[page VII]Louis-Charles Damais travaillait à ce Répertoire Onomastique depuis au moins dix ans. Lors de sa brusque disparition (23 mai 1966), le manuscrit se trouvait achevé dans ses grandes lignes.
Cependant, plusieurs références restaient imprécisées et des notes étaient encore incomplètes. D’autre part, Louis Damais avait, en cours de travail, modifié certains principes de présentation, changé certains sigles, introduit de nouvelles précisions (concernant notamment l’origine géographique et le matériau des différentes chartes), et même transformé à plusieurs reprises l’ordre alphabétique, afin de le mieux adapter à son objet. Il n’avait pas encore eu le temps d’harmoniser la totalité et il subsistait encore de multiples incohérences.
Nous avons fait de notre mieux, mais, sachant quel était son goût de l’exactitude, ce n’est pas sans scrupules que nous publions aujourd’hui un texte, auquel il aurait certainement trouvé à redire, çà et là. Le lecteur voudra bien s’en souvenir.
Nous remercions bien vivement ici M. Boechari, chargé du cours d’épigraphie à l’Université d’Indonésie (Djakarta), qui a bien voulu revoir avec nous les épreuves du Répertoire.
D. Lombard.
Pour une liste complète des publications citées dans les travaux de Louis-Charles Damais, voir BEFEO, XLV, fasc. 1, 1951, p. 1 et 2, et BEFEO, XLIX, fasc. 1, 1958, p. 241 à 244.
BEFEO | Bulletin de l’École Française d’Extrême-Orient, Hanoi-Paris. |
BKI | Bijdragen van het Koninklijk Instituut voor de Taal-Land- en Volkenkunde van Nederlandsch-Indië, La Haye. |
Catal. | Catalogue van de Archaeologische Verzameling van het Museum van het Bataviaasch Genootschap, par Groeneveldt, partie épigraphique rédigée par Brandes, Batavia, 1887. |
EEI I à V | Études d’Épigraphie Indonésienne par Louis-Charles Damais, in BEFEO : XLV, fasc. 1, 1951, p. 1-63 (EEI I et II) ; XLVI, fasc. 1, 1952, p. 1-105 (EEI III) ; XLVII, fasc. 1, 1955, p. 7-290 (EEI IV) ; XLIX, fasc. 1, 1958, p. 1-257 (EEI V). |
Ep. Aant. | Epigrafische Aantekeningen, « Notes d’épigraphie », I à VIII, par Louis-Charles Damais, in TBG, LXXXIII, 1949, p. 1-26. |
HJG2 | Hindoe-Javaansche Geschiedenis, par N.J. Krom, 2e édition, La Haye, 1931. |
INI | Inscripties van Nederlandsch-Indië, Batavia. |
JBG | Jaarboek van het Bataviaasch Genootschap, Batavia. |
KBN Glos. | Kawi-Balineesch Nederlandsch Glossarium op het Oud-Javaansche Rāmāyaṇa, « Glossaire kawi-balinais-néerlandais du Rāmāyaṇa vieux javanais », par H.H. Juynboll, La Haye 1902. |
KBNW | Kawi-Balineesch Nederlandsch Woordenboek, par Van der Tuuk, 4 vol., Batavia, 1897-1912. |
KO | Kawi Oorkonden, éditées par Cohen Stuart, Leyde, 1875, avec un volume de fac-similés. |
KVG | H. Kern, Verspreide Geschriften, La Haye, 1913-1929. |
[page X]MKAW-L | Mededeelingen van de Koninklijke Academie van Wetenschappen, Section Lettres, Amsterdam. |
NBG | Notulen van het Bataviaasch Genootschap, Batavia. |
OJNW | Oud-Javaansch-Nederlandsch Woordenlijst « Lexique vieux javanais-néerlandais », par H.H. Juynboll, Leyde, 1923. |
OJO | Oud-Javaansche Oorkonden, transcriptions de Brandes éditées par N.J. Krom, Batavia, 1913 (= VBG 60). |
OV | Oudheidkundige Verslagen, Batavia. |
PI I et II | Prasasti Indonesia, « Chartes d’Indonésie », par J.G. De Casparis, publié par le Service Archéologique de la République Indonésienne, vol. 1, Bandung, 1950 ; vol. II, Bandung, 1956. |
Publ. OD ou POD | Publicaties van de Oudheidkundige Dienst, Batavia. |
ROC | Rapporten van de Oudheidkundige Commissie, Batavia. |
Short Inscr. | Short Inscriptions from Tjaṇḍi Plaosan-Lor par J.G. De Casparis in Berita Dinas Purbakala, Bulletin of the Archaeological Service of the Republic of Indonesia, No 4, Djakarta, 1958. |
TBG | Tijdschrift voor Indische Taal-, Land- en Volkenkunde uitgegeven door het Bataviaasch Genootschap van Kunsten en Wetenschappen, Batavia. |
VBG | Verhandelingen van het Bataviaasch Genootschap, Batavia. |
VG | Voir KVG. |
Pages | ||
A. | Introduction | 1 |
B. | Liste alphabétique des documents utilisés | 37 |
C. | Liste chronologique des documents utilisés | 42 |
D. | Répertoire onomastique avec citation des contextes | 55 |
E. | Listes des particules déterminatives et autres termes d’usage semblable | 929 |
F. | Index | 991 |
1. On sait que les (inscriptions) de Java sont, pour la plupart, riches en anthroponymes et en toponymes, bien que cette catégorie de mots n’ait jusqu’ici guère retenu l’attention des épigraphistes ou des historiens. Ces données méritent cependant mieux, croyons-nous, que l’indifférence générale dont elles ont été l’objet jusqu’ici1-2. Le but de la présente Étude est justement de faciliter aux chercheurs l’utilisation de ces matériaux trop peu connus, « onomastique » étant d’ailleurs pris ici dans un sens très large, englobant les noms de dignités, de fonctions durables ou passagères, d’occupations et de métiers, ainsi que certaines désignations de parenté employées comme termes d’adresse. On y a même joint différentes désignations de terrains et de monuments, étant donné la relation étroite existant entre cette catégorie de termes et la toponymie.
2. Cette Étude est en effet essentiellement un instrument de travail. Nous aurions aimé examiner de plus près les différents termes enregistrés ici et en déterminer si possible le sens précis ou plausible ou encore l’étymologie, mais une telle entreprise aurait eu pour [page 2]résultat que ce travail, auquel nous pensons depuis 1947-1948, et qui a été mis en chantier dès 1955, n’aurait pu être publié que dans un nombre d’années imprévisible, un examen approfondi de tous ces termes n’étant pas possible à brève échéance.
3. Convaincu, comme aimait à le dire Stutterheim, que dans de nombreux cas, le mieux est l’ennemi du bien, nous avons préféré publier au plus tôt les matériaux rassemblés au cours de ces dernières années, afin que chacun puisse les utiliser selon son point de vue, sans avoir à refaire pour son compte le travail assez long de collationnement des milliers de mots relevés.
4. On pourrait s’étonner de ce que nous ne consacrions pas des études distinctes aux noms de personnes d’une part, aux noms de lieux et aux diverses autres catégories de termes de l’autre. La réponse est simple : non seulement il arrive que le même terme apparaisse d’une part comme toponyme et de l’autre comme anthroponyme ou encore comme nom de fonction désignant un personnage, mais il n’est de plus pas toujours possible, surtout dans des documents lacunaires de les distinguer avec certitude les uns des autres. Enfin, même avec des données complètes, il n’est pas toujours parfaitement clair si un terme, suivant une particule déterminative, désigne un nom (ou titre) du personnage lui-même, le nom de lieu où il exerçait ses fonctions, ou encore l’institution dont il était le dignitaire principal.
5. L’étude systématique des données rassemblées ici pourra peut-être permettre de trouver une solution à de tels problèmes, ainsi qu’à divers autres qui surgissent lorsqu’on examine les données en question et c’est pourquoi nous préférons publier ce Répertoire sans avoir eu le temps d’en faire une étude approfondie. Il était donc bien préférable, croyons-nous, de ne pas séparer les différents groupes de mots enregistrés ici — à supposer que ce soit possible —, en particulier les toponymes et les anthroponymes.
6. Le terme « onomastique » est pris ici, nous l’avons vu, dans un sens élargi. On trouvera en effet dans ce Répertoire :
Tous les termes en question sont donnés avec citation du contexte où ils apparaissent et des références précises.
7. Nous avons encore inclus dans ce Répertoire, comme étant liés de très près aux domaines dont l’abornement forme l’objet de la plupart des inscriptions, les termes suivants qui désignent des terrains, mis en culture ou non, ainsi que des détails géographiques :
alas | « forêt » | luah | « rivière » |
dmak | « don »3-1 | patalǝsan | « tarotière » |
huma | « rizière » | sukat | « herbage » |
kǝbuan | « jardin » | tgal | « champ » |
lbak | « vallée » | wukir | « colline » |
lmah | « terre » | etc. |
On trouvera de même des termes désignant des bâtiments cultuels ou résidentiels tels que :
kabikuan | « monastère » | patapān | « ermitage » |
kaḍatuan | « palais » | partapān | (v.m.) « ermitage » |
mandira- (Sk.) | « temple » | prāsāda | « pavillon » |
pomahan | « bâtiments » | bhawana | « temple » |
wihāra | « monastère » | etc. |
8. Pour des raisons analogues, on trouvera également en rubrique, d’une part, des mots tels que :
ājńā | « ordre (royal) » | anugraha | « faveur (royale) » |
dharmma | « dharma »3-2 | sīma | « borne », « terrain franc » |
praśasti | « charte » | etc. |
et, de l’autre, les principales désignations de parenté, celles-ci ayant éventuellement un sens figuré et introduisant souvent un anthroponyme. Par exemple :
anak | « enfant » | kaki | « grand-père » |
anakbi | « épouse » | sānak | « membres de la famille » |
bini haji | « épouse du roi » | wka | « enfant », « fils », |
inaŋ | « mère » | etc. |
[page 4]9. Les mots souches et les citations sont en trois langues : vieux javanais (sans indication spéciale), vieux malais de Java (avec le sigle v.m.) et sanskrit (sk.).
On n’oubliera pas que ces deux dernières désignations ne se réfèrent aucunement à l’étymologie des mots cités, mais uniquement à la langue dans laquelle est rédigé le document dont ils ont été extraits.
Or, il est bien évident que s’il y a d’assez nombreux mots d’origine sanskrite dans les documents en vieux javanais ou en vieux malais, il y a aussi quelquefois un mot d’origine javanaise dans un texte sanskrit, tels kariyāna, walaiṅga, etc.
Il faudra surtout retenir que nous avons exclu de ce travail toutes considérations étymologiques autres que celles qui sont nécessaires pour aider au classement (cf. plus loin par. 67).
10. D’une façon générale, nous avons inclus tout ce qui nous paraissait être du ressort de l’onomastique au sens large. Lorsque nous rencontrons dans un texte des mots comme wanua i, sīma i ou watak, la qualité de toponyme du mot suivant ne fait aucun doute. Mais s’il y a simplement i…, le doute est permis, si le mot suivant n’est pas connu par ailleurs, que le contexte soit insuffisant ou le document lacunaire.
11. De même, lorsqu’un mot est précédé de si, de pu ou de rama ni, etc., on peut être sûr qu’il s’agit d’un anthroponyme. Dans d’autres cas, avec saŋ par exemple, la question n’est pas aussi simple, car il semble bien que les mots suivant saŋ soient — au moins dans de nombreux cas — des désignations de dignités ou d’institutions, la particule déterminative saŋ servant à indiquer qu’il s’agit du détenteur de la fonction et non de celle-ci en elle-même.
Nous ne saurions nous arrêter plus longtemps sur ces détails, ne pouvant songer à étudier vraiment les matériaux que nous publions, justement pour que d’autres puissent aussi les utiliser plus facilement.
12. Nous avons d’autre part enregistré, au moins sous forme de Listes (sous E) avec indication de la date Śaka, mais sans références complètes, tous les déterminatifs personnels, particules honorifiques ou autres termes servant comme tels, qui introduisent un anthroponyme ou même quelquefois un toponyme.
On peut distinguer:
[page 5]13. Nous avons de plus mis en Listes des termes tels que raka, ra karayān, pamgat, samgat, etc. groupés d’une façon autre que dans le corps du Répertoire, s’ils y sont déjà, afin de montrer d’une façon plus claire leur emploi au cours de la période épigraphique considérée.
14. Nous avons par contre exclu de ce travail, malgré leur intérêt :
15. Un des principaux avantages du présent Répertoire et des Listes qui l’accompagnent, en dehors du fait qu’il groupe pratiquement tous les matériaux onomastiques et apparentés de la période la plus riche en inscriptions de l’histoire de Java, est, croyons-nous, qu’il permettra peut-être de replacer dans leur milieu chronologique et géographique un certain nombre de termes attestés dans des documents non datés, ce qui rendrait possible, entre autres, une datation moins vague des documents lacunaires.
D’autre part, pour ceux qui voudraient étudier les mots pour eux-mêmes et en dehors de toute considération historique, le présent Répertoire et les Listes qui l’accompagnent fournissent pratiquement toute la documentation se trouvant dans les inscriptions connues jusqu’à ce jour (1965) pour la période considérée, en vieux javanais, en vieux malais et en sanskrit.
16. Quiconque s’est quelque peu intéressé aux questions d’épigraphie n’aura pas été sans remarquer, ici comme en divers autres domaines, que les documents de Java Oriental — qui sont pour la période en question nettement moins riches — diffèrent sur plus d’un point de ceux de Java Central.
Il en est de même en onomastique. Nous ne chercherons pas à expliquer ici ce fait à l’aide de théories plus ou moins hasardeuses et nous nous contenterons d’y insister, car c’est un point qui n’a guère [page 6]été mis en valeur du côté linguistique. Nous avons pour cette raison mis après chaque terme provenant d’un document de Java Oriental le sigle « J. Or. ». Tous ceux qui ne sont pas marqués proviennent de Java Central. Il en est de même dans les deux Listes — alphabétique et chronologique — que l’on trouvera plus loin respectivement sous B et C.
