graphies un signe que le pǝpǝt s’écrivait souvent a (ailleurs qu’à l’antépénultième, car il parle surtout de la dernière syllabe), il nous paraît, étant donné l’existence d’un signe spécial pour le pǝpǝt dès les plus anciennes inscriptions datées en vieux javanais, au moins aussi plausible qu’il faut y voir deux prononciations existant côte à côte, avant que la forme avec pǝpǝt se soit stabilisée. Il nous était donc impossible de réduire à une seule graphie les alternances du type watak / watǝk, pasak / pasǝk, samgat / samgǝt, etc. Nous avons en conséquence conservé dans notre transcription la voyelle de l’original.

46. Étant donné les alternances graphiques w/b dans de nombreux mots, il était également impossible de les ramener à une seule graphie sans tomber dans l’arbitraire et nous les avons donc gardées telles quelles.

Précisons à ce propos que le phonème javanais est une variété de bilabiale [β] et jamais une dento-labiale comme le u français ou anglais. La réalisation phonétique diffère quelque peu selon la voyelle qui suit et les lèvres ne sont pas projetées en avant comme dans le français « oui ».

47. On sait que e et ai alternent constamment et que la prononciation, dans le vieux javanais qui nous est connu, était certainement une variété de e dans les deux cas, éventuellement avec une aperture différente qu’il est impossible de préciser actuellement. Si nous avions suivi une orthographe phonologique, il aurait fallu un seul signe, non seulement pour e et ai, mais même pour d’autres graphies quelquefois équivalentes, telles que -ay), -ey), ou -aiy). Or, une réduction de toutes ces graphies à une seule nous a paru aller trop loin et risquer de tomber dans l’arbitraire et même dans l’erreur, car quelques-unes ont certainement une raison d’être historique.

Il est certain, par exemple, que -ai dans rakai a une autre origine que la même graphie dans pinilai. Comme l’épigraphie se doit, croyons-nous, de ne pas négliger les quelques renseignements que peuvent nous donner les variations graphiques constatables au cours des années, nous avons également décidé de garder telles quelles toutes les variantes que nous fournissent les inscriptions.

48. On trouvera donc, pour autant qu’elles sont attestées dans les documents, non seulement les alternances vocaliques dont nous avons donné une idée plus haut (y compris l’apparition des longues), mais aussi les aspirées, les trois sifflantes du sanskrit, bien qu’à la différence des rétroflexes, il soit pratiquement certain que les distinctions qu’elles représentent n’ont jamais été faites en javanais, sauf peut-être dans le cas de prononciations plus ou moins affectées, [page 18]comparables à celles des mots d’origine arabe en indonésien moderne, par des personnes particulièrement pieuses ou rigoristes, ou encore celle des mots néerlandais ou anglais par ceux qui ont une connaissance plus ou moins poussée de ces langues.

49. Pour donner encore quelques exemples de cas typiques, avec des mots d’origine nousantarienne, disons que des (translittérations) comme tṅaḥ et tāṅaḥ qui valent toutes deux phonétiquement et phonologiquement [tǝŋah], sont ici transcrites tŋah et taŋŋah.

Nous avons en conséquence également conservé, dans les citations, des graphies comme buatthyaŋ, watakkhino (avec les aksara tha et kha !) qui valent simplement bual hyaŋ et watak hino. La transcription que nous utilisons est donc un compromis, entre la (translittération) qu’il nous aurait de toute façon été impossible de réaliser pour tous les termes cités, et une transcription phonétique ou phonologique, qui ne répondait pas — en admettant qu’elle soit vraiment justifiée et réalisable ici — aux besoins de ce travail.

50. Dans le cadre du système de transcription adoptée, nous reproduisons donc la forme des sources publiées, lorsque le document est imprimé, toute exception (ou correction) étant indiquée en note.

Dans le cas des fautes flagrantes dont la forme correcte est garantie par de nombreux exemples, nous avons quelquefois corrigé le mot souche lui-même, autrement, nous mettons la ou les lettres corrigées entre crochets. Dans les cas où une correction ne nous paraît pas pleinement justifiée, nous nous sommes contenté d’une remarque en note.

Il va sans dire que nous donnons les mots d’origine sanskrite, tels qu’ils apparaissent, sans aucune « correction ». L’étude d’un texte vieux javanais ne doit pas être travesti en cours de sanskrit, mais il doit être étudié pour lui-même.

51. Un cas particulier se trouve présenté par l’alternance ī̆/ǝ qui ne semble pas être due à des raisons d’ordre phonétique, mais relever souvent de détails de graphie. Le signe employé pour rendre le pǝpǝt semble en effet avoir eu plusieurs variantes dont certaines ne sont pas stables et se confondent avec le signe pour long et, accidentellement avec celui pour bref. Nous croyons donc que des formes telles que wīrīḥ, wirǝḥ etc. à côté de wǝrǝḥ représentent toutes ce dernier mot avec sa prononciation et ne sont donc pas des variantes phonétiques. Il est évident que des recherches de détail seraient nécessaires pour se faire une opinion plus nette sur cette question, mais il nous paraît que l’équivalence admise ici est assurée, même si les raisons n’en sont pas claires encore. Soit que nous ayons effectué la correction ou non au mot souche, nous en donnons toujours justification en note.

52. On remarquera que nous employons aussi, dans la transcription du sanskrit, w et non v, car il s’agit d’une bilabiale, ce qui explique [page 19]son passage à b dans certaines régions de l’Inde, ainsi que l’alternance b/w, à Java et à Soumatra (cf. plus haut, par. 46)19-1. Mais nous transcrivons évidemment l’anuswāra par .

e. Classement


53. Une question importante était de savoir dans quel ordre il nous fallait ranger les matériaux présentés ici.

Nous avons d’abord pensé à l’ordre alphabétique latin, parce qu’il semble à première vue le plus facile à utiliser, étant le plus connu. Mais après y avoir bien réfléchi, il apparaît évident qu’il ne convient nullement au javanais, surtout si l’on pense aux alternances vocaliques, si fréquentes dans cette langue, qu’il s’agisse d’états phonétiques successifs d’un même terme, ou de termes différents, mais apparentés sémantiquement. Il y a de plus l’absence fréquente du pǝpǝt écrit qui complique encore le problème. Si l’on ajoute à cela les diverses graphies, plus ou moins sanskritisantes, il aurait fallu apporter de telles modifications à l’ordre usuel qu’il en serait devenu méconnaissable.

54. L’ordre latin devant être abandonné, on pouvait penser à celui du sanskrit, suivi par H.H. Juynboll dans son Glossaire javano-balinais du Rāmāyaṇa vieux javanais ainsi que dans son Lexique vieux javanais-néerlandais19-2.

Or, quiconque a pratiqué ces deux ouvrages, sait à quel point l’ordre sanskrit convient mal à une langue nousantarienne et au vieux javanais en particulier.

[page 20]On a des graphies équivalentes du point de vue javanais, qui se trouvent enregistrés à un grand nombre de pages de distance, tels les mots que l’on rencontre dans les textes avec ou sans h initial ; les formes en -wa valant -o qui sont aussi séparées les unes des autres. Les formes en -ya et -e, etc.

55. Juynboll a heureusement eu la sagesse d’abandonner la distinction entre voyelles brèves et voyelles longues, même dans les mots d’origine sanskrite, car cette distinction n’a en effet jamais eu de sens en javanais, sauf dans la poésie savante des kakawin. Mais on se demande alors pourquoi il a séparé le « ö » du « ĕ », alors qu’il s’agit d’une seule et même voyelle avec graphie brève ou longue (ces transcriptions néerlandaises valent en effet ǝ̄ et ǝ) pour les exigences de la métrique à l’indienne. Ce n’est guère logique, mais cette séparation provient probablement de ce que les caractères latins employés sont différents. On peut aussitôt répondre à cela que ce dernier fait prouve seulement que ces transcriptions ĕ et ö sont défectueuses et doivent être abandonnées.

56. En fait, on s’aperçoit bien vite que l’ordre sanskrit est tout aussi peu adapté au vieux javanais que l’ordre latin, la morphologie des deux langues étant fondamentalement différente. La présence en vieux javanais d’un assez grand nombre de mots d’origine sanskrite, on ne le redira jamais assez, ne change rien à ce fait, puisque ceux-ci, une fois adoptés (et éventuellement adaptés), sont traités comme des mots javanais. Disons en passant que des dénominations comme « malayo-sanskrit » (cf. G. Ferrand et N.J. Krom) ou autres du même genre pour du vieux malais, n’ont strictement aucun sens et doivent être absolument bannies.

57. Nous avons donc décidé de prendre pour base le seul ordre qui convienne réellement à la langue, c’est-à-dire celui du syllabaire javanais, appelé actuellement hånåcaråkå ou encore carakan.

Tel qu’il se présente de nos jours, adapté au phonétisme de la langue moderne, il est divisé en quatre groupes de cinq syllabes, dans l’ordre suivant :

, , , ,  ; , , , ,  ; , ḍå, , , ńå ; , , , ṭå, ŋå20-1.

Après la voyelle å, viennent pour chaque consonne les autres voyelles dans l’ordre suivant :

, , hi, hu, he, ho ; , , ni, nu, ne, no, etc.

58. En dehors des graphismes sanskritisants — corrects ou hypercorrects du point de vue indien, mais équivalents du point de vue javanais et dont il n’y a pas à tenir compte dans cette langue — nous avons dû modifier quelque peu cet ordre pour l’adapter aux [page 21]faits qui nous sont attestés par la langue épigraphique où, par exemple, les rétroflexes ne sont pas aussi nettement différenciées des dentales dans les mots d’origine nousantarienne et, éventuellement dans ceux d’origine sankrite et où, de plus, b et w sont dans de nombreux cas interchangeables.

59. Dans son KBNW, Van der Tuuk a déjà mis sous une seule rubrique, rétroflexes et dentales, ce qui correspond à l’état de choses en balinais moderne où l’on ne connaît plus, quelle que soit la graphie que des rétroflexes.

Il va de soi que les aspirées n’ayant jamais été prononcées en javanais, nous ne les avons pas séparées, pas plus que Van der Tuuk. Il en est de même des trois sifflantes du sanskrit qui sont interchangeables du point de vue indonésien.

Le h initial et médial étant amuï dès l’époque des plus anciens documents retrouvés — en vieux javanais sinon en vieux malais —, nous avons enregistré ensemble les mots à initiale vocalique et ceux commençant par un h qui n’est que graphique, mais qui a dans certains cas une valeur étymologique.

60. Enfin, la combinaison consonantique ṅh qui existe dans des mots sanskrits comme siṅha, a perdu son aspiration très tôt, car on trouve des mots javanais où le ŋ est écrit ṅh par exemple taṅhis pour taŋis. Il est donc bien évident que la valeur phonétique, qu’il s’agisse de mots sanskrits ou nousantariens était (et est encore) simplement ŋ. Nous classons donc tous ces ŋh graphiques sous ŋ. Il est cependant d’autres cas où la graphie ŋ+h doit comporter un pǝpǝt non écrit et serait en transcription ŋǝh. C’est ainsi que l’anthroponyme maŋhǝ̄m doit très probablement se lire maŋǝhǝm. Nous indiquerons ces cas en note.

Un changement plus radical, que Van der Tuuk n’a pas introduit, nous semble amplement justifié par les faits épigraphiques ; il s’agit du groupement sous une même rubrique de w, b et évidemment bh.

61. L’ordre adopté pour les consonnes est donc le suivant : h/voyelle, na/ṇa, ca/cha, ra, ka/kha, da/dha/ḍa/ḍha, ta/tha/ṭa/ṭha, sa/śa/ṣa, wa/ba/bha, la, pa/pha, ja/jha, ya, ńa, ma, ga/gha, ŋa/ŋha.

L’ordre ci-dessus est donc celui du KBNW, sauf pour w et b/bh et pour ŋh.

62. En ce qui concerne les voyelles, l’ordre suivi ici est a/ā, ǝ/ǝ̄, i/ī, u/ū, e/ai, o/au, de même que dans le KBNW, Nous rappelons que les longues n’ont aucune valeur en prose, avec une seule exception qui n’influe d’ailleurs pas sur le classement, puisqu’il s’agit d’une voyelle finale : un à la fin d’un mot peut en effet représenter un final, auquel s’est jointe la particule javanaise de l’irréalisé, ce qui revient à a+a. Ces deux a étaient d’ailleurs certainement prononcés séparément, donc comme un (dissyllabe) puisque plus tard, on a utilisé l’aksara -ha (le h étant évidemment muet) qui se prononce en syllabe séparée. C’est encore la graphie utilisée en javanais moderne.

[page 22]63. Un autre problème de classement se trouvait posé par le pǝpǝt non écrit, donc pour des graphies comme wka, samgat, tlu, etc. qui valent sans aucun doute wǝka, samǝgat, tǝlu, etc. On voit qu’il s’agit ici non pas d’un glide, mais d’un pǝpǝt en valeur pleine, donc syllabique.

Il y avait deux possibilités :

a. Considérer la présence phonétique du pǝpǝt qui était dans de tel cas toujours prononcé et que l’on trouve d’ailleurs quelquefois effectivement écrit d’une façon ou d’une autre. Par exemple tallu à côté de tlu = tǝlu, wakka et wka = wǝka, tabwǝl = tǝbǝl, etc.

b. Soit, considérer que le pǝpǝt n’étant pas écrit, nous avons affaire à une absence de voyelle, ce qui est exact du point de vue graphique, tout en ne l’étant pas du point de vue phonétique.

64. Les deux façons ont leurs avantages et leurs désavantages. Dans le premier cas, le classement d’une graphie wka à wǝka tient compte de la prononciation réelle et ne pose aucun problème. Malheureusement, si de nombreux mots se ramènent à ce type, il en est d’autres où les faits ne sont pas si simples.

Prenons par exemple la graphie dwa. Il est évident que l’absence de voyelle dans ce mot ne recouvre pas un pǝpǝt mais un u, furtif actuellement, mais qui était anciennement voyelle pleine puisqu’on a écrit duoa et que c’est encore la prononciation courante en soundanais, aussi bien qu’en indonésien moderne. Pour ce mot et ceux qui se ramènent au même type, il faudrait poser l’équation : absence de pǝpǝt = u et ranger le mot dwa sous dua. Ce mot étant bien connu ne ferait pas en soi difficulté, mais on voit qu’il y a déjà interprétation de la graphie22-1. Prenons en outre d’autres exemples :

65. On trouve une graphie lwa qui alterne avec luoa comme toponyme, ce qui nous ramène au cas de dwa. Mais il y a un autre lwa qui apparaît dans les listes des maŋilala drabya haji. Où devrait-on le classer ? Il se trouve qu’il alterne avec des graphies ol̥wa et ol̥ba = lǝwa / lǝba, ce qui nous donne la certitude qu’il s’agit bien ici d’un pǝpǝt et non d’un u, même furtif. Si nous ne disposions pas des variantes, il nous serait impossible de déterminer avec certitude la voyelle, furtive ou non, présente entre les deux consonnes. On ne pourrait donc faire qu’un choix arbitraire.

66. Il nous a pour cette raison paru préférable, lorsqu’un mot de sens inconnu présente deux consonnes sans voyelle entre elles, de laisser ouverte la question de la voyelle à suppléer, furtive ou non, et de le classer selon la graphie. Nous avons fait de même, lorsqu’on ne trouve qu’une graphie d’un mot bien connu. Dans ce cas, un mot comme dmak qui ne se présente que sous cette graphie (avec une seule exception) sera classé sous d m k avant *damak.

[page 23]Lorsque plusieurs graphies d’un même mot sont bien attestées, nous avons réuni toutes les formes sous la graphie phonétiquement la plus ancienne ou la plus usuelle dans l’épigraphie. Par exemple wakka sera classé sous wka, lwa sous lua, lwah sous luah, wanwa sous wanua et er sous air, etc.

67. On n’oubliera évidemment pas que, dans le système de classement javanais, les mots souches sont des radicaux ou bases qu’il faut donc d’abord avoir déterminés. Ceci implique que l’on connaît la consonne initiale du radical, facile à retrouver d’une façon générale, sauf dans quelques cas.

En effet, parmi les mots formant la matière de ce Répertoire, la plupart sont de formation claire et il n’y avait pas à hésiter. Certains termes, cependant, ne se laissent pas ramener facilement à un radical, connu ou non, ou, plus précisément, différentes possibilités restent ouvertes dont il nous était impossible d’examiner ici la plausibilité relative. Dans un tel cas, nous enregistrons le terme en question sous son premier aksara, tels par ex. kamalagi, kabayan, etc.

D’autre part, étant donné l’existence d’homophones, soit par évolution phonétique, soit pour d’autres raisons, et bien que nous ayons cherché à séparer les mots d’origine différente et à réunir les termes de même origine, dans le Répertoire, le classement de certaines variantes sous une seule rubrique n’implique pas forcément pour nous une relation étymologique, lorsque les mots en question sont de sens douteux ou inconnu.

68. Le matériel épigraphique, en dehors des variantes dues au pǝpǝt ou à la présence d’une semi-voyelle, présente des alternances consonantiques dues à l’évolution phonétique du vieux javanais, dont la plus remarquable est le passage de à r. Un cas particulièrement frappant nous est fourni par le nom de village paṇḍamuan lequel, non seulement plus tard, mais dans une seule et même inscription, est écrit aussi paŋramuan.

Notre principe étant de grouper le plus possible sous un seul mot souche les mots certainement apparentés, nous avons classé toutes ces variantes sous ḍamu, mais on trouvera évidemment sous ramu un renvoi au premier.

69. On n’oubliera pas qu’en dehors de l’ordre indiqué plus haut des consonnes et des voyelles, il faut encore tenir compte, pour trouver rapidement un mot donné dans l’ordre javanais, que l’ordre suivi tient compte du nombre de syllabes. C’est ainsi que l’on a pour chaque consonne :

a. Les monosyllabes à un seul aksara, par exemple avec la consonne k : ka/kā, kǝ/kǝ̄, ki/kī, ku/kū, ke/kai, ko/kau.

b. Ensuite avec une seconde consonne, les monosyllabes comportant deux aksara, par exemple : kah/kāh, kǝh/kǝ̄h, kih/kīh, etc.

c. On a ensuite les mots monosyllabiques dans l’écriture qui sont [page 24]en fait des dissyllabes phonétiquement. En (choisissant) les consonnes k et t on a : kta, ktǝ, kti, ktu, kte, kto, etc.

d. Viennent alors les dissyllabes à deux aksara. On aura d’abord, avec les mêmes consonnes : kata, katǝ, kati, katu, kate, kato ; puis kǝta, kǝtǝ, kǝti, etc. kita, kitǝ, kiti, etc.

e. Les monosyllabes graphiques, avec trois aksara dont un composé. On remarquera que c’est là la forme la plus usuelle des radicaux que nous indiquons toujours. En prenant les trois consonnes k, r et t, on aura par exemple : krat, krǝt, krit, krut, etc.

f. Les dissyllabes à trois aksara soit, avec les mêmes consonnes : karat, karǝt, karit, karut, etc.

g. Les dissyllabes graphiques avec trois aksara, donc avec l’absence de voyelle écrite entre les deux premières consonnes : krata, kratǝ krati, kratu, etc.

h. Le même nombre de syllabes et d’aksara, mais avec le manque de voyelle écrite se trouvant entre la deuxième et la troisième syllabe : karta, kartǝ, karti, kartu, etc.

i. Les trisyllabes à trois aksara : karata, karatǝ, karati, karatu, etc.

j. Les trisyllabes à quatre aksara, donc : karatan, karatǝn, karatin, karatun, etc.

Mais des mots de cette forme sont presque exclusivement d’origine étrangère, car les radicaux nousantariens ne dépassent normalement pas deux syllabes et trois consonnes, les trisyllabes et les quadrisyllabes étant, soit des radicaux pourvus d’affixes, soit des mots composés qui seront classés sous le premier élément.

70. Afin que les indications ci-dessus soient encore plus claires, nous donnons maintenant une liste — théorique — de toutes les formations possibles avec les trois consonnes t, r et n.

ta ti tu te/tai to/tau
tar tǝr tir tur ter tor
tra trǝ tri tru tre tro
tara tarǝ tari taru tare taro
tǝra tǝrǝ tǝri tǝru tǝre tǝro
tira tirǝ tiri tiru tire tiro
tura turǝ turi turu ture turo
tera terǝ teri teru tere tero
tora torǝ tori toru tore toro
tran trǝn trin trun tren tron
taran tarǝn tarin tarun taren taron
tǝran tǝrǝn tǝrin tǝrun tǝren tǝron
tiran tirǝn tirin tirun tiren tiron
turan turǝn turin turun turen turon
teran terǝn terin terun teren teron
toran torǝn torin torun toren toron
[page 25]trana tranǝ trani tranu trane trano
trǝna trǝnǝ trǝni trǝnu trǝne trǝno
trina trinǝ trini trinu trine trino
truna trunǝ truni trunu trune truno
trena trenǝ treni trenu trene treno
trona tronǝ troni tronu trone trono
tarna tarnǝ tarni tarnu tarne tarno
tǝrna tǝrnǝ tǝrni tǝrnu tǝrne tǝrno
tirna tirnǝ tirni tirnu tirne tirno
turna turnǝ turni turnu turne turno
terna ternǝ terni ternu terne terno
torna tornǝ torni tornu torne torno
tarana taranǝ tarani taranu tarane tarano
tarǝna tarǝnǝ tarǝni tarǝnu tarǝne tarǝno
tarina tarinǝ tarini tarinu tarine tarino
taruna tarunǝ taruni tarunu tarune taruno
tarena tarenǝ tareni tarenu tarene tareno
tarona taronǝ taroni taronu tarone tarono
tǝrana tǝranǝ tǝrani tǝranu tǝrane tǝrano
tǝrǝna tǝrǝnǝ tǝrǝni tǝrǝnu tǝrǝne tǝrǝno
tǝrina tǝrinǝ tǝrini tǝrinu tǝrine tǝrino
tǝruna tǝrunǝ tǝruni tǝrunu tǝrune tǝruno
tǝrena tǝrenǝ tǝreni tǝrenu tǝrene tǝreno
tǝrona tǝronǝ tǝroni tǝronu tǝrone tǝrono
tirana tiranǝ tirani tiranu tirane tirano
tirǝna tirǝnǝ tirǝni tirǝnu tirǝne tirǝno
tirina tirinǝ tirini tirinu tirine tirino
tiruna tirunǝ tiruni tirunu tirune tiruno
tirena tirenǝ tireni tirenu tirene tireno
tirona tironǝ tironi tironu tirone tirono
turana turanǝ turani turanu turane turano
turǝna turǝnǝ turǝni turǝnu turǝne turǝno
turina turinǝ turini turinu turine turino
turuna turunǝ turuni turunu turune turuno
turena turenǝ tureni turenu turene tureno
turona turonǝ turoni turonu turone turono
terana teranǝ terani teranu terane terano
terǝna terǝnǝ terǝni terǝnu terǝne terǝno
terina terinǝ terini terinu terine terino
teruna terunǝ teruni terunu terune teruno
terena terenǝ tereni terenu terene tereno
terona teronǝ teroni teronu terone terono
[page 26]torana toranǝ torani toranu torane torano
torǝna torǝnǝ torǝni torǝnu torǝne torǝno
torina torinǝ torini torinu torine torino
toruna torunǝ toruni torunu torune toruno
torena torenǝ toreni torenu torene toreno
torona toronǝ toroni toronu torone torono

71. Quelques remarques au sujet de ce Tableau : On notera que si l’on ramène l’absence de pǝpǝt écrit à la valeur phonétique qu’il a le plus souvent, c’est-à-dire à ǝ, éventuellement furtif, il y a ci-dessus des séries qui sont équivalentes phonétiquement. Tout d’abord :

  • a.tra, trǝ, etc. = tǝra, tǝrǝ, etc.
  • b.tran, etc. = tǝran, etc.
  • c.tarna, etc. = tarǝna, etc.
  • d.tǝrna, etc. = tǝrǝna, etc.
  • e.tirna, etc. = tirǝna, etc.
  • f.turna, etc. = turǝna, etc.
  • g.tǝrna, etc. = tǝrǝna, etc.
  • h.torna, etc. = torǝna, etc.

Si l’absence de voyelle écrite recouvre un u l’équivalence sera avec d’autres séries.

72. Dans le Répertoire, chaque radical est suivi de ses dérivés. L’ordre adopté pour ces derniers étant :

  • radical (base) simple,
  • radical avec redoublement de la première syllabe,
  • radical redoublé,
  • radical avec le préfixe ma- (avec ou sans nasalisation), ce préfixe étant souvent réduit à a-,
  • radical avec suffixe -an,
  • radical avec le préfixe pa(ŋ)-,
  • radical avec les affixes pa(ŋ)-… -an
  • radical avec les affixes ka-… -an,
  • radical avec les infixes -in-, -um-, -ǝl-, -ǝr-, etc.

Viennent éventuellement après chacune de ces formes simples ou dérivées, les expressions composées dont le premier terme est la forme en question.

73. Lorsque le radical ne se trouve pas parmi les mots qui forment le présent Répertoire, nous l’indiquons toujours entre parenthèses, avant les formes attestées et en italiques, comme celles-ci.

D’une façon générale, des renvois multiples permettront toujours au lecteur de tracer un mot qu’il ne trouverait pas immédiatement sous la forme qu’il a devant les yeux.

74. On trouve quelquefois dans les documents épigraphiques des termes dont une partie a disparu ou est illisible.

Il a été possible de restituer un petit nombre de toponymes et de noms de fonctions, mais la liberté qui règne dans les noms de personnes rend toute restitution pratiquement impossible, lorsque le [page 27]personnage en question n’est pas connu par d’autres documents de la même époque.

Pour ceux qu’il n’a pas été possible de restituer, nous avons fait une liste spéciale, divisée en trois sections, suivant que la partie lacunaire se trouve au début, au milieu ou à la fin du mot mutilé.

75. Séparation des mots. Nous avons d’une façon générale séparé toutes les particules ayant un sens indépendant, à l’opposé de nos prédécesseurs qui ont eu tendance à les relier le plus possible, sans que les raisons aient jamais été clairement données. Cette habitude est, comme on sait, devenue la règle en indonésien moderne avec, pour résultat, une confusion complète dans l’esprit de beaucoup entre particule enclitique et suffixe d’une part et particule proclitique et préfixe de l’autre.

Dans la transcription du vieux javanais, cette tendance a été moins poussée et l’on a jamais eu l’idée d’écrire, reliée au mot suivant, la particule ri ou i comme on l’a fait pour le di du malais et du soundanais. On a cependant traité en préfixes les particules honorifiques ḍa et ra, et en suffixes les enclitiques niŋ, ta, nya, (n)ta, etc. Nous avons pour notre part systématiquement séparé tous ces petits mots, avec quelques exceptions dont nous parlons plus loin.

76. Nous allons maintenant nous arrêter quelque peu sur la particule ra qui apparaît aussi sous la forme phonétiquement plus ancienne ḍa. Toutes deux ont été jusqu’ici, dans les transcriptions écrites, reliées au mot suivant, on ne voit pas très bien pourquoi. Tenant dans la mesure du possible à écrire séparément toutes les particules, nous considérons qu’un terme comme ra tawun est en fait un toponyme précédé de la particule ra. Nous l’avons donc classé à tawun. Toutefois, étant donné l’habitude des épigraphistes et autres chercheurs nous ayant précédé, d’écrire Ratawun, nous avons également donné sous ra, toutes ces formes avec citation et références.

Il y a des cas douteux. Doit-on par exemple écrire ramwi, ra mwi ou même interpréter ra amwi ? N’osant introduire un a qui n’a pas été noté, nous coupons ra mwi. De même ra nyǝl, etc.

77. Des termes comme răma, rāma, ratu, rakai ont été écrit en un seul mot, car il semble bien qu’à l’époque où apparaît pour nous le vieux javanais, les mots, tu et ka n’avaient plus d’emploi indépendant. Nous reconnaissons que, strictement parlant, et étymologiquement, on devrait, dans le système suivi ici, les séparer.

Dans le cas de ra karayān et de ra kryān, nous avons écrit les éléments séparés car kryān a eu une vie indépendante, témoin la sanskritisation kariyāna de l’inscription de Kalasan et les formes rares kryan et kyan, cette dernière ayant abouti au ken du Pararaton et des textes malais plus récents27-1.

[page 28]78. Nous écrivons de même en mots séparés les particules possessives enclitiques dont les seules usuelles en épigraphie sont (ŋ)ku, nya et (n)ta. Il n’y a en effet pas plus de raison de les lier au mot précédent qu’il n’y en aurait d’écrire en français monlivre, tamaison, noschiens, etc. Et si, en écriture arabe, on écrit les particules possessives (toutes enclitiques) reliées au mot auquel elles se rapportent, ce ne devrait évidemment pas être une raison pour faire de même en vieux javanais. Si l’on rétorque que le vieux javanais ne sépare aucun mot, nous répondrons que dans une transcription en lettres latines, il serait fort incommode d’écrire tout un texte sans aucune séparation entre les mots et qu’il n’est donc guère logique, puisqu’on sépare certains mots ayant un sens indépendant, de ne pas le faire pour tous, en particulier pour certaines particules, sous le prétexte qu’elles sont monosyllabiques.

Il est clair que nya, de même que i, ri, etc. ne sont pas des affixes, mais des particules, ayant un sens propre, qu’il est nettement préférable d’écrire en mots indépendants, à plus forte raison pour une langue morte. On trouvera donc mpu ŋ ku, wanua nya, bhagawān ta, rāma nta, ḍa pu nta, etc.

79. Nous avons de plus écrit séparément les éléments des expressions composées, contrairement à l’usage le plus communément suivi jusqu’ici. Notre but est alors de faire ressortir le sens de telles expressions lorsque les éléments sont connus, ce qui n’est d’ailleurs pas toujours le cas. Nous écrivons donc watu kura, wadi hati, kayu waŋi, etc. aussi bien que pakis wetan, tulaŋ air, ayam tǝas, etc.

Dans les cas où nous considérons que l’interprétation des composants n’est pas sûre, comme il nous est impossible d’approfondir ici de telles questions, nous écrivons les éléments en un seul mot, comme par exemple kayumwuŋan, tamwāhuraŋ, etc.

