Current Version: draft, 2023-11-08Z
Editor: Dominique Soutif.
DHARMA Identifier: INSCIK01248
Hand Description:
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1|961 śaka nu mān· vraḥ karuṇā ta roḥha neḥ-
2ha pandval ta vīravarmma pre pandval ta qna¡t!⟨k⟩ ta Adhyāpaka pre trā sru-
3k· maheśānapura ta kule vraḥ kaṁsteṅ· choka phlāṅ· ta Ācā-
4ryyapradhāna jā smiṅ· pradvanna nā kamrateṅ· jagata śivapā-
5da cāra ta vraḥ śilāstambha | 1060 śaka mana prāsāda teṁ
6ti ruḥ dau ti thvāy saṁnvat· pandval· pre yugapata caṁloṅa viṅa |
1 | • On remarquera la forme originale du double daṇḍa qui marque le début du texte et celle du daṇḍa de la ligne 5 ; cf. ill. 4.
2 pandval ta • On peut distinguer un signe au-dessus du l, ressemblant à un virāma en très léger relief. La ligature le rend inutile, mais il faudrait alors transcrire
pandval· ta. Cet usage a déjà été rencontré par ailleurs (K. 1186, l. B. 6, B. 12, estampages
EFEO n. 1684 et n. 1685). — 2 qnak • On est tenté de lire qnat, mais il est possible de voir sur le cliché que la barre médiane traverse la boucle.
Quoi qu’il en soit, la correction qnak s’imposerait. — 2 vīravarmma • Le r suscrit de vīravarmma est faiblement gravé, mais la lecture est certaine.
3 vīravarmma • Le r suscrit de vīravarmma est faiblement gravé, mais la lecture est certaine. — 3–4 Ācā/ryyapradhāna • Le r suscrit de Ācāryyapradhāna est faiblement gravé, mais la lecture est certaine. — 3 kule • La voyelle n’est pas reliée au ka. De plus, on peut distinguer un signe entre les cheveux du caractère. Il s’agit vraisemblablement
d’un défaut de la pierre.
6 caṁloṅa viṅa • La présence de deux virāma est possible (caṁloṅ· viṅ·), mais encore plus incertaine que dans les autres occurrences.
D’une manière générale, l’examen de la pierre sera nécessaire pour confirmer la présence
de virāma dans cette inscription. — 6 symbol • Le signe de ponctuation final est un peu incertain, mais il semble possible de
le distinguer sur le cliché. Il s’agit d’une petite boucle partant vers la droite,
variante du gomūtra ?
1-5961 śaka. Alors, il y eut cet ordre royal communiqué à Vīravarman lui ordonnant de [le] transmettre à celui qui est professeur [et] ordonnant d’abandonner la commune de Maheśānapura à la famille du Vraḥ Kaṃsteṅ de Chok Phlāṅ, Ācārya principal qui est désormais officiant au [sanctuaire du] Kamrateṅ Jagat Śivapāda, [et de] graver [cet ordre] sur un saint pilier de pierre.
5-6En 1060 śaka, alors que l’ancienne tour (prāsāda) était détruite, une requête a été présentée, enjoignant (à ceux qui sont concernés) de venir ensemble [et de] copier [l’ordre] à nouveau.
Les virāma sont très faiblement gravés dans cette inscription, mais il est possible de les distinguer, en particulier sur la photographie où la lecture est globalement plus aisée que sur l’estampage.
Edited by Dominique Soutif (2009: page 610) with a French translation.