17. En ce qui concerne l’étendue de la période étudiée, on pourrait nous demander pourquoi nous n’avons pas inclus dans ce Répertoire les matériaux fournis par tous les documents de la période épigraphique pré-musulmane6-1 ou, au moins, ceux du règne de Pu Siṇḍok qui suit immédiatement la dernière inscription traitée ici.
Il est en effet indéniable que la coupure normale, du point de vue de l’agencement des chartes, doit se faire après Pu Siṇḍok et non avant. A partir d’Airlaŋga, soit quelque soixante-dix ans après la disparition d’inscriptions au nom de Pu Siṇḍok, le style des chartes change considérablement : les fonctionnaires de village disparaissent presque entièrement, ainsi que tous les anthroponymes se rapportant à ce groupe social, les toponymes se font rares et la liste des grands dignitaires est beaucoup plus courte. On constate de plus l’apparition de ce qui semble des anthroponymes sans aucune particule les précédant. Il y a évidemment ici le reflet d’une évolution sociale et administrative qui a dû être très profonde. Ce point, pour autant que nous sachions, n’a jamais été relevé, encore moins étudié.
18. Le fait que nous n’avons pas inclus ici ces matériaux ne signifie pas que ceux de la période d’Airlaŋga et de celle qui suit ce souverain manquent d’intérêt ou même qu’ils en présenteraient moins. Si l’onomastique est proportionnellement moins importante, il ne manque pas de détails intéressants à étudier dans ces documents.
Quoiqu’il en soit, ce n’est pas le nombre plus ou moins grand de toponymes qui nous a empêché d’inclure ces documents dans notre travail. C’est le fait que, déjà à partir de Pu Siṇḍok (851-869 Śaka), pendant le règne de Airlaŋga (941-964 Śaka), surtout pour la période dite de Kaḍiri (1038-1144 Śaka) et enfin pour celle de Majapahit, le nombre de documents édités intégralement va, selon les cas, de 1/4 à 2/3 environ des textes connus.
19. Si donc nous avions voulu inclure les matériaux de ces périodes, il aurait fallu que nous ayons le temps de faire notre propre transcription des inscriptions inédites ou attendre qu’elles soient publiées par d’autres, ce qui aurait considérablement retardé la parution de [page 7]ce travail. Une autre solution eut été d’utiliser les textes déjà publiés et ceux dont nous avons notre propre transcription, mais le pourcentage n’en aurait pour cela pas été suffisamment augmenté et, tout en donnant l’impression d’avoir traité la question jusqu’à Pu Siṇḍok y compris, ou pour toute la période épigraphique, nous n’en aurions donné en réalité qu’une partie insuffisante.
20. Aucune de ces deux solutions ne nous paraissant satisfaisante, nous avons décidé de ne traiter que les documents précédant Pu Siṇḍok, soit, jusqu’à 850 Śaka inclus. Nous avons ainsi au minimum, de 90 à 95 % des matériaux onomastiques contenus dans les documents connus à ce jour, ce qui doit donner, croyons-nous, une image correcte des faits pour autant qu’ils soient accessibles. C’est là la raison des limites du présent travail.
21. Bien qu’elles appartiennent géographiquement à Java Occidental, donc au pays soundanais, nous avons inclus ici les inscriptions sanskrites de Pūrṇṇawarmmā, qui nous fournissent entre autres un important toponyme sanskritisé. Nous n’avons par contre pu inclure ici aucun des autres documents trouvés en pays soundanais. Les problèmes qu’ils posent étant d’une nature particulière, ils devront être traités à part. Leur nombre est d’ailleurs très faible et leur vocabulaire très réduit. Nous avons signalé les inscriptions de Pūrṇṇawarmmā par le sigle : J. Oc.
22. Pour la période envisagée, nous avons cherché à inclure tous les matériaux connus et nous croyons que rien d’important ne nous a échappé. Il y a cependant quelques lacunes que nous indiquons dans les Notes, jointes à la Liste Chronologique des sources utilisées que l’on trouvera plus loin, sous C.
Il s’agit de documents ou de fragments de documents dont nous ne possédons ni transcription, ni photographie et qui sont, soit inédits, soit incomplètement publiés. Il nous a dans certains cas été impossible, pour diverses raisons, de combler ces lacunes et il nous a semblé préférable de ne pas retarder indéfiniment la publication de la documentation rassemblée qui représente la grande majorité des inscriptions connues de cette période.
23. En revanche, grâce à l’obligeance de M. Boechari Martodihardjo, épigraphiste de l’Institut d’Archéologie et des Antiquités Nationales de l’Indonésie7-1 qui a bien voulu nous remettre sa transcription et des photographies des documents — certains très importants — découverts ces dernières années, nous avons pu en incorporer ici les matériaux onomastiques. Nous l’en remercions bien vivement.
24. Un problème spécial s’est trouvé posé par les copies. Devions-nous en incorporer ici les données ou non ?
On sait qu’il faut distinguer plusieurs sortes de copies. Nous [page 8]avons touché à ce problème dans une Étude précédente et n’y reviendrons pas en détail ici8-1. Nous rappellerons seulement que nous ne désignons sous le nom de copies, sans plus, que des copies tardives, faites de quatre à cinq siècles après la date indiquée de l’original. Il faut distinguer ce que nous avons appelé des « copies conformes », qui valent, selon nous, le texte original, puisqu’elles sont contemporaines de celui-ci, ou lui sont postérieures au maximum de quelques années.
25. Comme copies tardives, basées sur des documents originaux des viiie et ixe siècles Śaka, nous avons cinq inscriptions sur cuivre.
Tout d’abord :
26. Ces trois copies forment un groupe bien à part, bien caractérisé, dans une écriture de la période de Majapahit8-5. Les deux premières ont conservé tous les éléments corrects de la date originale, alors que ceux de la troisième nécessitent une correction. Nous pouvons de toute façon avoir la certitude qu’il a effectivement existé deux chartes, l’une de 762 et l’autre de 782 Śaka, bien que certains détails, dont le nom royal de 762 et ceux des hauts dignitaires de 782 soient en partie faux, probablement parce que l’original était devenu illisible à certains endroits au moment de la copie. Le copiste aura donc restitué les passages illisibles, selon les habitudes de son temps et ce qu’il connaissait de l’histoire ancienne, d’où les anachronismes.
Dans la charte de Watu Kura I, certains éléments de la date ont été mal copiés, mais il n’y a aucune raison sérieuse pour douter de l’existence d’un original datant de Dyah Balituŋ.
[page 9]27. Deux autres documents présentent des problèmes spéciaux, mais peuvent être classés dans le groupe des copies tardives. Ce sont :
L’écriture peu élégante et très irrégulière, présente de nombreux traits anciens pour un document copié durant la période de Majapahit, de sorte que nous ne le croyons pas si récent. Le texte contient toutefois de nombreuses inconséquences et de véritables erreurs qui rappellent celles des copies tardives, mais sont encore plus nombreuses que dans ces dernières.
La période de la copie est indéterminable, car le graveur a, semble-t-il, voulu reproduire la variété d’écriture originale, ce qui est extrêmement rare. Nous nous demandons en fait s’il ne s’agit pas d’un faux, fait au cours du siècle dernier pour des Européens, ce qui expliquerait certaines maladresses guère vraisemblables à une époque où le vieux javanais était encore vivant. Quoiqu’il en soit, cette plaque de cuivre reproduit — avec diverses erreurs flagrantes —, le début d’une charte de 832 qui a certainement existé9-3.
28. La question qui se posait pour ces cinq documents était la suivante : étant donné les erreurs et les anachronismes reconnaissables dans ces « copies tardives », était-il opportun d’incorporer dans le présent Répertoire des données dont une partie au moins est certainement erronée ?
Nous avons fini par nous décider pour l’affirmative, car il nous paraît également indubitable qu’une autre partie des données est ancienne et qu’il n’y a donc aucune raison de les exclure.
Comme il n’aurait pas été possible de faire le départ entre les unes et les autres sans une étude détaillée de toute la documentation, nous avons pris le parti de tout incorporer, en avertissant chaque fois le lecteur par un astérisque (*) que le terme et la citation dont il est tiré proviennent d’une « copie tardive ». Ce dernier devra donc être sur ses gardes9-4.
[page 10]29. Nous ne comptons pas comme « copie » dans le sens ci-dessus la charte de Harińjiŋ A, sur pierre, dont l’original doit être de 7[2]6 Śaka10-1, car elle a été copiée en 843 Śaka dans le même style et sans aucune « modernisation ». Nous sommes d’ailleurs, avec cette date, bien loin de l’époque de Majapahit et justement dans la période étudiée ici.
30. Il existe par ailleurs un certain nombre de documents qui ne sont pas, semble-t-il, contemporains de la date qu’ils portent ou que le texte permet de connaître au moins approximativement, tout en étant nettement antérieurs à la période de Majapahit.
Dans nos EEI III et IV, nous ne les avons pas indiqués spécialement. Il nous a paru préférable de le faire ici, car ces inscriptions présentent certaines particularités de vocabulaire et de style qui les distinguent des inscriptions originales et de celles qu’on peut appeler des « copies contemporaines » d’une part aussi bien que des « copies tardives » de l’autre. Ce sont :
Nous signalons à l’attention du lecteur les mots tirés de ces « copies anciennes » au moyen de deux astérisques (**).
[page 11]31. D’autres documents qui ont quelquefois été considérés comme des « faux », sans que d’ailleurs des explications aient été données sur ce que l’auteur entendait par un tel terme, n’en sont pas pour nous. Un tel exemple est la charte de Poh Dulur11-1. Cette dernière n’entre pas, selon nous, en ligne de compte, car elle est indubitablement de l’époque indiquée, l’écriture étant bien du début du ixe siècle Śaka, même si un certain nombre d’erreurs de graphie et de formes aberrantes se sont glissées dans le texte. Un tel document prouve seulement que le souverain dont il émane, et qui ne semble pas avoir été reconnu comme un égal par ses successeurs — la liste de Dyah Balituŋ ne le mentionne pas —, n’avait pas à sa disposition de scribe de qualité.
32. En ce qui concerne la transcription, l’idéal eût été, puisqu’il s’agissait exclusivement de documents épigraphiques, d’employer notre (translittération) précise dont nous avons exposé les principes ailleurs11-2.
Malheureusement, il était impossible de l’utiliser de façon systématique ici, car certains originaux ont disparu et quelques-uns des détails graphiques qu’elle rend n’ont jamais été notés dans les transcriptions publiées et actuellement disponibles, tandis que d’autres ne l’ont été que rarement.
Dans d’autres cas, l’original nous est resté inaccessible pour une raison ou pour une autre.
Comme il fallait bien adopter une transcription uniforme, nous avons décidé d’utiliser comme base notre système de simple transcription qui est facilement applicable à tous les documents publiés ici. Nous ne distinguons donc pas le ḥ de l’aksara h, tous les deux étant représentés par h, ni le cǝcaq, (~) du ṅa qui sont tous deux représentés par ŋ, ni les voyelles initiales des autres.
33. Dans certains cas cependant, où il nous apparaît intéressant de préciser tous ces détails ou encore de signaler l’emploi du paten dans des cas inattendus, on trouvera la (translittération) en note : par exemple pour les graphies wuoai, pākur) au lieu de paṅkur), man)tri au lieu de mantri, pasǝk pasǝk) à côté de pasǝk) pasǝk), etc. etc.
34. Dans le corps du Répertoire, nous avons donc simplement transformé dans notre système les graphies des auteurs ayant édité des textes épigraphiques, même lorsque les auteurs en question ont été plus précis (certaines transcriptions de H. Kern, de R. Purbatjaraka [page 12]et de De Casparis, par exemple), ou lorsque nous disposons d’une transcription que nous avons faite sur l’original, une photographie ou un estampage.
35. On pourrait nous reprocher de n’avoir pas été tout à fait conséquent avec nous-même et, étant donné que certains détails graphiques que nous avons conservés dans notre transcription, comme les auteurs précédents, n’ont aucune valeur phonologique en javanais, de n’avoir pas — nous ne parlons pas des quelques textes rédigés en sanskrit — transcrit toutes ces graphies du point de vue javanais, c’est-à-dire en négligeant toutes les distinctions que l’on rencontre souvent — mais pas toujours — dans des mots d’origine sanskrite, que ces détails de graphie soient conformes ou non à la grammaire et à l’orthographe sanskrites, telle que cette dernière est enregistrée dans les dictionnaires de cette langue.
Il y a en outre quelques modifications consonantiques ou vocaliques, correspondant ou non aux règles du sandhi sanskrit. On rencontre de tels détails de graphie appliqués aussi à des mots d’origine nousantarienne. Enfin, pour ces derniers, il y a par exemple le redoublement de la consonne finale du radical devant suffixe, le redoublement d’une consonne médiévale pour noter le pǝpǝt après a, sans employer de signe vocalique spécial, ou pour des raisons qui nous échappent. Il aurait fallu en d’autres termes, adopter une transcription phonologique pour tous les textes cités.
36. Une telle solution nous semble malheureusement irréalisable — au moins pour le moment — d’une manière satisfaisante, étant donné les lacunes que présente encore notre connaissance du javanais ancien, de sorte qu’on ne peut pas toujours être sûr de la valeur phonétique réelle de certaines graphies à une date donnée.
37. Si, pour citer quelques exemples, il est évident que des graphies comme lmaḥ ou ol̥maḥ valent lǝmah et auraient pu être transcrites ainsi ; s’il est certain que dharmma se prononçait darma et même derma (nous revenons plus loin sur ce mot), il est déjà plus difficile de savoir ce que représentent en réalité des variantes que l’on trouve à quelques années de distance, telles que wḍihan) et wdihan). Faut-il y voir une hésitation dans la graphie, due à une prononciation non encore fixée, ou à des essais, visant à rendre un phonème qui se serait différencié à la fois du d et du ḍ ? Nous sommes personnellement tenté d’y voir, plutôt que deux états phonétiques successifs, deux prononciations dialectales dont l’une, wǝḍihan, a fini par l’emporter et s’est stabilisée. Car il ne semble pas que l’on puisse actuellement prouver, pour le javanais du viiie siècle, l’existence de deux phonèmes /d/ et /ḍ/ comme en javanais moderne.