Enfin, nous avons évidemment gardé en un seul mot des composés sanskrits, repris tels quels en vieux javanais : mahārāja, dewendra, etc.

80. Par exception, nous continuons à écrire en un mot les particules nikanaŋ, irikanaŋ, rikaŋ, iŋkaŋ, etc., car la justification de la séparation d’une partie des éléments utilisés dans ces particules composées nécessiterait une assez longue discussion qui sortirait du cadre de la présente Élude, alors qu’elle va de soi, croyons-nous, pour les particules citées plus haut.

81. Nous avons par ailleurs dû continuer à écrire en un seul mot les termes se suivant, lorsqu’ils sont reliés dans l’écriture par suppression d’une consonne, qu’il s’agisse de deux mots pleins (donc une expression composée), ou d’un mot plein et d’une particule. Par exemple mānakatrīṇī qui se trouve à côté de mānak katrīṇī. On voit qu’il y a eu en ce cas, dans l’écriture, fusion de deux consonnes en une seule, ce qui ne fait d’ailleurs que reproduire la prononciation. Il en est encore ainsi de nos jours. Nous écrirons donc anakbi nya en deux mots, mais pomahanya en un seul, car le n précédant -ya représente à la fois le -n final de pomahan et le -n initial de nya. Pour [page 29]pouvoir séparer les deux éléments, il aurait fallu un second n qui n’est pas dans le texte original et qui n’est pas prononcé.

82. Nous n’avons pu séparer non plus deux voyelles identiques se suivant, lorsqu’elles sont écrites au moyen d’une voyelle longue ou d’une diphtongue. Par exemple ḍāŋul pour ḍa aŋul, rakai ou rake pour raka i, sīmā pour sīma a, etc.29-1.

Lorsqu’un redoublement consonantique est redondant, nous séparons les éléments tels qu’ils doivent l’être du point de vue de leur rôle grammatical. Nous écrivons donc rama nni que l’on trouve quelquefois à la place de rama ni ; parujarr i à la place de parujar i, etc.

83. Il arrive quelquefois en vieux javanais que le déterminatif personnel ou une particule honorifique soient liés dans l’écriture à l’anthroponyme ou toponyme suivant, si ce dernier commence par la même voyelle. On trouvera par exemple sīntap pour si intap, pūttara pour pu uttara, comme le ḍāluk pour ḍa aluk, etc. cité plus haut.

Il s’agit d’un fait purement graphique, correspondant d’ailleurs à la prononciation, sauf que la voyelle, notée longue par souci d’étymologie, s’abrège dans la pratique et n’est d’ailleurs pas toujours notée longue dans l’écriture.

Dans tous les cas où une voyelle longue rend la forme du mot certaine, nous avons classé le toponyme ou l’anthroponyme à sa véritable place (donc, dans les cas cités, à intap, uttara et aluk).

84. De telles graphies relèvent de la tendance à reproduire la prononciation usuelle qui se fait jour tout au long de la période épigraphique, sans jamais s’établir réellement. La voyelle graphiquement longue — ce qui est étymologiquement correct — ayant en prononciation courante certainement été prononcée brève, on peut se demander si, dans tous les cas où nous avons si amalgamé à l’anthroponyme qui le suit, il ne faut pas interpréter si -i. Lorsque la voyelle i — ou, dans le cas de pu, la voyelle u — est notée longue, il n’y a pas à hésiter, mais lorsqu’elle est brève, on peut avoir affaire à deux possibilités : ou bien cette voyelle brève est à la place d’une voyelle longue étymologique, ou bien il faut interpréter l’anthroponyme qui suit comme commençant par un pǝpǝt. Par exemple, sińcuŋ pourrait être interprété si ińcuŋ ou si ǝńcuŋ. N’osant forcer les formes que nous avons devant les yeux, nous avons dans ce dernier cas classé le mot sous la consonne (ici ń), étant entendu qu’il faut, dans la prononciation, restituer au moins un pǝpǝt initial. Seules, de nouvelles découvertes, avec une orthographe plus précise, pourront éventuellement améliorer nos interprétations.

[page 30]85. On trouve un cas analogue dans la suppression graphique (ce qui est de règle dans la prononciation courante) d’une consonne étymologiquement double par la rencontre de deux mots dont l’un se termine, disons par -t et le suivant débute par le même phonème. On trouvera par exemple samgatiruan à la place de samgat tiruan et mānakatrīṇī déjà cité plus haut pour mānak katrīṇī également attesté. Il est intéressant de constater que ces graphies défectives — qui ne sont pas des « fautes » qu’il faut gravement corriger comme certains l’ont naïvement fait —, prouvent qu’une prononciation de consonnes géminées n’existait pas plus il y a un millier d’années qu’aujourd’hui, où des réductions consonantiques (ou vocaliques) analogues sont la règle.

86. Dans tous ces cas, nous avons restitué la forme complète pour les rubriques, en conservant la graphie de l’inscription dans les citations, ou en indiquant en note les particularités graphiques.

Pour des mots n’apparaissant pas en rubrique, nous gardons évidemment la graphie de l’inscription, en indiquant éventuellement en note l’interprétation à donner à ladite graphie.

87. L’intérêt qu’il y a à trouver groupées sous une même rubrique les formes équivalentes nous a paru primer la facilité d’un ordre alphabétique (syllabique) strict, où de nombreuses variantes auraient été séparées les unes des autres. D’autant plus que le lecteur trouvera toujours la forme qu’il a sous les yeux, avec au moins un renvoi, sinon avec la citation et les références complètes.

88. Un problème se posait lorsqu’on rencontre l’un à côté de l’autre deux désignations de fonctions qui apparaissent également seules, mais dont le sens n’est pas absolument clair. Par exemple patih wahuta et wahuta patih. Nous avons en général préféré les donner toutes deux à leur place alphabétique comme si elles étaient en énumération. Dans certains cas seulement où il nous a paru que l’on avait effectivement affaire à une expression composée de deux termes, nous n’avons donné citation et référence qu’au premier terme30-1.

89. En ce qui concerne la longueur des citations que nous donnons pour chaque mot, elle peut évidemment paraître arbitraire, car elle diffère assez grandement d’un cas à l’autre. Nous avons surtout cherché — étant donné que de nombreuses inscriptions sont peu accessibles ou même inédites — à donner la phrase complète où un terme apparaît, ou si cette dernière est trop longue, un membre complet afin que le lecteur puisse se rendre compte par lui-même, et d’après le contexte, s’il s’agit d’un anthroponyme, d’un toponyme ou d’une fonction. Il y a des cas où l’on peut hésiter, des noms de fonctions ayant, comme dans beaucoup de langues, servi également de désignations remplaçant un anthroponyme.

[page 31]90. S’il est clair par exemple que dalinan, sans plus, désigne éventuellement le dignitaire détenteur de la fonction de ce nom (nous dirons en français, le Dalinan) on peut comparer cette façon de s’exprimer avec des expressions comme « les Finances », « l’Intérieur », « la Présidence », etc., ou encore comme « le Quai d’Orsay », « la rue Matignon », « l’Élysée », etc., sans préciser toujours la fonction complète ni le nom du personnage, ces détails étant évidemment connus des auditeurs ou des lecteurs auxquels on s’adresse. Il nous paraît certain qu’il y a en vieux javanais, de nombreuses expressions elliptiques comparables, mais que nous ne pouvons peut-être pas toujours reconnaître ni surtout compléter.

Il n’est donc pas toujours clair pour nous, à plus d’un millier d’années de distance et lorsque le contexte n’est pas suffisant, si tel terme désigne la dignité ou le dignitaire, d’autant plus que la liberté totale qui règne en Indonésie dans le choix des noms personnels fait que tel mot, bien connu comme dignité dans telle inscription, pourra apparaître — dans des cas où le contexte rend l’interprétation certaine — comme anthroponyme ou tout au moins dans un emploi anthroponymique, dans une autre. Il en est de même pour certains noms de villages, de déités, de rois, de mois, de jours, etc.

f. Sources et leur datation


91. Le classement des matériaux a été fait, nous l’avons vu, d’après l’ordre du syllabaire javanais, avec les modifications indiquées plus haut, et secondairement, pour chaque mot enregistré (avec ses variantes), suivant l’ordre chronologique, tel que nous avons pu le déterminer et dont on trouvera le détail plus loin sous C. Quelques explications à ce sujet ne sont pas superflues.

92. Les inscriptions datées ne présentaient évidemment aucune difficulté. Parmi celles qui ne le sont pas, ou dont la date est perdue, on peut distinguer différents cas.

Nous avons tout d’abord les documents, où la présence d’un nom royal, ou encore d’une liste de dignitaires, rend les limites extrêmes aisément déterminables.

Il n’en est pas de même de certains textes, surtout les courtes légendes que l’on trouve sur divers objets d’or ou d’argent en particulier. Il y a aussi quelques documents sur pierre, où la paléographie ne fournit que des indications vagues et en tout cas insuffisantes.

Dans ce cas, il nous a fallu, afin de donner un ordre chronologique à toute la documentation citée ici, attribuer les limites qui nous ont paru les plus probables et qui sont dans certains cas certainement discutables.

93. Ne pouvant cependant, dans un travail comme celui-ci, songer à examiner, ni même à citer tous les arguments qui pourraient être mis en avant pour ou contre telle datation que nous avons [page 32]choisie, le lecteur ne devra pas perdre de vue que les datations telles que 700-750, environ 750, 750-800, environ 765, sont de simples approximations, dont la marge d’erreur peut varier, mais qui ne pourrait éventuellement être réduite que par une étude minutieuse de tous les éléments paléographiques et autres, étude qui n’aurait pas été à sa place ici, et qu’il n’est d’ailleurs pas encore possible de faire actuellement, croyons-nous.

94. Nous indiquerons dans les notes de la Liste chronologique des documents utilisés (C), les sources nous ayant servi à établir le fichier, les raisons pour lesquelles nous avons cru, dans certains cas, donner une approximation plus précise, et dans un seul cas (Kambaŋ Śrī [B]), pourquoi la datation indiquée ici diffère de celle de notre Liste publiée dans EEI III que nous appellerons désormais Kambaŋ Śrī A. La grande stèle du Musée de Måjåkǝrtå contient en effet certainement deux inscriptions, et ce que nous avons pu lire de la liste des dignitaires ne convient pas à l’année 848 Śaka, de sorte qu’il faut admettre qu’elle appartient à une seconde charte légèrement postérieure.

95. Pour les inscriptions de Taruma au nom de Pūrṇṇawarmmā, nous avons suivi la datation communément admise (environ 450 EC), en faisant toutefois des réserves sur sa probabilité qui demanderait à être examinée à nouveau, en tenant compte des matériaux épigraphiques en écriture pallawa découverts et publiés depuis H. Kern et le Dr. B. Ch. Chhabra.

96. On remarquera que nous n’avons utilisé, dans le corps du Répertoire, que l’ère Śaka (en années écoulées, le seul comput utilisé en Indonésie) qui est celle de toutes les inscriptions connues sauf deux : les deux petites stèles datées en ère de Sańjaya. Pour rendre plus apparente dans les citations leur place parmi les autres, nous avons converti en millésime Śaka le millésime Sańjaya de l’original, d’après les résultats que nous avons obtenus et qui sont consignés dans notre EEI II32-1.

97. Nous donnons entre crochets, de même que dans nos articles précédents, les chiffres restitués par nous dans EEI III, avec renvoi à leur justification dans EEI IV, sauf dans un seul cas : l’inscription de Panuŋgalan, où il nous paraît en fin de compte que le chiffre tel qu’on peut le voir dans le fac-similé de KO IX est en fait, non pas un « o » puisqu’il n’est pas fermé, mais un « 1 » mal venu (éventuellement avec une déformation due à la reproduction) et surtout trop petit. Nous considérons que les éléments cycliques et lunaires enlevant tout doute quant au chiffre qui doit s’y trouver, alors que le chiffre est lui-même mal dessiné, il faut corriger la lecture autant que le chiffre lui-même. Nous écrivons donc « 818 » et non « 8[1]8 »32-2.

[page 33]Pour les dates précises ou approximatives en ère chrétienne (EC), on se reportera à la Liste chronologique des documents utilisés (C) que l’on trouvera plus loin et où nous donnons en note toutes les explications qui nous ont paru nécessaires ou utiles.

98. Dans le cas des légendes relevées sur les monuments de quatre sanctuaires, nous avons suivi d’une façon générale les approximations de De Casparis, en les précisant quelque peu pour les besoins du classement. Il n’est pas sûr du tout que les légendes d’un même complexe, en particulier toutes celles de Plaosan Lor, soient contemporaines. Il y a en tout cas des différences dans l’écriture qui peuvent être dues à une différence de main, mais qui pourraient tout aussi bien provenir aussi d’une différence de quelques années. Il ne semble pas que l’on puisse décider pour l’instant.

g. Agencement des citations


99. Dans les citations, nous indiquons les lettres ou lectures incertaines — mais probables — en italiques ou par une note. Dans les mots souches, les italiques ne sont pas employés dans ce sens, les incertitudes de lecture étant données en note.

Trois points (…) indiquent un passage de longueur indéterminée sur l’original, que nous n’avons pas reproduit, bien qu’il soit lisible, soit parce qu’il était trop long ou encore parce qu’il était en dehors de notre sujet.

Trois points entre crochets ([…]) indiquent un mot ou un passage de longueur indéterminée, illisible sur l’original.

Lorsque le nombre de syllabes (aksara) est déterminable, nous avons quelquefois indiqué chaque aksara par (- -) ou, si un pasaŋan est certain, par (- - -), ce qui peut éventuellement aider à la restitution du terme en question.

On rencontrera — rarement — un seul petit trait au milieu d’un mot (-). Il s’agit d’un phonème consonantique ou vocalique illisible que nous n’avons pu restituer.

100. Des lettres, syllabes ou mots entre crochets ([ ]) indiquent une restitution certaine d’éléments illisibles ou, plus rarement, des corrections. Par exemple ma[hārā]ja. Lorsque, d’autre part, un texte nous donne « watat », forme impossible qui a par erreur été gravée pour watak, nous écrivons wata[k]. Il ne s’agit que de corrections qui peuvent être considérées comme certaines. Autrement, nous enregistrons la forme du document en faisant un commentaire en note.

Des lettres, syllabes ou mots entre parenthèses (( )), indiquent des restitutions d’éléments omis par le graveur, mais qui doivent être ajoutés pour que le mot ait un sens. Par exemple : wata(k), l’original ayant dans ce cas wata.

[page 34]101. On ne trouvera dans les citations aucune ponctuation, même lorsque l’original en a une, en dehors des deux traits obliques qui indiquent normalement — mais pas exclusivement — un changement de sujet et que nous avons reproduits tels quels.

On pourrait nous reprocher de n’avoir pas indiqué au moins la ponctuation de l’original. La raison est que cette dernière qui consiste comme on sait en un seul signe (point ou petit cercle qui tend à se développer en boucle et plus tard en trait courbe) n’est ni régulière ni systématique, ainsi qu’on peut le voir dans des passages parallèles de quelques inscriptions ; comme nous ne pouvons donner en général que des citations relativement courtes, la présence de ces points aurait plutôt risqué de dérouter le lecteur. Nous avons cru préférable de donner des fragments tels que le lecteur puisse déterminer lui-même la ponctuation par le contexte.

h. Références et signes conventionnels


102. Dans les références à la source utilisée, nous avons uniformisé autant que possible les désignations. Nous utilisons évidemment les noms dont nous avons justifié le choix dans notre EEI III. Comme le présent Répertoire cite des inscriptions non datées qui ne se trouvent évidemment pas dans EEI III, le lecteur rencontrera quelques noms inconnus, mais qui ont tous été pris au document lui-même. La correspondance avec les désignations que l’on trouve dans la littérature épigraphique est indiquée dans la Liste chronologique des documents utilisés (sous C) à côté du nom que nous avons choisi.

Dans les références, afin que le nom de l’inscription apparaisse plus nettement au milieu du texte en romaines, nous le mettons en italiques.

103. Les faces d’une pierre sont désignées par a (face frontale), b (face dorsale), dr. et g. respectivement pour les faces latérales de droite et de gauche (du point de vue du spectateur) qui sont généralement plus étroites que les deux autres. Aucun chiffre n’est dans ce cas utilisé.

Dans le cas d’une ligne courant successivement sur les quatre faces, nous n’employons que le numéro de la ligne.

Le numéro désignant chaque ligne est toujours précédé de deux points. Par exemple : a : 3 ; b : 6-7 ; dr. : 6, etc.

Il existe quelques stèles dont la partie supérieure est perdue ou irrémédiablement abîmée. Comme il est impossible de déterminer le nombre de lignes manquantes, l’emploi des chiffres 1, 2, 3, etc. pour désigner les lignes lisibles ou subsistantes serait évidemment faux. Nous désignons celles-ci par a, b, c, etc., précédées de deux points. Ex. : a : f-g, etc.

[page 35]104. Dans les inscriptions sur cuivre :

  • a. Si le document se compose de plusieurs plaques inscrites seulement d’un seul côté, nous employons pour la numérotation, des chiffres arabes avec la lettre a ; ex : 1a : 5 ; 3 a : 4, etc.
  • b. Si les plaques sont écrites sur les deux faces sauf la première qui ne l’est que sur une seule — ce qui est le cas le plus courant —, nous nous servons comme on l’a fait jusqu’ici de 1b, 2a, 2b, etc. suivi du numéro indiquant la ligne : 2b : 6.
  • c. Si le document se compose d’une seule plaque, donnant une inscription complète qui occupe les deux côtés, nous employons évidemment 1a et 1b, avec le chiffre désignant la ligne ; ex : 1b : 3.
  • d. Si le texte est complet sur un seul côté d’une seule plaque, nous n’employons que 1a avec le chiffre désignant la ligne.
  • e. S’il manque dans une série de plaques le début et la fin, la première est désignée par x en petites capitales, la suivante éventuellement par y, par ex. x a : 2 ; y b : 3, etc. Cet x ne peut représenter le chiffre « 10 » car ce dernier, le cas échéant, sera toujours écrit en chiffres arabes.
  • f. Si l’on ne connaît que la fin d’un texte, nous employons z en petite capitale, donc z a : 1, éventuellement z b : 2.

Tout ceci ne vaut naturellement que pour les plaques non numérotées, ce qui est la règle à la période la plus ancienne. Mais dans les copies tardives, les plaques ont généralement un numéro que nous utilisons, cela va de soi.

105. Signalons enfin que pour quelques documents sur pierre (par exemple Salimar I à III)35-1 où le texte est en spirale, ainsi que pour quelques rares inscriptions sur cuivre, les documents à notre disposition ne mentionnent aucune séparation des lignes ; nous n’avons donc pu l’indiquer. Dans d’autres, nous avons pu la rétablir.

106. Nous n’employons donc jamais de chiffres romains pour désigner le numéro d’ordre des différentes plaques d’une inscription, comme cela a quelquefois été fait (par ex. Lintakan et Paŋgumulan I), ceux-ci étant dans notre système réservés à distinguer l’une de l’autre des inscriptions portant la même dénomination : Salimar I, II et III ou Mantyāsih I, II, III, etc. ou, dans les références, au numéro attribué par un auteur aux documents publiés par lui : KO XVII ou OJO IV par exemple, que nous employons évidemment tels quels si besoin est, comme nos prédécesseurs.

107. Nous indiquons par le sigle « J. Or. » les documents provenant de Java Oriental. Dans trois cas, cette origine est indiquée comme douteuse par les auteurs ayant décrit les inscriptions. Elle nous semble en effet peu probable. Il s’agit de :

  • a. l’inscription de Taji ;
  • [page 36]b. la pierre du Mantyāsih, II, qui se réfère à un terrain du Centre de Java ;
  • c. la copie tardive de Tulaŋan, dont rien ne nous assure d’ailleurs qu’elle provient réellement de l’Est de Java. Il s’agit de toute façon d’un document tardif.

Dans quelques cas : Kuṭi, Kańcana, Watu Kura I par exemple, qui sont toutes trois des copies tardives, elles ont bien été gravées à Java Oriental, mais il n’est pas certain que les territoires auxquels elles se rapportent soient de l’Est de l’île, bien que ce soit probable.

Quoiqu’il en soit, on remarquera que les textes provenant vraiment de l’Est de Java : Harińjiŋ A, B et C, Baliŋawan, Sugih Manek, la « copie ancienne » Waharu I, etc., ont un style spécial et aussi des titres ou particules qui ne se rencontrent jamais, ou très rarement, dans les documents du Centre de l’île. C’est là un point important pour la dialectologie du javanais et aussi pour une première étude des particularités culturelles de l’Est de l’île.

108. Il nous a paru important que l’usager de ce Répertoire puisse savoir si la citation qu’il trouve pour chaque mot enregistré, provient d’une inscription sur pierre ou sur métal.

On trouvera donc, dans le cas d’une inscription sur métal, la mention « cui[vre] », « bronze », « argent », « or ». Lorsque rien n’est indiqué, c’est qu’il s’agit d’une inscription lithique.

D’autre part, on remarquera que les faces des stèles ne sont indiquées que par des lettres en italiques, alors que les faces des documents sur cuivre sont différenciées par des chiffres arabes, avec en plus la lettre a ou b. Ce n’est que dans les documents incomplets sur cuivre dont les plaques n’ont pas été numérotées par le graveur, que nous employons des petites capitales.

109. Il nous reste pour terminer à nous acquitter de l’agréable devoir de citer ici, pour l’aide qu’elles nous ont apportée dans la préparation et la mise au point de cette Étude deux de nos collaboratrices : Mlle Lasminingsih (maintenant Mme Effendi), qui a dactylographié la presque totalité du fichier et surtout Mme M. Wibisono, qui avait été chargée d’un premier état, beaucoup plus court de ce Répertoire, il y a une dizaine d’années, mais qui a plus récemment vérifié et mis au point avec nous le dernier état et a dactylographié le texte définitif. Sans leur dévouement et le soin qu’elles ont toutes deux apporté à leur tâche, cette Étude ne pourrait paraître maintenant.

Nous sommes parfaitement conscient des imperfections que présente ce travail et nous nous excusons, mais nous espérons qu’il sera tel qu’il est, plus utile à tous ceux qui s’intéressent à l’histoire de l’Indonésie qu’un ouvrage plus parfait qui risquerait de ne jamais paraître.

Djakarta, 1955-1964. Dernière révision mai-octobre 1965.

[page 37]B. LISTE ALPHABÉTIQUE DES DOCUMENTS UTILISÉS AVEC LEURS ABRÉVIATIONS ÉVENTUELLES
(dans l’ordre de l’alphabet latin)


Pour gagner de la place dans le Répertoire, nous avons établi un système d’abréviations que nous pensions étendre à toutes les inscriptions. Toutefois, certains noms peu connus se laissent difficilement abréger sans risquer de devenir incompréhensibles, et même de provoquer des confusions. Nous avons pour cette raison dû en réduire le nombre et nous en avons en fin de compte gardé assez peu, qui remplacent surtout les dénominations les plus longues.

Pour tous les détails concernant chacune des inscriptions, on se reportera, d’après la date indiquée, à la Liste chronologique des documents utilisés qui suit celle-ci (sous C).

Pour des raisons que nous avons exposées dans EEI III37-1, nous nous servons, pour désigner chaque document, d’un toponyme — plus rarement d’un anthroponyme — s’y trouvant, ce qui fait que le nom ainsi adopté échappe à l’arbitraire des désignations par le lien (réel ou supposé) de la trouvaille ou, encore pire, par le nom du collectionneur chez qui elle s’est trouvée à une certaine époque. Comme nous avons inclus ici des inscriptions dont la date est perdue, ce travail comprend un certain nombre de textes que nous avons laissés de côté dans EEI I à IV. Nous fournissons sous C (Liste chronologique) tous les détails utiles sur ces documents ; la présente Liste ne donne que les abréviations employées le cas échéant, avec leur valeur et la date Śaka37-2.

[page 38]Désignation (éventuellement abréviation) N° de la Liste C Nom complet Langue Provenance Date Matériau
Abhaya 21 Abhaya [J. Or.] 700-750 (argent)
Abhayagiri. 12 Abhayagiriwihāra (sk) 714
Abhayamukha 22 Abhayamukha [J. Or.] 700-750
Abhayānanda 33 Abhayānanda [748]
**Air Kali 169 Air Kali [J. Or.] 849-850 (cui)
Alih Tiŋh. 107 Alih Tiŋhal env. 805
Aŋgǝhan 80 Aŋgǝhan 796
Ayam T. I 117 Ayam Tǝas I 822 (cui)
Ayam T. II 118 Ayam Tǝas II 8[22] (cui)
Baliŋ. 114 Baliŋawan [J. Or.] 813
Bars. 143 Barsahan env. 830 (cui)
Bhūjayo. 35 Bhūjayottuṅgadewa (sk) avant 750
Bulai A 55 Bulai A av. 780 (cui)
Bulai B 56 Bulai B env. 780 (cui)
Bulai C 57 Bulai C 782 (cui)
Ci Arutǝ̄n 1 Ci Arutǝ̄n (sk) [J. Oc.] env. 375
Ci Dan Hyan 5 Ci Dan Hyaŋ (sk) [J. Oc.] env. 375
Ḍ. P. Gǝlis 34 Ḍaŋ Puhawaŋ Gǝlis (vm) 749
D. P. Sel. 26 Da pu nta Selendra (vm) av. 725
Ḍaŋ Manaŋan 19 Ḍaŋ Manaŋan 700-750
Dyah Sagara 14 Dyah Sagara 700-750 (or)
Er Atǝn 20 Er Atǝn 700-750
Er Haŋ. 112 Er Haŋat env. 810 (cui)
Er Ku. 155 Er Kuwiŋ peu après
837 (cui)
G. Wule 59 Gunuŋ Wule 783
Garuŋ 29 Garuŋ 741 (cui)
Gil. I 163 Gilikan I env. 845 (cui)
Gil. II 164 Gilikan II env. 845 (cui)
Guntur 139 Guntur 829 (cui)
Hali. 83 Haliwaŋbaŋ 799 (cui)
Hampran 7 Hampran (sk) 672
Hara. 51 Haraliṅga (sk) [778]
Hariń. A 28 Harińjiŋ A [J. Or.] 7[2]6
Hariń. B 160 Harińjiŋ B [J. Or.] 843
Hariń. C 165 Harińjiŋ C [J. Or.] 84[9]
Huma. 81 Humaṇḍiŋ 797 (cui)
Humpan 70 Humpan 750-800
Huwuŋ 31 Huwuŋ 744
Inv. 65 Inventaire de Temple (vm) 750-800
Jambu 2 Jambu (sk) [J. Oc.] env. 375
Juruŋan 82 Juruŋan 798 (cui)
K. Ara H. 120 Kayu Ara Hiwaŋ 823
K. Kopi 3 Kǝbon Kopi (sk) [J. Oc.] env. 375
K. Śrī B 172 Kambaŋ Śrī B [J. Or.] [850]
Kadul. 110 Kaduluran 807 (cui)
*Kalaḍi 146 Kalaḍi [J. Or.] 831 (cui)
Kalasan 9 Kalasan (sk) 700
[page 39]Kalir. 104 Kaliruŋan 804 (cui)
Kamal. 30 Kamalagi 743
Kaṇḍaŋan 134 Kaṇḍaŋan 828
*Kańcana 58 Kańcana [J. Or.] 782 (cui)
Kańjur. 8 Kańjuruhan (sk) [J. Or.] 682
Kapuh. 87 Kapuhunan 800 (cui)
Kasug. 140 Kasugihan 829 (cui)
Kayum. 32 Kayumwuŋan (sk) et (vj) 746
Kǝtanen 127 Kǝtanen [J. Or.] 826
Kikil Ba. I 130 Kikil Batu I 827 (cui)
Kikil Ba. II 131 Kikil Batu II 827 (cui)
Kinawǝ 168 Kinawǝ [J. Or.] 849
Kinǝwu 141 Kinǝwu [J. Or.] 829
Kiriŋan 156 Kiriŋan 839 (cui)
Kṛtti. 49 Kṛttikawāsaliṅga (sk) 778
Kubu. 129 Kubu Kubu [J. Or.] 827 (cui)
Kuram. I 73 Kurambitan I 7[91]
Kuram. II 74 Kurambitan II 791
Kuruŋan 109 Kuruŋan 807 (cui)
*Kuṭi 39 Kuṭi [J. Or.] 762 (cui)
Kwak I 90 Kwak I 801 (cui)
Kwak II 91 Kwak II 801 (cui)
Laṇḍa A 105 Laṇḍa A env. 805 (cui)
Laṇḍa B 106 Laṇḍa B env. 805 (cui)
Layu. 45 Layu Wataŋ 767
Lég. Pl. Lor 38 Légendes Caṇḍi Plaosan Lor 760-778
Lég. Prambanan 54 Légendes Caṇḍi Prambanan env. 778
Lég. Såjiwan 37 Légendes Caṇḍi Såjiwan après 760
Lég. Sewu 36 Légendes Caṇḍi Sewu av. 750
Lin. 158 Lintakan 841 (cui)
Mamali 89 Mamali 800 (cui)
Mant. I 135 Mantyāsih I 829 (cui)
Mant. II 136 Mantyāsih II [J. Or.] 8[29]
Mant. III 137 Mantyāsih III [829] (cui)
Maŋul. A 72 Maŋulihi A 786
Maŋul. B 75 Maŋulihi B 792
Manjuśrī. 11 Manjuśrīgǝrha (vm) 714
Marsǝmu 86 Marsǝmu av. 800 (cui)
Mulak I 88 Mulak I 800 (cui)
Musée Djkt. D 35 84 Musée Djakarta D 35 [79]9
Musée Djkt. D 182 68 Musée Djakarta D 182 (sk) 750-800
Muŋ. Antan 111 Muŋgu Antan 808 (cui)
Paba. 25 Pabaikan 700-750
Paga. 108 Pagarǝman env. 805
Palǝbuhan 166 Palǝbuhan [J. Or.] 849 (cui)
Palǝpaŋan 133 Palǝpaŋan 828 (cui)
Pāṇḍar. 23 Pāṇḍaraṅgabhasmaja 700-750 (or)
Panuŋg. 116 Panuŋgalan 818 (cui)
Paŋg. I 123 Paŋgumulan I 824 (cui)
Paŋg. III 171 Paŋgumulan III [J. Or.] [850]
Parasol I 42 Parasol I à éclipse 765 (argent)
Parasol II 43 Parasol II env. 765 (argent)
[page 40]Parasol III 44 Parasol III env. 765 (argent)
Pastika 102 Pastika 803
Patapān III 71 Patapān III 750-800
Payaŋan 24 Payaŋan (vm) 700-750 (or)
Pǝṇḍǝm 99 Pǝṇḍǝm 803
Pǝs. I 151 Pǝsiṇḍon I 836 (or)
Pǝs. II 152 Pǝsiṇḍon II 836 (argent)
Piliŋ. 157 Piliŋ Piliŋ [J. Or.] env. 840
Poh 128 Poh 827 (cui)
Poh Dul. 113 Poh Dulur 812 (cui)
Pu Bali 15 Pu Bali 700-750 (or)
Pu Sukra 18 Pu Sukra 700-750
**Pupus 67 Pupus 750-800 (cui)
Ra Kiḍan 69 Ra Kiḍan 750-800
Ra Mwi 103 Ra Mwi 804 (cui)
Ra Taw. I 100 Ra Tawun I 803 (cui)
Ra Taw. II 101 Ra Tawun II 803 (cui)
Rabwān 132 Rabwān 827 (bronze)
Roŋkab 121 Roŋkab 823 (cui)
S. H. Win. 27 Saŋ Hyaŋ Wintaŋ (vm) env. 725
Salimar I 94 Salimar I 802
Salimar II 95 Salimar II 802
Salimar III 96 Salimar III 802
Saliŋ. I 92 Saliŋsiŋan I 802 (cui)
Saliŋ. II 93 Saliŋsiŋan II 802 (cui)
Śambhu. 52 Śambhuliṅga (sk) [778]
Saŋ Makudur 144 Saŋ Makudur env. 830
Saŋg. 170 Saŋguran [J. Or.] 850
Saṅgrāma. 10 Saṅgrāmadhanaṁjaya (sk) 704
Saŋsaŋ 138 Saŋsaŋ 829 (cui)
Sańjaya 6 Sańjaya (sk) 654
Si mpu Gaurī 13 Si Mpu Gaurī 700-750 (or)
Siddha. 124 Siddhayoga 825 (cui)
Śiwag. 53 Śiwagǝrha 778
Śrī Endra 16 Śrī Endra 700-750 (or)
Śrī Maŋg. I 66 Śrī Maŋgala I 750-800
Śrī Maŋg. II 78 Śrī Maŋgala II 796
Su. Manek 154 Sugih Manek [J. Or.] 837
Supit 85 Supit40-1 av. 800 (cui)
T. Gunuŋ 148 Taji Gunuŋ 832
Taji 119 Taji [J. Or. ?] 823 (cui)
Talaga Ta. 60 Talaga Tańjuŋ 783
Taragal 98 Taragal 802 (cui)
Tǝlaŋ I 125 Tǝlaŋ I [825] (cui)
Tǝlaŋ II 126 Tǝlaŋ II 825 (cui)
Tim. Wuŋkal 150 Timbanan Wuŋkal 834
Tri Tǝp. I 40 Tri Tǝpusan I 764
[page 41]Tri Tǝp. II 41 Tri Tǝpusan II 764
Tryam. 50 Tryamwakaliṅga (sk) 778
Tugu 4 Tugu (sk) [J. Oc.] env. 375
Tul. Air I 46 Tulaŋ Air I 772
Tul. Air II 47 Tulaŋ Air II 772
*Tulaŋan 147 Tulaŋan [J. Or. ?] [8]32 (cui)
Tunahan 76 Tunahan 794 (cui)
Turu Maŋ. 145 Turu Maŋambil env. 830
Wadi 115 Wadi Hati [8]13
**Waharu I 77 Waharu I [J. Or.] 795 (cui)
Walaiŋ 62 Walaiŋ (sk) env. 784
*Watu K. I 122 Watu Kura I [J. Or.] 824 (cui)
Wanua Tǝŋ. I 63 Wanua Tǝŋah I 785
Wanua Tǝŋ. II 64 Wanua Tǝŋah II 785
Waruṇa 17 Waruṇa 700-750
Wayuku 48 Wayuku 776
Wihāra 79 Wihāra 796
Win. Mas A 153 Wintaŋ Mas A peu av. 837 (cui)
Win. Mas B 159 Wintaŋ Mas B 841 (cui)
Wu. Tija 97 Wuatan Tija 802 (cui)
Wuka. 142 Wukajana env. 830 (cui)
Wukiran 61 Wukiran (sk) et (vj) 784
Wulakan 167 Wulakan 8[49] (cui)
Wuru Tuŋ. 149 Wuru Tuŋgal 833
Wuruḍu Ki. A 161 Wuruḍu Kidul A 844 (cui)
Wuruḍu Ki. B 162 Wuruḍu Kidul B 844 (cui)