38. A côté du pǝpǝt comme voyelle pleine, il y a des pǝpǝt furtifs qui sont quelquefois de simples glides interconsonantiques, dont la place est quelque peu instable. Dans les mots étrangers (sanskrits), [page 13]le souci très répandu — mais non pas exclusif — de conserver la graphie originale, a pour conséquence que ces faits n’apparaissent pas toujours clairement ; toutefois certaines variantes graphiques et l’évolution, constable dans les langues modernes, permet dans certains cas de se faire une idée assez précise de certaines évolutions phonétiques. Dans les mots tels que putra, mantri, śīghra, etc., tous d’origine sanskrite, on a continué d’écrire en javanais, même moderne, le complexe consonantique tr, tel quel, en aksara, mais en fait, il se forme presque invinciblement en prononciation non rapide ou bien oratoire, un glide vocalique -tǝra, -tǝri, -gǝra, qui apparaît encore plus nettement en malais et en indonésien qu’en javanais, mais qui est également audible dans l’indonésien parlé par des Javanais.
C’est alors qu’on saisit sur le vif la tendance des langues de l’Indonésie à ne pas tolérer de groupes de consonnes, lesquels, on s’en souviendra, n’existent pas dans les mots de leur propre fonds, en dehors d’une occlusive précédée de la nasale homorganique. Dans les mots d’emprunt, de tels groupes consonantiques sont brisés par l’insertion d’une voyelle — furtive ou non — entre les deux consonnes en question. Dans les langues où les graphies « savantes » sont courantes, ce fait est voilé par l’écriture, tandis que dans des langues qui ont été transcrites directement à l’audition en caractères latins, la prononciation réelle a été souvent mieux notée.
39. Soit dit en passant, ce fait est une des pommes de discorde qui rendent difficile une réforme de l’orthographe de l’indonésien ; certains trouvent inutile d’écrire les pǝpǝt furtifs, préfèrent garder une orthographe proche de la graphie sanskrite et, d’une façon générale, conserver, si possible, pour tous les mots d’origine étrangères, la graphie originale — par exemple, pour les mots empruntés au néerlandais —, ou, au moins, comme pour les mots d’origine sanskrite ou arabe, une orthographe ne différant pas trop de la transcription de la graphie originale. C’est ce que nous appelons la tendance « savante ».
D’autres, au contraire, préfèrent indonésianiser tous les mots étrangers, sans s’inquiéter de leur origine, tendance que l’on peut qualifier de « populaire », bien qu’il ne faille pas donner à ces qualificatifs un sens trop étroit ni trop littéral. On entend donc souvent mǝntǝri, sǝgǝra, putǝra, etc. C’est d’après une prononciation parallèle, usuelle entre autres à Soumatra, que certains Néerlandais ayant eu à uniformiser pour l’enseignement scolaire, l’orthographe du malais en caractères latins, au cours du siècle dernier, ont introduit les orthographes menteri, segera, putera qui sont encore officielles, bien que certains tiennent à supprimer le ǝ qui ne leur paraît pas étymologique et donc « incorrect ».
40. Un autre exemple est la réalisation phonétique de la graphie -r̥- du sanskrit. Sans pouvoir nous étendre longtemps sur ce détail, nous ferons remarquer que sa valeur semble avoir été à Java -ǝrǝ- ou, si l’on veut, -ǝrǝ-, prononciation qui se retrouve de nos jours, [page 14]mais qui, en indonésien moderne, par exemple n’est pas admise par les théoriciens de la langue, de sorte que la graphie officielle en caractères latins n’écrit qu’un seul pǝpǝt. On a ainsi essayé de fixer une seule prononciation, alors que dans la pratique, différentes variantes coexistent.
En aksara, étant donné que l’on emploie normalement un signe dérivé du r̥ voyelle, la réalisation phonétique n’est pas suggérée par l’orthographe et reste libre, à moins qu’une évolution ultérieure ait eu lieu.
41. Un cas intéressant nous est fourni par l’évolution en Indonésie du mot sanskrit drawya, écrit aussi drabya. On rencontre ces deux graphies dans les textes, dont on trouvera plus loin des citations dans le Répertoire (sous D), avec aussi les graphies dr̥wya et dr̥bya, qui ne sont pas sanskrites, mais qui signifient que la voyelle -a était passée au pǝpǝt et que le terme se prononçait dǝrǝwya ou dǝrǝbya.
En balinais moderne, on a, avec le préfixe ma-, les formes madǝrbe et madruwe. On voit que dǝrǝbya a donné d’une part madǝrbya > madǝrbe, par suppression du deuxième pǝpǝt furtif. Par ailleurs, il a donné, par suppression du premier pǝpǝt madrǝwe et le pǝpǝt restant, s’assimilant ensuite à la bilabiale w, a passé à u comme voyelle stable, ce qui a donné madruwe. En javanais moderne, où le -r- a été amuï et le préfixe ma- supprimé, nous avons la forme duwe, terme encore très courant14-1.
On sait que le signe vocalique pour or̥ initial, représente toujours une prononciation rǝ, aussi bien dans les mots d’origine sanskrite que dans ceux d’origine nousantarienne, où un véritable r̥ voyelle initial est pratiquement inconnu. Il ne peut s’agir que de r+ǝ. Un mot sanskrit comme or̥ṣi devient donc en javanais et autres langues indonésiennes : rǝsi.
42. Pour reprendre des mots javanais où la graphie en aksara est encore vivante, deux mots d’origine sanskrite comme le nom divin kr̥ṣṇa et le nom commun tr̥ṣṇā, ont deux prononciations, dont il est difficile de dire laquelle est la plus usuelle, car elles sont indifférentes [page 15]et semblent dépendre d’habitudes individuelles ou même du moment. Ce sont kǝrsṇå et tǝrsṇå d’une part et krǝsṇå et trǝsṇå de l’autre. En prononciation lente, on entendra en fait kǝrǝsṇå et tǝrǝsṇå.
Terminons cet excursus en disant que nous avons eu tout récemment la confirmation que la prononciation -ǝrǝ- est très généralisée en indonésien moderne, contrairement à ce que l’orthographe officielle pourrait faire croire, et que ceux qui n’ont pas appris l’indonésien à l’école après la guerre — donc, ceux qui ont terminé leurs études avant 1941 — et ne connaissent pas toujours les règles orthographiques du malais (de Soumatra) qui sont suivies actuellement par les écoles primaires et secondaires, écrivent instinctivement les deux pǝpǝt.
Nous avons déjà signalé ailleurs l’expression « serebet keretas » au lieu de l’orthographe officielle « serbet kertas ». La première graphie, relevée en pays javanais dans un wagon de chemin de fer, représente phonétiquement sǝrǝbet kǝrǝtas et nous prouve que pour ceux qui ignorent que sǝrbet est un mot néerlandais, d’ailleurs d’origine française (serviette) et que kǝrtas est un mot arabe d’origine grecque (χαρτης), ces termes rentrent dans la catégorie des mots avec un r̥ voyelle médial d’origine sanskrite, ce qui est phonétiquement exact.
43. Le problème pour nous ici était de décider quelle transcription nous devions adopter pour ce qui est graphiquement -r̥-. Nous aurions pu employer -ǝrǝ- ou -ǝrǝ- qui reflète pour ainsi dire les potentialités phonétiques, mais qui — actuellement tout au moins —, n’est pas considéré une prononciation correcte. Nous avons donc choisi ce qui nous a paru être la valeur phonétique la plus commune : lorsque -r̥- se trouve suivi d’une seule consonne, nous employons -ǝr-. Lorsque deux consonnes suivent le -r̥-, nous notons -rǝ-. Nous transcrirons donc kǝrta, gǝrha, pǝrthiwi mais krǝsṇa, drǝwya, etc. pour des graphies kr̥ta, gr̥ha, pr̥thiwi, kr̥ṣṇa, dr̥wya, etc.
On peut opposer à ce choix diverses objections, mais la seule transcription vraiment exacte du point de vue phonétique, eût été -ǝrǝ- et elle nous a paru peu commode, pour un travail comme celui-ci, où les questions phonétiques ne sont pas au premier plan. D’autre part, une transcription phonologique -r̥- par exemple, risquait de provoquer une confusion avec la voyelle du sanskrit, ce qu’il fallait éviter, étant donné la différence entre les deux langues à ce sujet, en particulier pour le or̥ initial (voir plus haut).
44. On remarquera en effet que ces prononciations et ces évolutions de termes sanskrits sont purement javanaises ou malaises, et sont complètement indépendantes des changements survenus aux mêmes mots en Inde, soit dans la prononciation du sanskrit, soit dans le passage aux langues modernes. En particulier, le passage du -r̥- à -ri- est, sinon inconnu, du moins très rare en Indonésie. Nous ne connaissons qu’un seul mot usuel en javanais moderne où une telle [page 16]évolution a eu lieu. C’est gr̥ha (donc gǝrǝa en prononciation javanaise ancienne) qui est maintenant écrit griyå et prononcé gǝriyå16-1.
On trouvera par contre des graphies comme prathiwi du sanskrit pr̥thiwi [donc, du point de vue javanais pǝrǝtiwi], qui sont certainement à interpréter pǝrtiwi ou prǝtiwi, la voyelle à l’antépénultième, en javanais moderne tout au moins, étant normalement écrite a mais prononcée en pǝpǝt dès que l’élocution n’est plus lente. On trouvera de même dans le Répertoire, le toponyme barsahan écrit aussi brasahan, ce qui revient à une prononciation de base bǝrǝsahan. De sorte que d’après ce que nous venons de dire à propos de prathiwi valant prǝthiwi, la forme brasahan équivaut à brǝsahan et barsahan à bǝrsahan. C’est pour cela que l’on rencontre souvent une graphie Cr̥ alternant avec Cra ou Car16-2.
[page 17]45. On trouve à peu près à partie égale dans certains mots, l’alternance a/ǝ avec cette différence toutefois, que la graphie avec a se rencontre surtout dans les inscriptions les plus anciennes, alors que celle avec ǝ est seule usuelle à la fin de la période envisagée ici. Bien que De Casparis veuille voir dans ces doubles graphies un signe que le pǝpǝt s’écrivait souvent a (ailleurs qu’à l’antépénultième, car il parle surtout de la dernière syllabe), il nous paraît, étant donné l’existence d’un signe spécial pour le pǝpǝt dès les plus anciennes inscriptions datées en vieux javanais, au moins aussi plausible qu’il faut y voir deux prononciations existant côte à côte, avant que la forme avec pǝpǝt se soit stabilisée. Il nous était donc impossible de réduire à une seule graphie les alternances du type watak / watǝk, pasak / pasǝk, samgat / samgǝt, etc. Nous avons en conséquence conservé dans notre transcription la voyelle de l’original.
46. Étant donné les alternances graphiques w/b dans de nombreux mots, il était également impossible de les ramener à une seule graphie sans tomber dans l’arbitraire et nous les avons donc gardées telles quelles.
Précisons à ce propos que le phonème javanais est une variété de bilabiale [β] et jamais une dento-labiale comme le u français ou anglais. La réalisation phonétique diffère quelque peu selon la voyelle qui suit et les lèvres ne sont pas projetées en avant comme dans le français « oui ».
47. On sait que e et ai alternent constamment et que la prononciation, dans le vieux javanais qui nous est connu, était certainement une variété de e dans les deux cas, éventuellement avec une aperture différente qu’il est impossible de préciser actuellement. Si nous avions suivi une orthographe phonologique, il aurait fallu un seul signe, non seulement pour e et ai, mais même pour d’autres graphies quelquefois équivalentes, telles que -ay), -ey), ou -aiy). Or, une réduction de toutes ces graphies à une seule nous a paru aller trop loin et risquer de tomber dans l’arbitraire et même dans l’erreur, car quelques-unes ont certainement une raison d’être historique.
Il est certain, par exemple, que -ai dans rakai a une autre origine que la même graphie dans pinilai. Comme l’épigraphie se doit, croyons-nous, de ne pas négliger les quelques renseignements que peuvent nous donner les variations graphiques constatables au cours des années, nous avons également décidé de garder telles quelles toutes les variantes que nous fournissent les inscriptions.
48. On trouvera donc, pour autant qu’elles sont attestées dans les documents, non seulement les alternances vocaliques dont nous avons donné une idée plus haut (y compris l’apparition des longues), mais aussi les aspirées, les trois sifflantes du sanskrit, bien qu’à la différence des rétroflexes, il soit pratiquement certain que les distinctions qu’elles représentent n’ont jamais été faites en javanais, sauf peut-être dans le cas de prononciations plus ou moins affectées, [page 18]comparables à celles des mots d’origine arabe en indonésien moderne, par des personnes particulièrement pieuses ou rigoristes, ou encore celle des mots néerlandais ou anglais par ceux qui ont une connaissance plus ou moins poussée de ces langues.
49. Pour donner encore quelques exemples de cas typiques, avec des mots d’origine nousantarienne, disons que des (translittérations) comme tṅaḥ et tāṅaḥ qui valent toutes deux phonétiquement et phonologiquement [tǝŋah], sont ici transcrites tŋah et taŋŋah.
Nous avons en conséquence également conservé, dans les citations, des graphies comme buatthyaŋ, watakkhino (avec les aksara tha et kha !) qui valent simplement bual hyaŋ et watak hino. La transcription que nous utilisons est donc un compromis, entre la (translittération) qu’il nous aurait de toute façon été impossible de réaliser pour tous les termes cités, et une transcription phonétique ou phonologique, qui ne répondait pas — en admettant qu’elle soit vraiment justifiée et réalisable ici — aux besoins de ce travail.
50. Dans le cadre du système de transcription adoptée, nous reproduisons donc la forme des sources publiées, lorsque le document est imprimé, toute exception (ou correction) étant indiquée en note.
Dans le cas des fautes flagrantes dont la forme correcte est garantie par de nombreux exemples, nous avons quelquefois corrigé le mot souche lui-même, autrement, nous mettons la ou les lettres corrigées entre crochets. Dans les cas où une correction ne nous paraît pas pleinement justifiée, nous nous sommes contenté d’une remarque en note.
Il va sans dire que nous donnons les mots d’origine sanskrite, tels qu’ils apparaissent, sans aucune « correction ». L’étude d’un texte vieux javanais ne doit pas être travesti en cours de sanskrit, mais il doit être étudié pour lui-même.
51. Un cas particulier se trouve présenté par l’alternance ī̆/ǝ qui ne semble pas être due à des raisons d’ordre phonétique, mais relever souvent de détails de graphie. Le signe employé pour rendre le pǝpǝt semble en effet avoir eu plusieurs variantes dont certaines ne sont pas stables et se confondent avec le signe pour -ī long et, accidentellement avec celui pour -ĭ bref. Nous croyons donc que des formes telles que wīrīḥ, wirǝḥ etc. à côté de wǝrǝḥ représentent toutes ce dernier mot avec sa prononciation et ne sont donc pas des variantes phonétiques. Il est évident que des recherches de détail seraient nécessaires pour se faire une opinion plus nette sur cette question, mais il nous paraît que l’équivalence admise ici est assurée, même si les raisons n’en sont pas claires encore. Soit que nous ayons effectué la correction ou non au mot souche, nous en donnons toujours justification en note.
52. On remarquera que nous employons aussi, dans la transcription du sanskrit, w et non v, car il s’agit d’une bilabiale, ce qui explique [page 19]son passage à b dans certaines régions de l’Inde, ainsi que l’alternance b/w, à Java et à Soumatra (cf. plus haut, par. 46)19-1. Mais nous transcrivons évidemment l’anuswāra par ṁ.
53. Une question importante était de savoir dans quel ordre il nous fallait ranger les matériaux présentés ici.
Nous avons d’abord pensé à l’ordre alphabétique latin, parce qu’il semble à première vue le plus facile à utiliser, étant le plus connu. Mais après y avoir bien réfléchi, il apparaît évident qu’il ne convient nullement au javanais, surtout si l’on pense aux alternances vocaliques, si fréquentes dans cette langue, qu’il s’agisse d’états phonétiques successifs d’un même terme, ou de termes différents, mais apparentés sémantiquement. Il y a de plus l’absence fréquente du pǝpǝt écrit qui complique encore le problème. Si l’on ajoute à cela les diverses graphies, plus ou moins sanskritisantes, il aurait fallu apporter de telles modifications à l’ordre usuel qu’il en serait devenu méconnaissable.
54. L’ordre latin devant être abandonné, on pouvait penser à celui du sanskrit, suivi par H.H. Juynboll dans son Glossaire javano-balinais du Rāmāyaṇa vieux javanais ainsi que dans son Lexique vieux javanais-néerlandais19-2.
Or, quiconque a pratiqué ces deux ouvrages, sait à quel point l’ordre sanskrit convient mal à une langue nousantarienne et au vieux javanais en particulier.
[page 20]On a des graphies équivalentes du point de vue javanais, qui se trouvent enregistrés à un grand nombre de pages de distance, tels les mots que l’on rencontre dans les textes avec ou sans h initial ; les formes en -wa valant -o qui sont aussi séparées les unes des autres. Les formes en -ya et -e, etc.
55. Juynboll a heureusement eu la sagesse d’abandonner la distinction entre voyelles brèves et voyelles longues, même dans les mots d’origine sanskrite, car cette distinction n’a en effet jamais eu de sens en javanais, sauf dans la poésie savante des kakawin. Mais on se demande alors pourquoi il a séparé le « ö » du « ĕ », alors qu’il s’agit d’une seule et même voyelle avec graphie brève ou longue (ces transcriptions néerlandaises valent en effet ǝ̄ et ǝ) pour les exigences de la métrique à l’indienne. Ce n’est guère logique, mais cette séparation provient probablement de ce que les caractères latins employés sont différents. On peut aussitôt répondre à cela que ce dernier fait prouve seulement que ces transcriptions ĕ et ö sont défectueuses et doivent être abandonnées.
56. En fait, on s’aperçoit bien vite que l’ordre sanskrit est tout aussi peu adapté au vieux javanais que l’ordre latin, la morphologie des deux langues étant fondamentalement différente. La présence en vieux javanais d’un assez grand nombre de mots d’origine sanskrite, on ne le redira jamais assez, ne change rien à ce fait, puisque ceux-ci, une fois adoptés (et éventuellement adaptés), sont traités comme des mots javanais. Disons en passant que des dénominations comme « malayo-sanskrit » (cf. G. Ferrand et N.J. Krom) ou autres du même genre pour du vieux malais, n’ont strictement aucun sens et doivent être absolument bannies.
57. Nous avons donc décidé de prendre pour base le seul ordre qui convienne réellement à la langue, c’est-à-dire celui du syllabaire javanais, appelé actuellement hånåcaråkå ou encore carakan.
Tel qu’il se présente de nos jours, adapté au phonétisme de la langue moderne, il est divisé en quatre groupes de cinq syllabes, dans l’ordre suivant :
hå, nå, cå, rå, kå ; då, tå, så, wå, lå ; på, ḍå, jå, yå, ńå ; må, gå, bå, ṭå, ŋå20-1.
Après la voyelle å, viennent pour chaque consonne les autres voyelles dans l’ordre suivant :
hå, hǝ, hi, hu, he, ho ; nå, nǝ, ni, nu, ne, no, etc.
58. En dehors des graphismes sanskritisants — corrects ou hypercorrects du point de vue indien, mais équivalents du point de vue javanais et dont il n’y a pas à tenir compte dans cette langue — nous avons dû modifier quelque peu cet ordre pour l’adapter aux [page 21]faits qui nous sont attestés par la langue épigraphique où, par exemple, les rétroflexes ne sont pas aussi nettement différenciées des dentales dans les mots d’origine nousantarienne et, éventuellement dans ceux d’origine sankrite et où, de plus, b et w sont dans de nombreux cas interchangeables.
59. Dans son KBNW, Van der Tuuk a déjà mis sous une seule rubrique, rétroflexes et dentales, ce qui correspond à l’état de choses en balinais moderne où l’on ne connaît plus, quelle que soit la graphie que des rétroflexes.
Il va de soi que les aspirées n’ayant jamais été prononcées en javanais, nous ne les avons pas séparées, pas plus que Van der Tuuk. Il en est de même des trois sifflantes du sanskrit qui sont interchangeables du point de vue indonésien.
Le h initial et médial étant amuï dès l’époque des plus anciens documents retrouvés — en vieux javanais sinon en vieux malais —, nous avons enregistré ensemble les mots à initiale vocalique et ceux commençant par un h qui n’est que graphique, mais qui a dans certains cas une valeur étymologique.
60. Enfin, la combinaison consonantique ṅh qui existe dans des mots sanskrits comme siṅha, a perdu son aspiration très tôt, car on trouve des mots javanais où le ŋ est écrit ṅh par exemple taṅhis pour taŋis. Il est donc bien évident que la valeur phonétique, qu’il s’agisse de mots sanskrits ou nousantariens était (et est encore) simplement ŋ. Nous classons donc tous ces ŋh graphiques sous ŋ. Il est cependant d’autres cas où la graphie ŋ+h doit comporter un pǝpǝt non écrit et serait en transcription ŋǝh. C’est ainsi que l’anthroponyme maŋhǝ̄m doit très probablement se lire maŋǝhǝm. Nous indiquerons ces cas en note.
Un changement plus radical, que Van der Tuuk n’a pas introduit, nous semble amplement justifié par les faits épigraphiques ; il s’agit du groupement sous une même rubrique de w, b et évidemment bh.
61. L’ordre adopté pour les consonnes est donc le suivant : h/voyelle, na/ṇa, ca/cha, ra, ka/kha, da/dha/ḍa/ḍha, ta/tha/ṭa/ṭha, sa/śa/ṣa, wa/ba/bha, la, pa/pha, ja/jha, ya, ńa, ma, ga/gha, ŋa/ŋha.
L’ordre ci-dessus est donc celui du KBNW, sauf pour w et b/bh et pour ŋh.
62. En ce qui concerne les voyelles, l’ordre suivi ici est a/ā, ǝ/ǝ̄, i/ī, u/ū, e/ai, o/au, de même que dans le KBNW, Nous rappelons que les longues n’ont aucune valeur en prose, avec une seule exception qui n’influe d’ailleurs pas sur le classement, puisqu’il s’agit d’une voyelle finale : un -ā à la fin d’un mot peut en effet représenter un -ă final, auquel s’est jointe la particule javanaise de l’irréalisé, ce qui revient à a+a. Ces deux a étaient d’ailleurs certainement prononcés séparément, donc comme un (dissyllabe) puisque plus tard, on a utilisé l’aksara -ha (le h étant évidemment muet) qui se prononce en syllabe séparée. C’est encore la graphie utilisée en javanais moderne.
[page 22]63. Un autre problème de classement se trouvait posé par le pǝpǝt non écrit, donc pour des graphies comme wka, samgat, tlu, etc. qui valent sans aucun doute wǝka, samǝgat, tǝlu, etc. On voit qu’il s’agit ici non pas d’un glide, mais d’un pǝpǝt en valeur pleine, donc syllabique.
Il y avait deux possibilités :
a. Considérer la présence phonétique du pǝpǝt qui était dans de tel cas toujours prononcé et que l’on trouve d’ailleurs quelquefois effectivement écrit d’une façon ou d’une autre. Par exemple tallu à côté de tlu = tǝlu, wakka et wka = wǝka, tabwǝl = tǝbǝl, etc.
b. Soit, considérer que le pǝpǝt n’étant pas écrit, nous avons affaire à une absence de voyelle, ce qui est exact du point de vue graphique, tout en ne l’étant pas du point de vue phonétique.
64. Les deux façons ont leurs avantages et leurs désavantages. Dans le premier cas, le classement d’une graphie wka à wǝka tient compte de la prononciation réelle et ne pose aucun problème. Malheureusement, si de nombreux mots se ramènent à ce type, il en est d’autres où les faits ne sont pas si simples.
Prenons par exemple la graphie dwa. Il est évident que l’absence de voyelle dans ce mot ne recouvre pas un pǝpǝt mais un u, furtif actuellement, mais qui était anciennement voyelle pleine puisqu’on a écrit duoa et que c’est encore la prononciation courante en soundanais, aussi bien qu’en indonésien moderne. Pour ce mot et ceux qui se ramènent au même type, il faudrait poser l’équation : absence de pǝpǝt = u et ranger le mot dwa sous dua. Ce mot étant bien connu ne ferait pas en soi difficulté, mais on voit qu’il y a déjà interprétation de la graphie22-1. Prenons en outre d’autres exemples :
65. On trouve une graphie lwa qui alterne avec luoa comme toponyme, ce qui nous ramène au cas de dwa. Mais il y a un autre lwa qui apparaît dans les listes des maŋilala drabya haji. Où devrait-on le classer ? Il se trouve qu’il alterne avec des graphies ol̥wa et ol̥ba = lǝwa / lǝba, ce qui nous donne la certitude qu’il s’agit bien ici d’un pǝpǝt et non d’un u, même furtif. Si nous ne disposions pas des variantes, il nous serait impossible de déterminer avec certitude la voyelle, furtive ou non, présente entre les deux consonnes. On ne pourrait donc faire qu’un choix arbitraire.
66. Il nous a pour cette raison paru préférable, lorsqu’un mot de sens inconnu présente deux consonnes sans voyelle entre elles, de laisser ouverte la question de la voyelle à suppléer, furtive ou non, et de le classer selon la graphie. Nous avons fait de même, lorsqu’on ne trouve qu’une graphie d’un mot bien connu. Dans ce cas, un mot comme dmak qui ne se présente que sous cette graphie (avec une seule exception) sera classé sous d m k avant *damak.
[page 23]Lorsque plusieurs graphies d’un même mot sont bien attestées, nous avons réuni toutes les formes sous la graphie phonétiquement la plus ancienne ou la plus usuelle dans l’épigraphie. Par exemple wakka sera classé sous wka, lwa sous lua, lwah sous luah, wanwa sous wanua et er sous air, etc.
67. On n’oubliera évidemment pas que, dans le système de classement javanais, les mots souches sont des radicaux ou bases qu’il faut donc d’abord avoir déterminés. Ceci implique que l’on connaît la consonne initiale du radical, facile à retrouver d’une façon générale, sauf dans quelques cas.
En effet, parmi les mots formant la matière de ce Répertoire, la plupart sont de formation claire et il n’y avait pas à hésiter. Certains termes, cependant, ne se laissent pas ramener facilement à un radical, connu ou non, ou, plus précisément, différentes possibilités restent ouvertes dont il nous était impossible d’examiner ici la plausibilité relative. Dans un tel cas, nous enregistrons le terme en question sous son premier aksara, tels par ex. kamalagi, kabayan, etc.
D’autre part, étant donné l’existence d’homophones, soit par évolution phonétique, soit pour d’autres raisons, et bien que nous ayons cherché à séparer les mots d’origine différente et à réunir les termes de même origine, dans le Répertoire, le classement de certaines variantes sous une seule rubrique n’implique pas forcément pour nous une relation étymologique, lorsque les mots en question sont de sens douteux ou inconnu.
68. Le matériel épigraphique, en dehors des variantes dues au pǝpǝt ou à la présence d’une semi-voyelle, présente des alternances consonantiques dues à l’évolution phonétique du vieux javanais, dont la plus remarquable est le passage de ḍ à r. Un cas particulièrement frappant nous est fourni par le nom de village paṇḍamuan lequel, non seulement plus tard, mais dans une seule et même inscription, est écrit aussi paŋramuan.
Notre principe étant de grouper le plus possible sous un seul mot souche les mots certainement apparentés, nous avons classé toutes ces variantes sous ḍamu, mais on trouvera évidemment sous ramu un renvoi au premier.