[page 42]C. LISTE CHRONOLOGIQUE DES DOCUMENTS UTILISÉS


Nous donnons en note les références indispensables pour que le lecteur puisse retrouver les transcriptions publiées, et sache comment a éventuellement été effectuée la réduction de la date et si notre lecture repose sur un document que nous avons consulté personnellement, ou bien si la transcription n’est pas de nous.

Nous donnerons, entre parenthèses, après la désignation adoptée par nous, le nom sous lequel le document a été couramment désigné jusqu’ici dans la littérature épigraphique en néerlandais. Il n’y a que pour les inscriptions de Pūrṇnawarmmā que nous avons conservé les anciennes dénominations.

Nous indiquons la langue, lorsque celle-ci n’est pas le vieux javanais. Enfin, nous indiquons aussi la région dont provient chaque inscription : « J. Oc. » uniquement pour les inscriptions de Śri Pūrṇnawarmmā, « J. Or. » pour les documents trouvés dans l’Est de l’île. Lorsque rien n’est indiqué, il s’agit d’inscriptions du Centre.

Désignation de l’inscription Langue Provenance Date Saka Date EC
1 Ci Arutǝ̄n (Pūrṇnawarmmā I) (sk) [J. Oc.] env. 37542-1 env. 45042-2
2 Jambu (Pūrṇnawarmmā II) (sk) [J. Oc.] env. 375 env. 45042-3
3 Kǝbon Kopi (Pūrṇnawarmmā III) (sk) [J. Oc.] env. 375 env. 45042-4
4 Tugu (Pūrṇnawarmmā IV) (sk) [J. Oc.] env. 375 env. 45042-5
5 Ci Dan Hyaŋ (Pūrṇnawarmmā V) (sk) [J. Oc.] env. 375 env. 45042-6
[page 43]6 Sańjaya (Cangal) (sk) 654 6 X 73243-1
7 Hampran (Piumpuŋan) (sk) 672 (? 24 VII) 75043-2
8 Kańjuruhan (Dinåyå) (sk) [J. Or.] 682 21 XI 76043-3
9 Kalasan (sk) 700 778 (-779)43-4
10 Saṅgrāmadhanaṁjaya (Kǝluraq) (sk) 704 (? 26 IX) 78243-5
11 Mańjuśrīgǝrha (vm) 714 2 XI 79243-6
12 Abhayagiriwihāra (Ratu Båkå) (sk) 714 792 (-793)43-7
13 Si Mpu Gaurī 700-75043-8 775-82543-9
14 Dyah Sagara 700-750 775-82543-10
15 Pu Bali 700-750 775-82543-11
16 Śrī Endra 700-750 775-82543-12
17 Waruṇa 700-750 775-82543-13
[page 44]18 Pu Sukra 700-750 775-82544-1
19 Ḍaŋ Manaŋan 700-750 775-82544-2
20 Er Atǝn 700-750 775-82544-3
21 Abhaya [J. Or.] 700-750 775-82544-4
22 Abhayamukha [J. Or.] 700-750 775-82544-5
23 Pāṇḍaraṅgabhasmaja (C. Ijo) 700-750 775-82544-6
24 Payaŋan (vm) 700-750 775-82544-7
25 Pabaikan 700-750 775-82544-8
26 Da pu nta Selendra (vm) av. 725 av. 80044-9
27 Saŋ Hyaŋ Wintaŋ (Gåndåsuli II) (vm) env. 725 env. 80044-10
28 Harińjiŋ A (Sukåbumi) [J. Or.] 7[2]6 25 III 80444-11
29 Garuŋ (Pǝŋgiŋ) 741 21 III 81944-12
30 Kamalagi (Kuburan Caṇḍi) 743 10 IV 82144-13
31 Huwuŋ (Naŋgulan I) 744 822 (-823)44-14
32 Kayumwuŋan (Karaŋ Tǝŋah) (sk et vj) 746 26 V 82444-15
[page 45]33 Abhayānanda [748] 17 VIII 82645-1
34 Ḍaŋ Puhawaŋ Gǝlis (Gåndåsuli I) (vm) 749 17 V 82745-2
35 Bhūjayottuṅgadewa (C. Plaosan) (sk) av. 750 av. 82845-3
36 Légendes Caṇḍi Sewu av. 750 av. 82845-4
37 Légendes Caṇḍi Såjiwan après 760 après 83845-5
38 Légendes Caṇḍi Plaosan Lor 760-778 838-85645-6
39 *Kuṭi [J. Or.] 762 18 VII 84045-7
40 Tri Tǝpusan I (Caṇḍi Pǝtuŋ I) 764 11 XI 84245-8
41 Tri Tǝpusan II (Caṇḍi Pǝtuŋ II) 764 11 XI 84245-9
42 Parasol I à éclipse (Sucen I) 765 19 III 84345-10
43 Parasol II (Sucen II) env. 765 env. 84345-11
44 Parasol III (Sucen III) env. 765 env. 84345-12
45 Layu Wataŋ (Kadiluwih) 767 845 (-846)45-13
46 Tulaŋ Air I (Caṇḍi Pǝrot I) 772 15 VI 85045-14
[page 46]47 Tulaŋ Air II (Caṇḍi Pǝrot II) 772 15 VI 85046-1
48 Wayuku (Ḍiyeŋ) 776 16 III 85446-2
49 Kṛttikawāsaliṅga (Ratu Båkå) (sk) 778 av. 12 XI 85646-3
50 Tryamwakaliṅga (Ratu Båkå) (sk) 778 av. 12 XI 85646-4
51 Haraliṅga (Ratu Båkå) (sk) [778] [av. 12 XI 856]46-5
52 Śambhuliṅga (Ratu Båkå) (sk) [778] [av. 12 XI 856]46-6
53 Śiwagǝrha 778 12 XI 85646-7
54 Légendes Caṇḍi Prambanan env. 778 env. 85646-8
55 Bulai A (Gunuŋ Muryå) av. 780 av. 85846-9
56 Bulai B (Gunuŋ Muryå) env. 780 env. 85846-10
57 Bulai C (Gunuŋ Muryå) 782 27 III 86046-11
58 *Kańcana (Gǝḍaŋan A) [J. Or.] 782 31 X 86046-12
59 Gunuŋ Wule (Brahol) 783 19 XII 86146-13
[page 47]60 Talaga Tańjuŋ (Kali Beber) 783 5 I 86247-1
61 Wukiran (Pereŋ) (sk et vj) 784 25 I 86347-2
62 Walaiŋ (sk) env. 784 862 (-863)47-3
63 Wanua Tǝŋah I (Caṇḍi Argåpurå) 785 10 VI 86347-4
64 Wanua Tǝŋah II (Caṇḍi Argåpurå) 785 10 VI 86347-5
65 Inventaire de Temple (vm) 750-800 825-87547-6
66 Śrī Maŋgala I 750-800 825-87547-7
67 **Pupus 750-800 825-87547-8
68 Musée Djakarta D 182 (sk) 750-800 825-87547-9
69 Ra Kiḍan 750-800 825-87547-10
70 Humpan 750-800 825-87547-11
71 Patapān III 750-800 825-87547-12
72 Maŋulihi A (Ḍiyeŋ fund. L.) 786 9 IV 86447-13
73 Kurambitan [I] (Krapyaq) 7[91] 17 XI 86947-14
[page 48]74 Kurambitan [II] (Rambianaq) 791 17 XI 86948-1
75 Maŋulihi B (Ḍiyeŋ fund. L) 792 26 IX 87048-2
76 Tunahan (Poleŋan I) 794 14 I 87348-3
77 **Waharu I (Kǝboan Pasar) [J. Or.] 795 20 IV 87348-4
78 Śrī Maŋgala II (Caṇḍi Asu) 796 24 III 87448-5
79 Wihāra (Karta) 796 17 VII-16 VIII 87448-6
80 Aŋgǝhan (Klorok) 796 25 II 87548-7
81 Humaṇḍiŋ (Poleŋan II) 797 11 IV 87548-8
82 Juruŋan (Poleŋan III) 798 30 XII 87648-9
83 Haliwaŋbaŋ (Poleŋan IV) 799 22 XI 87748-10
84 Musée Djakarta D 35 (Java Central) [79]9 9 II 81848-11
85 Supit av. 800 av. 87848-12
86 Marsǝmu av. 800 av. 87848-13
87 Kapuhunan (Pintaŋ Mas) 800 1 VIII 87848-14
88 Mulak I (Ngabean) 800 3 X 87848-15
89 Mamali (Poleŋan V) 800 23 XI 87848-16
[page 49]90 Kwak I (Ngabean II) 801 29 VII 87949-1
91 Kwak II (Ngabean III) 801 29 VII 87949-2
92 Saliŋsiŋan I 802 12 V 88049-3
93 Saliŋsiŋan II 802 12 V 88049-4
94 Salimar I (Prambanan) 802 10 X 88049-5
95 Salimar II (Naŋgulan II) 802 10 X 88049-6
96 Salimar III (Papriŋan) 802 10 X 88049-7
97 Wuatan Tija (Maŋguŋ) 802 10 XII 88149-8
98 Taragal (Poleŋan VI) 802 20 II 88149-9
99 « Pǝṇḍǝm » 803 19 III 88149-10
100 Ra Tawun I (Ngabean IV) 803 14 VII 88149-11
101 Ra Tawun II (Ngabean V) 803 14 VII 88149-12
102 Pastika (Trucuk) 803 31 VII 88149-13
103 Ra Mwi (Ngabean VI) 804 29 III 88249-14
104 Kaliruŋan (Rhambonin) 804 26 II 88349-15
105 Laṇḍa A env. 805 env. 88349-16
106 Laṇḍa B env. 805 env. 88349-17
107 Alih Tiŋhal env. 805 env. 88349-18
108 Pagarǝmman env. 805 env. 88349-19
109 Kuruŋan (Randusari II) 807 ? 29 IV 88549-20
[page 50]110 Kaduluran 807 ? 10 V 88550-1
111 Muŋgu Antan (Bulus) 808 9 II 88750-2
112 Er Haŋat env. 810 env. 88850-3
113 Poh Dulur (Balak) 812 ? 19 X 89050-4
114 Baliŋawan (Siŋåsari) [J. Or.] 813 13 IV 89150-5
115 Wadi Hati (Ḍiyeŋ) [8]13 13-28 IV 89150-6
116 Panuŋgalan 818 15 IX 89650-7
117 Ayam Tǝas I (Purwårǝjå) 822 1 I 90150-8
118 Ayam Tǝas II (Bańjarnǝgårå) 8[22] 1 I 90150-9
119 Taji (Pånårågå) [J. Or. ?] 823 8 IV 90150-10
120 Kayu Ara Hiwaŋ (Bårå Tǝŋah) 823 5 X 90150-11
121 Roŋkab (Paṭi) 823 25 X 90150-12
[page 51]122 *Watu Kura I A (Copenhague) [J. Or.] 824 ? 27 VII 90251-1
123 Paŋgumulan I (Kǝmbaŋ Arum A) 824 27 XII 90251-2
124 Siddhayoga (Kǝmbaŋ Arum B) 825 ? 13 IX 90351-3
125 Tǝlaŋ I (Wånågiri I) [825] [11 I 904]51-4
126 Tǝlaŋ II (Wånågiri II) 825 11 I 90451-5
127 « Kǝtanen » [J. Or.] 826 904 (-905)51-6
128 Poh (Randusari I) 827 17 VII 90551-7
129 Kubu-Kubu [J. Or.] 827 17 X 90551-8
130 Kikil Batu I (B) 827 28 XI 90551-9
131 Kikil Batu II (B) 827 28 XI 90551-10
132 Rabwān (Cloche de bronze) 827 3 II 90651-11
133 Palǝpaŋan (Bårå Buḍur) 828 15 VIII 90651-12
134 Kaṇḍaŋan (Gunuŋ Kidul) 828 11 IX 90651-13
135 Mantyāsih (Kǝḍu) 829 11 IV 90751-14
136 Mantyāsih II [J. Or. ?] 8[29] 11 IV 90751-15
137 Mantyāsih III [829] 11 IV 90751-16
[page 52]138 Saŋsaŋ (Amsterdam) 829 4 V 90752-1
139 Guntur (Dieduksman) 829 ? 22 VII 90752-2
140 Kasugihan 829 18 XI 90752-3
141 Kinǝwu [J. Or.] 829 20 XI 90752-4
142 Wukajana env. 830 env. 90852-5
143 Barsahan env. 830 env. 90852-6
144 Saŋ Makudur env. 830 env. 90852-7
145 Turu Maŋambil (Purwårǝjå) env. 830 env. 90852-8
146 *Kalaḍi (Pǝnaŋguŋan) [J. Or.] 831 21 VI 90952-9
147 *Tulaŋan (Jǝḍuŋ I) [J. Or. ?] [8]32 13 VIII 91052-10
148 Taji Gunuŋ 832 21 XII 91052-11
149 Wuru Tuŋgal 833 8 III 91252-12
[page 53]150 Timbanan Wuŋkal (Gatak) 834 11 II 91353-1
151 « Pǝsiṇḍon » I (plaque d’or) 836 14 VIII 91453-2
152 « Pǝsiṇḍon » II (plaque d’argent) 836 14 VIII 91453-3
153 Wintaŋ Mas A peu av. 837 peu av. 91553-4
154 Sugih Manek (Siŋåsari) [J. Or.] 837 13 IX 91553-5
155 Er Kuwiŋ peu après 837 peu après 91553-6
156 Kiriŋan (Jati Bǝḍug) 839 14 XI 91753-7
157 Piliŋ-Piliŋ [J. Or.] env. 840 env. 91853-8
158 Lintakan 841 12 VII 91953-9
159 Wintaŋ Mas B 841 12 X 91953-10
160 Harińjiŋ B (Sukåbumi) [J. Or.] 843 19 IX 92153-11
161 Wuruḍu Kidul A (Java Central) 844 20 IV 92253-12
162 Wuruḍu Kidul B (Java Central) 844 6 V 92253-13
163 Gilikan I env. 845 env. 92353-14
164 Gilikan II env. 845 env. 92353-15
165 Harińjiŋ C (Sukåbumi) [J. Or.] 84[9] 7 III 92753-16
166 Palǝbuhan (Goraŋ Gareŋ) [J. Or.] 849 5 IV 92753-17
[page 54]167 Wulakan (Sri Wǝdari) 8[49] 14 II 92854-1
168 Kinawǝ (Tańjuŋ Kalaŋ) [J. Or.] 849 28 II 92854-2
169 **Air Kali [J. Or.] 849-850 927-92854-3
170 Saŋguran (« Minto-steen ») [J. Or.] 850 2 VIII 92854-4
171 Paŋgumulan III (Blota) [J. Or.] [850] 928 (-929)54-5
172 Kambaŋ Śrī B (Jǝḍuŋ II) [J. Or.] [850] 928 (-929)54-6

[page 55]D. RÉPERTOIRE


H / Voy.



h / voy.


hi55-1 : “gusti iŋ wualu55-2 si pupul … wariga galah si t[…]ir huler si hi55-3
Salimar I 802.


h / voy. h / voy.


**iha55-4 : “patih ri watu humalaŋ ri hu(lu) wanwa si iha ri puluŋ śraya wineh …”
Pupus 750-800 1b : 6 (Cui).


h / voy. h / voy. r


(hǝar), mahǝar
mahǝar : “// muwah māgaman prāṇa 7 … tuha wǝrǝh si brit si kpul rama ni mahǝar …”
Paŋg. I 824 2a : 14 (Cui).
mahǝar : “// muwah raiṇa nta55-5 saŋ manūti prāṇa 15 … si kinaŋ rai55-6 barubuh si dakī rai mahǝar si turukan rai tarum …”
Paŋg. I 824 3a : 1 (Cui).


h / voy. h / voy. w / b


ahawaŋ Voir hawaŋ.


[page 56]h / voy. h / voy. l


ahuler Voir huler sous hulu.


h / voy. h / voy. y


huīyan : “sākṣī hyaŋ guru maŋgalī saŋ śīwamūrtti kabikuan i huīyan
Kamal. 743 a : 9-10.


h / voy. h / voy. m


(ǝhǝm), maŋhǝ̄m
maŋhǝ̄m56-1 : “kalaŋ ri gunuŋŋan si maŋhǝ̄m rama ṇi maŋajaŋ …”
Kamal. 743 a : 15-16.
maŋhǝ̄m : “maŋiduŋ saŋkā ri haji minaŋa si maŋhǝ̄m rama nīmpan”
Kamal. 743 b : 16-17.


h / voy. h / voy. ŋ


uaŋ/wuaŋ/waŋ/wwaŋ/woŋ, wuaŋ atuha, wuaŋŋ hijo, wuaŋŋ kalaŋ, wuaŋ wulu, mawuaŋ, amuaŋŋakan.
uaŋ : “// ri diwasa niŋ wuatthyaŋŋ ika maŋhyaŋ uaŋ pamatih”
Śiwag. 778 a : 36-37.
waŋ56-2 : “tiga ŋ waŋ gustīŋke si jana ra si kaṇḍut ra si sanab…”
Śiwag. 778 a : 44.
wuaŋ : “saŋ patih wuaŋ nya prāṇa 9 kapua winaih …”
Paŋg. I 824 3a : 8 (Cui).
wuaŋ : “irikaŋ kāla wuaŋ i tuŋgalaŋan marā iŋ pkan i siṇḍiŋan prāṇa 4 …”
Paŋg. I 824 3b : 2 (Cui).
wuaŋ : “wuaŋ i saru psu prāṇa 3 si biddhi si kyaiŋ si goḍa winaih pirak …”
Paŋg. I 824 3b : 3 (Cui).
wuaŋ : “// saŋ mūla wuddha 2 hulu wras ḍa pu nta piwwi anak wanua i ra wuaŋ watak kiniwaŋ muaŋ si lańot rama ni mulat anak wanua i wuaŋ wulu watak luwakan …”
Poh 827 2b : 12-13 (Cui).
wuaŋ : “ya hutaŋ saŋ anakabwi maŋaran si campa wuaŋ sānak saŋ dharma”
Guntur 829 1a : 5 (Cui).
wuaŋ : “tatra sākṣī rowaŋ ra kryān aputu pu rakak56-3 wuaŋ i taŋkil rowaŋ ra kryān hamǝas pu kirat wuaŋ i timbun wsi pu saŋgama wuaŋ i guntur”
Guntur 829 1b : 1-3 (Cui).
wuaŋ : “likhitapātra dyah raŋgal wuaŋ i warasiga //”
Guntur 829 1b : 4 (Cui).
[page 57]wuaŋ atuha [J.Or.] : “wuaŋ atuha saŋ wulaw̲an lawan ḍa pu patǝt …”
Hariń. A 7[2]6 a : 10.
wuaŋŋ hijo57-1 : “// rāma tpi siriŋ milu sākṣī … tuha banua si wapra rama ni gampwar anak wanua i wuaŋŋ hijo watak luwakan”
Poh 827 2b : 7 (Cui).
wuaŋ kalaŋ : “saŋ śala rama ni barubuh anak wanua ri wuaŋ kalaŋ watak kiniwaŋ …”
Poh 827 2a : 9 (Cui).
wuaŋ wulu : “// saŋ mūla wuddha 2 … muaŋ si lańot rama ni mulat anak wanua i wuaŋ wulu watak luwakan kapua winaih …”
Poh 827 2b : 13 (Cui).
mawuaŋ57-2 : “wanua i wuatan tija … samgat wintri … mawuaŋ ri tamyaŋ […]”
Wu. Tija 802 2a : 1 (Cui).
amuaŋŋakan : “tuhā[n] i haroŋan rikanaŋ kāla … amuaŋŋakan saŋ ra wuŋli pu kris anak wanua i limwur watǝk limwur”
Wulakan 8[49] 2a : 1-2 (Cui).