69. On n’oubliera pas qu’en dehors de l’ordre indiqué plus haut des consonnes et des voyelles, il faut encore tenir compte, pour trouver rapidement un mot donné dans l’ordre javanais, que l’ordre suivi tient compte du nombre de syllabes. C’est ainsi que l’on a pour chaque consonne :
a. Les monosyllabes à un seul aksara, par exemple avec la consonne k : ka/kā, kǝ/kǝ̄, ki/kī, ku/kū, ke/kai, ko/kau.
b. Ensuite avec une seconde consonne, les monosyllabes comportant deux aksara, par exemple : kah/kāh, kǝh/kǝ̄h, kih/kīh, etc.
c. On a ensuite les mots monosyllabiques dans l’écriture qui sont [page 24]en fait des dissyllabes phonétiquement. En (choisissant) les consonnes k et t on a : kta, ktǝ, kti, ktu, kte, kto, etc.
d. Viennent alors les dissyllabes à deux aksara. On aura d’abord, avec les mêmes consonnes : kata, katǝ, kati, katu, kate, kato ; puis kǝta, kǝtǝ, kǝti, etc. kita, kitǝ, kiti, etc.
e. Les monosyllabes graphiques, avec trois aksara dont un composé. On remarquera que c’est là la forme la plus usuelle des radicaux que nous indiquons toujours. En prenant les trois consonnes k, r et t, on aura par exemple : krat, krǝt, krit, krut, etc.
f. Les dissyllabes à trois aksara soit, avec les mêmes consonnes : karat, karǝt, karit, karut, etc.
g. Les dissyllabes graphiques avec trois aksara, donc avec l’absence de voyelle écrite entre les deux premières consonnes : krata, kratǝ krati, kratu, etc.
h. Le même nombre de syllabes et d’aksara, mais avec le manque de voyelle écrite se trouvant entre la deuxième et la troisième syllabe : karta, kartǝ, karti, kartu, etc.
i. Les trisyllabes à trois aksara : karata, karatǝ, karati, karatu, etc.
j. Les trisyllabes à quatre aksara, donc : karatan, karatǝn, karatin, karatun, etc.
Mais des mots de cette forme sont presque exclusivement d’origine étrangère, car les radicaux nousantariens ne dépassent normalement pas deux syllabes et trois consonnes, les trisyllabes et les quadrisyllabes étant, soit des radicaux pourvus d’affixes, soit des mots composés qui seront classés sous le premier élément.
70. Afin que les indications ci-dessus soient encore plus claires, nous donnons maintenant une liste — théorique — de toutes les formations possibles avec les trois consonnes t, r et n.
ta | tǝ | ti | tu | te/tai | to/tau |
tar | tǝr | tir | tur | ter | tor |
tra | trǝ | tri | tru | tre | tro |
tara | tarǝ | tari | taru | tare | taro |
tǝra | tǝrǝ | tǝri | tǝru | tǝre | tǝro |
tira | tirǝ | tiri | tiru | tire | tiro |
tura | turǝ | turi | turu | ture | turo |
tera | terǝ | teri | teru | tere | tero |
tora | torǝ | tori | toru | tore | toro |
tran | trǝn | trin | trun | tren | tron |
taran | tarǝn | tarin | tarun | taren | taron |
tǝran | tǝrǝn | tǝrin | tǝrun | tǝren | tǝron |
tiran | tirǝn | tirin | tirun | tiren | tiron |
turan | turǝn | turin | turun | turen | turon |
teran | terǝn | terin | terun | teren | teron |
toran | torǝn | torin | torun | toren | toron |
[page 25]trana | tranǝ | trani | tranu | trane | trano |
trǝna | trǝnǝ | trǝni | trǝnu | trǝne | trǝno |
trina | trinǝ | trini | trinu | trine | trino |
truna | trunǝ | truni | trunu | trune | truno |
trena | trenǝ | treni | trenu | trene | treno |
trona | tronǝ | troni | tronu | trone | trono |
tarna | tarnǝ | tarni | tarnu | tarne | tarno |
tǝrna | tǝrnǝ | tǝrni | tǝrnu | tǝrne | tǝrno |
tirna | tirnǝ | tirni | tirnu | tirne | tirno |
turna | turnǝ | turni | turnu | turne | turno |
terna | ternǝ | terni | ternu | terne | terno |
torna | tornǝ | torni | tornu | torne | torno |
tarana | taranǝ | tarani | taranu | tarane | tarano |
tarǝna | tarǝnǝ | tarǝni | tarǝnu | tarǝne | tarǝno |
tarina | tarinǝ | tarini | tarinu | tarine | tarino |
taruna | tarunǝ | taruni | tarunu | tarune | taruno |
tarena | tarenǝ | tareni | tarenu | tarene | tareno |
tarona | taronǝ | taroni | taronu | tarone | tarono |
tǝrana | tǝranǝ | tǝrani | tǝranu | tǝrane | tǝrano |
tǝrǝna | tǝrǝnǝ | tǝrǝni | tǝrǝnu | tǝrǝne | tǝrǝno |
tǝrina | tǝrinǝ | tǝrini | tǝrinu | tǝrine | tǝrino |
tǝruna | tǝrunǝ | tǝruni | tǝrunu | tǝrune | tǝruno |
tǝrena | tǝrenǝ | tǝreni | tǝrenu | tǝrene | tǝreno |
tǝrona | tǝronǝ | tǝroni | tǝronu | tǝrone | tǝrono |
tirana | tiranǝ | tirani | tiranu | tirane | tirano |
tirǝna | tirǝnǝ | tirǝni | tirǝnu | tirǝne | tirǝno |
tirina | tirinǝ | tirini | tirinu | tirine | tirino |
tiruna | tirunǝ | tiruni | tirunu | tirune | tiruno |
tirena | tirenǝ | tireni | tirenu | tirene | tireno |
tirona | tironǝ | tironi | tironu | tirone | tirono |
turana | turanǝ | turani | turanu | turane | turano |
turǝna | turǝnǝ | turǝni | turǝnu | turǝne | turǝno |
turina | turinǝ | turini | turinu | turine | turino |
turuna | turunǝ | turuni | turunu | turune | turuno |
turena | turenǝ | tureni | turenu | turene | tureno |
turona | turonǝ | turoni | turonu | turone | turono |
terana | teranǝ | terani | teranu | terane | terano |
terǝna | terǝnǝ | terǝni | terǝnu | terǝne | terǝno |
terina | terinǝ | terini | terinu | terine | terino |
teruna | terunǝ | teruni | terunu | terune | teruno |
terena | terenǝ | tereni | terenu | terene | tereno |
terona | teronǝ | teroni | teronu | terone | terono |
[page 26]torana | toranǝ | torani | toranu | torane | torano |
torǝna | torǝnǝ | torǝni | torǝnu | torǝne | torǝno |
torina | torinǝ | torini | torinu | torine | torino |
toruna | torunǝ | toruni | torunu | torune | toruno |
torena | torenǝ | toreni | torenu | torene | toreno |
torona | toronǝ | toroni | toronu | torone | torono |
71. Quelques remarques au sujet de ce Tableau : On notera que si l’on ramène l’absence de pǝpǝt écrit à la valeur phonétique qu’il a le plus souvent, c’est-à-dire à ǝ, éventuellement furtif, il y a ci-dessus des séries qui sont équivalentes phonétiquement. Tout d’abord :
Si l’absence de voyelle écrite recouvre un u l’équivalence sera avec d’autres séries.
72. Dans le Répertoire, chaque radical est suivi de ses dérivés. L’ordre adopté pour ces derniers étant :
Viennent éventuellement après chacune de ces formes simples ou dérivées, les expressions composées dont le premier terme est la forme en question.
73. Lorsque le radical ne se trouve pas parmi les mots qui forment le présent Répertoire, nous l’indiquons toujours entre parenthèses, avant les formes attestées et en italiques, comme celles-ci.
D’une façon générale, des renvois multiples permettront toujours au lecteur de tracer un mot qu’il ne trouverait pas immédiatement sous la forme qu’il a devant les yeux.
74. On trouve quelquefois dans les documents épigraphiques des termes dont une partie a disparu ou est illisible.
Il a été possible de restituer un petit nombre de toponymes et de noms de fonctions, mais la liberté qui règne dans les noms de personnes rend toute restitution pratiquement impossible, lorsque le [page 27]personnage en question n’est pas connu par d’autres documents de la même époque.
Pour ceux qu’il n’a pas été possible de restituer, nous avons fait une liste spéciale, divisée en trois sections, suivant que la partie lacunaire se trouve au début, au milieu ou à la fin du mot mutilé.
75. Séparation des mots. Nous avons d’une façon générale séparé toutes les particules ayant un sens indépendant, à l’opposé de nos prédécesseurs qui ont eu tendance à les relier le plus possible, sans que les raisons aient jamais été clairement données. Cette habitude est, comme on sait, devenue la règle en indonésien moderne avec, pour résultat, une confusion complète dans l’esprit de beaucoup entre particule enclitique et suffixe d’une part et particule proclitique et préfixe de l’autre.
Dans la transcription du vieux javanais, cette tendance a été moins poussée et l’on a jamais eu l’idée d’écrire, reliée au mot suivant, la particule ri ou i comme on l’a fait pour le di du malais et du soundanais. On a cependant traité en préfixes les particules honorifiques ḍa et ra, et en suffixes les enclitiques niŋ, ta, nya, (n)ta, etc. Nous avons pour notre part systématiquement séparé tous ces petits mots, avec quelques exceptions dont nous parlons plus loin.
76. Nous allons maintenant nous arrêter quelque peu sur la particule ra qui apparaît aussi sous la forme phonétiquement plus ancienne ḍa. Toutes deux ont été jusqu’ici, dans les transcriptions écrites, reliées au mot suivant, on ne voit pas très bien pourquoi. Tenant dans la mesure du possible à écrire séparément toutes les particules, nous considérons qu’un terme comme ra tawun est en fait un toponyme précédé de la particule ra. Nous l’avons donc classé à tawun. Toutefois, étant donné l’habitude des épigraphistes et autres chercheurs nous ayant précédé, d’écrire Ratawun, nous avons également donné sous ra, toutes ces formes avec citation et références.
Il y a des cas douteux. Doit-on par exemple écrire ramwi, ra mwi ou même interpréter ra amwi ? N’osant introduire un a qui n’a pas été noté, nous coupons ra mwi. De même ra nyǝl, etc.
77. Des termes comme răma, rāma, ratu, rakai ont été écrit en un seul mot, car il semble bien qu’à l’époque où apparaît pour nous le vieux javanais, les mots, tu et ka n’avaient plus d’emploi indépendant. Nous reconnaissons que, strictement parlant, et étymologiquement, on devrait, dans le système suivi ici, les séparer.
Dans le cas de ra karayān et de ra kryān, nous avons écrit les éléments séparés car kryān a eu une vie indépendante, témoin la sanskritisation kariyāna de l’inscription de Kalasan et les formes rares kryan et kyan, cette dernière ayant abouti au ken du Pararaton et des textes malais plus récents27-1.
[page 28]78. Nous écrivons de même en mots séparés les particules possessives enclitiques dont les seules usuelles en épigraphie sont (ŋ)ku, nya et (n)ta. Il n’y a en effet pas plus de raison de les lier au mot précédent qu’il n’y en aurait d’écrire en français monlivre, tamaison, noschiens, etc. Et si, en écriture arabe, on écrit les particules possessives (toutes enclitiques) reliées au mot auquel elles se rapportent, ce ne devrait évidemment pas être une raison pour faire de même en vieux javanais. Si l’on rétorque que le vieux javanais ne sépare aucun mot, nous répondrons que dans une transcription en lettres latines, il serait fort incommode d’écrire tout un texte sans aucune séparation entre les mots et qu’il n’est donc guère logique, puisqu’on sépare certains mots ayant un sens indépendant, de ne pas le faire pour tous, en particulier pour certaines particules, sous le prétexte qu’elles sont monosyllabiques.
Il est clair que nya, de même que i, ri, etc. ne sont pas des affixes, mais des particules, ayant un sens propre, qu’il est nettement préférable d’écrire en mots indépendants, à plus forte raison pour une langue morte. On trouvera donc mpu ŋ ku, wanua nya, bhagawān ta, rāma nta, ḍa pu nta, etc.
79. Nous avons de plus écrit séparément les éléments des expressions composées, contrairement à l’usage le plus communément suivi jusqu’ici. Notre but est alors de faire ressortir le sens de telles expressions lorsque les éléments sont connus, ce qui n’est d’ailleurs pas toujours le cas. Nous écrivons donc watu kura, wadi hati, kayu waŋi, etc. aussi bien que pakis wetan, tulaŋ air, ayam tǝas, etc.
Dans les cas où nous considérons que l’interprétation des composants n’est pas sûre, comme il nous est impossible d’approfondir ici de telles questions, nous écrivons les éléments en un seul mot, comme par exemple kayumwuŋan, tamwāhuraŋ, etc.
Enfin, nous avons évidemment gardé en un seul mot des composés sanskrits, repris tels quels en vieux javanais : mahārāja, dewendra, etc.
80. Par exception, nous continuons à écrire en un mot les particules nikanaŋ, irikanaŋ, rikaŋ, iŋkaŋ, etc., car la justification de la séparation d’une partie des éléments utilisés dans ces particules composées nécessiterait une assez longue discussion qui sortirait du cadre de la présente Élude, alors qu’elle va de soi, croyons-nous, pour les particules citées plus haut.
81. Nous avons par ailleurs dû continuer à écrire en un seul mot les termes se suivant, lorsqu’ils sont reliés dans l’écriture par suppression d’une consonne, qu’il s’agisse de deux mots pleins (donc une expression composée), ou d’un mot plein et d’une particule. Par exemple mānakatrīṇī qui se trouve à côté de mānak katrīṇī. On voit qu’il y a eu en ce cas, dans l’écriture, fusion de deux consonnes en une seule, ce qui ne fait d’ailleurs que reproduire la prononciation. Il en est encore ainsi de nos jours. Nous écrirons donc anakbi nya en deux mots, mais pomahanya en un seul, car le n précédant -ya représente à la fois le -n final de pomahan et le -n initial de nya. Pour [page 29]pouvoir séparer les deux éléments, il aurait fallu un second n qui n’est pas dans le texte original et qui n’est pas prononcé.
82. Nous n’avons pu séparer non plus deux voyelles identiques se suivant, lorsqu’elles sont écrites au moyen d’une voyelle longue ou d’une diphtongue. Par exemple ḍāŋul pour ḍa aŋul, rakai ou rake pour raka i, sīmā pour sīma a, etc.29-1.
Lorsqu’un redoublement consonantique est redondant, nous séparons les éléments tels qu’ils doivent l’être du point de vue de leur rôle grammatical. Nous écrivons donc rama nni que l’on trouve quelquefois à la place de rama ni ; parujarr i à la place de parujar i, etc.
83. Il arrive quelquefois en vieux javanais que le déterminatif personnel ou une particule honorifique soient liés dans l’écriture à l’anthroponyme ou toponyme suivant, si ce dernier commence par la même voyelle. On trouvera par exemple sīntap pour si intap, pūttara pour pu uttara, comme le ḍāluk pour ḍa aluk, etc. cité plus haut.
Il s’agit d’un fait purement graphique, correspondant d’ailleurs à la prononciation, sauf que la voyelle, notée longue par souci d’étymologie, s’abrège dans la pratique et n’est d’ailleurs pas toujours notée longue dans l’écriture.
Dans tous les cas où une voyelle longue rend la forme du mot certaine, nous avons classé le toponyme ou l’anthroponyme à sa véritable place (donc, dans les cas cités, à intap, uttara et aluk).
84. De telles graphies relèvent de la tendance à reproduire la prononciation usuelle qui se fait jour tout au long de la période épigraphique, sans jamais s’établir réellement. La voyelle graphiquement longue — ce qui est étymologiquement correct — ayant en prononciation courante certainement été prononcée brève, on peut se demander si, dans tous les cas où nous avons si amalgamé à l’anthroponyme qui le suit, il ne faut pas interpréter si -i. Lorsque la voyelle i — ou, dans le cas de pu, la voyelle u — est notée longue, il n’y a pas à hésiter, mais lorsqu’elle est brève, on peut avoir affaire à deux possibilités : ou bien cette voyelle brève est à la place d’une voyelle longue étymologique, ou bien il faut interpréter l’anthroponyme qui suit comme commençant par un pǝpǝt. Par exemple, sińcuŋ pourrait être interprété si ińcuŋ ou si ǝńcuŋ. N’osant forcer les formes que nous avons devant les yeux, nous avons dans ce dernier cas classé le mot sous la consonne (ici ń), étant entendu qu’il faut, dans la prononciation, restituer au moins un pǝpǝt initial. Seules, de nouvelles découvertes, avec une orthographe plus précise, pourront éventuellement améliorer nos interprétations.
[page 30]85. On trouve un cas analogue dans la suppression graphique (ce qui est de règle dans la prononciation courante) d’une consonne étymologiquement double par la rencontre de deux mots dont l’un se termine, disons par -t et le suivant débute par le même phonème. On trouvera par exemple samgatiruan à la place de samgat tiruan et mānakatrīṇī déjà cité plus haut pour mānak katrīṇī également attesté. Il est intéressant de constater que ces graphies défectives — qui ne sont pas des « fautes » qu’il faut gravement corriger comme certains l’ont naïvement fait —, prouvent qu’une prononciation de consonnes géminées n’existait pas plus il y a un millier d’années qu’aujourd’hui, où des réductions consonantiques (ou vocaliques) analogues sont la règle.
86. Dans tous ces cas, nous avons restitué la forme complète pour les rubriques, en conservant la graphie de l’inscription dans les citations, ou en indiquant en note les particularités graphiques.
Pour des mots n’apparaissant pas en rubrique, nous gardons évidemment la graphie de l’inscription, en indiquant éventuellement en note l’interprétation à donner à ladite graphie.
87. L’intérêt qu’il y a à trouver groupées sous une même rubrique les formes équivalentes nous a paru primer la facilité d’un ordre alphabétique (syllabique) strict, où de nombreuses variantes auraient été séparées les unes des autres. D’autant plus que le lecteur trouvera toujours la forme qu’il a sous les yeux, avec au moins un renvoi, sinon avec la citation et les références complètes.
88. Un problème se posait lorsqu’on rencontre l’un à côté de l’autre deux désignations de fonctions qui apparaissent également seules, mais dont le sens n’est pas absolument clair. Par exemple patih wahuta et wahuta patih. Nous avons en général préféré les donner toutes deux à leur place alphabétique comme si elles étaient en énumération. Dans certains cas seulement où il nous a paru que l’on avait effectivement affaire à une expression composée de deux termes, nous n’avons donné citation et référence qu’au premier terme30-1.
89. En ce qui concerne la longueur des citations que nous donnons pour chaque mot, elle peut évidemment paraître arbitraire, car elle diffère assez grandement d’un cas à l’autre. Nous avons surtout cherché — étant donné que de nombreuses inscriptions sont peu accessibles ou même inédites — à donner la phrase complète où un terme apparaît, ou si cette dernière est trop longue, un membre complet afin que le lecteur puisse se rendre compte par lui-même, et d’après le contexte, s’il s’agit d’un anthroponyme, d’un toponyme ou d’une fonction. Il y a des cas où l’on peut hésiter, des noms de fonctions ayant, comme dans beaucoup de langues, servi également de désignations remplaçant un anthroponyme.
[page 31]90. S’il est clair par exemple que dalinan, sans plus, désigne éventuellement le dignitaire détenteur de la fonction de ce nom (nous dirons en français, le Dalinan) on peut comparer cette façon de s’exprimer avec des expressions comme « les Finances », « l’Intérieur », « la Présidence », etc., ou encore comme « le Quai d’Orsay », « la rue Matignon », « l’Élysée », etc., sans préciser toujours la fonction complète ni le nom du personnage, ces détails étant évidemment connus des auditeurs ou des lecteurs auxquels on s’adresse. Il nous paraît certain qu’il y a en vieux javanais, de nombreuses expressions elliptiques comparables, mais que nous ne pouvons peut-être pas toujours reconnaître ni surtout compléter.
Il n’est donc pas toujours clair pour nous, à plus d’un millier d’années de distance et lorsque le contexte n’est pas suffisant, si tel terme désigne la dignité ou le dignitaire, d’autant plus que la liberté totale qui règne en Indonésie dans le choix des noms personnels fait que tel mot, bien connu comme dignité dans telle inscription, pourra apparaître — dans des cas où le contexte rend l’interprétation certaine — comme anthroponyme ou tout au moins dans un emploi anthroponymique, dans une autre. Il en est de même pour certains noms de villages, de déités, de rois, de mois, de jours, etc.
91. Le classement des matériaux a été fait, nous l’avons vu, d’après l’ordre du syllabaire javanais, avec les modifications indiquées plus haut, et secondairement, pour chaque mot enregistré (avec ses variantes), suivant l’ordre chronologique, tel que nous avons pu le déterminer et dont on trouvera le détail plus loin sous C. Quelques explications à ce sujet ne sont pas superflues.
92. Les inscriptions datées ne présentaient évidemment aucune difficulté. Parmi celles qui ne le sont pas, ou dont la date est perdue, on peut distinguer différents cas.
Nous avons tout d’abord les documents, où la présence d’un nom royal, ou encore d’une liste de dignitaires, rend les limites extrêmes aisément déterminables.
Il n’en est pas de même de certains textes, surtout les courtes légendes que l’on trouve sur divers objets d’or ou d’argent en particulier. Il y a aussi quelques documents sur pierre, où la paléographie ne fournit que des indications vagues et en tout cas insuffisantes.
Dans ce cas, il nous a fallu, afin de donner un ordre chronologique à toute la documentation citée ici, attribuer les limites qui nous ont paru les plus probables et qui sont dans certains cas certainement discutables.
93. Ne pouvant cependant, dans un travail comme celui-ci, songer à examiner, ni même à citer tous les arguments qui pourraient être mis en avant pour ou contre telle datation que nous avons [page 32]choisie, le lecteur ne devra pas perdre de vue que les datations telles que 700-750, environ 750, 750-800, environ 765, sont de simples approximations, dont la marge d’erreur peut varier, mais qui ne pourrait éventuellement être réduite que par une étude minutieuse de tous les éléments paléographiques et autres, étude qui n’aurait pas été à sa place ici, et qu’il n’est d’ailleurs pas encore possible de faire actuellement, croyons-nous.
94. Nous indiquerons dans les notes de la Liste chronologique des documents utilisés (C), les sources nous ayant servi à établir le fichier, les raisons pour lesquelles nous avons cru, dans certains cas, donner une approximation plus précise, et dans un seul cas (Kambaŋ Śrī [B]), pourquoi la datation indiquée ici diffère de celle de notre Liste publiée dans EEI III que nous appellerons désormais Kambaŋ Śrī A. La grande stèle du Musée de Måjåkǝrtå contient en effet certainement deux inscriptions, et ce que nous avons pu lire de la liste des dignitaires ne convient pas à l’année 848 Śaka, de sorte qu’il faut admettre qu’elle appartient à une seconde charte légèrement postérieure.
95. Pour les inscriptions de Taruma au nom de Pūrṇṇawarmmā, nous avons suivi la datation communément admise (environ 450 EC), en faisant toutefois des réserves sur sa probabilité qui demanderait à être examinée à nouveau, en tenant compte des matériaux épigraphiques en écriture pallawa découverts et publiés depuis H. Kern et le Dr. B. Ch. Chhabra.
96. On remarquera que nous n’avons utilisé, dans le corps du Répertoire, que l’ère Śaka (en années écoulées, le seul comput utilisé en Indonésie) qui est celle de toutes les inscriptions connues sauf deux : les deux petites stèles datées en ère de Sańjaya. Pour rendre plus apparente dans les citations leur place parmi les autres, nous avons converti en millésime Śaka le millésime Sańjaya de l’original, d’après les résultats que nous avons obtenus et qui sont consignés dans notre EEI II32-1.
97. Nous donnons entre crochets, de même que dans nos articles précédents, les chiffres restitués par nous dans EEI III, avec renvoi à leur justification dans EEI IV, sauf dans un seul cas : l’inscription de Panuŋgalan, où il nous paraît en fin de compte que le chiffre tel qu’on peut le voir dans le fac-similé de KO IX est en fait, non pas un « o » puisqu’il n’est pas fermé, mais un « 1 » mal venu (éventuellement avec une déformation due à la reproduction) et surtout trop petit. Nous considérons que les éléments cycliques et lunaires enlevant tout doute quant au chiffre qui doit s’y trouver, alors que le chiffre est lui-même mal dessiné, il faut corriger la lecture autant que le chiffre lui-même. Nous écrivons donc « 818 » et non « 8[1]8 »32-2.
[page 33]Pour les dates précises ou approximatives en ère chrétienne (EC), on se reportera à la Liste chronologique des documents utilisés (C) que l’on trouvera plus loin et où nous donnons en note toutes les explications qui nous ont paru nécessaires ou utiles.
98. Dans le cas des légendes relevées sur les monuments de quatre sanctuaires, nous avons suivi d’une façon générale les approximations de De Casparis, en les précisant quelque peu pour les besoins du classement. Il n’est pas sûr du tout que les légendes d’un même complexe, en particulier toutes celles de Plaosan Lor, soient contemporaines. Il y a en tout cas des différences dans l’écriture qui peuvent être dues à une différence de main, mais qui pourraient tout aussi bien provenir aussi d’une différence de quelques années. Il ne semble pas que l’on puisse décider pour l’instant.
99. Dans les citations, nous indiquons les lettres ou lectures incertaines — mais probables — en italiques ou par une note. Dans les mots souches, les italiques ne sont pas employés dans ce sens, les incertitudes de lecture étant données en note.
Trois points (…) indiquent un passage de longueur indéterminée sur l’original, que nous n’avons pas reproduit, bien qu’il soit lisible, soit parce qu’il était trop long ou encore parce qu’il était en dehors de notre sujet.
Trois points entre crochets ([…]) indiquent un mot ou un passage de longueur indéterminée, illisible sur l’original.
Lorsque le nombre de syllabes (aksara) est déterminable, nous avons quelquefois indiqué chaque aksara par (- -) ou, si un pasaŋan est certain, par (- - -), ce qui peut éventuellement aider à la restitution du terme en question.
On rencontrera — rarement — un seul petit trait au milieu d’un mot (-). Il s’agit d’un phonème consonantique ou vocalique illisible que nous n’avons pu restituer.
100. Des lettres, syllabes ou mots entre crochets ([ ]) indiquent une restitution certaine d’éléments illisibles ou, plus rarement, des corrections. Par exemple ma[hārā]ja. Lorsque, d’autre part, un texte nous donne « watat », forme impossible qui a par erreur été gravée pour watak, nous écrivons wata[k]. Il ne s’agit que de corrections qui peuvent être considérées comme certaines. Autrement, nous enregistrons la forme du document en faisant un commentaire en note.
Des lettres, syllabes ou mots entre parenthèses (( )), indiquent des restitutions d’éléments omis par le graveur, mais qui doivent être ajoutés pour que le mot ait un sens. Par exemple : wata(k), l’original ayant dans ce cas wata.
[page 34]101. On ne trouvera dans les citations aucune ponctuation, même lorsque l’original en a une, en dehors des deux traits obliques qui indiquent normalement — mais pas exclusivement — un changement de sujet et que nous avons reproduits tels quels.
On pourrait nous reprocher de n’avoir pas indiqué au moins la ponctuation de l’original. La raison est que cette dernière qui consiste comme on sait en un seul signe (point ou petit cercle qui tend à se développer en boucle et plus tard en trait courbe) n’est ni régulière ni systématique, ainsi qu’on peut le voir dans des passages parallèles de quelques inscriptions ; comme nous ne pouvons donner en général que des citations relativement courtes, la présence de ces points aurait plutôt risqué de dérouter le lecteur. Nous avons cru préférable de donner des fragments tels que le lecteur puisse déterminer lui-même la ponctuation par le contexte.
102. Dans les références à la source utilisée, nous avons uniformisé autant que possible les désignations. Nous utilisons évidemment les noms dont nous avons justifié le choix dans notre EEI III. Comme le présent Répertoire cite des inscriptions non datées qui ne se trouvent évidemment pas dans EEI III, le lecteur rencontrera quelques noms inconnus, mais qui ont tous été pris au document lui-même. La correspondance avec les désignations que l’on trouve dans la littérature épigraphique est indiquée dans la Liste chronologique des documents utilisés (sous C) à côté du nom que nous avons choisi.
Dans les références, afin que le nom de l’inscription apparaisse plus nettement au milieu du texte en romaines, nous le mettons en italiques.