h / voy. n


*hnī [J.Or.] : “hana ta deśa maŋaran ikaŋ hnī maŋiseni saji grih kapitiŋ pirak …”
Kuṭi 762 7b : 3 (Cui).
*hnī [J.Or.] : “tǝhǝr āmobhayakǝn lmah sīma hnī kālap de ni ra cańcu makuṭa maŋkāna ikaŋ hnī
Kuṭi 762 11b : 2-3 (Cui).
hni : “juru ṇiŋ kanayakān rake hni anak wanua i watu watu watak pagar wsi”
Kasug. 829 1a : 2-3 (Cui).
ina : “// rāma i tpi siriŋ iŋkaŋ kāla … // i hampran kalima si ina rama ni bānā // i kasugihan winkas si hayu …”
Mant. I 829 1b : 23 (Cui).
ina : “// rāma i tpi siriŋ rikaŋ kāla … i hampran kalima si ina rama ni bānā i kaśugihan winkas si hayu …”
Mant. III [829] z a : 14 (Cui).
Voir aussi raiṇa nta sous ra ina ŋ et les Listes.
(hina), hinān
hinān : “[…] ni ra si gahiŋ rama ni hinān
Tǝlaŋ I [825] 1b : 2 (Cui).
*hino57-3 [J.Or.] : “ra kryan mantri hino dakṣotama ra kryan mantri halu pratipakṣasaŋśaya57-4 ra kryan mantri sirikan mahāmāhino”
Kuṭi 762 2b : 4-3a : 1-2 (Cui).
hino : “i hino
Lég. Prambanan env. 77857-5.
*hino [J.Or.] : “tinaḍah de ra kryăn mahamantrī katrīṇī i hino i sirikan i halu umiŋsor i taṇḍa ra kryăn riŋ pakirakiran makabehan”
Kańcana 782 1b : 4-5 (Cui).
[page 58]*hino [J.Or.] : “mwaŋ i ra kryan mahamantri katrīni i ra kryan mantrī hino inaturan pasǝk …”
Kańcana 782 8b : 6 (Cui).
hino : “hana sīma i śrī maŋgala watag hino
Śrī Maŋg. I 750-800 b : 1.
hino : “tatkāla saŋ pamgat hino pu apus manusuk sīma …”
Śrī Maŋg. II 796.
hino : “// paŋumwigyan 10 … i nagantan si wada i hino si pulaŋ i tru hayu si utus …”
Hali. 799 3a : 7-8 (Cui).
hino : “… tumurun i ra karayān kagnap hino watu tihaŋ bawaŋ śirikan umanugrahakna …”
Kwak I 801 1a : 2 (Cui).
hino : “rake hino pu aku rake watu tihaŋ pu agra samgat bawaŋ pu partha rake sirikan pu puruŋul kapua inaŋsǝan …”
Kwak I 801 1a : 5-6 (Cui).
hino : “ratu tatkāla rake kayu waŋi patih rake hino pu aku rake wka pūdiŋ rake halaran pu kbi …”
Pǝṇḍǝm 803 a : 3-4.
hino : “i ra karayān mapatih rake hino pu aku samgat bawaŋ pu partha rake watu tihaŋ pu agra rake śirikan pu puruŋul kapua si ra …”
Ra Taw. I 803 1a : 2-3 (Cui).
hino : “tatkāla ājńă … tumurun i ra karayān mapatih hino wka sirikan …”
Ra Mwi 804 1a : 2 (Cui).
hino : “maŋaŋsǝakan rake halu pasǝk pasǝk … manusuk śīma i ra karayān mapatih rake hino pu aku samgat bawaŋ pu partha …”
Ra Mwi 804 1a : 7-8 (Cui).
hino : “parujar i hino 2 kaṇḍamuhi saŋ caṭā watu waraṇi saŋ widyāŋga …”
Ra Mwi 804 1a : 12-13 (Cui).
hino : “[ra kara]yān58-1 mapatih hino wka si[ri]kan …”
Kalir. 804 1a : 2 (Cui).
hino : “tumurun i ra kryān mapatih i hino pu bāhubajra pratipakṣakṣaya rake halu pu saŋgrāmanurāddhara …”
Ayam T. I 822 1a : 3-4 (Cui).
hino : “tumurun i ra kryān mapatih i hino pu dakṣottama bāhubajra pratipakṣākṣaya …”
Ayam T. II 8[22] 1a : 2-3 (Cui).
hino [J.Or. ?] : “ra karayān ri hino pu bāhubajra pratipakṣakṣaya ra kryān sirikan pu samarawikrānta …”
Taji 823 pl. 1 (Cui).
hino : “mataṇḍa saŋ ḍa sagar pu tuan anak wanwa i śru ayun watak hino
K. Ara H. 823 a : 18.
hino : “maŋasiakan sira pasǝk pasǝk … i ra kryan mapatih i hino pu dakṣa saŋ bāhubajra pratipakṣakṣaya …”
Paŋg. I 824 1b : 7 (Cui).
[page 59]hino : “// sa maŋkana saŋ tuhān mamuat ujar kabaih parujar ri hino saŋ kaṇḍamuhi si tuŋgaŋ anak wanua i gunuŋan watak taŋkil …”
Paŋg. I 824 1b : 16 (Cui).
hino : “… saŋ tuhān mamuat ujar kabaih … parujar i sirikan saŋ hujuŋ galuh si agra anak wanua i siŋha watak hino
Paŋg. I 824 2a : 1-2 (Cui).
hino : “// sa maŋkana saŋ i siriŋan iŋ wanua milu pinaka sākṣi patih i hino patih kulumpaŋ si puńjaŋ rama ni śrī”
Paŋg. I 824 3a : 3-4 (Cui).
h(in)o59-1 : “// rāma i siriŋan tumūt sākṣi i suru watak hino kalaŋ nya si pagar kaki mahū parujar nya si tahil rama ni waris …”
Paŋg. I 824 3a : 5 (Cui).
hino : “// rāma i siriŋan tumūt sākṣi … i kinawuhan watak hino gusti si bandǝŋ kaki ajī parujar nya si tuḍu …”
Paŋg. I 824 3a : 6-7 (Cui).
hino : “tumurun i ra kryān mapatih i hino pu dakṣa bāhubajra pratipakṣakṣaya”
Tǝlaŋ II 825 1a : 2 (Cui).
hino : “tatkāla ājńă śrī mahārāja rakai watu kura dyah balituŋ śrī dharmmodaya mahāsambhu misor i ra kryān mapatih i hino muaŋ …”
Poh 827 1b : 1-2 (Cui).
hino : “// i ra kryān mapatih i hino saŋ śrī dakṣottama bāhubajra pratipakṣakṣaya inaŋsǝan pasak pasak …”
Poh 827 1b : 7 (Cui).
hino : “saŋ tuhān mamuat wuwus kabaih parujar i hino saŋ kaṇdamuhi pu tuŋgaŋ anak wanua i gunuŋan watak taŋkilan …”
Poh 827 1b : 13-14 (Cui).
hino : “i makudur lumaku manuśuk saŋŋ uttara anak wanua i warak warak watak hino
Poh 827 2a : 2-3 (Cui).
hino : “wadwā ra kryān mapatih i hino paŋuraŋ milu manuśuk saŋ marumwi pu mana anak wanua i marumwi watak hino
Poh 827 2a : 3-4 (Cui).
hino : “parujar ni ra saŋ ra pilaŋ anak wanua i tarum bajaŋ watak hino winaih pasak pasak …”
Poh 827 2a : 6-7 (Cui).
hino [J.Or.] : “rowaŋ haji ra kryan hino pu dakśa …”
Kubu. 827 5a : 4-5b : 1 (Cui).
hino [J.Or.] : “saŋ mamuatt ujar i hino kaṇḍamuhi pu tuŋgaŋ citralekha wuŋkal waraṇi pu manisǝr …”
Kubu. 827 5b : 3 (Cui).
hino : “inanugrahan wineh makmitana prasasti de ra kryān mapatih i hino pu dakṣottama bāhubajra pratipakṣakṣaya …”
Palǝpaŋan 828 1a : 1-2 (Cui).
[page 60]hino : “kinon aŋukura wadwā ra kryān i hino saŋ brahmā muaŋ rowa[ŋ] samgat priŋ sa[ŋ] kańcur …”
Palǝpaŋan 828 1a : 5 (Cui).
hino : “umiŋsor i ra karayān mapatih i hino halu sirikan …”
Mant. I 829 1b : 2 (Cui).
hino : “ra kryān mapatih i hino mahāmantri śrī dakṣottama bāhubajra pratipakṣakṣaya …”
Mant. I 829 1b : 9-10 (Cui).
hino [J.Or. ?] : “umiŋsor i ra karayān mapatih i hino halu sirikan wka …”
Mant. II 8[29] a : 6-7.
hino : “tumurun i ra kryān mapatih i hino pu dakṣottama bāhubajra pratipakṣakṣaya”
Saŋsaŋ 829 1a : 2-3 (Cui).
hino : “ra kryān mapati[h] i hino inaŋsian wḍihan …”
Saŋsaŋ 829 1b : 7-8 (Cui).
*hino [J.Or.] : “tinaḍah ra kryăn mapatih i60-1 hino pu dakṣantama bahubajra pratipakṣakṣaya”
Kaladi 831 1a : 4-5 (Cui).
*hino [J.Or.] : “pu nta tumarima ikaŋ praṣaṣti i śrī mahārāja ḍa mpu nta suddhara muaŋ ḍa mpu nta dayi likita citraleka i hino pakṣaṇa60-2 //o//”
Kaladi 831 10b : 3-4 (Cui).
hino : “… mūwah juru ni lampuran pu jaya anak banua i galagah watak hino60-3 muwah juru banua raray saŋ bulibak anak banua i guwa watak hino60-4
T. Gunuŋ 832 a : 24-25.
hino : “… mūwah pu asiki watak hino60-5 muwah tuha paḍahi pu dreŋo anak banua i hulu wanua mūwah …”
T. Gunuŋ 832 b : 4-6.
*hino [J.Or.] : “muaŋ ra kryan mahāmantri iŋ hino dyah dakṣottama bāhubajrā pra[ti]pakṣakṣaya”
Tulaŋan [8]32 1a : 4-5 (Cui).
hino : “tatra sākṣī … saŋ pakambaŋan anag wanwa i taŋga watak hino
Wuru Tuŋ. 833 b : 2.
h[i]no : “[… śrī] ma[ha]rāja rake hino pu dakṣa an tlas inanugrahān …”
Win. Mas A peu av. 837 1b : 2 (Cui).
hino : “irikā diwasa ni ājńā śrī mahārāja rakai hino śrī dakṣottama bāhubajra prati[pakṣakṣaya]”
Er Ku. peu après 837 1b : 1-2 (Cui).
hino : “piluŋgah niŋ wahuta i hino si mahendra si jambah si bhoga wineh mas …”
Er Ku. peu après 837 1b : 21 (Cui).
[page 61]hino : “hino rikāŋ kāla pu ketudhara maṇimantaprabhā prabhū śakti triwikrama wḍihan …”
Lin. 841 1a : 6 (Cui).
hino : “parujar i hino kaṇḍamuhi saŋ kasura anak banua i wuŋkuḍu watak kilipan”
Lin. 841 1a : 13 (Cui).
hino : “anurat i hino iŋ paŋujaran wuŋkal waraṇi saŋ śuddha anak banua iŋ kabikuan”
Lin. 841 1a : 13-14 (Cui).
hino : “pinintonakan ikanaŋ tāmrapraśasti i ra kryān mapatih i hino pu ketuwijaya”
Win. Mas B 841 1b : 7 (Cui).
hino : “maŋasǝakan dyah dewa babru mas … i ra kryān hino anakbi ra kryān maputu juru kanaya[k]an i wuru siki wineh …”
Win. Mas B 841 1b : 9-10 (Cui).
hino [J.Or.] : “… anugraha saŋ lumāh ri twak tinaḍah rakai hino pu ketu”
Hariń. C 849 b : 25.
hino [J.Or.] : “tinaḍah ra kryān mapatih i hino pu siṇḍok śrī īśānawikrama umiŋsor i samgat momahumah kālih …”
Saŋg. 850 a : 4-5.
hino [J.Or.] : “ra kryān mapatih i hino śrī īśānawikrama inaŋsǝan …”
Saŋg. 850 a : 31.
hino [J.Or.] : “saŋ tuhān i pakaraŋān makabaihan juru kanayakan i hino samgat guṇuŋan pu tuntun …”
Saŋg. 850 b : 3-4.
hino [J.Or.] : “saŋ citrale[kha] i hino pasak pasak dhā 2 mā 8 …”
Saŋg. 850 b : 6-7.
hino [J.Or.] : “likhita citralekha i hino lakṣaṇa”
Saŋg. 850 côté : 14-15.
hino [J.Or.] : “[…]tlas ḍālaŋ sanmatā ra kryān mapatih i hino […]”
Paŋg. III [850] a : c.
hino [J.Or.] : “[likhita]pātra citralekha i hino samgat matǝŋǝr winaih mā su 1 …”
Paŋg. III [850] b : k.
Voir également miśra.


h / voy. n h / voy.


(ǝnah), maŋnah
maŋnah61-1 : “uwaŋ saŋ pamgat mehhakan ikanaŋ sawah … parujar kālih si ara si maŋnah tuŋgū kuwu si wsi …”
Wukiran 784 a : 13-14.
maŋnah : “// anakbi niŋ maŋagam kon … parujar si maŋnah si ristī winkas si balī …”
Hali. 799 2b : 5-6 (Cui).
(anuam), manuam, manwam
manuam : “rāma nta matuha manuam i mulak anuŋ kinon ra karayān humarappa susukan sima”
Mulak I 800 4a : 3 (Cui).
manuam : “i sampun nya maŋkana manaḍah … muaŋ rāma i kwak rarai matuha manuam kabeh”
Kwak I 801 1b : 11 (Cui).
[page 62]manwam : “hinanākan pinakānak matuha manwam laki bini mamaŋan maŋinum …”
Er Haŋ. env. 810 y a : 1-2 (Cui).
manwam [J.Or.] : “… muaŋ rāma tpi siriŋ kabaih matuha manwam laki laki wadwan …”
Saŋg. 850 b : 40.


h / voy. n n


ananta : “// rāma maratā … si ananta si kala …”
Juruŋan 798 3b : 1 (Cui).
ananta : “// iŋ kabikuan winaihan … hulu wras si ananta rama ni tulus tuha wǝrǝh si ḍoho rama ni wanyāga …”
Juruŋan 798 3b : 3-4 (Cui).
ananta : “anuŋ rāma magman irikaŋ kāla … huler 2 si taṇḍa rama ni burutu si ananta rama ni sāla …”
Ra Taw. I 803 1a : 11 (Cui).
ananta : “huler 2 si taṇḍa rama ni wurutū si ananta rama ni sāla …”
Ra Taw. II 803 1a : 9 (Cui).
ananta [J.Or. ?] : “taṇḍa ra kryān iŋ burawan tumūt pinaka sākṣī niŋ manusuk sīmā … samgat rimwańcak pu prǝṣṇa samgat puluŋ kayaŋ pu ananta kapua winaih …”
Taji 823 pl. 3 (Cui).
ananta : “kwaih nikanaŋ patih sapuṇḍuh pu sna rama ni ananta pu kolā rama ni dikhī …”
Mant. I 829 1b : 4 (Cui).
ananta : “// pisora niŋ anugraha rikaŋ kāla patih mantyāsih saŋ krǝṣṇa rama ni ananta muaŋ soara niŋ rāma i mantyāsih kabaih …”
Mant. III [829] z b : 5-6 (Cui).
ananta : “parujar i mamrati turuhan hawaŋ ananta anak banua i kabanyāgān iŋ galuh”
Lin. 841 2a : 1 (Cui).
ānanta : “kmitananya de saŋ pamgat i paḍaŋ pu bhadra mwaŋ samgǝt lucǝm pw ānanta tuhān i kanayakān pu sumiŋ …”
Wuruḍu Ki. A 844 1a : 15 (Cui).


h / voy. n r


hunur : “[ala]s nya tgal nya luah nya riŋ lbak riŋ hunur
Er Ku. peu après 837 1b : 4 (Cui).
hunur : “… i tunah … tuha wǝrǝh 2 si maŋalap si hunur
Lin. 841 2a : 18 (Cui).
hunur : “rāma i gilikan … rāma maratā si hunur kaki wrut si kiruh rama ni kǝlǝmwuai …”
Gil. II env. 845 z a : 11 (Cui).
anurat Voir manurat sous surat.
*anārgha [J.Or.] : “ŋaran i wka ni ra dyah imbaŋi dyah anārgha
Kańcana 782 2b : 3 (Cui).
*anārgha [J.Or.] : “wka ni ra wuŋśu wadwan dyah anārgha dyah imbaŋi mwaŋ dyah anārgha ata pramaṇa i saŋ hyaŋ dharmma sīma”
Kańcana 782 3b : 5-6 (Cui).
[page 63]*anārgha [J.Or.] : “kaputraŋśan tǝmpah 20 dyah imbaŋi mwaŋ dyah anārgha
Kańcana 782 5a : 2 (Cui).


h / voy. n k


ānak/anak/anāk, anak thani, anak manuam/anak manwam, anak wanua, anakbi/anakabwi/anakwi, mānak, manak katriṇi/manakatriṇi, sanak/sānak, paranakan.
ānak : “ānak ḍa kulaputrī inan parāwis”
S.H. Win. env. 725 a : 7.
anak : “anak ḍa ḍaŋ karayān partapān puṇya prabhāwā ṇḍa”
S.H. Win. env. 725 a : 8.
anāk : “sambah anāk63-1 ma[nusu]k ṣema huwuŋ63-2
Huwuŋ 744 a : 5-6.
anak : “i lu paṇḍak … parwuwus si hrǝm rama ny anak
Kayum. 746 a : 43.
anak : “anak riŋ sīma iŋ tulaŋ air iŋ krodha …”
Tul. Air I 772 a : 27.
anak : “tatkāla ḍaŋ hyaŋ guru […] anak […]”
Maŋul. B 792 b : 6.
anak : “anuŋ inalap haji umintaya anak rakai guṇuŋan pu bhaitā ŋaran nikanaŋ paraṇakkan saŋ ra kinam”
Saliŋ. 802 1a : 7-8 (Cui).
anak : “anugrahākan ni ra ryy anak ni ra dyah bhūmi …”
Wu. Tija 802 1b : 5 (Cui).
anak : “hinanākan pinaka anak63-3 matuha manwam laki bini mamaŋan maŋinum …”
Er Haŋ. env. 810 y a : 1-2 (Cui).
anak [J.Or. ?] : “kasusukan … de ra kryān watu tihaŋ pu saŋgrāma dhurandhara winehakan ira ya ri anak ni ra anakbi samgat dmu[ŋ] …”
Taji 823 pl. 7 (Cui).
anak : “tatkāla ra kryān i wantil … muaŋŋ anakwi ni ra … muaŋ anak ni ra katiga pu palaku pu gowinda pu waŋi tamuy …”
Paŋg. I 824 1b : 2 (Cui).
anak : “śīma ra kryān i wantil pu pālaka muaŋ anakwi ni ra dyah prasāda muaŋ anak ni ra pu palaku pu gowinda pu waŋi tamuy”
Paŋg. I 824 3b : 6 (Cui).
anak : “tatkāla ra kryan i wantil lakibi pu pālaka saŋ anakwi dyah prasada muaŋ anak ni ra katlu pu palaku pu gowinda dyah waŋi tamuy”
Siddha. 825 3b : 9 (Cui).
anak : “kumonnakan ikanaŋ wanua i poh muaŋ anak nya wanua ri rumasan riŋ nyū kapwa watak kiniwaŋ”
Poh 827 1b : 2-3 (Cui).
[page 64]anak : “tatkāla nikanaŋ wanua i kaṇḍaŋan muaŋ anak nya riŋ wanua i e(r) hijo wata(k) wuŋkal tpat”
Kaṇḍaŋan 828 a : 4-6.
anak : “ndātan hana anak64-1 ni pu tabwǝl muaŋ si campa …”
Guntur 829 1a : 6 (Cui).
anak : “ŋuniweh yan tan hana anak samwandha”
Guntur 829 1b : 1 (Cui).
anak [J.Or.] : “sumusuk ikanaŋ wanwa i limus watǝk kanuruhan … muaŋ anak nya i tampuran”
Su. Manek 837 a : 5-6.
**anak thani [J.Or.] : “atha ca catu[r]warṇna brahmāna kṣatriya weśya śūdra mwaŋ piŋhay akurug anak thani
Air Kali 849-850 6a : 9 (Cui).
[a]nak wanua : “anak wanua ri hawuŋ”
Huwuŋ 744 a : 3-4.
anak banwa : “kinaun umadagga saŋ anak banwa magawai ri hawuryyan […]”
Kayum. 746 a : 31.
anak banua : “kita ta kalaŋ anak banua gusti wagus tinajar”
Śiwag. 778 a : 35-36.
anak wanua : “muaŋ soara niŋ anak wanua i marsmu muaŋ jātaka”
Marsǝmu av. 800 1a : 1 (Cui).
anak banua : “mataŋ ya dai ya niŋ anak banua sa hana niŋ ataggan saŋ paŋaruhan kabaih …”
Saliŋ. 802 1a : 10-11 (Cui).
anak wanua : “maminta ikanaŋ anak wanua i ruhutan mas pamlya ikanaŋ sawah …”
Taragal 802 1a : 4-5 (Cui).
anak wanua : “… de ra kryān i hamǝas pu sammat anak wanua i wirun watak sigaran …”
Kadul. 807 1a : 2-3 (Cui).
anak wanua : “… saŋ hayamanyi wacana tumapal si byan umaŋsǝakan ikanaŋ anak wanua mawaih pasǝk pasǝk …”
Kadul. 807 1a : 6-7 (Cui).
anak wanua : “wadi hati rikaŋ kāla pu ḍakut anak wanua i paṇḍamwan watǝk wadi hati …”
Kadul. 807 1a : 7-8 (Cui).
anak wanua : “tapān miramirah saŋ ra pilaŋ anak wanua i miramirah watǝk wadi hati winaih pasǝk pasǝk …”
Kadul. 807 1a : 8-9 (Cui).
anag wanua : “kinon samgat tilimpi(k) mujarana saŋ anag wanua i salud maŋli”
Er Haŋ. env. 810 y a : 9-10 (Cui).
anak wanua : “ikiŋ sīma susuk kulumpaŋ tinanam kinabaihan pinaduluran saŋ anak wanua kabaih”
Er Haŋ. env. 810 y b : 8-9 (Cui).
anak banua [J.Or.] : “maŋde durbala rikanaŋ anak banua ri baliŋawan”
Baliŋ. 813 Ganeśa : 8.
anak wanua [J.Or.] : “anuŋ maka lmah ikanaŋ lmah anak wanua i taji”
Taji 823 pl. 1 (Cui).
anak wanua [J.Or. ?] : “… tuha banua muaŋ sowāra niŋ rāma maratā anak wanua kabaih”
Taji 823 pl. 7 (Cui).
[page 65]anak wanua : “saŋ saŋ wahuta patih muaŋ rama nta muaŋ saŋ anak wanua kabaih tpi siriŋ muŋgu kidul humarap lor”
Paŋg. I 824 3a : 13-14 (Cui).
anak wanua : “maŋkana sapata saŋ makudur anuŋ karǝŋǝ̄ de saŋ wahuta patih muaŋ saŋ rāma anak wanua kabaih”
Paŋg. I 824 3a : 17 (Cui).
anak wanua : “mamaŋan maŋinum … muaŋ anak wanua kabaih laki laki waduan matuha rarai …”
Paŋg. I 824 3b : 3-4 (Cui).
anak wanua : “[…] kinon rake wla umajaraŋ wahuta patih muaŋ anak wanua i tpi siriŋ”
Tǝlaŋ I [825] 1a : 9 (Cui).
anak wanua : “mataŋ ya de yan ikanaŋ anak wanua i tlaŋ iŋ mahe iŋ paparahuan”
Tǝlaŋ I [825] 1b : 12-13 (Cui).
anak banwa [J.Or.] : “sinusuk kinabehan saŋ wahuta hyaŋ akudur mwaŋ wadwā ra kryan patih wahuta anak banwa kabaih …”
Kubu. 827 6b : 1-2 (Cui).
*anak banua [J.Or.] : “mattaŋ yan de ya nikāŋ anak banua kabaih …”
Kaladi 831 10b : 1 (Cui).
anak banua : “pu sāhitya anak banua i wuga watǝk pǝar”
Kiriŋan 839 1a : 2 (Cui).
anak banua : “araŋkǝpi saŋ rāghu anak banua i joho”
Kiriŋan 839 1a : 6 (Cui).
anak banua : “wadwā rarai saŋ lǝkuk anak banua i kawuŋ kawuŋ watǝk watu humalaŋ”
Kiriŋan 839 1a : 7 (Cui).
anak banua : “ataṇḍa saŋ boṇḍoŋ anak banua iŋ wulakan watǝk taŋkilan”
Kiriŋan 839 1a : 8 (Cui).
anak banua : “maŋraŋkǝpi saŋ maŋuṇḍuh anak banua i rokul watǝk lampyar”
Kiriŋan 839 1a : 9 (Cui).
anak banua : “citralekha saŋ taṇjuŋan anak banua i eḍahu wate[k] […]”
Kiriŋan 839 1a : 10 (Cui).
anak banua : “[…] anak banua i paṇḍamuan watǝk wadi hati”
Kiriŋan 839 1a : 11 (Cui).
anak banua : “[…]pi saŋ lbur poh anak banua i siṇaguha watǝk siṇaguha”
Kiriŋan 839 1a : 12 (Cui).
anak wanua : “nāhan maŋmaŋ saŋ makudur ar panapathai … muaŋ i harǝpan saŋ anak wanua
Gil. I env. 845 x b : 13-14 (Cui).
anak manuam : “muaŋ anak manuam laki laki anakbi …”
Mamali 800 1b : 1 (Cui).
anak manwam : “winaih ŋ anak manwam pasak pasak pirak dhā 1”
Er Haŋ. env. 810 y a : 3 (Cui).
anak manuam : “anak manuam prāṇa 18 si bloṇḍo si karan si uyaṇa …”
Paŋg. I 824 2a : 16 (Cui).
anak manuam : “// anak manuam anakbi si mahyaŋ si tagǝs si rikha …”
Paŋg. I 824 3a : 2 (Cui).
anakabi : “tatkāla ra[k]ai pa[tapā]n pu palar saŋ laki laki pu pasaŋ saŋ anakabi …”
Kayum. 746 a : 25-26.
[page 66]anakwi : “tatkala ra bawaŋ anakwi manusuka sima sawah tampah 4 …”
Abhayananda [748] a : 2-3.
anakwi : “tatkāla ṇḍa ḍaŋ pu hawaŋ glis anakwi si anakwi rāuta”
D.P. Gǝlis 749 a : 5-7.
anakbi : “saṇ ḍa rukap lakibi saŋ laki pu widyā saŋ66-1 anakbi pu mu[tra]”
Tri Tǝp. I 764 a : 7.
anakbi : “saṇ ḍa rukap lakibi saŋ laki laki pu widyā saŋ66-2 anakbi pu mutra”
Tri Tǝp. II 764 a : 4-5.
anakwi : “anakwi saŋ paŋuraŋ pu simpǝ paweh i si ra ken …”
Talaga Ta. 783 b : 7-8.
anakwi : “anakwi swāmi kayu waŋi pu dimit paweh i si ra ken …”
Talaga Ta. 783 b : 9.
anakbi : “// maŋagam kon i humaṇḍiŋ … anakbi niŋ maŋagam kon kalaŋ si andalan …”
Huma. 797 1b : 4 (Cui).
anakbi : “// wahuta i sirikan waliŋbiŋ si kukun mas … anakbi nya si bukuŋ mas …”
Huma. 797 1b : 9-10 (Cui).
anakbi : “… kalula … manapal … anakbi nya …”
Juruŋan 798 1b : 9-10 (Cui).
anakbi : “… nayaka i juruŋan si raŋgal pirak mā … anakbi nya kain wlah 1 …”
Juruŋan 798 2a : 1-2 (Cui).
anakbi : “// wahuta lbur putih 2 si guṇa si dgi … anakbi nya 2 wahuta lampuran …”
Juruŋan 798 2a : 3 (Cui).
anakbi : “wahuta lampuran 4 … anakbi 4 pituŋtuŋ ri umah 2 …”
Juruŋan 798 2a : 3-4 (Cui).
anakbi : “// muwah wahuta limus waŋi … anakbi nya patih ptir 2 si tumar si muńcā …”
Juruŋan 798 2a : 5-6 (Cui).
anakbi : “// samgat kahuripan pu chatra … saŋ anakbi …”
Juruŋan 798 2b : 3 (Cui).
anakbi : “… i juruŋan … kalaŋ si danā rama nīram … anakbi nya …”
Juruŋan 798 2b : 6 (Cui).
anakbi : “… i juruŋan … gusti 2 si mula rama ni astī si śranā rama ni manis … anakbi nya …”
Juruŋan 798 2b : 6-7 (Cui).
anakbi : “… i juruŋan … kalima 2 si gadā rama ni peŋgo si śrawaṇa rama ni bhadra … anakbi nya …”
Juruŋan 798 2b : 7-8 (Cui).
anakbi : “… i juruŋan … winkas 2 si kumara rama ni majaŋ si lama rama ni jbiŋ … anakbi nya …”
Juruŋan 798 2b : 8-9 (Cui).
anakbi : “… i juruŋan … parujar 3 si gamwir rama ni mayurī si bikar rama ni tilimpik si gunuŋ rama ni agam … anakbi nya …”
Juruŋan 798 2b : 9-10 (Cui).
anakbi : “… i juruŋan … wariga 2 si blu rama ni butǝŋ si bańcuŋ rama ni sadhī … anakbi nya …”
Juruŋan 798 2b : 10 (Cui).
[page 67]anakbi : “… i juruŋan … tuha wīrǝh 2 si tapal si waŋun rama ni sudhīnī … anakbi nya …”
Juruŋan 798 3a : 1 (Cui).
anakbi : “… i juruŋan … hulair 8 si maŋarak rama ni adikā … si watu rama ni kawaŋyan … anakbi nya …”
Juruŋan 798 3a : 1-3 (Cui).
anakbi : “… i juruŋan … wadahuma 4 si malat rama ni dasut … si kawara rama ni adik … anakbi nya …”
Juruŋan 798 3a : 5-6 (Cui).
anakbi : “… i juruŋan … tuhālas 2 si buṇdu rama ni klo si bhawa rama ni sūryya … anakbi nya …”
Juruŋan 798 3a : 6 (Cui).
anakbi : “wuara tuha wanua anakbi si śranā si punya …”
Juruŋan 798 3a : 7 (Cui).
anakbi : “wuara ta hulair anakbi …”
Juruŋan 798 3a : 7 (Cui).
anakbi : “// anuŋ winaihan wsi rarai laki laki anakbi kwaih nikanaŋ wsi dinūmakan rikanaŋ rarai ikat 100”
Juruŋan 798 4a : 5 (Cui).
anakwi : “// anakwi niŋ wahuta kahulunan 4 si poṣya si maŋadǝh kapua …”
Hali. 799 2b : 2 (Cui).
anakbi : “anakbi saŋ mamali pu dwi …”
Hali. 799 2b : 2-3 (Cui).
anakbi : “anakbi niŋ tuhān anakbi niŋ parttaya anakbi niŋ wahuta si turuk kapua …”
Hali. 799 2b : 3 (Cui).
anakbi : “// anakbi niŋ maŋagam kon kalaŋ si wadai … kalaŋ si gǝrǝmǝ …”
Hali. 799 2b : 4 (Cui).
anakbi : “// anakbi niŋ maŋagam kon kalaŋ si udi si wisik …”
Hali. 799 3b : 4 (Cui).
anakbi : “// muwah anakbi si tǝb si maŋi … si barī kapua …”
Hali. 799 3b : 6 (Cui).
anakwi : “patih si wgig rama ni dhyāna anakwi nya si ugī re dhyāna …”
Mulak I 800 1a : 5 (Cui).
anakbi : “wahuta putat si raŋgal rama ni plī … anakbi nya si kārtinī rai plī …”
Mulak I 800 2a : 2-3 (Cui).
anakbi : “muaŋ anak manuam laki laki anakbi …”
Mamali 800 1b : 1 (Cui).
anakbi : “// anakbi winaih kain sa wlah soaŋ … wahuta si pon anakbi niŋ patih anakbi ni maŋagam kon kalaŋ gusti …”
Taragal 802 1b : 7-8 (Cui).
anakbi : “// ikana taŋ rāma i ruhutan kabaih matuha manuam muaŋ anakbi matuha manuam winaih mamaŋana …”
Taragal 802 1b : 10 (Cui).
anakbi [J.Or.] : “patih koluŋan nayaka 6 … winaih wḍihan yu 1 mas mā 4 sowaŋ sowaŋ anakbi nya ken wlah 1 mas mā 2 …”
Taji 823 pl. 3 (Cui).
anakwi [J.Or. ?] : “saŋ pamgat anakwi rake śrī bhāru dyah dheta …”
Taji 823 pl. 3 (Cui).
[page 68]anakbi [J.Or. ?] : “de ra kryān ri watu tihaŋ pu saŋgrāma dhurandhara winehakan ira ya ri anak ni ra anakbi samgat dmu[ŋ] pu cintyā rake śrī bhāru dyah dhetā …”
Taji 823 pl. 7 (Cui).
anakwi : “tatkāla ra kryān i wantil pu pālaka anak wanua i wuatan sugih watak wulakan muaŋŋ anakwi ni ra dyah prasāda …”
Paŋg. I 824 1b : 1-2 (Cui).
anakbi : “// saŋ pulu watu anakbi pu babi anak wanua i babahan i pulu watu inasian kain sa wlah …”
Paŋg. I 824 1b : 10 (Cui).
anakbi : “// anak manuam anakbi si mahyaŋ si tagǝs …”
Paŋg. I 824 3a : 2 (Cui).
anakwi : “śīma ra kryān i wantil pu pālaka muaŋ anakwi ni ra dyah prasāda muaŋ anak ni ra pu palaku pu gowinda pu waŋi tamuy”
Paŋg. I 824 3b : 5-6 (Cui).
anakwi : “tatkāla ra kryan i wantil lakibi pu pālaka saŋŋ anakwi dyah prasada muaŋ anak ni ra katlu pu palaku pu gowinda dyah waŋi tamuy …”
Siddha. 825 3b : 9 (Cui).
anakbi : “saŋ kiniwaŋ anakbi pu tuṇḍuŋ kain pinilai sa wlah …”
Poh 827 1b : 11 (Cui).
anakbi : “ra kryān anakbi dyah wraiyan”
Mant. III [829] z a : 1 (Cui).
anakabwi : “de samaggat pinapan pu gawul muaŋ saŋ anakabwi pu gallam wanua i pulu watu”
Guntur 829 1a : 2-3 (Cui).
anakbwi : “ya hutaŋ saŋ anakbwi maŋaran si campa”
Guntur 829 1a : 5 (Cui).
anakabwi : “muaŋ guru waju anakabwi samaggat pinapan atuhā”
Guntur 829 1b : 3 (Cui).
anakbi : “… maŋḍiri samgat kalaŋ wuŋkal muaŋ samgat anakbi dyah sucintǝ muaŋ dyah kina dyah waita dyah sawitā”
Wuka. env. 830 x a : 11-12 (Cui).
anakbi : “tatkāla pu bhadra … sa[ŋ] anakbi muaŋ kaka ni ra pu ḍati68-1 kaki ni a[…]”
Turu Maŋ. env. 830 a : 2.
anakbi : “wahuta kahulunan dumliŋ turuy si bikrǝma anak banua i skar amway punpunan i taŋar patih gilikan … patih tiga ŋ sugih … patih paŋgil … winehan … anakbi nya kapua …”
Lin. 841 2a : 6-7 (Cui).
anakbi : “rāma māgman i kaśugihan kalaŋ … tuha wanua … gusti 4 … winkas … winehan … anakbi nya kapua …”
Lin. 841 2a : 9 (Cui).
anakbi : “rāma māgman i kaśugihan … wariga … parujar 2 … winehan … anakbi nya kapua winehan ken wlah 1 iŋ sowaŋ sowaŋ”
Lin. 841 2a : 9-10 (Cui).
[page 69]anakbi : “kalaŋ i lintakan … gusti 4 … tuha banua … winkas … winehan … anakbi nya kapua winehan …”
Lin. 841 2a : 11-12 (Cui).
anakbi : “… i lintakan … parujar 2 … winehan … anakbi nya kapua winehan ken wlah 1 iŋ sowaŋ sowaŋ”
Lin. 841 2a : 12 (Cui).
anakbi : “kalaŋ i tunah … gusti 3 … tuha banua … winkas … winehan … anakbi nya kapua winehan …”
Lin. 841 2a : 16 (Cui).
anakbi : “… i tunah … parujar 2 … winehan … anakbi nya kapua winehan …”
Lin. 841 2a : 17 (Cui).
anakwi : “kalaŋ i wra … gusti 4 … tuha banua … winkas … winehan … anakwi nya kapu[a] winehan …”
Lin. 841 2a : 18-20 (Cui).
anakbi : “rāma i turu maŋamwil milu pinaka sākṣī … winehan … anakbi nya winehan …”
Lin. 841 3a : 5-6 (Cui).
anakbi : “maŋasǝakan dyah dewa … i ra kryān hino anakbi ra kryān maputu …”
Win. Mas B 841 1b : 9 (Cui).
anakwi : “patih i gilikan si jaluk winaih … tuŋgū duru ŋ anakwi si dunak kain wlah 1 …”
Gil. II env. 845 z a : 5 (Cui).
anakwi : “rāma i gilikan … winkas si widya rama ni kǝbǝh kapua winaih … winkas anakwi si ḍmit winaih ken wlah 1 …”
Gil. II env. 845 z a : 6-7 (Cui).
anakbi [J.Or.] : “samgat anakbi dhā 7 mā 8 kain wlah 1”
Saŋg. 850 a : 35.
anakbi [J.Or.] : “ra kryān anakbi dyah mwatan saŋ harana
K. Śrī B [850] face a.
mānak : “tatkāla ra kryān mānak kawawā69-1 de ni ari ni ra …”
Wu. Tija 802 1b : 1-2 (Cui).
mānak : “// pituŋtuŋ ni parujar saŋ mānak lua si barubuh muaŋ si waru kapua anak wanua i ra lua watak wuru tuŋgal”
Paŋg. I 824 2a : 7-8 (Cui).
mānak : “muaŋ tan katamāna de saŋ mānak katrīṇi paŋkur tawān tirip”
Tǝlaŋ I [825] 1b : 3 (Cui).
mānak : “pihujuŋ parujar saŋ mānak katiga i paŋkur … i tawan … i tirip”
Poh 827 2a : 1 (Cui).
mānak : “tan katamāna de saŋ mānak paŋkur ta[wa]n tirip”
Saŋsaŋ 829 1a : 7 (Cui).
mānak : “mūwah piŋhay mānak saŋ hadyan ayuh anak banua i tri rawa”
T. Gunuŋ 832 a : 26.
mānak [J.Or.] : “patih i hujuŋ … patih mānak saŋ […ka]pwa winaih …”
Su. Manek 837 b : 10.
[page 70]mānak [J.Or.] : “patih i waharu … patih mānak saŋ hawaŋ kapwa winaih …”
Su. Manek 837 b : 11-12.
*manakatriṇi70-1 [J.Or.] : “mwaŋ tan kalapa de niŋ winawa saŋ manakatriṇi tan kaknan pintan palākwan”
Kuṭi 762 3a : 3 (Cui).
*manakatriṇi70-2 [J.Or.] : “saŋ manakatriṇi paŋkur tirip miśra …”
Kuṭi 762 3a : 4 (Cui).
*mānakatrīṇī70-3 [J.Or.] : “tan katamana de ni winawa saŋ mānakatrīṇī paŋkur tawan tirip …”
Kańcana 782 5b : 3 (Cui).
mānak katrīṇi : “muaŋ tan katamāna de saŋ mānak katrīṇi paŋkur tawān tirip …”
Er Ku. peu après 837 1b : 5 (Cui).
[ma]nak katrīṇi : “[…] manak katrīṇi i paŋkur dǝdǝlan i tawān …”
Er Ku. peu après 837 1b : 15 (Cui).
sānak70-4 : “uda ṇḍa sānak busu taray busu daṇḍa uda ṇḍa sapopo”
S.H. Win. env. 725 a : 5.
sănak70-5 : “sakṣī … tuhān mirah mirah pu rayuŋ sănak i mirah mirah watak wadi hati”
Roŋkab 823 1b : 8 (Cui).
sānak : “si campa wuaŋ sānak saŋ dharma”
Guntur 829 1a : 5 (Cui).
sānak : “sinusuk sīmā kapatihana paknā nya pagantya gantyana nikanaŋ patih mantyāsih sānak lawas nya tluŋ tahun sowaŋ”
Mant. I 829 1b : 4 (Cui).
sānak : “sa maŋkana kwaih ni[k]anaŋ patih inanugrahān muaŋ kinon ta ya matūta sānak
Mant. I 829 1b : 5 (Cui).
sānak : “muaŋ ya tannaŋgaŋ ikanaŋ patih mabhaktya gantya sānak pańcamahāpātaka paŋguhanya”
Mant. I 829 2a : 22 (Cui).
*sanak [J.Or.] : “santoṣakna de ni ra sama sanak / ulihi ra mpu yogarāja”
Kaladi 831 10b : 4-5 (Cui).
sānak [J.Or.] : “kunaŋ mataŋ ya susuk ya śīma potrakā kalilirana ni sānak ni ra […]tan ilua sa wuaŋ sānak dyah biŋah”
Kinawǝ 849 a : 7-9.
*paranakan [J.Or.] : “saŋ manakatriṇi paŋkur … manimpiki paranakan limus …”
Kuṭi 762 3b : 1 (Cui).
*paranakan [J.Or.] : “tke sa kweh saŋ maŋilala drǝwya haji … makādiŋ manimpiki paranakan limus galuh …”
Kańcana 782 5b : 5 (Cui).
**paranakan [J.Or.] : “sa prakāra niŋ maŋilala drǝbya haji riŋ daŋu … manimpiki paranakan limus galuh …”
Waharu I 795 2a : (Cui).
[page 71]paraṇakan : “rāma tpi siriŋ rikaŋ kala … maŋilala paraṇakan si ra kinam si carik …”
Kwak I 801 1b : 6 (Cui).
paraṇakkan : “rikana kāla saŋ paŋaruhan dinamakkan tan katamāna dai niŋ paraṇakkan muaŋ sikappan halu warak …”
Saliŋ. 802 1a : 3-4 (Cui).
paraṇakkan : “anuŋ inalap haji umintaya anak rakai guṇuŋan pu bhaitā ŋaran nikanaŋ paraṇakkan saŋ ra kinam”
Saliŋ. 802 1a : 8 (Cui).
*paranakan [J.Or.] : “saŋ maŋilala drǝwya haji … hulun haji paranakan rāma jātaka …”
Watu K. I 824 3b : 2 (Cui).
paranakan : “tan katamāna de niŋ sa prakāra niŋ maŋilala drabya haji … manimpiki paranakan kriŋ …”
Paŋg. I 824 1b : 4 (Cui).
paranakkan : “muaŋ [sa prakāra] niŋ maŋilala drabya haji kabaih … walyan paranakkan sambal sumbul …”
Tǝlaŋ I [825] 1b : 4 (Cui).
paraṇakan : “tan katamāna de ni sa prakāra niŋ maŋilala drabya haji … rumwān paraṇakan air haji …”
Poh 827 1b : 4 (Cui).
paranakan : “muaŋ sa prakāra niŋ maŋilala drabya haji … samwal paranakan kḍi …”
Mant. I 829 1b : 8 (Cui).
paranakan : “muaŋ soara niŋ maŋilala drabya haji … walyan paranakan widu …”
Saŋsaŋ 829 1a : 9 (Cui).
*paranakan [J.Or.] : “muaŋ sa prakara niŋ maŋilala drǝwya haji ri daŋ[u] … manimpiki paranakan limus galuh …”
Kaladi 831 2a : 1 (Cui).
paranakkan : “paranakkan i wuattan saŋ wulu payaŋ wuńjaŋ mūwah …”
T. Gunuŋ 832 b : 1-2.
paranakkan : “sa kweh niŋ maŋilala drabya haji kabaih … paŋuraŋ paranakkan h[uńja]mman …”
T. Gunuŋ 832 b : 21-22.
paranakan : “de ni sa prakāra saŋ maŋilala drabya haji kabaih … kḍi paranakan tuha paḍahi …”
Tim. Wuŋkal 834 a : 12.
paranakan [J.Or.] : “mwaŋ sowāra saŋ maŋilala drabya haji … walyan paranakan widu …”
Su. Manek 837 a : 13.
paraṇakan : “muaŋ tan katamāna de saŋ mānak katrīṇi … walyan paraṇakan widu …”
Er Ku. peu après 837 1b : 6 (Cui).
paranakan [J.Or.] : “tan katamana de niŋ sa prakara ni maŋilala drǝbya haji … wuŋkal tajam paranakan kḍi …”
Hariń. B 843 b : 12.
paranakkan : “kūna(ŋ) hana niŋ maŋilalā anuŋ tan tamā (tapa) haji tuha guśali paranakkan mahaliman …”
Wulakan 8[49] 1b : 8 (Cui).
paranakan [J.Or.] : “muaŋ sa prakāra niŋ maŋilala drabya haji iŋ daŋū miśra … manimpiki paranakan limus galuh …”
Saŋg. 850 a : 12.


[page 72]h / voy. n d


iṇḍu : “saŋ wahuta alih tatapa pu diwū pasaranak pu iṇḍu paweh i si ra ragi yu 1 ku 4 sowaŋ sowaŋ”
Talaga Ta. 783 b : 3-4.
oṇḍo72-1 : “// patih kayumwuŋan irikaŋ kāla rake oṇḍo rama ni kapur sukun saŋ gambhira rama ni ḍuḍu …”
Mant. I 829 1b : 17 (Cui).
oṇḍo72-2 : “patih rikaŋ kāla kayumwuŋan rake oṇḍo rama ni kapur sukun si gambhira rama ni ḍuḍu …”
Mant. III [829] z a : 6 (Cui).
aiṇḍo Erreur de lecture pour oṇḍo q.v.
aṇḍy āŋin Voir maṇdyaŋin sous ḍi aŋin.
uṇḍuh, maŋuṇḍuh
*uṇḍuh [J.Or.] : “… buhara suwul mā 5 buhara uṇḍuh mā 3 buhara tŋah mā 5 …”
Watu K. I 824 2a : 1-2 (Cui).
*uṇḍuh [J.Or.] : “… buhara suwul buhara uṇḍuh buhara tŋah …”
Watu K. I 824 (824) 5a : 1 (Cui).
maŋuṇḍuh : “maŋraŋkǝpi saŋ maŋuṇḍuh anak banua i rokul watǝk lampyar …”
Kiriŋan 839 1a : 9 (Cui).
*uṇḍahagi [J.Or.] : “uṇḍahagi ḍaḍap sa gusali sowaŋ kehanya”
Kańcana 782 8a : 1 (Cui).
uṇḍahagi : “// rāma maratā winaihan … rama ni haŋū rama ni uṇḍahagi si agra …”
Juruŋan 798 3b : 1-2 (Cui).
uṇḍahagi : “tan katamāna de ni sa prakāra niŋ maŋilala … makalaŋkaŋ uṇḍahagi paṇḍai mas …”
Ra Mwi 804 1a : 6 (Cui).
uṇḍahagi : “[…]anambaŋ paṇḍai uṇḍahagi maŋiduŋ tuha paḍahi walyan piṇḍa pamuat wualuŋ tahil pirak …”
Poh Dul. 812 1a : 3-4 (Cui).
uṇḍahagi [J.Or.] : “anuŋ rāma i baliŋawan …72-3 uṇḍahagi saŋ salarab wariga man saṇḍuk …”
Baliŋ. 813 g : 13-15.
uṇḍahagi [J.Or. ?] : “yāpuan kana kilalān umuŋgu rikanaŋ kabikuan baṇyaga wantal uṇḍahagi paṇḍai mas wsi tāmra kāŋsa …”
Taji 823 pl. 7 (Cui).
*uṇḍahagi [J.Or.] : “saŋ maŋilala drǝwya haji … amaraŋgi uṇḍahagi atwih amahat …”
Watu K. I 824 3b : 4 (Cui).
uṇḍahagi : “muaŋ soara niŋ maŋilala drabya haji … tuhān hańjaman uṇḍahagi manimpiki …”
Saŋsaŋ 829 1a : 8-9 (Cui).
uṇḍahagi : “de ni sa prakāra saŋ maŋilala drabya haji kabaih … […] uṇḍahagi kḍi paranakan …”
Tim. Wuŋkal 834 a : 12.
[page 73]uṇḍahagi [J.Or.] : “mwaŋ sowāra saŋ maŋilala drabya haji … juru juḍi uṇḍahagi limus galuh …”
Su. Manek 837 a : 12.
[u]ṇḍahagi : “muaŋ tan katamāna de saŋ mānak katrīṇi … […] uṇḍahagi manimpiki …”
Er Ku. peu après 837 1b : 6 (Cui).
uṇḍahagi [J.Or.] : “tan katamāna de … walyan uṇḍahagi paṇḍay mās …”
Palǝbuhan 849 1a : 6 (Cui).
uṇḍahagi [J.Or.] : “de saŋ maŋilala sodhā[ra haji …] rai kacambul uṇḍahagi mańawriŋ paŋlākha …”
Palǝbuhan 849 1b : 9 (Cui).
andan : “umilu ri warag warak … saŋ matuha kna riŋ takuraŋ 10 … si jakhara rama ṇi wḍǝŋ sy andan rama ṇi rawan …”
Kamal. 743 b : 9-10.
undun [J.Or.] : “… apkan ḍa pu undun hulu kuwu ḍa pu santan wuaŋ atuha saŋ wulawan …”
Hariń. A 7[2]6 a : 9-10.
uṇḍara Lecture probable de uŋḍara q.v.
indra- [J.Oc.] : “[…] jayawiśālasya tārume[indra]sya ha[st]inaḥ”
Kǝbon Kopi env. 375 a : 1.
indra Voir nagarendra sous nagara narendra sous nara.
endra73-1 : “śrī endra
Śrī Endra 700-750 (Or).
iṇḍit, maŋiṇḍit
iṇḍit : “i tpi siriŋ … ra wuga winkas si iṇḍit …”
Taragal 802 1b : 9 (Cui).
maŋiṇḍit : “// samgat makudur pu maŋiṇḍit … tuhān 2 watu walai si mnaŋ puluŋ si jakhara …”
Huma. 797 1a : 6 (Cui).
maŋiṇḍit : “// samgat makudur pu maŋiṇḍit … tuhān 2 rolū si manūt watu walai si mnaŋ …”
Juruŋan 798 2a : 8-9 (Cui).
maŋiṇḍit : “// saŋ pamgat makudur pu maŋiṇḍit …”
Hali. 799 1a : 6 (Cui).
maŋiṇḍit : “makudur pu maŋiṇḍit
Mu. Djkt. D 35 [79]9.
(andal), andalan
andalan : “i humaṇḍiŋ … anakbi ni maŋagam kon kalaŋ si andalan kalima si pulut …”
Huma. 797 1b : 4 (Cui).
andalan : “anuŋ rāma māgman irikaŋ kāla tuha kalaŋ si pahiŋ rama ni andalan …”
Ra Taw. I 803 1a : 9-10 (Cui).
andalan : “muwah wahuta amwul pu caŋlu a si- -ntuk … tuha kalaŋ si pahiŋ rama ni andalan …”
Ra Taw. II 803 1a : 7 (Cui).
andalan : “rāma maratā patih matuha pu wadwā … pu andalan pu sabwal …”
Kuruŋan 807 1a : 7 (Cui).
[page 74](handul), maŋhandul
maŋhandul : “tuhān i makudur 2 liŋo saŋ maŋhandul anak banua i kinaliŋ kabinihajyan maŋraŋkapi saŋ maŋlage anak banua i puluŋ watak makudur”
Lin. 841 1a : 11 (Cui).
iṇḍil [J.Or.] : “[…] man buŋguluh pabhu kāwaŋyan man don muaŋ man iṇḍil
Baliŋ. 813 g : 1-3.
uṇḍal : “… tuha kalaŋ i kamalagyan pu śānta gusti pu uṇḍal parujar pu puńjaŋ …”
Saliŋ. 802 2a : 3-4 (Cui).
handanuan : “paṇḍai tambaga gaŋśa i paŋgumulan i handanuan i kamalagyan …”
Saliŋ. 802 1a : 5 (Cui).
hiṇḍaŋ : “// rāma maratā i poh … si cuṇṭǝŋ rama ni krap si paṇḍe rama ni hiṇḍaŋ si taŋkiraŋ rama ni tambiluŋ …”
Poh 827 2b : 2-3 (Cui).


h / voy. n t


(anti), paŋanten
*paŋanten [J.Or.] : “… buhara hoya mā 5 buhara paŋanten mā 2 barǝŋ mā 10”
Watu K. I 824 2a : 2 (Cui).
*paŋanten [J.Or.] : “… buhara hoya buhara paŋanten bareŋ watǝk antulan”
Watu K. I 824 5a : 1-2 (Cui).
(hintu), maŋhintu/maŋhiŋtu/mahintu
maŋhint[u] : “[…] … amasaŋakan pu mandyās maŋhintu saŋ wuyaguŋ abalun pu nista …”
Er Haŋ. env. 810 x a : 1-2 (Cui).
maŋhi[ŋ]tu : “i ḍa pu nta i panuŋgalan lawan saŋ maŋhiŋtu i saŋ pamǝgat marhyaŋ kabaih”
Panuŋg. 818 1b : 5-6 (Cui).
maŋhi[ŋ]tu74-1 : “pinaka sāksǝ maŋhiŋtu i ḍaṇu saŋ ra kupaŋ air bulaŋ saŋ malisa …”
Panuŋg. 818 1b : 6-2a : 1 (Cui).
mahintu : “mūwah saŋ hadyan mahintu i susuhhan pu siga mūwah kaki udih …”
T. Gunuŋ 832 b : 11.
maŋhi[ŋ]tu74-2 : “maŋhiŋtu saŋ ra kukap pu sagara anak wanua i gilikan watǝk mamrati”
Wulakan 8[49] 1a : 12 (Cui).
huntu [J.Or.] : “pamalaku ḍinantaŋakan sambah nya i ra kryān kanuruhān pu huntu
Baliŋ. 813 a : 9-10.
huntu : “parujar i wka wiridih saŋ kirtadhara anak wanua i huntu watǝk putaddhaṇu”
Lin. 841 1a : 14-15 (Cui).
hanton : “// rāma maratā winaihan … rama ni morek rama ni hanton si bulu …”
Juruŋan 798 3a : 9-10 (Cui).
[page 75]hanton : “… i madyoran si bobo kaki malawaŋ i gunuŋan si nohan gusti i tukir si hanton …”
Wu. Tija 802 2a : 7 (Cui).
antara : “// rāma i tpi siriŋ iŋkaŋ kāla … // i wuŋkal tajam winkas si antara rama ni jutǝ // i hampran kalima si ina rama ni bānā …”
Mant. I 829 1b : 23 (Cui).
antara : “// rāma i tpi siriŋ rikaŋ kāla … i wuŋkal tajam winkas si antara rama ni juwǝ75-1 i hampran kalima si ina rama ni bānā …”
Mant. III [829] z a : 14 (Cui).
(antus), maŋantus
maŋantus : “wahuta hyaŋ kudur lumaku manusuk i wadi hati saŋ wada anak wanua i sumbhāgi watak paŋhrǝmban i makudur saŋ maŋantus anak banua i juruŋan watak pagar wsi”
Lin. 841 1a : 12 (Cui).
inṭal75-2 : “// iŋ kabikuan winaihan … rama ni paṭā rama ni inṭal rama ni kbal …”
Juruŋan 798 3b : 4 (Cui).
antulan : “anumoda saŋ antulan pu awat
Lég. Pl. Lor 760-778 1/44.
*antulan [J.Or.] : “… buhara paŋanten bareŋ watǝk antulan
Watu K. I 824 5a : 2 (Cui).
intap : “umilu ri warag warak gusti si naŋgap rama ni intap75-3 gusti kidul si paŋguh rama ni kbǝl winkas si intap75-4 rama ni bahaṇḍī …”
Kamal. 743 a : 20-22-b : 1-2.
*intǝp [J.Or.] : “atuha riŋ wuswan bańak traŋ pamajātuha bańak kańciŋ pamajānwam saŋ intǝp kabayan umbǝl anaŋkuŋ …”
Kańcana 782 2a : 3-4 (Cui).
antyan : “irikaŋ kāla wuaŋ i tuŋgalaŋan marā iŋ pkan i siṇḍiŋan prāṇa 4 si antyan si rampal si surat sy aranī”
Paŋg. I 824 3b : 2-3 (Cui).
antiŋ : “… parujar niru75-5 pu rinu mūwah rāma kabayan i sawaŋŋan pu kura mūwah pu baraw[- -] mūwah pu antiŋ
T. Gunuŋ 832 a : 30-31.


h / voy. n s


(aṇus), paŋaṇus
paŋaṇus : “tuhalas hadyan si paŋaṇus i sǝki si nikaha si kuńci …”
Salimar II 802.
unǝs : “… marhyaŋ i samaḍi pu nta unǝs marhyaŋ iŋ putar si wawuat rama ni mańciŋ …”
Lin. 841 2a : 14 (Cui).


[page 76]h / voy. n w / b


(ǝnǝb), maŋnǝ̄b
maŋnǝ̄b : “tatkāla saŋ pamgǝt wuga pu maŋnǝ̄b manusuk sīma sawah ri pihak …”
Kamal. 743 a : 4-5.
anawarjjita : “manurat saŋ anawarjjita jńaneśwara saŋka ri dharmmacinta”
Kamal. 743 a : 8-9.


h / voy. n p


hinpu76-1 : “makudur saŋ ra wugwug pu maŋgal anak wanua i hinpu watak pǝar …”
Mulak I 800 1a : 4 (Cui).
hinpu : “i makudur saŋ ra wugwug anag wanua i hinpu watak pǝar”
Kwak I 801 1a : 10-11 (Cui).
hinpu : “akudur sa[ŋ] ra wugwug pu maŋgal anak wanua i hinpu watak pǝar mas mā 4 …”
Kwak II 801 1a : 3-4 (Cui).
*hanapuka [J.Or.] : “maŋkāna ikaŋ wargge dalǝm lwir nya … huńjǝman hanapuka warahan …”
Kuṭi 762 6a : 1 (Cui).


h / voy. n y


hinaya : “likhitapātra saŋ romuaŋ pu hinaya anak wanua i kawikuan i ra tawun watǝk wka”
Wulakan 8[49] 2a : 5-6 (Cui).
hanyantan76-2 : “// wanua i tpi siriŋ winaihan … i bitapura i hanyantan i harjaŋ …”
Juruŋan 798 3b : 5-6 (Cui).


h / voy. n m


(anam), aŋanam, maŋanam anam
aŋanam [J.Or.] : “yatikā tan tamā irikana śima … pipakan aŋanam amahaŋ …”
Kubu. 827 5a : 2 (Cui).
*maŋanam anam [J.Or.] : “tan pārabyapara saŋ makilalā kady aŋgā niŋŋ a(ŋ)dyun … madamǝl payuŋ upih maŋanam anam mamǝlut”
Kuṭi 762 5a : 4-5b : 1-2 (Cui).
maŋanam anam : “de saŋ maŋilala sodhāra ha[j]i kunaŋ ikanaŋ mańamwul … mamǝsaṇḍuŋ maŋanam anam maŋgula maŋhapū ityewamādi …”
Tǝlaŋ I [825] 1b : 10-11 (Cui).
maŋanam anam : “de saŋ maŋilala sodhāra haji kunaŋ ikanaŋ … mamisaṇḍuŋ maŋanam anam mamukat wuŋkuḍu …”
Saŋsaŋ 829 1b : 5 (Cui).
maŋa[namm anam] [J.Or.] : “de saŋ maŋilala sodhāra haji tan adhikana kunaŋ ikanaŋ … mamīsaṇḍuŋ maŋanamm anam manarub …”
Su. Manek 837 a : 26-27.
[page 77]maŋanam anam [J.Or.] : “atah parāna ni drabya haji nya kunaŋ ikanaŋ miśra … magawai kisī maŋanam anam manawaŋ …”
Saŋg. 850 a : 22.
(anom), manwām
*manwām [J.Or.] : “muaŋ rāma tpi siriŋ kabeh matuha manwām laki laki wadwan”
Watu K. I 824 5a : 3 (Cui).
manwam Voir anak manwam / anak manuam.
hanumān : “[ra kryān mapatih i halu] pu ketuwijaya rake sirikan pu suparṇna rakai wka pu hanumān rakai bawaŋ pūttara”
Er Ku. peu après 837 1b : 2 (Cui).
hanumān : “inaŋsǝan ra kryān mapatih i halu pu ketuwijaya ra kryān sirikan pu suparṇna ra kryān wka pu hanumān ra kryān bawaŋ pūttara […]”
Er Ku. peu après 837 1b : 12 (Cui).
anambaŋ Voir manāmbaŋi sous tambaŋ.
hanāmbaŋi Voir manāmbaŋi sous tambaŋ.


h / voy. n g


anugraha : “apa mataŋ yan uwahana anugraha saŋ dewata iŋ pastika irikana saŋ hyaŋ dharma i wintaŋ mas …”
Win. Mas A peu av. 837 1b : 4 (Cui).


h / voy. n ŋ


hnaŋ : “// anakbi niŋ maŋagam kon … tuha banua si rumpin si drabya winkas si hnaŋ si sḍaŋ …”
Hali. 799 3b : 6 (Cui).
hnaŋ : “// muwah anakbi si tǝ̄b si maŋi si tŋat si hnaŋ si amwaramwar si kahu si barī kapua ya winaih …”
Hali. 799 3b : 6-7 (Cui).
haniŋ : “anuŋ rāma māgman i kwak rikaŋ kāla kalaŋ 2 si pulu rama ni sukam si haniŋ rama ni pawī”
Kwak I 801 1a : 16 (Cui).
inaŋ : “// raiṇa nta si […] inaŋ ni piŋul si tiris inaŋ ni gaṇṭih si wirikan inaŋ ni jawil si jabwah inaŋ ni śuddhā si limwayā inaŋ ni kamman si wulatan inaŋ ni gaḍiŋ piṇḍa raiṇa nta prāṇa 6”
Poh 827 2b : 4-5 (Cui).
inuŋ Voir nuŋ.
hanuŋnaŋ : “tinurus ikanaŋ lmah dai niŋ rāma i mamali inadagan dai saŋ hanuŋnaŋ pu śaŋkhara”
Tunahan 794 1b : 5 (Cui).
hanuŋnaŋ : “winaihan saŋ hanuŋnaŋ pirak mā 1”
Tunahan 794 1b : 7-8 (Cui).
hanuŋnaŋ : “pamlyā ni wadwāḍmit saŋ hanuŋnaŋ wayū muwah winaihan ikanaŋ rāma i mamali …”
Tunahan 794 1b : 8-9 (Cui).
hanuŋnaŋ : “// wanua i tpi siriŋ 4 i hanuŋnaŋ kalaŋ si juluŋ i lintap winkas si nawa …”
Hali. 799 2a : 6 (Cui).
[page 78]anaŋkuŋ Voir umbǝl anaŋkuŋ.
hināŋan : “muwah mapaḍahi sy usā rama ni wakul anak wanua i hināŋan watak luwakan winaih …”
Poh 827 2b : 14 (Cui).
anuŋgu Voir sous tuŋgu.


h / voy. c ŋ


acuŋ : “… paŋgil hyaŋ pūttarāsaŋga dalinan pu acuŋ maŋhuri pu kiti …”
Kwak I 801 1a : 7 (Cui).
acuŋ : “manurunakan ujar haji saŋ maŋuńjikan pu lugi samgat paḍaḍah mambaŋ ākāśa samgat manimpiki pu acuŋ …”
Saliŋ. 802 1a : 9 (Cui).
acuŋ : “… paŋgil hyaŋ pūttarāsaŋga dalinan pu acuŋ maŋhuri pu kiti …”
Ra Taw. I 803 1a : 4 (Cui).
acuŋ : “manusuk śīma i ra karayān mapatih rake hino pu aku … tiruan pu maŋhurī kapua mawḍǝhan … makudur pu mannaŋ dalinan pu acuŋ paŋkur pu gawa hańaŋan pu rańjan tirip pu agrapiṇḍa rua wlas kapua …”
Ra Mwi 804 1a : 10-11 (Cui).