103. Les faces d’une pierre sont désignées par a (face frontale), b (face dorsale), dr. et g. respectivement pour les faces latérales de droite et de gauche (du point de vue du spectateur) qui sont généralement plus étroites que les deux autres. Aucun chiffre n’est dans ce cas utilisé.
Dans le cas d’une ligne courant successivement sur les quatre faces, nous n’employons que le numéro de la ligne.
Le numéro désignant chaque ligne est toujours précédé de deux points. Par exemple : a : 3 ; b : 6-7 ; dr. : 6, etc.
Il existe quelques stèles dont la partie supérieure est perdue ou irrémédiablement abîmée. Comme il est impossible de déterminer le nombre de lignes manquantes, l’emploi des chiffres 1, 2, 3, etc. pour désigner les lignes lisibles ou subsistantes serait évidemment faux. Nous désignons celles-ci par a, b, c, etc., précédées de deux points. Ex. : a : f-g, etc.
[page 35]104. Dans les inscriptions sur cuivre :
Tout ceci ne vaut naturellement que pour les plaques non numérotées, ce qui est la règle à la période la plus ancienne. Mais dans les copies tardives, les plaques ont généralement un numéro que nous utilisons, cela va de soi.
105. Signalons enfin que pour quelques documents sur pierre (par exemple Salimar I à III)35-1 où le texte est en spirale, ainsi que pour quelques rares inscriptions sur cuivre, les documents à notre disposition ne mentionnent aucune séparation des lignes ; nous n’avons donc pu l’indiquer. Dans d’autres, nous avons pu la rétablir.
106. Nous n’employons donc jamais de chiffres romains pour désigner le numéro d’ordre des différentes plaques d’une inscription, comme cela a quelquefois été fait (par ex. Lintakan et Paŋgumulan I), ceux-ci étant dans notre système réservés à distinguer l’une de l’autre des inscriptions portant la même dénomination : Salimar I, II et III ou Mantyāsih I, II, III, etc. ou, dans les références, au numéro attribué par un auteur aux documents publiés par lui : KO XVII ou OJO IV par exemple, que nous employons évidemment tels quels si besoin est, comme nos prédécesseurs.
107. Nous indiquons par le sigle « J. Or. » les documents provenant de Java Oriental. Dans trois cas, cette origine est indiquée comme douteuse par les auteurs ayant décrit les inscriptions. Elle nous semble en effet peu probable. Il s’agit de :
Dans quelques cas : Kuṭi, Kańcana, Watu Kura I par exemple, qui sont toutes trois des copies tardives, elles ont bien été gravées à Java Oriental, mais il n’est pas certain que les territoires auxquels elles se rapportent soient de l’Est de l’île, bien que ce soit probable.
Quoiqu’il en soit, on remarquera que les textes provenant vraiment de l’Est de Java : Harińjiŋ A, B et C, Baliŋawan, Sugih Manek, la « copie ancienne » Waharu I, etc., ont un style spécial et aussi des titres ou particules qui ne se rencontrent jamais, ou très rarement, dans les documents du Centre de l’île. C’est là un point important pour la dialectologie du javanais et aussi pour une première étude des particularités culturelles de l’Est de l’île.
108. Il nous a paru important que l’usager de ce Répertoire puisse savoir si la citation qu’il trouve pour chaque mot enregistré, provient d’une inscription sur pierre ou sur métal.
On trouvera donc, dans le cas d’une inscription sur métal, la mention « cui[vre] », « bronze », « argent », « or ». Lorsque rien n’est indiqué, c’est qu’il s’agit d’une inscription lithique.
D’autre part, on remarquera que les faces des stèles ne sont indiquées que par des lettres en italiques, alors que les faces des documents sur cuivre sont différenciées par des chiffres arabes, avec en plus la lettre a ou b. Ce n’est que dans les documents incomplets sur cuivre dont les plaques n’ont pas été numérotées par le graveur, que nous employons des petites capitales.
109. Il nous reste pour terminer à nous acquitter de l’agréable devoir de citer ici, pour l’aide qu’elles nous ont apportée dans la préparation et la mise au point de cette Étude deux de nos collaboratrices : Mlle Lasminingsih (maintenant Mme Effendi), qui a dactylographié la presque totalité du fichier et surtout Mme M. Wibisono, qui avait été chargée d’un premier état, beaucoup plus court de ce Répertoire, il y a une dizaine d’années, mais qui a plus récemment vérifié et mis au point avec nous le dernier état et a dactylographié le texte définitif. Sans leur dévouement et le soin qu’elles ont toutes deux apporté à leur tâche, cette Étude ne pourrait paraître maintenant.
Nous sommes parfaitement conscient des imperfections que présente ce travail et nous nous excusons, mais nous espérons qu’il sera tel qu’il est, plus utile à tous ceux qui s’intéressent à l’histoire de l’Indonésie qu’un ouvrage plus parfait qui risquerait de ne jamais paraître.
Djakarta, 1955-1964. Dernière révision mai-octobre 1965.
Pour gagner de la place dans le Répertoire, nous avons établi un système d’abréviations que nous pensions étendre à toutes les inscriptions. Toutefois, certains noms peu connus se laissent difficilement abréger sans risquer de devenir incompréhensibles, et même de provoquer des confusions. Nous avons pour cette raison dû en réduire le nombre et nous en avons en fin de compte gardé assez peu, qui remplacent surtout les dénominations les plus longues.
Pour tous les détails concernant chacune des inscriptions, on se reportera, d’après la date indiquée, à la Liste chronologique des documents utilisés qui suit celle-ci (sous C).
Pour des raisons que nous avons exposées dans EEI III37-1, nous nous servons, pour désigner chaque document, d’un toponyme — plus rarement d’un anthroponyme — s’y trouvant, ce qui fait que le nom ainsi adopté échappe à l’arbitraire des désignations par le lien (réel ou supposé) de la trouvaille ou, encore pire, par le nom du collectionneur chez qui elle s’est trouvée à une certaine époque. Comme nous avons inclus ici des inscriptions dont la date est perdue, ce travail comprend un certain nombre de textes que nous avons laissés de côté dans EEI I à IV. Nous fournissons sous C (Liste chronologique) tous les détails utiles sur ces documents ; la présente Liste ne donne que les abréviations employées le cas échéant, avec leur valeur et la date Śaka37-2.
[page 38]Désignation (éventuellement abréviation) | N° de la Liste C | Nom complet | Langue | Provenance | Date | Matériau |
— | — | — | — | — | — | — |
Abhaya | 21 | Abhaya | [J. Or.] | 700-750 | (argent) | |
Abhayagiri. | 12 | Abhayagiriwihāra | (sk) | 714 | ||
Abhayamukha | 22 | Abhayamukha | [J. Or.] | 700-750 | ||
Abhayānanda | 33 | Abhayānanda | [748] | |||
**Air Kali | 169 | Air Kali | [J. Or.] | 849-850 | (cui) | |
Alih Tiŋh. | 107 | Alih Tiŋhal | env. 805 | |||
Aŋgǝhan | 80 | Aŋgǝhan | 796 | |||
Ayam T. I | 117 | Ayam Tǝas I | 822 | (cui) | ||
Ayam T. II | 118 | Ayam Tǝas II | 8[22] | (cui) | ||
Baliŋ. | 114 | Baliŋawan | [J. Or.] | 813 | ||
Bars. | 143 | Barsahan | env. 830 | (cui) | ||
Bhūjayo. | 35 | Bhūjayottuṅgadewa | (sk) | avant 750 | ||
Bulai A | 55 | Bulai A | av. 780 | (cui) | ||
Bulai B | 56 | Bulai B | env. 780 | (cui) | ||
Bulai C | 57 | Bulai C | 782 | (cui) | ||
Ci Arutǝ̄n | 1 | Ci Arutǝ̄n | (sk) | [J. Oc.] | env. 375 | |
Ci Dan Hyan | 5 | Ci Dan Hyaŋ | (sk) | [J. Oc.] | env. 375 | |
Ḍ. P. Gǝlis | 34 | Ḍaŋ Puhawaŋ Gǝlis | (vm) | 749 | ||
D. P. Sel. | 26 | Da pu nta Selendra | (vm) | av. 725 | ||
Ḍaŋ Manaŋan | 19 | Ḍaŋ Manaŋan | 700-750 | |||
Dyah Sagara | 14 | Dyah Sagara | 700-750 | (or) | ||
Er Atǝn | 20 | Er Atǝn | 700-750 | |||
Er Haŋ. | 112 | Er Haŋat | env. 810 | (cui) | ||
Er Ku. | 155 | Er Kuwiŋ | peu après | |||
837 | (cui) | |||||
G. Wule | 59 | Gunuŋ Wule | 783 | |||
Garuŋ | 29 | Garuŋ | 741 | (cui) | ||
Gil. I | 163 | Gilikan I | env. 845 | (cui) | ||
Gil. II | 164 | Gilikan II | env. 845 | (cui) | ||
Guntur | 139 | Guntur | 829 | (cui) | ||
Hali. | 83 | Haliwaŋbaŋ | 799 | (cui) | ||
Hampran | 7 | Hampran | (sk) | 672 | ||
Hara. | 51 | Haraliṅga | (sk) | [778] | ||
Hariń. A | 28 | Harińjiŋ A | [J. Or.] | 7[2]6 | ||
Hariń. B | 160 | Harińjiŋ B | [J. Or.] | 843 | ||
Hariń. C | 165 | Harińjiŋ C | [J. Or.] | 84[9] | ||
Huma. | 81 | Humaṇḍiŋ | 797 | (cui) | ||
Humpan | 70 | Humpan | 750-800 | |||
Huwuŋ | 31 | Huwuŋ | 744 | |||
Inv. | 65 | Inventaire de Temple | (vm) | 750-800 | ||
Jambu | 2 | Jambu | (sk) | [J. Oc.] | env. 375 | |
Juruŋan | 82 | Juruŋan | 798 | (cui) | ||
K. Ara H. | 120 | Kayu Ara Hiwaŋ | 823 | |||
K. Kopi | 3 | Kǝbon Kopi | (sk) | [J. Oc.] | env. 375 | |
K. Śrī B | 172 | Kambaŋ Śrī B | [J. Or.] | [850] | ||
Kadul. | 110 | Kaduluran | 807 | (cui) | ||
*Kalaḍi | 146 | Kalaḍi | [J. Or.] | 831 | (cui) | |
Kalasan | 9 | Kalasan | (sk) | 700 | ||
[page 39]Kalir. | 104 | Kaliruŋan | 804 | (cui) | ||
Kamal. | 30 | Kamalagi | 743 | |||
Kaṇḍaŋan | 134 | Kaṇḍaŋan | 828 | |||
*Kańcana | 58 | Kańcana | [J. Or.] | 782 | (cui) | |
Kańjur. | 8 | Kańjuruhan | (sk) | [J. Or.] | 682 | |
Kapuh. | 87 | Kapuhunan | 800 | (cui) | ||
Kasug. | 140 | Kasugihan | 829 | (cui) | ||
Kayum. | 32 | Kayumwuŋan | (sk) et (vj) | 746 | ||
Kǝtanen | 127 | Kǝtanen | [J. Or.] | 826 | ||
Kikil Ba. I | 130 | Kikil Batu I | 827 | (cui) | ||
Kikil Ba. II | 131 | Kikil Batu II | 827 | (cui) | ||
Kinawǝ | 168 | Kinawǝ | [J. Or.] | 849 | ||
Kinǝwu | 141 | Kinǝwu | [J. Or.] | 829 | ||
Kiriŋan | 156 | Kiriŋan | 839 | (cui) | ||
Kṛtti. | 49 | Kṛttikawāsaliṅga | (sk) | 778 | ||
Kubu. | 129 | Kubu Kubu | [J. Or.] | 827 | (cui) | |
Kuram. I | 73 | Kurambitan I | 7[91] | |||
Kuram. II | 74 | Kurambitan II | 791 | |||
Kuruŋan | 109 | Kuruŋan | 807 | (cui) | ||
*Kuṭi | 39 | Kuṭi | [J. Or.] | 762 | (cui) | |
Kwak I | 90 | Kwak I | 801 | (cui) | ||
Kwak II | 91 | Kwak II | 801 | (cui) | ||
Laṇḍa A | 105 | Laṇḍa A | env. 805 | (cui) | ||
Laṇḍa B | 106 | Laṇḍa B | env. 805 | (cui) | ||