h / voy. r


air/er/her, er atǝn, air hulu, air haji/her haji/er haji, er hijo/air hijo, er haŋat, air kali, er kuwiŋ, air papi, air pǝluŋ, air pyal, air gaŋgā, air baraŋan, air buwuŋ, air bulaŋ, maŋher.
er [J.Or.] : “… lawan ḍa pu patǝt tuha wǝrǝh ḍa man er wariga ḍa man udaya …”
Hariń. A 7[2]6 a : 10-11.
er [J.Or.] : “// rāma i bagu … wka pu ama tuha saka saŋ er lāwaṇ ḍa pu tiwul …”
Hariń. A 7[2]6 a : 12-13.
air Voir tulaŋ air sous tulaŋ.
er Voir jukut er sous jukut et huler sous hulu.
er atǝn : “er atǝn laṭi nya 6”
Er Atǝn 700-750.
air hulu : “… juru iŋ air hulu si milar rama si taŋguh juru iŋ sulaŋ kuniŋ si bantal …”
Tul. Air I 772 a : 35-36.
air hulu : “// rāma i tpi siriŋ iŋkaŋ kāla … // ri air hulu si kidut rama ni karṇnī // i sulaŋ kuniŋ winkas si kudha rama ni dhidhi …”
Mant. I 829 1b : 22 (Cui).
air hulu : “// rāma i tpi siriŋ rikaŋ kāla … ri air hulu si kidut rama ni karṇi i sulaŋ kuniŋ winkas si kudha rama ni dhidhi …”
Mant. III [829] z a : 13 (Cui).
*her aji [J.Or.] : “saŋ manakatriṇi paŋkur tirip … tapa haji her aji paḍǝm manimpiki …”
Kuṭi 762 3a : 4-3b : 1 (Cui).
*air haji [J.Or.] : “saŋ manakatriṇi paŋkur tirip … tapa haji air haji malandaŋ lǝca …”
Kuṭi 762 3b : 3 (Cui).
[page 79]*air haji [J.Or.] : “tke sa kweh saŋ maŋilala drǝwya haji wulu wulu para wulu prakārāgǝ̄ŋ aḍmit riŋ daŋū makādiŋ miśra paramiśra … taŋhira air haji maŋuri …”
Kańcana 782 5b : 4-5-6a : 1 (Cui).
**air haji : “tatan katamana wulu wulu … tūtan air haji
Pupus 750-800 2a : 8 (Cui).
**er haji [J.Or.] : “sa prakāra niŋ maŋilala drǝbya haji riŋ daŋu … kataŋgaran er haji malandaŋ lǝca …”
Waharu I 795 2a : (Cui).
[air] haji79-1 : “tan katamāna de ni[ŋ] maŋilala [dra]bya haji tapa haji air haji taji tiruan …”
Er Haŋ. env. 810 y b : 1-2 (Cui).
*air haji [J.Or.] : “saŋ maŋilala drǝwya haji mīśra paramīśra … tapa haji air haji malandaŋ …”
Watu K. I 824 3a : 5 (Cui).
air haji : “tan katamāna de niŋ sa prakāra niŋ maŋilala drabya haji tikasan … maŋhuri air haji tapa haji tuha dagaŋ …”
Paŋg. I 824 1b : 4-5 (Cui).
air haji : “muaŋ [sa prakāra] niŋ maŋilala drabya haji kabaih kriŋ … tapa haji air haji widu maŋiduŋ …”
Tǝlaŋ I [825] 1b : 3-4 (Cui).
air haji : “tan katamāna de ni sa prakāra niŋ maŋilala drabya haji tikasan … paraṇakan air haji tapa haji tuha dagaŋ …”
Poh 827 1b : 3-4 (Cui).
air haji [J.Or.] : “ŋuniweh tan kna nikaŋ śīma iŋ pintapintan … tapa haji air haji paŋuraŋ kriŋ …”
Kubu. 827 4 b : 1-2 (Cui).
air haji : “tan katamāna de saŋ paŋkur tawān tirip muaŋ sa prakāra niŋ maŋilala drabya haji kriŋ … tapa haji air haji ra taji …”
Mant. I 829 1b : 7-8 (Cui). Cf. Mant. II 8[29] b : 18.
air haji : “de saŋ mānak paŋkur ta[wa]n tirip muaŋ soara niŋ maŋilala drabya haji kriŋ … tapa haji air haji tuha gośali …”
Saŋsaŋ 829 1a : 7-8 (Cui).
air haji : “[…] … kataŋgaran tapa haji air haji malandaŋ …”
Bars. env. 830 z a : 1 (Cui).
*air haji [J.Or.] : “muaŋ sa prakara niŋ maŋilala drǝwya haji ri daŋu … tapa haji air haji malandaŋ lǝca …”
Kaladi 831 2a : 2 (Cui).
er haji : “de ni sa prakāra saŋ maŋilala drabya haji kabaih paŋkur tawān tirip … tapa haji er haji maŋrumwe …”
Tim. Wuŋkal 834 a : 10-11.
[page 80]air haji [J.Or.] : “mwaŋ sowāra saŋ maŋilala drabya haji kriŋ … tapa haji air haji juru guśali …”
Su. Manek 837 a : 11-12.
er haji [J.Or.] : “tan katamāna de niŋ sa prakāra ni maŋilala drǝbya haji kriŋ … tapa haji er haji tuhān tuha dagaŋ …”
Hariń. B 843 b : 9-10.
air haji [J.Or.] : “muaŋ sa prakāra niŋ maŋilala drabya haji iŋ daŋū … tapa haji air haji malandaŋ …”
Saŋg. 850 a : 13.
er haŋat : “anantarakāla tka mahārāja dyah tagwas śrī jaya kī(r)ttiwarddhana marā i kupaŋ sumapar sira riŋ er haŋat
Er Haŋ. env. 810 y a : 6-7 (Cui).
er haŋat : “mamaban riŋ alas (s)inīma ni ra niŋ er haŋat
Er Haŋ. env. 810 y a : 8 (Cui).
air hijo80-1 : “// wahuta i pulu watu 3 air hijo si dras rama ni wariŋin tuŋgū duruŋ nya si baiśakha rama ni tumwa wahuta winkas wkas si katis wineh …”
Paŋg. I 824 2a : 10-11 (Cui).
e(r) hijo : “tatkāla nikanaŋ wanua i kaṇḍaŋan muaŋ anak nya riŋ wanua i er hijo wata(k) wuŋkal tpat”
Kaṇḍaŋan 828 a : 4-6.
e(r) hijo80-2 : “wanua śīma i kaṇḍaŋan muaŋ i er hijo
Kaṇḍaŋan 828 b : 3-4.
e(r) hijo80-3 : “[…] katrini i er hijo
Kaṇḍaŋan 828 b : 6.
**air kali [J.Or.] : “[…] gī maka prayojanā ri kapratisubadhan ika suk ṣima dharmma śima i air kali
Air Kali 849-850 6a : 1 (Cui).
**air kali [J.Or.] : “anugraha śrī mahărăja irikaŋ suk ṣima i air kali
Air Kali 849-850 6a : 9 (Cui).
**air kali [J.Or.] : “… saŋ wiku sahopakara kumuliliŋi paryantā nikaŋ suk ṣīma dharmma ika air kali
Air Kali 849-850 6b : 8-9 (Cui).
er kuwiŋ : “kumonnakan ikanaŋ wanua i poh galuh muaŋ ri er kuwiŋ kapua watak layaŋ […]”
Er Ku. peu après 837 1b : 2-3 (Cui).
er kuwiŋ : “paŋguhan nikanaŋ wanua ri er kuwiŋ pirak kā 1 …”
Er Ku. peu après 837 1b : 3 (Cui).
er kuwiŋ : “sa pinasuk ni lmah nikanaŋ wanua i poh galuh mwaŋ ri er kuwiŋ
Er Ku. peu après 837 1b : 4 (Cui).
er kuwiŋ : “[… ityewama]di tan tumamā rikanaŋ wanua ri poh galuh muaŋ ri er kuwiŋ sa maŋkana sa prakāra ni sukhaduhkha nya kabaih”
Er Ku. peu après 837 1b : 7 (Cui).
[page 81]er kuwiŋ : “paknā nikanaŋ wanua i poh galuh muaŋ ri er kuwiŋ
Er Ku. peu après 837 1b : 9 (Cui).
er kuwiŋ : “rāma ri er kuwiŋ kaki klo juru kaki kataŋgaran gusti kaki ridhī …”
Er Ku. peu après 837 1b : 24 (Cui).
air papi : “anak riŋ sīma iŋ tulaŋ air iŋ krodha si dhura iŋ air papi si pagar si paŋa …”
Tul. Air I 772 a : 27-28.
ai(r) pǝluŋ81-1 : “haruan rikaŋ kāla kaki aŋgān anak wanwa riŋ air pǝluŋ
Panuŋg. 818 2a : 4-5 (Cui).
air pyal : “juru iŋ air pyal si huwus rāma si rutus juru iŋ air hulu si milar rama si taŋguh …”
Tul. Air I 772 a : 35-36.
air gaŋgā [J.Or.]81-2 : “kulapati iŋ air gaŋgā ibu ni trǝb winaih … tuha paḍahi i himad si bala winaih …”
Kubu. 827 4a : 3 (Cui).
air baraŋan : “// patih kayumwuŋan irikaŋ kāla rake oṇḍo rama ni kapur sukun saŋ gambhira rama ni ḍuḍu air baraŋan si daha rama ni surasti …”
Mant. I 829 1b : 17 (Cui).
air baraŋan : “patih rikaŋ kāla kayumwuŋan … air baraŋan si daha rama ni surasti …”
Mant. III [829] z a : 6-7 (Cui).
air baraŋan : “// parujar ni patih kayumwuŋan si harus rama ni kudu sukun si watu rama ni wīryyan air baraŋan si wiśala kapua winaih …”
Mant. I 829 1b : 19 (Cui).
air baraŋan : “// parujar ni patih kayumwuŋan si harus rama ni kudu … parujar air baraŋan si wiśala kapua winaih …”
Mant. III [829] z a : 9 (Cui).
air buwuŋ : “i makudur saŋ ra wugwug anag wanua i hinpu watak pǝar … patih air buwuŋ rikaŋ kāla si haris rama ni ṇita …”
Kwak I 801 1a : 10-11 (Cui).
air buwuŋ : “… parujar ni patih air buwuŋ si maja rama ni warjuk wahuta nya si haliŋ …”
Kwak I 801 1a : 12-13 (Cui).
Voir aussi sous buwuŋ.
**air bulaŋ : “sīma prahajyan paŋurum wigyan air bulaŋ kamamwaŋan …”
Pupus 750-800 2a : 10 (Cui).
air bulaŋ : “pinaka sāksǝ maŋhitu i ḍaṇu saŋ ra kupaŋ air bulaŋ saŋ malisa …”
Panuŋg. 818 1b : 6-2a : 1 (Cui).
maŋher81-3 : “// anakbi niŋ maŋagam kon … kalaŋ ron si ḍomok gusti si maŋher si bes (…)”
(Hali.) 799 2b : 4-5 (Cui).
maŋher : “pituŋtuŋ si sumwara rama ni hamwiŋ makulak si maŋher rama ni santul kapua …”
Kwak I 801 1a : 15 (Cui).
[page 82]maŋher : “pituŋtuŋ nya si sumwara rama ni hamwiŋ mas mā … makulak si maŋher rama ni santul mas mā …”
Kwak II 801 1b : 3 (Cui).
hor Voir wanwa hor.
ara : “mwaŋ saŋ pamgat mehhakan ikanaŋ sawah … parujar kālih si ara si maŋnah tuŋgū kuwu si wsi …”
Wukiran 784 a : 13-14.
(hara), haraliṅga-
haraliṅga- : “tenājapadakamalabhramarī kr̥tamolinā sthāpitaṁ haraliṅga ṁ”
Hara. [778] a : 12-13.
ari : “tatkāla saŋ pamgat muŋgu muaŋ ari ni ra saŋ hadyan palutuŋan bini haji saŋ dewata i pastika”
Muŋ. Antan 808 1a : 2-3 (Cui).
harī : “// rāma maratā si harī si nista si maŋliŋ …”
Hali. 799 3a : 3 (Cui).
harī : “anuŋ rāma maŋagam kon i mulak … tuhalas sy amwarī re harī hulu wras 2 si wanua rama ni kańci si hrǝt rama ni dalihan …”
Mulak I 800 3a : 3-4 (Cui).
harī : “i salud maŋli … rāma maratā … pu mahatmi pu harī winaih pasak pasak …”
Er Haŋ. env. 810 x a : 7 (Cui).
hari : “piŋhay si kalaŋ buŋkal irikanaŋ kāla … wahuta maŋuwu si landaŋ muaŋ si hari …”
Kasug. 829 1b : 1 (Cui).
(hari), haricandana, hariwaŋsa, hariwaŋśotuŋgadewa
haricandana : “kunaŋ parbhaktyanya i bhaṭāra śrī haricandana
Kapuh. 800 1a : 3 (Cui).
haricandana : “i bhaṭāra haricandana
Kapuh. 800 1a : 6 (Cui).
haricandana : “kunaŋ buatthaji ni ra i bhaṭāra haricandana iŋ trisamwatsara ya tan luptā”
Win. Mas A peu av. 837 1b : 4-5 (Cui).
**haricandana [J.Or.] : “oṁ indah ta kita kamu hyaŋ haricandana agastya82-1 maharṣi”
Air Kali 849-850 6a : 2-3 (Cui).
hariwaŋsa : “… tawān pu sena tirip pu hariwaŋsa wadi hati pu naŋgala makudur pu dhanuka kapua inaŋsǝan …”
Lin. 841 1a : 9-10 (Cui).
*hariwaŋśotuŋgadewa [J.Or.] : “śrī lokapala hariwaŋśotuŋgadewa nāma rājabhiṣeka”
Kuṭi 762 1b : 4-2a : 1 (Cui).
*hariwaŋśotuŋgadewa [J.Or.] : “maŋkana diwaśa ni ra śrī lokapala hariwaŋśotuŋgadewa
Kuṭi 762 2b : 4 (Cui).
(haru)/aru, haruan
(haru)
aru : “… winǝkas i wunmadis si totoh rama ni padǝ̄wan tuha paḍahi si rinḍa rama ni aru …”
Wu. Tija 802 2a : 8 (Cui).
[page 83]haruan : “haruan rikaŋ kāla kaki aŋgān anak wanwa riŋ ai[r] pǝluŋ”
Panuŋg. 818 2a : 4-5 (Cui).
hira [J.Or.] : “[…] si luhut si spat si hira kapwa …”
Saŋg. 850 côté : 10.
hiri : “rāma tpī siriŋ umilu pinaka sākṣi … rāma i luītan kalaŋ si hiri rama ni datti …”
Lin. 841 3a : 2 (Cui).
(huri), maŋuhuri/maŋhūri/maŋhuri/maŋhurī
maŋhūri : “saŋ maŋilala drabya haji … huńjamman maŋhūri senamukha …”
Garuŋ 741 1a : 4 (Cui).
*maŋhuri [J.Or.] : “saŋ manakatriṇi paŋkur … galuh maŋhuri maŋrińci …”
Kuṭi 762 3b : 1-2 (Cui).
maŋuhuri83-1 : “ratu tatkāla rakai pikatan patih rakai wka pu pulu watu … tiruan pu mantara maŋuhuri pu maṇḍuta halaran pu madhāwa …”
Tul. Air I 772 a : 6-7.
maŋuhuri83-2 : “ratu tatkāla rakai pikatan patih rakai wka pu pulu watu … maŋuhuri pu landuta [? maṇḍuta] …”
Tul. Air II 772 a : 7.
maŋuhuri83-3 : “wadwā ra karayān mapatih milu saŋ ḍa kalaŋ … i maŋuhuri saŋ katuḍaiŋ i halaran saŋ jiwana …”
Tul. Air I 772 a : 10-11.
maŋuhuri : “wadwā ra karayān mapatih milu saŋ ḍa kalaŋ … i maŋuhuri saŋ katuḍaiŋ”
Tul. Air II 772 a : 10-12.
*maŋuri [J.Or.] : “tke sa kweh saŋ maŋilala drǝwya haji … air haji maŋuri tirwan …”
Kańcana 782 6a : 1 (Cui).
maŋuhurī83-4 : “ratu tatkāla ra karayān kayu waŋi pu lokapāla … maŋuhurī pu [- -]gi83-5 dalinan pu dhnaŋ …”
Wanua Tǝŋ. I 785 a : 8.
maŋuhuri : “patih ra karayān wka pu manūt … maŋuhuri pu maŋuhuri ci83-6 da[lina]n pu dhnaŋ …”
Wanua Tǝŋ. II 785 a : 5-6.
**maŋhuri : “tatan katamana wulu wulu kriŋ paḍam maŋhuri lūdan …”
Pupus 750-800 2a : 8 (Cui).
**maŋhuri [J.Or.] : “sa prakāra niŋ maŋilala drǝbya haji riŋ daŋu … maŋrińci maŋhuri suŋkadhura …”
Waharu I 795 2a : (Cui).
maŋhuri : “halaran pu dīpaŋkara paŋgil hyaŋ pūttarāsaŋga dalinan pu acuŋ maŋhuri pu kiti paŋkur pu gawa …”
Kwak I 801 1a : 6-7 (Cui).
maŋhuri : “i ra karayān mapatih rake hino pu aku … dalinan pu acuŋ maŋhuri pu kiti paŋkur pu gawa …”
Ra Taw. I 803 1a : 4 (Cui).
[page 84]maŋhuri : “[tiruan]84-1 pu maŋhuri wadi hati pu manunduk makudur pu ma[nnaŋ]”
Pǝṇḍǝm 803 a : 4-5.
maŋhuri : “tatkāla ājńă … tumurun i ra karayān mapatih hino wka … wlahan maŋhuri tańjuŋ …”
Ra Mwi 804 1a : 3 (Cui).
maŋhuri : “manusuk śīma i ra karayān mapatih rake hino pu aku … rake sirikan pu puruŋul tiruan pu maŋhuri kapua …”
Ra Mwi 804 1a : 8-9 (Cui).
maŋhuri : “… rake wlahan pu jeṣṭa maŋhuri pu kiti rake tańjuŋ pu kuluŋ warak …”
Ra Mwi 804 1a : 10 (Cui).
maŋhuri84-2 : “… parujar i wlahan 1 dalihan si wijaya parujar i maŋhuri 1 ruŋga si bhaṭṭa parujar i dalinan 1 mayah si ulih …”
Ra Mwi 804 1b : 1-2 (Cui).
maŋhūri : “ra kryān mapatih hino wka … tiruan maŋhūri [wadi] hati makudur kumonakan …”
Kalir. 804 1a : 2-3 (Cui).
maŋhuri : “tan katamāna de ni maŋilala [dra]bya haji … tiruan maŋhuri senāmukha …”
Er Haŋ. env. 810 y b : 1-2 (Cui).
maŋhuri : “tumurun i ra kryān mapatih i hino pu bāhubajra pratipakṣakṣaya … samgat tiruan pu śiwāstra maŋhuri pu cakra wadi hati pu ḍapit …”
Ayam T. I 822 1a : 5-6 (Cui).
maŋhuri : “tan katamāna de niŋ sa prakāra niŋ maŋilala drabya haji … paḍammapuy maŋhuri air haji …”
Paŋg. I 824 1b : 4 (Cui).
maŋhuri : “// rakai halaran pu basu rake palar hyaŋ pu puńjaŋ … wlahan pu dhepu maŋhuri pu cakra paŋkur pu rańjan …”
Paŋg. I 824 1b : 11 (Cui).
maŋhuri : “parujar 1 maŋhuri saŋ ra nui si samodaya anak wanua i siŋhapura watak halu maŋhi …”
Paŋg. I 824 2a : 5 (Cui).
maŋhuri : “ra kryān wka pu kutak pu bhāswara … [maŋhuri]84-3 pu cakra paŋkur pu rańjan …”
Tǝlaŋ I [825] 1a : 8 (Cui).
maŋhuri : “rake wka pu bhāswara tiruan pu śiwāstra maŋhuri pu cakra wadi hati pu ḍapit …”
Tǝlaŋ II 825 1a : 3 (Cui).
maŋhuri : “rakai halaran pu tloḍuŋ … rakai palar hyaŋ pu puńjaŋ maŋhuri pu cakra paŋkur pu śiwadhyāna …”
Poh 827 1b : 9 (Cui).
maŋhuri : “saŋ tuhān mamuat wuwus kabaih … parujar ri maŋhuri saŋ ra nuī pu gupura anak wanua i hinappit watak wka”
Poh 827 1b : 18 (Cui).
[page 85]maŋhuri [J.Or.] : “ŋuniweh tan kna nikaŋ śīma iŋ pintapintan … lǝbǝlǝb maŋhuri paḍam …”
Kubu. 827 4b : 2 (Cui).
maŋhuri [J.Or.] : “… dalinan pu maŋuŋsir maŋhuri pu cakra paŋkur pu rańjan …”
Kubu. 827 5b : 2 (Cui).
maŋhūri : “umiŋsor i ra karayān mapatih i hino halu sirikan wka halaran tiruan palar hyaŋ maŋhūri wadi hati makudur”
Mant. I 829 1b : 2 (Cui).
maŋhūri : “muaŋ sa prakāra niŋ maŋilala drabya haji … manimpiki maŋhūri limus galuh …”
Mant. I 829 1b : 8 (Cui).
maŋhūri : “… dalinan pu maŋusǝ̄ maŋhūri pu cakra wadi hati pu ḍapit makudur pu samwrada kapua inaŋsǝ̄an …”
Mant. I 829 1b : 11-12 (Cui).
maŋhuri [J.Or. ?] : “umiŋsor i ra karayān mapatih i hino halu sirikan wka halaran tiruan palar hyaŋ maŋhuri wadi hati makudur”
Mant. II 8[29] a : 6-9.
maŋhuri : “muaŋ soara niŋ maŋilala drabya haji … malańjaŋ maŋhuri makalaŋkaŋ …”
Saŋsaŋ 829 1a : 8 (Cui).
maŋhuri : “de ni sa prakāra saŋ maŋilala drabya haji kabaih paŋkur tawān tirip maŋhuri kriŋ …”
Tim. Wuŋkal 834 a : 9-10.
maŋhūri : “i samgat tiruan pu tgaŋ samgat maŋhūri pu cakra wineh …”
Win. Mas A peu av. 837 1a : 5-6 (Cui).
maŋhuri [J.Or.] : “tan katamāna de saŋ mānakatrīṇi paŋkur tawān tirip tiruan maŋhuri
Su. Manek 837 a : 9-10.
maŋhūri : “muaŋ tan katamāna de saŋ mānak katrīṇi … malandaŋ maŋhūri makalaŋkaŋ …”
Er Ku. peu après 837 1b : 5 (Cui).
maŋhūri : “maŋhūri pūdara85-1 halaran pu mańā p[a]lar hyaŋ pu khaṭwāŋga dalinan pu taŋgǝlan …”
Er Ku. peu après 837 1b : 13 (Cui).
maŋhūri : “halaran pu wihikan palar hyaŋ pu balanduŋ dalinan pu parbwata maŋhūri pu teja …”
Lin. 841 1a : 8-9 (Cui).
maŋhuri [J.Or.] : “tan katamāna de niŋ sa prakāra ni maŋilala drǝbya haji … tuhā(n) huńjamman maŋhuri kutak kapayuŋŋan …”
Hariń. B 843 b : 10.
maŋhuri : “sambandha saŋ dhanadī inujar samgǝt maŋhuri maŋaran wukajana sinaŋguh wka kilalān i maŋhuri
Wuruḍu Ki. A 844 1a : 3-4 (Cui).
maŋhuri : “yan hana lawalawa an wka kilalān ri maŋhuri kawwībwītan saŋ dhanadī kaki nya kwi nya …”
Wuruḍu Ki. A 844 1a : 6-7 (Cui).
maŋhuri : “an tan wka kilalān i maŋhuri saŋ dhanadī kaki nya kwi nya puyut nya ŋūni …”
Wuruḍu Ki. A 844 1a : 11-12 (Cui).
[page 86]maŋhuri : “inanugrahān de samgat juru irikā wanua i maŋhuri makon ta rasikā ta milalā ikā kikǝran i maŋhuri andan kadi rakua ya”
Wuruḍu Ki. B 844 1b : 9-10 (Cui).
maŋhuri [J.Or.] : “rakai maŋhuri kālih dyah […] dyah maŋubil su 1 …”
Kinawǝ 849 a : 19-20.
maŋhuri [J.Or.] : “… halaran pu guṇottama maŋhuri pu maŋuwil wadi hati pu dinakara makudur pu balawān inaŋsǝān …”
Saŋg. 850 a : 33-34.
maŋhuri [J.Or.] : “talimpiki pu dhanuka maŋhuri [ka]lih pu paṇḍamuan muah […] winaih …”
Paŋg. III [850] a : g.
hora-86-1 [J.Or.] : “r̥ttwigbhiḥ wedawidbhiḥ yatiwarasahitaiḥ sthāpakādyaiḥ sa hora iḥ”
Kańjur. 682 a : 15-16.


h / voy. r h / voy.


irah, paŋirahan
irah Voir lmah irah.
paŋirahan86-2 : “[…] rikanaŋ susukan sīma saŋ paŋirahan i ma[…]r saŋ kerawa …”
Tǝlaŋ I [825] 1a : 13 (Cui).


h / voy. r n


(aran), maŋarani
maŋarani : “rāma anuŋ maturus kalaŋ si kais gusti 2 rama ni saŋkān rama ni maŋarani …”
Tunahan 794 1b : 5-6 (Cui).
maŋarani : “ikanaŋ rāma i mamali makabaihan … hulu wras si bya rama ni wulir gusti si kwaih rama ni maŋarani …”
Mamali 800 1a : 7-8 (Cui).
harana86-3 [J.Or.] : “ra kryān ri sirikan dyah amarendra […] ra kryān anakbi dyah mwatan saŋ harana
K. Śrī B [850] face a.
aranī : “marā iŋ pkan i siṇḍiŋan prāṇa 4 si antyan si rampal si surat sy aranī …”
Paŋg. I 824 3b : 3 (Cui).
aranwiṇu86-4 [J.Or.] : “[…]ŋa taṇḍa saŋ aranwiṇu saŋ wagal saŋ bu[…] …”
Paŋg. III [850] b : 4.
aruṇa : “tatra sākṣī … tuha banua pu kmir pu gamana pu gambir gusti pu karṇa pu aruṇa pu [- - nī] …”
Palǝpaŋan 828 1a : 13 (Cui).
hurantan86-5 : “… binǝkas runḍuŋan pu subhā winkas i hurantan pu isuk i salambayan pu wagay i sibunnan pu aŋkan …”
T. Gunuŋ 832 b : 18-19.
hiraṇya [J.Or.] : “saŋ mapatih i pakaraṇān makabehan patih pamwat […] maŋhambǝn saŋ hiraṇya patih kawaŋyan saŋ pārtha …”
Su. Manek 837 b : 6.
[page 87]hiranya [J.Or.] : “… [pa]tih kabayan saŋ kalima mā … patih pamgat saŋ hiranya mā …”
Piliŋ. env. 840 A : 13-14.


h / voy. r k


(arak), maŋarak
maŋarak : “i juruŋan … hulair 8 si maŋarak rama ni adikā si gheṭa rama ni naskara si taramwuŋ rama ni poṣya …”
Juruŋan 798 3a : 1-2 (Cui).
maŋarak [J.Or.] : “sumusuk iki tgal i kubukubu bhadri śīma i ra kryan hujuŋ dyah maŋarak mwaŋ ra kryan matuha …”
Kubu. 827 1b : 2-3 (Cui).
maŋarak [J.Or.] : “nāhan anugraha śrī mahārāja … tinaḍah ra kryan hujuŋ pu maŋarak mwaŋ rǝke majawuntan”
Kubu. 827 5a : 3-4 (Cui).
arka87-1 : “anuŋ maŋasǝ i patapān milu sikhalān rua pu bhadra pu tumak ḍatar pu arka
Tul. Air II 772 a : 9-10. Voir aussi aku.
arka87-2 : “juru niŋ kalula pu arka anak wanwa waryyaŋ watak rampakan”
Roŋkab 823 1a : 8 (Cui).
arikiwa87-3 : “mawaih sawah sīmā arikiwa …”
Kayum. 746 a : 26.


h / voy. r d


hǝrdayaśiwa : “saŋ tuhān kabaih ra punti si sayut hujuŋ galuh si hǝrdayaśiwa paniŋgahan si tarkka …”
Huma. 797 2a : 5 (Cui).
hǝrdayaśiwa : “saŋ tuhan kabaih ra punti si sayut hujuŋ galuh hǝrdayaśiwa paniŋgahan si tarkka …”
Juruŋan 798 4a : 6-7 (Cui).
hǝrdayaṣiwa : “saŋ tuhān kabaih ra punti si sayut hujuŋ galuh hǝrdayaṣiwa paniŋgahan si tarka …”
Taragal 802 2a : 2 (Cui).


h / voy. r t


hǝrǝt/hrǝt, hǝrǝtan
(hrǝt)87-4 : “anuŋ rāma maŋagam kon i mulak … hulu wras 2 si wanua rama ni kańci si hrǝt rama ni dalihan wḍihan raŋga …”
Mulak I 800 3a : 3-4 (Cui).
hǝrǝtan87-5 : “milu saŋ ḍa kalaŋ … i dalinan saŋ hǝrǝtan i paŋkur saŋ ḍa kampak …”
Tul. Air I 772 a : 12 et Tul. Air II 772 a : 12-13.
arta : “rāma i turu maŋamwil milu pinaka sākṣī si waraṇa rama ni bhukti kalaŋ si arta rama ni dhyāna winehan …”
Lin. 841 3a : 5 (Cui).
[page 88]ārthi : “sākṣī tuha kalaŋ i sraŋan si wura tuha kalaŋ i haliwabaŋ si glar rama ni tarumbaŋ … wahuta i sirikan kulumpaŋ si wanwa rama ni ārthi
Mamali 800 1b : 4 (Cui).
arata : “[…] pu mitra wlah sy arata winaih wḍihhan …”
Tri Tǝp. II 764 a : 11.
haritā : “[…] hyaŋ haritā saŋ hadyan kuńjara …”
Ra Kiḍan 750-800 a : 12.
urutan/hurutan
*hurutan [J.Or.] : “saŋ manakatriṇi paŋkur … ḍampulan hurutan kǝpuŋ kawuŋ …”
Kuṭi 762 4a : 4 (Cui).
**urutan [J.Or.] : “[…] … pakaluŋkuŋ urutan tǝpuŋ kawuŋ …”
Waharu I 795 2a : (Cui).
*urutan [J.Or.] : “saŋ maŋilala drǝwya haji … awuran urutan ḍampulan …”
Watu K. I 824 3b : 2 (Cui).
urutan : “[…] … palamak urutan dampulan …”
Bars. env. 830 z a : 3 (Cui).
*urutan [J.Or.] : “muaŋ sa prakara niŋ maŋilala drǝwya haji ri daŋu … pakaluŋkuŋ urutan dampulan …”
Kaladi 831 2a : 6-2b : 1 (Cui).
urutan [J.Or.] : “muaŋ sa prakāra niŋ maŋilala drabya haji iŋ daŋu … pakalaŋkaŋ urutan dampulan …”
Saŋg. 850 a : 15.


h / voy. r s


haras : “parwuwus saŋ kayumwuŋan si haras rama ni wikrami anak banwa i tyusan …”
Kayum. 746 a : 47-48.
haris : “i makudur saŋ ra wugwug anag wanua i hinpu watak pǝar … patih air buwuŋ rikaŋ kāla si haris rama ni ṇita patih kalyan si parama rama ni geṣṭi kapua …”
Kwak I 801 1a : 10-11 (Cui).
haris : “// patih i buwuŋ si haris rama ni nitā mas mā … parujar nya si maja rama ni marjuk mas mā …”
Kwak II 801 1a : 6-1b : 1 (Cui).
harus : “// parujar ni patih kayumwuŋan si harus rama ni kudu sukun si watu rama ni wīryyan air baraŋan si wiśala kapua …”
Mant. I 829 1b : 19 (Cui).
harus : “// parujar ni patih kayumwuŋan si harus rama ni kudu parujar ni patih sukun si watu rama ni wiryyan parujar air baraŋan si wiśala kapua …”
Mant. III [829] z a : 8-9 (Cui).
*irus [J.Or.] : “rāma piŋgir siriŋ … i pamasaŋan buyut raŋgah pakis winkas si irus …”
Kańcana 782 9b : 6 (Cui).


h / voy. r w / b


arawanasta : “rāma maratā i jruk śrī pu kewala mūwah parujar rāma nta pu amboh … mūwah arawanasta anak banua i [page 89]bawantan maŋla pu kinaŋ anak banua i wuattan śrī sima aŋasǝ i ḍi hyaŋ …”
T. Gunuŋ 832 b : 6-7.
arawanasta : “sa kweh niŋ maŋilala drabya haji kabaih … paṇḍay arawanasta kutak kapur ityewammādi”
T. Gunuŋ 832 b : 22.


h / voy. r p


(harǝp), paŋharǝp/maŋharap
*paŋharǝp [J.Or.] : “patih paŋharǝp atarua saŋ wurudu inaŋsǝan … patih lampuran saŋ kighuan saŋ naduŋka kamuaŋ inaŋsǝan …”
Kaladi 831 4a : 1-3 (Cui).
maŋharap babak [J.Or.] : “patih i waharu maŋharap babak pu wahija maŋhambǝn saŋ karata”
Su. Manek 837 b : 11.
hurip, kahuripan
hurip : “muaŋ sa hana niŋ magamman tpi siriŋ nya ri wanua kabeh ŋaran nika rāma … kalaŋ i kupu si amwir rama ni rāghu winǝkas si hurip rama ni wadǝ̄ …”
Wu. Tija 802 2a : 6 (Cui).
kahurippan : “umilu rikāna saŋ kahurippan pu nayaka waduā ni ra laṇḍuŋ rama ṇi maitrī patih ri maŋin siḍi si narada rama ṇi lǝŋkǝp”
Kamal. 743 a : 12-16.
kahuripan : “ŋaran nikanaŋ rāma anuŋ maturus … hulair karamān rama ni drabya mapkan si kahuripan makajar si balī …”
Tunahan 794 1b : 7 (Cui).
kahuripan : “// samgat kahuripan pu chatra … saŋ anakbi …”
Juruŋan 798 2b : 3 (Cui).
kahuripan : “anuŋ rāma māgman i kwak … tuha banua 2 si cara rama ni guwar si kahuripan rama ni haŋū …”
Kwak I 801 1a : 16-17 (Cui).
kahuripan : “maŋagam kon i kwak … tuha banua 2 si cara rama ni guwar si kahuripan rama ni haŋū mas mā …”
Kwak II 801 1b : 4-5 (Cui).
kahuripan : “saŋ ra taji maŋilala sukadbā i poh saŋ paŋadaggan anak wanua i kahuripan watak lunturan winaih …”
Poh 827 2a : 8 (Cui).
kahurippan : “kalaŋ i ruṇḍuŋan pu lima … i tambak haji pu asti i kahurippan pu dhara …”
T. Gunuŋ 832 b : 15-16.
kahuripan : “anurat i tilimpik patilaman saŋ khaṭwāŋga anak banua i kahuripan watak pagar wsi”
Lin. 841 2a : 2-3 (Cui).
kahuripan : “lāwan ikāŋ waŋ udāśīna i grih i kahuripan i paniŋlaran tinańān ya de …”
Wuruḍu Ki. A 844 1a : 9 (Cui).
kahuripan : “rāma tpi siriŋ … i kahuripan saŋ guha …”
Wuruḍu Ki. A 844 1b : 3 (Cui).


h / voy. r j


harjaŋ : “// wanua i tpi siriŋ winaihan … i hanyantan i harjaŋ …”
Juruŋan 798 3b : 5-6 (Cui).


[page 90]h / voy. r y


aryya/haryya/ārya
*haryya [J.Or.] : “maŋkāna ikaŋ wargge dalǝm lwir nya … kliŋ haryya siŋhā …”
Kuṭi 762 5b : 4 (Cui).
aryya [J.Or. ?] : “taṇḍa ra kryān iŋ burawan tumūt pinaka sākṣī niŋ manusuk sīma … samgat kiniwaŋ pu buat samgat kaliki pu aryya …”
Taji 823 pl. 3 (Cui).
haryya : “// muwah raiṇa nta saŋ manūti prāṇa 15 … si turukan rai tarum si haryya rai ramya …”
Paŋg. I 824 3a : 1 (Cui).
*ārya [J.Or.] : “tan tumamā irikaŋ śima muaŋ surā ni kilalan kliŋ ārya siŋhala …”
Kaladi 831 7b : 1 (Cui).
haryyaŋ : “jumput iŋ śrī maṇḍaki si niru … iŋ kakalyan si milih iŋ tiwrus si haryyaŋ
Tul. Air I 772 a : 27.
haryyaŋ [J.Or.] : “juru niŋ marakat saŋ bharata madmak ri haryyaŋ maŋasǝakan saŋ tambir madwal ri maŋin si[…] …”
Baliŋ. 813 b : 10-11.


h / voy. r ń


harińjiŋ [J.Or.] : “mula ḍawuhan gawai ni ra kali i harińjiŋ
Hariń. A 7[2]6 a : 4.
harińjiŋ [J.Or.] : “… kulapati i harińjiŋ ḍa pu nta maṇḍi kulapati i lalatǝŋ ḍa pu aman …”
Hariń. A 7[2]6 a : 16-17.
harińjiŋ [J.Or.] : “kapagǝhakna ni wka bhagawan ta dhārī saŋ magawai kali i harińjiŋ
Hariń. B 843 b : 8.
harińjiŋ [J.Or.] : “ḍalān ni ra ggawaiyakan ikanaŋ dharmma kali i harińjiŋ
Hariń. B 843 b : 18.


h / voy. r m


hrǝm90-1 : “i lua paṇḍak kalima si kalap rama ni nanta winaih … juru si danaka rama ni dara winaih … parwuwus si hrǝm rama ny anak winaih …”
Kayum. 746 a : 41-43.
iram : “// anak wanua i juruŋan … kalaŋ si danā rama ni iram90-2 … anakbi nya …”
Juruŋan 798 2b : 6 (Cui).
(hurum), paŋurumwigi, paŋurumwigyan, paŋumwigyan
**paŋurumwigi : “tka ri kala(ŋ ?) kalagyan ya paŋurumwigi nya”
Pupus 750-800 1b : 3 (Cui).
**paŋurumwigyan : “sīma prahajyan paŋurumwigyan air bulaŋ kamamwaŋan …”
Pupus 750-800 2a : 9-10 (Cui).
paŋurumwigyan : “// maŋmit iŋ paŋurumwigyan 7 i halu si nābha iy aŋgǝhan si kuńci …”
Hali. 799 2a : 4 (Cui).
[page 91]paŋumwigyan91-1 : “// paŋumwigyan 10 i halu si siddha i pamuluŋan si maliŋay i waŋuńjikan si klo i sraŋan si taguas i mamrati si śrī i knap si pujut i nagantan si wada i hino si pulaŋ i tru hayu si utus i manimpiki si paṇḍit”
Hali. 799 3a : 6-7 (Cui).
(hrǝmban), paŋhrǝmban
paŋhrǝmban : “wahuta hyaŋ kudur lumaku manusuk i wadi hati saŋ wada anak wanua i sumbhāgi watak paŋhrǝmban i makudur saŋ maŋantus anak banua i juruŋan watak pagar wsi …”
Lin. 841 1a : 12-13 (Cui).
(hariman), mahariman
mahariman : “rāma tpi siriŋ … i mahariman kalaŋ si knoh rama ni santǝl gusti si puńjǝ̄ rama ni padmī …”
Wuka. env. 830 x a : 5 (Cui). Cf. haliman.


h / voy. r g


ārgga i jro Voir wārgga i jro.


h / voy. r ŋ


hrǝŋ91-2 : “i tri haji … kalima si sampū rama ni bamuŋ winaih … si pańca rama ni hrǝŋ winaih …”
Kayum. 746 a : 46.
hrǝŋ91-3 : “rāma tpī siriŋ umilu pinaka sākṣi rikanaŋ susukan sima … i gilikan … parujar 2 si hrǝŋ rama ni duŋas si knoh rama ni wanayī …”
Lin. 841 3a : 3-4 (Cui).
haraŋ [J.Or.] : “kǝsǝk ḍa pu bhairawa basya lukiŋ bhaṇḍa tamblaŋ haraŋ cǝgǝr ḍa pu […]”
Saŋg. 850 a : 7.
harǝŋ Voir wli harǝŋ.
(haroŋ), haroŋan, paŋharwŋan
haroŋan : “saŋ pamgat haroŋan pu wiryya anak wanua i koluŋan sīma patih juru i dmuŋ prahawanyan wineh …”
Wulakan 8[49] 1a : 3 (Cui).
haroŋan : “i sa[ŋ] pamgat haroŋan atah pawuat tha nya …”
Wulakan 8[49] 1a : 4 (Cui).
haroŋan : “tuhā(n) i haroŋan rikanaŋ kāla parujar lor saŋ paŋunǝŋan pu guŋuk anak (w)anua i laŋit aji watǝk wru”
Wulakan 8[49] 1a : 7 (Cui).
[h]aroŋan : “wahuta karamwuk si kpuŋ anak wanua wibhuh wat[ǝ]k haroŋan
Wulakan 8[49] 2a : 2-3 (Cui).
paŋharwŋan [J.Or. ?] : “taṇḍa ra kryān iŋ burawan tumūt pinaka sākṣī niŋ manusuk sīmā … samgat paŋharwŋan pu galuŋ samgat putat pu jagul …”
Taji 823 pl. 3 (Cui).
[page 92]hirǝŋ [J.Or.] : “awańol si lulut si sat si hirǝŋ winaih wḍihan …”
Saŋg. 850 b : 18.
(iriŋ), maŋiriŋ, mapaŋiriŋ
maŋiriŋ : “… i lintakan … parujar 2 si śanti rama ni maŋiriŋ si akṣaṇa rama ni kamwiŋ”
Lin. 841 2a : 12 (Cui).
**mapaŋiriŋ [J.Or.] : “i pan[…]n winkas maŋaran saṇḍi mapaŋiriŋ maraŋke maŋaran bukit tuhalas maŋaran […] …”
Waharu I 795 1a : 9-10 (Cui).
**mapaŋiriŋ [J.Or.] : “i pameyan winkas maŋaran murah mapaŋiriŋ suruhan maŋaran ha[…]n”
Waharu I 795 1a : 10 (Cui).
**mapaŋiriŋ [J.Or.] : “para piŋgir siriŋ i kuwu winkas buyut baloga mapaŋiriŋ maŋaran suratha suruhan maŋaran manu”
Waharu I 795 1a : 10-11 (Cui).
**mapaŋiriŋ [J.Or.] : “i pamasaŋan winkas maŋaran dhīman mapaŋiriŋ suruhan maŋaran lakwan kabayan maŋaran madas mapaŋiriŋ maŋaran samuru”
Waharu I 795 1a : 11-12 (Cui).
**mapaŋiriŋ [J.Or.] : “iŋ kǝlaran kabayan maŋaran galaŋgaŋ mapaŋiriŋ suruhan maŋaran […]”
Waharu I 795 1a : 12-13 (Cui).
huraŋ Voir tamwā huraŋ, kayu huraŋ.


h / voy. k


aku92-1 : “anuŋ maŋasǝ̄ i patapān milu sikhalān karua pu bhadra pu tumak ḍatar pu aku
Tul. Air I 772 a : 9-10.
aku : “… rake hino pu aku rake watu tihaŋ pu agra …”
Kwak I 801 1a : 5 (Cui).
aku : “i ra karayān mapatih rake hino pu aku samgat bawaŋ pu partha …”
Ra Taw. I 803 1a : 2 (Cui).
aku : “ratu tatkāla rake kayu waŋi patih rake hino pu aku rake wka pūdiŋ …”
Pǝṇḍǝm 803 a : 3-4.
aku : “manusuk śīma i ra karayān mapatih rake hino pu aku samgat bawaŋ pu partha …”
Ra Mwi 804 1a : 8 (Cui).
ika/ikā
ika : “ka[lima] i l[wa] paṇḍak si ika92-2 winaih …”
Tri Tǝp. II 764 a : 14-15.
ikā : “tuha paḍahi sy ajā si ikā92-3 winaih mā 2 guru hyaŋ iŋ kǝlāsa winaih mā 2”
Er Haŋ. env. 810 y a : 6 (Cui).
ikā : “tatkāla saŋ tuha gusali bapa ni ikā mawaih manaḍaha i rāma nta i kikil watu makabehhan”
Kikil Ba. I 827 1b : 7-8 (Cui).
[page 93]ikā : “tatkāla saŋ tuha gusali rama ṇi ikā mawaih manaḍaha i rāma nta i kikil batu makabaihan”
Kikil Ba. II 827 2a : 10 (Cui).
uka [J.Or.] : “winkas i juru manigir93-1 saŋŋ uka wḍihan 1 …”
Piliŋ. env. 840 B a : 12-13.
ekā : “kalaŋ i kakaran pu tguh winkas pu ekā hulu turus i suru tbal [p]u maŋol”
Kikil Ba. I 827 1b : 10 (Cui).


h / voy. k t


(ukat), rokat
rokat93-2 [J.Or.] : “saŋ tuhān i pakaraṇān makabaihan … hujuŋ galuh i wka wiridih i kanuruhan saŋ rokat i sbaŋ saŋ wimala i sawaŋ saŋ jalaŋ”
Saŋg. 850 b : 5.


h / voy. k l


(ukul), rokul
rokul93-3 : “aba[…] maŋraŋkǝpi saŋ maŋuṇḍuh anak banua i rokul watǝk lampyar”
Kiriŋan 839 1a : 8-9 (Cui). Voir aussi sous ra ukul.


h / voy. d


ada/hada
ada : “tuhalas ri huku luwaŋ si salpa rama niy ada93-4 winaih …”
Kayum. 746 a : 50.
hada93-5 : “[…]wus hyaŋ tiru[an] iŋ prasāda si wanasi … kalima si siga parwuwus saŋ hada
Tul. Air I 772 a : 30-31.
(adi), adhirāksa, adhikara, adhyakṣa-, adimantri, adigama
adhirāksa93-6 : “si ḍa inan ḍua adhirāksa
S.H. Win. env. 725 a : 4.
adhikara : “tuhān i wadhi hati93-7 saŋ winuŋkuwan pu adhikara winaih …”
Saŋsaŋ 829 1b : 13 (Cui).
adhyakṣa- : “paṅkuratawānatīripadeśāadhyakṣaān mahāpuruṣān”
Kalasan 700 a : 8.
adimantri : “… saŋ adimantri wiku kumarī kumāra kamarān mara yan paguru”
Śiwag. 778 a : 37-38.
adigama : “parujar i halaran saŋ adigama anak banua i jahayan watek halu”
Lin. 841 1a : 15-16 (Cui).
aḍi : “aḍi ṇḍa ḍaŋ karayān lāki busu tarbha nama ṇḍa”
S.H. Win. env. 725 a : 4. Voir aussi ari.
[page 94](adi/hadi), hadyan/hadian/hadǝan
hadyan [J.Or.] : “bhagawan ta ḍa pu lanḍap […] ḍa pu hadyan
Hariń. A 7[2]6 a : 22.
hadyan : “tatra sākṣī pitāmaha i hlaḍan … […] hyaŋ haritā saŋ hadyan kuńjara saŋ hadyan […] saŋ hadyan […]garan pu dwi …”
Ra Kiḍan 750-800 a : 12-13.
hadyan : “saŋ hadyan wiṣṇuprabhāwa sa[- -]til pasak pasak […]”
Maŋul. B 792 b : 13-14.
**hadyan [J.Or.] : “tatkāla saŋ hadyan kulup tiru kapwānakan ra kryan tolooŋ manusuk sīma …”
Waharu I 795 1a : 1-2 (Cui).
**hadyan [J.Or.] : “santāna pratisantāna saŋ hadyan kulup tiru”
Waharu I 795 1a : 4 (Cui).
hadyan : “i juruŋan … wadahuma 4 … si wadwā rama ni hadyan si kawara rama ni adik …”
Juruŋan 798 3a : 5-6 (Cui).
hadyan : “// anuŋ winaih kǝmpit tuŋgal sowaŋ … rai gawai si hadyan si kaṭi …”
Hali. 799 2b : 7-8 (Cui).
hadyan : “tuhalas hadyan si paŋanus i sǝki si nikaha si kuńci …”
Salimar II 802.
hadian94-1 : “… tuhalas hadian si ḍikah si sampur si madyus si wagaŋ94-2 …”
Salimar III 802.
hadyan : “tatra sākṣī … saŋ parujar i kayu waŋi saŋ hadyan agasti saŋ widyadewa …”
Kuruŋan 807 1a : 11 (Cui).
hadyan : “tatkāla saŋ pamgat muŋgu muaŋ ari ni ra saŋ hadyan palutuŋan bini haji saŋ dewata i pastika”
Muŋ. Antan 808 1a : 2-3 (Cui).
hadyan : “… mahārāja dyah tagwas … marā i kupaŋ sumapar si ra riŋ er haŋat kapaŋguh saŋ hadyan bamwuna”
Er Haŋ. env. 810 y a : 6-8 (Cui).
hadyan : “… ikiŋ sīma i s[a]lud maŋli salwirani jāti nya hadyan pamgat mawanwa nayaka …”
Er Haŋ. env. 810 y b : 5 (Cui).
hadyan : “aminta lmah ri saŋ hadyan juru wadi hati”
(Wadi hati) [8]13 a : 17.
hadyan : “[…] hadyan naŋ94-3 anak wanua i kayu ara hiwaŋ”
K. Ara H. 823 a : 4-5.
hadyan : “karamān saŋ hadyan wahutta hya[ŋ] makawaihan …”
Roŋkab 823 1b : 12-13 (Cui).
hadǝan [J.Or. ?] : “… muaŋ rāma maratā muaŋ reṇa nta matuha rarai hadǝan hulun gǝrhasta wiku”
Taji 823 pl. 6 (Cui).
hadyan : “karamān saŋ hadyan wahuta hyāŋ makabaihan pirak mā 8 …”
Kasug. 829 1b : 5 (Cui).
[page 95]hadyan [J.Or.] : “mulih ta si ra tka ni ra hinanākan ta saŋ hadyan mahilirī kabaih laki laki wadwan …”
Kinǝwu 829 a : 18-19.
hadyan : “ana juru i si ra saŋ hadyan si rarah atah watak wadi hati muaŋ saŋ hadyan halarran pu ḍanada anak banua i paṇḍamuan watak wadi hati”
T. Gunuŋ 832 a : 5-7.
hadyan : “saŋ hadyan buaŋǝn anak banua i gunuŋan watak taŋkillan”
T. Gunuŋ 832 a : 8.
hadyan : “ana sira juru i sira saŋ hadyan dawaha anak banua i ra tǝguh watakkhamǝhas”
T. Gunuŋ 832 a : 10-11.
hadyan : “mūwah piŋhay mānak saŋ hadyan ayuh anak banua i tri rawa …”
T. Gunuŋ 832 a : 26.
hadyan : “mūwah saŋ hadyan galuŋ anak banua i tri rawa”
T. Gunuŋ 832 a : 27-28.
hadyan : “muwah piŋhay i jro turus saŋ hadyan lwah watu anak banua i wuattan ni mmas”
T. Gunuŋ 832 a : 28-29.
hadyan : “mūwah saŋ hadyan bisańja paḍamm apuy saŋ hadyan dumma anak banua i parahita atah watakkhalu”
T. Gunuŋ 832 b : 9-11.
hadyan : “mūwah saŋ hadyan mahintu i susuhhan pu siga”
T. Gunuŋ 832 b : 11.
hadyan : “āpan umah saŋ hadyan wahuta hyaŋ ikanaŋ wanua i kiriŋan”
Kiriŋan 839 1a : 5 (Cui).
hadǝan : “tatra sākṣī saŋ hadǝan apatih saŋ kiraṭa wahuta maraŋin sa[ŋ] babru …”
Wuruḍu Ki. A 844 1b : 1 (Cui).
hadǝan : “likhitapātra saŋ hadǝan citralekha saŋ hadǝan bajra //”
Wuruḍu Ki. A 844 1b : 6-7 (Cui).
hadyan [J.Or.] : “saŋ wahuta hyaŋ kudur hadyan hulun matuha rarai laki laki umulahulah …”
Saŋg. 850 b : 28-29.
Voir aussi dyan.
adu, maŋadu
**adu [J.Or.] : “([)…]apak pańarikan maŋaran batu kaṇḍut pārwata jamwal95-1 ahuler maŋaran adu …”
Waharu I 795 2a : (Cui).
maŋadu : “saŋ tuhān niŋ kanayakān pu maŋadu madmak i kuwu muaŋ wahuta putat si laṇḍa rama ni kayī”
Mulak I 800 4a : 4 (Cui).
aḍo [J.Or.] : “saŋ juru makabehan i kanuruhan … juru lampuran […] ataṇḍa pu aḍo juru wadwā rare saŋ brat …”
Su. Manek 837 b : 2-3.
hidi95-2 : “parujar ni patih kalyan si layar rama ni hidi wariga nya si ayuddha rama ni nidhi kapua …”
Kwak I 801 1a : 13 (Cui). [page 96]Voir également hidaŋ96-1.
uda : “uda ṇḍa sānak busu taray busu daṇḍai uda ṇḍa sa popo busu huwuriyan”
S.H. Win. env. 725 a : 5.
uda : “tathāpi uda ṇḍa sa popo busu padaraŋan nama ṇḍa”
S.H. Win. env. 725 a : 6.
udā : “rāma māgaman irikanaŋ wanua sinusuk i paŋgumulan prāṇa 6 kalaŋ maŋuwu si piŋul rama ni udā
Paŋg. I 824 2a : 12 (Cui).
udi : “// anakbi niŋ maŋagam kon kalaŋ si udi si wisik gusti si pulut si dmak …”
Hali. 799 3b : 4 (Cui).


h / voy. d h / voy.


(adǝh), maŋadǝh
maŋadǝh : “// anakwi niŋ wahuta kahulunan 4 si poṣya si maŋadǝh kapua ya …”
Hali. 799 2b : 2 (Cui).
udih : “mūwah kaki udih pǝrttaya i wuŋkal tpat saŋ saraŋgaŋ ana(k) banua i layaŋ watak layaŋ”
T. Gunuŋ 832 b : 11.
uḍuh : “… i tunah … pawah wariga si bāma rama ni uḍuh huler si mukmuk rama ni ṇdokoh …”
Lin. 841 2a : 17 (Cui).
eḍahu96-2 : “citralekha saŋ taṇjuŋan anak banua i eḍahu watǝ [k …]”
Kiriŋan 839 1a : 10 (Cui).


h / voy. d n


*hudan mraŋ [J.Or.] : “muwah rāma piŋgir siriŋ … i talan buyut hudan mraŋ baniriŋ niŋ winkas si jaŋjaŋan sinūŋan pasǝk mā 1 …”
Kańcana 782 9a : 6-9b : 1 (Cui).


h / voy. d r


udāra : “parujar i halaran 1 sawi manuk si udāra parujar i paŋgil hyaŋ 1 tiru si siŋhananda …”
Ra Mwi 804 1b : 1 (Cui).
udāra : “tatra sākṣi samgat priŋ ḍa pu nta udāra anak wanua i srāŋan …”
Palǝpaŋan 828 1a : 12 (Cui).
udara : “maŋhūri pu udara96-3 halaran pu mańā p[a]lar hyaŋ pu khaṭwāŋga …”
Er Ku. peu après 837 1b : 13 (Cui).


h / voy. d k


adik : “i juruŋan … wada huma 4 si malat rama ni dasut si jugala rama ni wayuh si wadwā rama ni hadyan si kawara rama ni adik …”
Juruŋan 798 3a : 5-6 (Cui).
[page 97]adik : “parujar i paŋkur dǝdǝlan saŋ adik anak banua i ra kadut watak ra nyā”
Lin. 841 1a : 16-17 (Cui).
adika/ādikā/adhikā
adika : “i juruŋan … hulair 8 si maŋarak rama ni adika si gheṭa rama ni naskara …”
Juruŋan 798 3a : 1-2 (Cui).
adhikā : “// anuŋ winaihan kampit tuŋgal soaŋ … si kaiwala si adhikā si pahal …”
Juruŋan 798 4a : 3 (Cui).
ādikā : “rāma ni ra i kapuhunan … tuha banua saŋ ādikā muaŋ saŋ surā muaŋ saŋ tarā saŋ garyya”
Kapuh. 800 1a : 2 (Cui).


h / voy. d d


udadu [J.Or.] : “tuhān niŋ lampuran pāt dyah udadu dyah salir rakai pawai rakai […]”
Paŋg. III [850] a : k.


h / voy. d t


adhuti97-1 : “sākṣī … rāma i bunha mas kālih saŋ karaŋ hulu saŋ adhuti parujar si padmini”
Kapuh. 800 1a : 10 (Cui).


h / voy. d s


aḍasara [J.Or.] : “yatikā tan tama irikana śima … alaway aḍasara aŋuńjal …”
Kubu. 827 5a : 1 (Cui).
ādeśaśastrin- : “paṅkuratawānatīripanāmabhir ādeśaśastrin tribhī rājńaḥ”
Kalasan 700 a : 4-5.


h / voy. d l


udal, udalan
udal : “kwaih nikanaŋ patih sa puṇḍuh … pu puńjǝŋ rama ni udal pu karā rama ni labdha …”
Mant. I 829 1b : 4-5 (Cui).
udalan Voir dadalan/dǝdǝlan sous dadal/dǝdǝl.


h / voy. d y


udaya, rodaya
udaya [J.Or.] : “wariga ḍa man udaya citralekha ḍa pu nta waca”
Hariń. A 7[2]6 a : 11.
udaya : “mwaŋ rāma nta i halaran … tuhān ni patiga saŋ jaluk saŋ ra udaya97-2 saŋ paragul …”
Wuruḍu Ki. A 844 1b : 5 (Cui).
udaya : “mwaŋ rāma nta i halaran … tuhān ni patiga saŋ jaluk saŋ ra udaya97-3 saŋ paragul …”
Wuruḍu Ki. A 844 1b : 5 (Cui).
Voir aussi sous ra udaya.
[page 98]udyan : “// rāma maratā winaihan … si milaŋ si udyan …”
Juruŋan 798 3a : 10 (Cui).
udāyaṇa : “// muwah māgaman prāṇa 7 … si kaladhara rama ni udāyaṇa …”
Paŋg. I 824 2a : 15 (Cui).
adyah Voir dyah.


h / voy. d g


(adǝg), maŋadag, paŋadagan/paŋadaggan
maŋadag : “maŋadag saŋ wahuta hyaŋ kudur …”
Wu. Tija 802 2b : 3 (Cui).
paŋadagan : “parujar i tirip saŋ paŋadagan si siŋhā anak wanua i paraŋ maŋjahijjahit”
Paŋg. I 824 2a : 6 (Cui).
paŋadaggan : “saŋ ra taji maŋilala sukadbā i poh saŋ paŋadaggan anak wanua i kahuripan watak lunturan”
Poh 827 2a : 8 (Cui).
adigama Voir sous (h)adi.


h / voy. d ŋ


(haḍaŋ), haḍaŋan/haḍaŋŋan
haḍaŋŋan [J.Or.] : “yāpnan kana kilalān umuŋgu rikanaŋ kabikuan … haḍaŋŋan sapi wḍus aṇḍah pinilai …”
Taji 823 pl. 7 (Cui).
haḍaŋan98-1 : “majaryyakan si ra haḍaŋan
Kikil Ba. I 827 1b : 8 (Cui) et Kikil Ba. II 827 2a : 8-9 (Cui).
(ǝḍǝŋ), ǝḍǝŋan
ǝḍǝŋan : “parujar i palar hyaŋ saŋ mańca anak banua i sumuḍah watak ǝḍǝŋan98-2
Lin. 841 1a : 16 (Cui).
hidaŋ : “muwah patih kalyan … parujar nya si layar rama ni hidaŋ
Kwak II 801 1b : 2 (Cui).
hidaŋ : “maŋagam kon i kwak kalaŋ 2 si pulu rama ni sukam si hidaŋ rama ni pawī”
Kwak II 801 1b : 4-5 (Cui).
hiḍaŋ Voir lmah hiḍaŋ, hiḍi98-3.
udiŋ : “rake wka pu udiŋ98-4 rake halaran pu kbi”
Pǝṇḍǝm 803 a : 4.
udiŋ : “rake wka pu udiŋ98-5 rake sirikan pu puruŋul”
Ra Mwi 804 1a : 8 (Cui).


h / voy. t


[a]ti98-6 : “patih i kikil watu irikana[ŋ] kāla pu kataŋ … rāma kaki ati
Kikil Ba. I 827 1b : 9 (Cui).
[page 99]ati : “patih rikāŋ kāla pu kataŋ rama ni dawa … rāma kaki ati kaki guna …”
Kikil Ba. II 827 2a : 9-10 (Cui).
iti : “busu iti nama ṇḍa ḍaŋ karayān wini”
S.H. Win. env. 725 a : 2.
utu [J.Or.] : “rāma i bagu … gusti ḍa pu utu tuha ḍi hulu …”
Hariń. A 7[2]6 a : 12.
oto99-1 : “// anuŋ winaih kris tuŋgal sowaŋ si maŋi si oto si laḍuh …”
Hali. 799 3b : 2 (Cui).


h / voy. t n


atǝn Voir er atǝn sous air/er
(hutan), kahutanan
kahutanan : “milu rikanaŋ śuśukan sīma … si marūm rama ni tarima anak wanua i kahutanan watak mataram”
Lin. 841 3a : 7 (Cui).


h / voy. t r


hatur : “[…] hatur i […] ḍaŋ hyaŋ guru hawaŋ hatur i [- -]naguhan ḍa hyaŋ guru inujar hatur i […] pu […]”
Maŋul. A 786 a : 19-21.
hatur : “ḍaŋ hyaŋ guru [- -]libiŋ hatur i[- - - -]wal ḍa pu nta praweśa hatur i harikā […]”
Maŋul. A 786 a : 21-22.
hatur : “hatur i malintaki pasak pasak …”
Maŋul. A 786 b : 2.
hatur : “tatra sākṣī hatur i paniribban bhagawan ta […] hatur i malayu bhagawan ta śiwanārāyaṇa […]”
Maŋul. B 792 b : 9-11.
hatur : “hatur i mukha ḍaŋ hyaŋ guru tiruan […]”
Maŋul. B 792 b : 11-12.
atari : “i talun atari si kutil jajamāna pu natha anak banua i muŋga watak taŋkillan”
T. Gunuŋ 832 b : 8-9.
atari : “… mawuai si sadyā atari [s]i ṭapu a(na)g wanua i tamwiŋ watǝk talaŋ wariga i ḍanu si tuluk rama ni riwut kapua winaih …”
Gil. II env. 845 z a : 17-b : 1 (Cui).
uttara, uttarāsaŋga
uttara : “ipar ḍa ḍaŋ karayān parttapān busu bajra busu uttara99-2
S.H. Win. env. 725 a : 4-5.
uttara : “i makudur lumaku manuśuk saŋŋ uttara99-3 anak wanua i warak warak watak hino”
Poh 827 2a : 2-3 (Cui).
[page 100]uttara : “… samgat tiruan pu śiwāstra samgat momahumah mamrata pu uttara kapua …”
Mant. I 829 1b : 11 (Cui).
uttara : “… rakai pagar wsi pu yayak inaŋsǝan wḍihan … samgat mamrati pu uttara [inaŋsian] wḍihan …”
Saŋsaŋ 829 1b : 10-11 (Cui).
uttara [J.Or.] : “samgat momahumah i mamrata pu uttara100-1 mwaŋ saŋ prataya i raṇḍaman rake hampran”
Kinǝwu 829 a : 12.
uttara [J.Or.] : “maŋasǝakan ra kryān pagǝpagǝ[h] i mahārāja … i ra kryān bini haji parameśwari … i ra kryān momahuma[h] gurum baŋi pu uttara100-2 mas mā …”
Su. Manek 837 a : 29-30.
uttara : “… rakai wka pu hanumān rakai bawaŋ pu uttara100-3 kumonnakan ikanaŋ wanua i poh galuh muaŋ …”
Er Ku. peu après 837 1b : 2 (Cui).
uttara : “ra kryān sirikan pu suparṇna ra kryān wka pu hanumān ra kryān bawaŋ pu uttara100-4 [… wi]nehan pasak pasak …”
Er Ku. peu après 837 1b : 12-13 (Cui).
u[tarāsa]ŋga : “ratu tatkāla ra karayān kayu waŋi pu lokapāla patih ra karayān wka pu manūt … halaran pu wīryya paŋgi[l hyaŋ] pu utarāsaŋga100-5 tiruan pu sapi …”
Wanua Tǝŋ. I 785 a : 6-7.
uta[rāsaŋga] : “… halaran pu wīryya paŋgil hyaŋ pu utarāsaŋga100-6 tiruan pu […] …”
Wanua Tǝŋ. II 785 a : 4-5.
uttarāsaŋga : “halaran pu dīpaŋkara paŋgil hyaŋ pu uttarāsaŋga100-7 dalinan pu acuŋ …”
Kwak I 801 1a : 6-7 (Cui).
uttarāsaŋga : “rake halaran pu dīpāŋkāra paŋgil hyaŋ pu uttarāsaŋga100-8 dalinan pu acuŋ …”
Ra Taw. I 803 1a : 3-4 (Cui).
uttarāsaŋga : “rake halaran pu dīpāŋkara rake paŋgil hyaŋ pu uttarāsaŋga100-9 rake wlahan pu jeṣṭa …”
Ra Mwi 804 1a : 10 (Cui).


h / voy. t s


utus : “i humaṇḍiŋ … rāma maratā … si glis si utus si rumpuŋ kapua …”
Huma. 797 1b : 8 (Cui).
utus : “// paŋumwigyan 10 … i tru hayu si utus i manimpiki si paṇḍit kapua …”
Hali. 799 3a : 8 (Cui).


h / voy. t w / b


*atwih [J.Or.] : “saŋ maŋilala drǝwya haji … uṇḍahagi atwih amahat …”
Watu K. I 824 3b : 4 (Cui).


[page 101]h / voy. t j


uttejanā [J.Or.] : “uttejanā iti mahiṣī jananīyasya dhīmataḥ //”
Kańjur. 682 a : 6-7.


h / voy. t y


atyanta [J.Or.] : “rāma tpi siriŋ pinaka sakṣī … ḍa pu atyanta rāma matuha i pańjara”
Kubu. 827 3b : 4 (Cui).


h / voy. t m


hitam [J.Or.] : “rāma i limus winkas saŋ hitam rāma maratā si talaṇḍaŋ …”
Su. Manek 837 b : 13-14.


h / voy. t g


atag, maŋatag
atag : “// rāma māgaman irikanaŋ wanua sinusuk i paŋgumulan prāṇa 6 … gusti sy atag rama ni raŋga winkas si wudal rama ni ḍemoh …”
Paŋg. I 824 2a : 12-13 (Cui).
maŋatag : “ŋaran nikanaŋ rāma anuŋ maturus … winkas rama ni tan liwū maŋatag si aŋgahan parujar 2 si wāhu si golo …”
Tunahan 794 1b : 6-7 (Cui).
maŋatag [J.Or.] : “nāhan balāśrama ni maŋatag maŋkana …”
Hariń. B 843 b : 18-19.


h / voy. t ŋ


hutaŋ, maŋhutaŋi
hutaŋ Voir dāna hutaŋ.
maŋhutaŋi : “// samgat wadi hati pu maŋhutaŋi … tuhān 2 miramirah si guwar kulumpitan si larak …”
Juruŋan 798 2a : 7 (Cui).


h / voy. s


(asǝ), maŋasǝ̄, maŋasǝakan
maŋasǝ̄ : “habat kina[pata]n ni ra lawan saŋ maŋasǝ̄
Lég. Pl. Lor 760-778 I/41.
maŋasǝakan101-1 : “manuŋgū mas mā 2 … maŋasǝakan mas mā 2 … citralekha mas mā 2 …”
Juruŋan 798 1b : 10-2a : 1 (Cui).
(asū), maŋasū
maŋasū : “// i wadi hati lumaku manusuk saŋ wurukuy si maŋasū anak wanua i paṇḍamuan (watak) wadi hati”
Paŋg. I 824 1b : 14-15 (Cui).
usā : “muwah mapaḍahi sy usā rama ni wakul anak wanua i hināŋan watak luwakan winaih …”
Poh 827 2b : 14 (Cui).
[page 102](usǝ̄), maŋusǝ̄102-1
maŋusǝ̄ : “… palar hyaŋ pu puńjǝŋ dalinan pu maŋusǝ̄ maŋhūri pu cakra …”
Mant. I 829 1b : 11-12 (Cui).
(usī), maŋusī
maŋusī : “ra karayān i pagar wsi pu maŋusī … i ra kryān ibu … i ra kryān anakbi …”
Juruŋan 798 1b : 4-7 (Cui).


h / voy. s h / voy.


*asih [J.Or.] : “winkas saŋ asih saŋ dhiti saŋ margga gusti saŋ tunah saŋ nyāpih saŋ warci …”
Kaladi 831 9b : 5-6 (Cui).


h / voy. s n


hasin : “// rāma tpi siriŋ milu sākśī riŋ manuśuk sima … maŋmit sawah haji iy aluhur 2 si ndandok rama ni hasin anak wanua i sǝaŋ wahuta ri kiniwaŋ …”
Poh 827 2b : 8 (Cui).
*asana [J.Or.] : “hana ta lmah nikaŋ kurryak lambwān lor iŋ asana ŋaranya”
Kańcana 782 2a : 5-6 (Cui).
*asana [J.Or.] : “an panusuk dharmma sīma lpas irikaŋ i buŋur lor mwaŋ ikaŋ iŋ asana
Kańcana 782 3b : 2-3 (Cui).
*asana [J.Or.] : “… ikaŋ sawah maprayoga i bhaṭāra tǝmpah 2 iŋ asana uŋgwan aŋśa bhaṭārī jǝ̄ŋ 2 …”
Kańcana 782 4b : 5 (Cui).
*asana102-2 [J.Or.] : “an panusuk dharmma sīma lpas irikaŋ i buŋur lor maŋaran riŋ asana …”
Kańcana 782 8b : 4 (Cui).
(īśāna), īśānawikrama
īśānawikrama [J.Or.] : “muaŋ skar mā su 5 i ra kryān mapatih pu siṇḍok īśānawikrama
Kinawǝ 849 a : 10-11.
īśānawikrama [J.Or.] : “tinaḍah ra kryān mapatih i hino pu siṇḍok śrī īśānawikrama umiŋsor i samgat momahumah kālih …”
Saŋg. 850 a : 4-5.
īśānawikrama [J.Or.] : “ra kryān mapatih i hino śrī īśānawikrama inaŋsǝan pasak pasak …”
Saŋg. 850 a : 31.
īśānawikrama [J.Or.] : “[…]n sumambahakan anugraha ra kryān mahāmatri ra kryān mapatih śrī īśānawikrama mpu siṇḍok muaŋ …”
Paŋg. III [850] b : 1.
iśānawikrama [J.Or.] : “ra kryan mapatih pu siṇḍok śrī iśānawikrama inadǝgan taṇḍa ra kryān ri sirikan dyah amarendra”
K. Śrī B [850] côté Ouest : 2.


[page 103]h / voy. s k


isuk : “rāma māgman i poh … tuha kalaŋ si isuk103-1 rama ni turus”
Poh 827 2a : 19 (Cui).
isuk : “… binǝkas runḍuŋan pu subhā winkas i hurantan pu isuk i salambayan pu wagay …”
T. Gunuŋ 832 b : 17-19.
isuk : “… wariga pu kaco wadwa rarai pu [-]103-2 isuk tuha wǝrǝh pu sandyā …”
T. Gunuŋ 832 b : 31-g.
asiki : “rāma maratā i jruk śrī pu kewala … mūwah pu wodya anak banua i baŋkal mūwah pu asiki watakkhino”
T. Gunuŋ 832 b : 4-5.


h / voy. s t


hasta : “rāwana hasta si mandal kapua winaih …”
Mant. I 829 1b : 25-2a : 1 (Cui) et Mant. III [829] 1b : 4 (Cui).
*hasthawīra [J.Or.] : “iŋ gayanti uŋgwanya mpu brahmā ta sthāpaka mpu hasthawīra jǝŋ 1”
Kańcana 782 4b : 6 (Cui).
astī : “i juruŋan … gusti 2 si mula rama ni astī si śranā rama ni manis … anakbi nya …”
Juruŋan 798 2b : 7 (Cui).
asti : “kalaŋ i tambak haji pu asti i kahurippan pu dhara i ra mwi pu tirip …”
T. Gunuŋ 832 b : 15-16.
astra Voir śiwa astra.
astri [J.Or.] : “parujar si salpaŋ paŋantyan rinduŋ […]ńciran pramukha muaŋ astri ni ra ibu […]”
Paŋg. III [850] b : m.
astira : “i kamalagyan … gusti pu piŋul rama ni astira parujar pu liwū rama ni raksaṇa …”
Saliŋ. 802 2a : 4-5 (Cui).
astati103-3 : “rāma nta ni paŋaruhan milu manaḍah … guṣti pu astati muaŋ pu sudhara”
Saliŋ. 802 2a : 1-2 (Cui).
*asthāpakā [J.Or.] : “sogata saŋ asthāpakā i saŋ hyaŋ dharmma pańatur deśa niŋ lmah saŋ hyaŋ dharmma sīma iŋ kańcana”
Kańcana 782 4a : 1-2 (Cui).
(asthūla), paŋasthūlan
*paŋasthūlan [J.Or.] : “parṇnah dharmma paŋasthūlan ri sira aŋkǝn pūrṇnama niŋ bhadrawāda”
Watu K. I 824 1b : 3-4 (Cui).


h / voy. s w / b


(iśwara), iśwarawega, iśwarakeśawa, iśwarakeśawotsawatuŋga
iśwarawega103-4 : “ḍa pu nta iśwarawega paŋajyan i […]”
Maŋul. A 786 a : 19.
[page 104]iśwarakeśawa [J.Or.] : “inanugrahān de śrī mahārāja watu kura dyah balituŋ śrī iśwarakeśawa samarottuŋga”
Kinǝwu 829 a : 3-4.
*iśwarakeśawotsawatuŋga [J.Or.] : “tatkāla mahārāja rake watu kura dyah balituŋ śrī iśwarakeśawotsawatuŋga maweh panīma mā kā 1”
Watu K. I 824 1b : 3 (Cui).
iśwari : “… māheśwarā ta si ra ri iśwari104-1 śūrapatnī …”
Śiwag. 778 a : 8-9.


h / voy. s m


asam, asam pańjaŋ
asam Voir kayu asam.
asam pańjaŋ : “tuhān ni makudur 2 palintahan si śra asam pańjaŋ si dharmma”
Ra Mwi 804 1a : 14 (Cui).
āsam pańjaŋ : “maŋraŋkappi saŋ āsam pańjaŋ pu barmmi anak banwa i mḍaŋ watak makudur”
K. Ara H. 823 a : 11.
asam pańjaŋ : “saŋ tuhān ni makudur 2 saŋ asam pańjaŋ si dharmma muaŋ saŋ taŋkil sugih si manikṣa anak wanua i mantyasih watak makudur”
Paŋg. I 824 1b : 13 (Cui).
asam pańjaŋ : “paŋuraŋ i wka rakai sańjat anak wanua i samalagi watak asam pańjaŋ
Poh 827 2a : 5 (Cui).


h / voy. s ŋ


asaŋā [J.Or.] : “sa[ŋ] pamgat tiruan saŋ śiwāstra pu asaŋā
Taji 823 pl. 1 (Cui).
asaŋā : “saŋ pamgat tiruan pu asaŋā saŋ śiwa astra”
Paŋg. I 824 1b : 8 (Cui).
asaŋa : “saŋ pamagat tiruan pu asaŋa saŋ śiwa astra”
Poh 827 1b : 8 (Cui).
usuŋ usuŋan : “[…] … kipakipah lańcuran usuŋ usuŋan kḍi …”
Bars. env. 830 z a : 5 (Cui).


h / voy. w / b


*hawǝ [J.Or.] : “muaŋ sa prakara niŋ maŋilala drǝwya haji ri daŋ[u] … tiŋkǝs hawǝ tuhan juḍi …”
Kaladi 831 2a : 5 (Cui).
āwi/awi
*āwi [J.Or.] : “tke sa kweh saŋ maŋilala drǝwya haji … makādiŋ … wilaŋ wanwa āwi awur …”
Kańcana 782 6a : 2 (Cui).
awi : “rāma tpi siriŋ … i wuruḍu lor saŋ kawat saŋ awi
Wuruḍu Ki. A 844 1b : 2-3 (Cui).
āwi Voir aussi māwi.
[page 105]abhī : “umilu i susukan sīma patih i gilikan si jaluk winaih … patih waduan si abhī winaih kain …”
Gil. II env. 845 z a : 3-4 (Cui).
hawu, pahawuhawu
hawu : “amasaŋakan pu maṇḍu a(nak wa)nwa i ra hawu watak sirikan”
Roŋkab 823 1a : 9-10 (Cui).
*pahawuhawu [J.Or.] : “saŋ manakatriṇi paŋkur … palawaŋ pahawuhawu juru juḍi …”
Kuṭi 762 3b : 4 (Cui).
hiwā : “rāma i tpi siriŋ iŋkaŋ kāla … i haji huma gusti si hiwā i tulaŋ air …”
Mant. I 829 1b : 20-21 (Cui).
hiwā : “rāma i tpi siriŋ rikaŋ kāla … i haji huma gusti si hiwā i tulaŋ air …”
Mant. III [829] z a : 11 (Cui).
ibu : “ra karayān i pagar wsi pu maŋusī … i ra kryān ibu …”
Juruŋan 798 1b : 4-6 (Cui).
ibu [J.Or.] : “ŋaran nikanaŋ malmah … muaŋ si padas ibu ni sumǝg si mǝṇḍut ibu ni maŋās”
Taji 823 pl. 1 (Cui).
ibu [J.Or.] : “parujar si salpaŋ paŋantyan rinduŋ […]ńciran pramukha muaŋ astri ni ra ibu […]t waŋi”
Paŋg. III [850] b : m-n.
ubhi [J.Or.] : “hana ta lǝmah ḍa pu ubhi105-1 saŋ apatih atuha”
Hariń. A 7[2]6 a : 4.
(hubu), marhubu
marhubu [J.Or.] : “i jawuhan marhubu saŋ taŋun”
Piliŋ. env. 840 B a : 6-8.


h / voy. w / b n


hawān, mahawān, paŋawan
hawān : “maŋkana saŋ madāŋ muaŋ saŋ maŋla prāṇa 3 pu wilut anak wanua wraŋ sīma ni wihāra waitan niŋ hawān …”
Poh 827 2b : 11 (Cui).
hawān [J.Or.] : “mwaŋ ikanaŋ rāma i kubukubu … an pinaka hawān iŋ wai”
Kubu. 827 1b : 5 (Cui).
hawān : “ikanaŋ patih rumakṣā ikanaŋ hawān
Mant. I 829 1b : 7 (Cui).
mahawān : “makamitana ikanaŋ kamulān muaŋ prahu umantassakna saŋ mahawān pratidina”
Tǝlaŋ I [825] 1a : 5 (Cui).
*paŋawan [J.Or.] : “kamu ŋ hyaŋ tuwuh aḍa hyaŋ tawihan hyaŋ kurawiŋan hyaŋ paŋawan saŋ rumakṣa riŋ pǝrthiwi maṇḍala …”
Kuṭi 762 9a : 1-2 (Cui).
haban : “// i haliwaŋbaŋ … gusti si haban si kaṇḍut tuha wanua si maṇḍa si mańju …”
Hali. 799 3a : 1-2 (Cui).
haban : “// anuŋ winaih kris tuŋgal sowaŋ … si balun si haban si kaṇḍut …”
Hali. 799 3b : 3 (Cui).
[page 106]habūn : “sakṣī … muaŋ sa[ŋ] habūn anak wanua i turayun watak sigaran …”
Roŋkab 823 1b : 11-12 (Cui).
awanipati- [J.Oc.] : “wikkrāntasyā awanipati teḥ śrīmataḥ pūrṇṇawarmmanaḥ”
Ci Arutǝn env. 375 a : 1-2.
awanīpati- [J.Oc.] : “wikrāntas[y]a awanīpati teḥ prabhuḥ satyapar [akramah]”
Ci Ḍan Hyaŋ env. 375 a : 1.


h / voy. w / b r


hawur/awur, awuran
*hawur [J.Or.] : “saŋ manakatriṇi paŋkur … wiji kawah hawur hanambaŋi …”
Kuṭi 762 4a : 2 (Cui).
*awur [J.Or.] : “tke sa kweh saŋ maŋilala drǝwya haji … makādiŋ … āwi awur kyab …”
Kańcana 782 6a : 2-3 (Cui).
awur : “[…] … parāma awur panlaŋ blah …”
Bars. env. 830 z a : 4 (Cui).
awur : “muaŋ tan knā iŋ hopan bwatthaji awur prakāra […]”
Kiriŋan 839 1a : 3 (Cui).
*awuran [J.Or.] : “saŋ maŋilala drǝwya haji … pamasaŋ awuran urutan …”
Watu K. I 824 3b : 2 (Cui).
(uwar), maŋuwar/maŋubhar/maŋubar
*maŋubhar [J.Or.] : “tan pārabyapara saŋ makilalā i … kady aŋgā niŋ … mańǝmbul maŋubhar mamutǝr …”
Kuṭi 762 5a : 1-2 (Cui).
**maŋubar [J.Or.] : “irikā kunaŋ ikaŋ miśra … mamahaŋ maŋubar matarub …”
Waharu I 795 1b : 8 (Cui).
maŋubar : “de saŋ maŋilala sodhāra ha[j]i kunaŋ ikanaŋ mańamwul … mamubur maŋubar mamukat wuŋkuḍu …”
Tǝlaŋ I [825] 1b : 10 (Cui).
maŋubar : “de saŋ maŋilala sodhāra haji kunaŋ ikanaŋ … mamuŋus maŋubar manahab manuk …”
Saŋsaŋ 829 1b : 4 (Cui).
maŋuwar [J.Or.] : “de saŋ maŋilala sodhāra haji tan ahikana kunaŋ ikanaŋ … maŋlākha maŋuwar manahab …”
Su. Manek 837 a : 26.
maŋubar [J.Or.] : “de saŋ maŋilala sodhā[ra haji …] maŋapus maŋubar manahab manuk …”
Palǝbuhan 849 1b : 9 (Cui).
maŋuwar [J.Or.] : “kunaŋ ikanaŋ miśra … maŋlākha maŋuwar matarub …”
Saŋg. 850 a : 21.
uwir [J.Or.] : “kweh ni wka bhagawan ta dhārī … riŋ sambuŋ saŋŋ awrit saŋ uwir
Hariń. C 849 b : 28.
*ubhara [J.Or.] : “maŋjurua wadǝ hati pańcapati saŋ ubhara …”
Kaladi 831 10a : 5-6 (Cui).
(awari), maŋawari
maŋawari [J.Or.] : “yāpwan pinikul dagaŋ nya kadhy aŋga niŋ mabasana masayan makacapuri maŋuńjal maŋawari kapas wuŋkuḍu wsi tambaga gaŋsa timah maŋawari wat […] wuyah lŋa bras galuhan kasumba sa prakāra niŋ […]”
Saŋg. 850 a : 27-28.
[page 107]awrit [J.Or.] : “kweh ni wka bhagawan ta dhārī … riŋ sambuŋ saŋŋ awrit saŋ uwir”
Hariń. C 849 b : 28.
huwuriyan : “uda ṇḍa sapopo busu huwuriyan
S.H. Win. env. 725 a : 5.
hawuryyan : “wadwa saŋ makudur kinaun umadagga saŋ anak banwa magawai ri hawuryyan […]”
Kayum. 746 a : 31.


h / voy. w / b k


habak : “[…] kalima si habak […]”
Kayum. 746 a : 33.
hibak : “umilu ri warag warak … saŋ matuha kna riŋ … si tguh rama ṇi hibak
Kamal. 743 b : 12.
hibak : “umilu ri warag warak … saŋ matuha kna riŋ … si mana rama ṇi hibak paṇḍay mapaḍahi si maŋgal rama ṇi suti …”
Kamal. 743 b : 12-14.


h / voy. w / b t


awat107-1 : “anumoda saŋ antulan pu awat
Lég. Pl. Lor 760-778, I/44.
awit, maŋawit
awit : “i tri haji … juru matuha sy awit rama ni ayat”
Kayum. 746 a : 45-46.
awit : “tuhalas sy awit hulu taŋŋah si dawa”
Tul. Air I 772 a : 24-25.
awit : “mapkan si awit wahuta si agya”
Salimar III 802.
maŋawit : “anuŋ rāma maŋagam kon i mulak … kalaŋ si maŋawit rama ni maŋhuliŋ gusti 2 si bantal rama ni dini si gaṇḍa rama ni banyāga …”
Mulak I 800 2a : 5-3a : 1 (Cui).


h / voy. w / b s


awas : “anugraha śrī mahārāja rikanaŋ muaŋ patih ri […] winǝkas pu awas rama ni sukri […]”
Wu. Tija 802 1b : 7 (Cui).
hiwas : “rāma tpi siriŋ rikaŋ kala … i hiwas107-2 si pańca rama ni paḍaŋ kriŋ pu bhāgya …”
Kwak I 801 1b : 1 (Cui).
hiwas : “i kasugihan kalaŋ pu tǝŋǝran rama ni wadwā gusti pu gandut rama ni wǝgu tuha paḍahi pu jha rama ni jaya anak wanua i hiwas
Ra Taw. I 803 1b : 1 (Cui).
huwus, huwusan
huwus : “juru iŋ air pyal si huwus rāma si rutus juru iŋ air hulu …”
Tul. Air I 772 a : 35-36.
huwus : “anuŋ winaih twak tampilan tuŋgal sowaŋ si huwus si timbun …”
Hali. 799 2a : 7-8 (Cui).
[page 108]huwusan : “[an]u[mo]da saŋ huwusan pu […]”
Lég. Pl. Lor 760-778, sous numéro « g ».
huwusan : “inujaran saŋ huwusan pu waluh anak wanua i manŋahi”
Tǝlaŋ I [825] 1a : 4 (Cui).
huwusan : “umāryya yan watak huwusan tar wihaŋ saŋ huwusan an maŋk[…]”
Tǝlaŋ I [825] 1a : 6 (Cui).
huwusan : “an paka buatthajya ikanaŋ kamulān muaŋ parahu umāri an watak huwusan
Tǝlaŋ I [825] 1b : 3 (Cui).
huwusan : “dadi ikanaŋ wanua i tlaŋ muaŋ i mahai i paparahuan kapua watak huwusan
Tǝlaŋ II 825 1a : 6 (Cui).


h / voy. w / b l


hwal : “punah maḍaŋgi […] patapān saṇ ḍa hwal
Tri Tǝp. II 764 a : 7-8.
(uwil), maŋuwil/maŋubil
maŋubil [J.Or.] : “rakai maŋhuri kālih dyah […] dyah maŋubil su 1 …”
Kinawǝ 849 a : 19-20.
maŋuwil [J.Or.] : “maŋhuri pu maŋuwil wadi hati pu dinakara”
Saŋg. 850 a : 33-34.
hawula : “anuŋ winaih kris tuŋgal soaŋ … si muńi si hawula si kahū …”
Hali. 799 2a : 9-10 (Cui).


h / voy. w / b y


abhaya [J.Or.] : “bhaṭāra kakīŋ abhaya brat dhā 11 brat niŋ mas ya su 1 mā 15”
Abhaya. 700-750 (Argent).
abhayagiri : “abhayagiri wihāraḥ kāritaḥ siṅhalānām”
Abhayagiri 714 str. 12.
abhayānanda : “pawaih rakai wakka pu manota sawaha ni wihāra abhayānanda
Abhayananda [748] a : 3-4.
abhayananda : “sīmā ni bihāra ni ra i abhayananda
Wayuku 776 a : 5-6.
abhayamukha [J.Or.] : “brat kā 1 pamujā ra kryan manambi i bhaṭāra kaki i abhayamukha
Abhayamukha 700-750.
awayaŋ Voir mawayaŋ sous wayaŋ.


h / voy. w / b g


uwag [J.Or.] : “… saŋ ba[…] kabaŋyan saŋ uwag juru banua saŋ […] …”
Baliŋ. 813 b : 15.


h / voy. w / b ŋ


awaŋ/hawaŋ, ahawaŋ
hawaŋ : “… paḍaŋ sayut rāma palińjwan hawaŋ winakas amwil”
Huwuŋ 744 a : 9-11.
hawaŋ : “tatkāla ṇḍa ḍaŋ pu hawaŋ glis”
D.P. Gǝlis 749 a : 5-6.
hawaŋ : “prabhakti ṇḍa ḍaŋ pu hawaŋ glis”
D.P. Gǝlis 749 a : 10-11.
[page 109](ha)waŋ : “ḍaŋ pu hawaŋ glis109-1
D.P. Gǝlis 749 a : 17.
hawaŋ : “[…]nda hawaŋ pyaŋŋān”
Payaŋan 700-750 plaque d’or.
*hawaŋ [J.Or.] : “maŋkāna ikaŋ wargge dalǝm lwir nya … kmir hawaŋ mambaŋ …”
Kuṭi 762 5b : 4 (Cui).
hawaŋ : “punah maḍaŋgi wanwa wadwa saŋ pumasua hawaŋ109-2 [wi]naih wḍihhan …”
Tri Tǝp. II 764 a : 8-9.
hawaŋ : “hatur i […] ḍaŋ hyaŋ guru hawaŋ hatur i …”
Maŋul. A 786 a : 19-20.
hawaŋ : “ḍaŋ yaŋ [- - - -] hawaŋ ḍaŋ yaŋ guru bhuṇ- …”
Maŋul. B 792 b : 12-13.
hawaŋ : “// maŋagam kon i humaṇḍiŋ … hulu wras 2 si śila si hawaŋ kapua winaihan mas …”
Huma. 797 1b : 3-4 (Cui).
hawaŋ : “// saŋ mamali pu maŋliŋir tuhān si bańol parttaya si hawaŋ kapua …”
Hali. 799 1b : 7 (Cui).
hawaŋ109-3 [J.Or. ?] : “rake halaran pu hawaŋ […]”
Taji 823 pl. 1 (Cui).
hawaŋ [J.Or.] : “patih i waharu … patih mānak saŋ hawaŋ kapwa …”
Su. Manek 837 b : 11-12.
hawaŋ [J.Or.] : “… juru kalaŋ saŋ bobi wḍihan 1 patih paŋkur i waharu saŋ hawaŋ mā […] mla saŋ wulyar ku 1 …”
Piliŋ. env. 840 A : 17-18.
hawaŋ : “rakai halu pu siṇḍok rakai sirikan pu hawaŋ rakai wka pu kiraṇa inaŋsǝan wḍihan …”
Lin. 841 1a : 6-7 (Cui).
hawaŋ : “parujar i mamrati turuhan hawaŋ ananta anak banua i kabanyāgan iŋ galuh”
Lin. 841 2a : 1 (Cui).