Layu. | 45 | Layu Wataŋ | 767 | |||
Lég. Pl. Lor | 38 | Légendes Caṇḍi Plaosan Lor | 760-778 | |||
Lég. Prambanan | 54 | Légendes Caṇḍi Prambanan | env. 778 | |||
Lég. Såjiwan | 37 | Légendes Caṇḍi Såjiwan | après 760 | |||
Lég. Sewu | 36 | Légendes Caṇḍi Sewu | av. 750 | |||
Lin. | 158 | Lintakan | 841 | (cui) | ||
Mamali | 89 | Mamali | 800 | (cui) | ||
Mant. I | 135 | Mantyāsih I | 829 | (cui) | ||
Mant. II | 136 | Mantyāsih II | [J. Or.] | 8[29] | ||
Mant. III | 137 | Mantyāsih III | [829] | (cui) | ||
Maŋul. A | 72 | Maŋulihi A | 786 | |||
Maŋul. B | 75 | Maŋulihi B | 792 | |||
Manjuśrī. | 11 | Manjuśrīgǝrha | (vm) | 714 | ||
Marsǝmu | 86 | Marsǝmu | av. 800 | (cui) | ||
Mulak I | 88 | Mulak I | 800 | (cui) | ||
Musée Djkt. D 35 | 84 | Musée Djakarta D 35 | [79]9 | |||
Musée Djkt. D 182 | 68 | Musée Djakarta D 182 | (sk) | 750-800 | ||
Muŋ. Antan | 111 | Muŋgu Antan | 808 | (cui) | ||
Paba. | 25 | Pabaikan | 700-750 | |||
Paga. | 108 | Pagarǝman | env. 805 | |||
Palǝbuhan | 166 | Palǝbuhan | [J. Or.] | 849 | (cui) | |
Palǝpaŋan | 133 | Palǝpaŋan | 828 | (cui) | ||
Pāṇḍar. | 23 | Pāṇḍaraṅgabhasmaja | 700-750 | (or) | ||
Panuŋg. | 116 | Panuŋgalan | 818 | (cui) | ||
Paŋg. I | 123 | Paŋgumulan I | 824 | (cui) | ||
Paŋg. III | 171 | Paŋgumulan III | [J. Or.] | [850] | ||
Parasol I | 42 | Parasol I à éclipse | 765 | (argent) | ||
Parasol II | 43 | Parasol II | env. 765 | (argent) | ||
[page 40]Parasol III | 44 | Parasol III | env. 765 | (argent) | ||
Pastika | 102 | Pastika | 803 | |||
Patapān III | 71 | Patapān III | 750-800 | |||
Payaŋan | 24 | Payaŋan | (vm) | 700-750 | (or) | |
Pǝṇḍǝm | 99 | Pǝṇḍǝm | 803 | |||
Pǝs. I | 151 | Pǝsiṇḍon I | 836 | (or) | ||
Pǝs. II | 152 | Pǝsiṇḍon II | 836 | (argent) | ||
Piliŋ. | 157 | Piliŋ Piliŋ | [J. Or.] | env. 840 | ||
Poh | 128 | Poh | 827 | (cui) | ||
Poh Dul. | 113 | Poh Dulur | 812 | (cui) | ||
Pu Bali | 15 | Pu Bali | 700-750 | (or) | ||
Pu Sukra | 18 | Pu Sukra | 700-750 | |||
**Pupus | 67 | Pupus | 750-800 | (cui) | ||
Ra Kiḍan | 69 | Ra Kiḍan | 750-800 | |||
Ra Mwi | 103 | Ra Mwi | 804 | (cui) | ||
Ra Taw. I | 100 | Ra Tawun I | 803 | (cui) | ||
Ra Taw. II | 101 | Ra Tawun II | 803 | (cui) | ||
Rabwān | 132 | Rabwān | 827 | (bronze) | ||
Roŋkab | 121 | Roŋkab | 823 | (cui) | ||
S. H. Win. | 27 | Saŋ Hyaŋ Wintaŋ | (vm) | env. 725 | ||
Salimar I | 94 | Salimar I | 802 | |||
Salimar II | 95 | Salimar II | 802 | |||
Salimar III | 96 | Salimar III | 802 | |||
Saliŋ. I | 92 | Saliŋsiŋan I | 802 | (cui) | ||
Saliŋ. II | 93 | Saliŋsiŋan II | 802 | (cui) | ||
Śambhu. | 52 | Śambhuliṅga | (sk) | [778] | ||
Saŋ Makudur | 144 | Saŋ Makudur | env. 830 | |||
Saŋg. | 170 | Saŋguran | [J. Or.] | 850 | ||
Saṅgrāma. | 10 | Saṅgrāmadhanaṁjaya | (sk) | 704 | ||
Saŋsaŋ | 138 | Saŋsaŋ | 829 | (cui) | ||
Sańjaya | 6 | Sańjaya | (sk) | 654 | ||
Si mpu Gaurī | 13 | Si Mpu Gaurī | 700-750 | (or) | ||
Siddha. | 124 | Siddhayoga | 825 | (cui) | ||
Śiwag. | 53 | Śiwagǝrha | 778 | |||
Śrī Endra | 16 | Śrī Endra | 700-750 | (or) | ||
Śrī Maŋg. I | 66 | Śrī Maŋgala I | 750-800 | |||
Śrī Maŋg. II | 78 | Śrī Maŋgala II | 796 | |||
Su. Manek | 154 | Sugih Manek | [J. Or.] | 837 | ||
Supit | 85 | Supit40-1 | av. 800 | (cui) | ||
T. Gunuŋ | 148 | Taji Gunuŋ | 832 | |||
Taji | 119 | Taji | [J. Or. ?] | 823 | (cui) | |
Talaga Ta. | 60 | Talaga Tańjuŋ | 783 | |||
Taragal | 98 | Taragal | 802 | (cui) | ||
Tǝlaŋ I | 125 | Tǝlaŋ I | [825] | (cui) | ||
Tǝlaŋ II | 126 | Tǝlaŋ II | 825 | (cui) | ||
Tim. Wuŋkal | 150 | Timbanan Wuŋkal | 834 | |||
Tri Tǝp. I | 40 | Tri Tǝpusan I | 764 | |||
[page 41]Tri Tǝp. II | 41 | Tri Tǝpusan II | 764 | |||
Tryam. | 50 | Tryamwakaliṅga | (sk) | 778 | ||
Tugu | 4 | Tugu | (sk) | [J. Oc.] | env. 375 | |
Tul. Air I | 46 | Tulaŋ Air I | 772 | |||
Tul. Air II | 47 | Tulaŋ Air II | 772 | |||
*Tulaŋan | 147 | Tulaŋan | [J. Or. ?] | [8]32 | (cui) | |
Tunahan | 76 | Tunahan | 794 | (cui) | ||
Turu Maŋ. | 145 | Turu Maŋambil | env. 830 | |||
Wadi | 115 | Wadi Hati | [8]13 | |||
**Waharu I | 77 | Waharu I | [J. Or.] | 795 | (cui) | |
Walaiŋ | 62 | Walaiŋ | (sk) | env. 784 | ||
*Watu K. I | 122 | Watu Kura I | [J. Or.] | 824 | (cui) | |
Wanua Tǝŋ. I | 63 | Wanua Tǝŋah I | 785 | |||
Wanua Tǝŋ. II | 64 | Wanua Tǝŋah II | 785 | |||
Waruṇa | 17 | Waruṇa | 700-750 | |||
Wayuku | 48 | Wayuku | 776 | |||
Wihāra | 79 | Wihāra | 796 | |||
Win. Mas A | 153 | Wintaŋ Mas A | peu av. 837 | (cui) | ||
Win. Mas B | 159 | Wintaŋ Mas B | 841 | (cui) | ||
Wu. Tija | 97 | Wuatan Tija | 802 | (cui) | ||
Wuka. | 142 | Wukajana | env. 830 | (cui) | ||
Wukiran | 61 | Wukiran | (sk) et (vj) | 784 | ||
Wulakan | 167 | Wulakan | 8[49] | (cui) | ||
Wuru Tuŋ. | 149 | Wuru Tuŋgal | 833 | |||
Wuruḍu Ki. A | 161 | Wuruḍu Kidul A | 844 | (cui) | ||
Wuruḍu Ki. B | 162 | Wuruḍu Kidul B | 844 | (cui) |
Nous donnons en note les références indispensables pour que le lecteur puisse retrouver les transcriptions publiées, et sache comment a éventuellement été effectuée la réduction de la date et si notre lecture repose sur un document que nous avons consulté personnellement, ou bien si la transcription n’est pas de nous.
Nous donnerons, entre parenthèses, après la désignation adoptée par nous, le nom sous lequel le document a été couramment désigné jusqu’ici dans la littérature épigraphique en néerlandais. Il n’y a que pour les inscriptions de Pūrṇnawarmmā que nous avons conservé les anciennes dénominations.
Nous indiquons la langue, lorsque celle-ci n’est pas le vieux javanais. Enfin, nous indiquons aussi la région dont provient chaque inscription : « J. Oc. » uniquement pour les inscriptions de Śri Pūrṇnawarmmā, « J. Or. » pour les documents trouvés dans l’Est de l’île. Lorsque rien n’est indiqué, il s’agit d’inscriptions du Centre.
N° | Désignation de l’inscription | Langue | Provenance | Date Saka | Date EC |
— | — | — | — | — | — |
1 | Ci Arutǝ̄n (Pūrṇnawarmmā I) | (sk) | [J. Oc.] | env. 37542-1 | env. 45042-2 |
2 | Jambu (Pūrṇnawarmmā II) | (sk) | [J. Oc.] | env. 375 | env. 45042-3 |
3 | Kǝbon Kopi (Pūrṇnawarmmā III) | (sk) | [J. Oc.] | env. 375 | env. 45042-4 |
4 | Tugu (Pūrṇnawarmmā IV) | (sk) | [J. Oc.] | env. 375 | env. 45042-5 |
5 | Ci Dan Hyaŋ (Pūrṇnawarmmā V) | (sk) | [J. Oc.] | env. 375 | env. 45042-6 |
[page 43]6 | Sańjaya (Cangal) | (sk) | 654 | 6 X 73243-1 | |
7 | Hampran (Piumpuŋan) | (sk) | 672 | (? 24 VII) 75043-2 | |
8 | Kańjuruhan (Dinåyå) | (sk) | [J. Or.] | 682 | 21 XI 76043-3 |
9 | Kalasan | (sk) | 700 | 778 (-779)43-4 | |
10 | Saṅgrāmadhanaṁjaya (Kǝluraq) | (sk) | 704 | (? 26 IX) 78243-5 | |
11 | Mańjuśrīgǝrha | (vm) | 714 | 2 XI 79243-6 | |
12 | Abhayagiriwihāra (Ratu Båkå) | (sk) | 714 | 792 (-793)43-7 | |
13 | Si Mpu Gaurī | 700-75043-8 | 775-82543-9 | ||
14 | Dyah Sagara | 700-750 | 775-82543-10 | ||
15 | Pu Bali | 700-750 | 775-82543-11 | ||
16 | Śrī Endra | 700-750 | 775-82543-12 | ||
17 | Waruṇa | 700-750 | 775-82543-13 | ||
[page 44]18 | Pu Sukra | 700-750 | 775-82544-1 | ||
19 | Ḍaŋ Manaŋan | 700-750 | 775-82544-2 | ||
20 | Er Atǝn | 700-750 | 775-82544-3 | ||
21 | Abhaya | [J. Or.] | 700-750 | 775-82544-4 | |
22 | Abhayamukha | [J. Or.] | 700-750 | 775-82544-5 | |
23 | Pāṇḍaraṅgabhasmaja (C. Ijo) | 700-750 | 775-82544-6 | ||
24 | Payaŋan | (vm) | 700-750 | 775-82544-7 | |
25 | Pabaikan | 700-750 | 775-82544-8 | ||
26 | Da pu nta Selendra | (vm) | av. 725 | av. 80044-9 | |
27 | Saŋ Hyaŋ Wintaŋ (Gåndåsuli II) | (vm) | env. 725 | env. 80044-10 | |
28 | Harińjiŋ A (Sukåbumi) | [J. Or.] | 7[2]6 | 25 III 80444-11 | |
29 | Garuŋ (Pǝŋgiŋ) | 741 | 21 III 81944-12 | ||
30 | Kamalagi (Kuburan Caṇḍi) | 743 | 10 IV 82144-13 | ||
31 | Huwuŋ (Naŋgulan I) | 744 | 822 (-823)44-14 | ||
32 | Kayumwuŋan (Karaŋ Tǝŋah) | (sk et vj) | 746 | 26 V 82444-15 | |
[page 45]33 | Abhayānanda | [748] | 17 VIII 82645-1 | ||
34 | Ḍaŋ Puhawaŋ Gǝlis (Gåndåsuli I) | (vm) | 749 | 17 V 82745-2 | |
35 | Bhūjayottuṅgadewa (C. Plaosan) | (sk) | av. 750 | av. 82845-3 | |
36 | Légendes Caṇḍi Sewu | av. 750 | av. 82845-4 | ||
37 | Légendes Caṇḍi Såjiwan | après 760 | après 83845-5 | ||
38 | Légendes Caṇḍi Plaosan Lor | 760-778 | 838-85645-6 | ||
39 | *Kuṭi | [J. Or.] | 762 | 18 VII 84045-7 | |
40 | Tri Tǝpusan I (Caṇḍi Pǝtuŋ I) | 764 | 11 XI 84245-8 | ||
41 | Tri Tǝpusan II (Caṇḍi Pǝtuŋ II) | 764 | 11 XI 84245-9 | ||
42 | Parasol I à éclipse (Sucen I) | 765 | 19 III 84345-10 | ||
43 | Parasol II (Sucen II) | env. 765 | env. 84345-11 | ||
44 | Parasol III (Sucen III) | env. 765 | env. 84345-12 | ||
45 | Layu Wataŋ (Kadiluwih) | 767 | 845 (-846)45-13 | ||
46 | Tulaŋ Air I (Caṇḍi Pǝrot I) | 772 | 15 VI 85045-14 | ||
[page 46]47 | Tulaŋ Air II (Caṇḍi Pǝrot II) | 772 | 15 VI 85046-1 | ||
48 | Wayuku (Ḍiyeŋ) | 776 | 16 III 85446-2 | ||
49 | Kṛttikawāsaliṅga (Ratu Båkå) | (sk) | 778 | av. 12 XI 85646-3 | |
50 | Tryamwakaliṅga (Ratu Båkå) | (sk) | 778 | av. 12 XI 85646-4 | |
51 | Haraliṅga (Ratu Båkå) | (sk) | [778] | [av. 12 XI 856]46-5 | |
52 | Śambhuliṅga (Ratu Båkå) | (sk) | [778] | [av. 12 XI 856]46-6 | |
53 | Śiwagǝrha | 778 | 12 XI 85646-7 | ||
54 | Légendes Caṇḍi Prambanan | env. 778 | env. 85646-8 | ||
55 | Bulai A (Gunuŋ Muryå) | av. 780 | av. 85846-9 | ||
56 | Bulai B (Gunuŋ Muryå) | env. 780 | env. 85846-10 | ||
57 | Bulai C (Gunuŋ Muryå) | 782 | 27 III 86046-11 | ||
58 | *Kańcana (Gǝḍaŋan A) | [J. Or.] | 782 | 31 X 86046-12 | |
59 | Gunuŋ Wule (Brahol) | 783 | 19 XII 86146-13 | ||
[page 47]60 | Talaga Tańjuŋ (Kali Beber) | 783 | 5 I 86247-1 | ||
61 | Wukiran (Pereŋ) | (sk et vj) | 784 | 25 I 86347-2 | |
62 | Walaiŋ | (sk) | env. 784 | 862 (-863)47-3 | |
63 | Wanua Tǝŋah I (Caṇḍi Argåpurå) | 785 | 10 VI 86347-4 | ||
64 | Wanua Tǝŋah II (Caṇḍi Argåpurå) | 785 | 10 VI 86347-5 | ||
65 | Inventaire de Temple | (vm) | 750-800 | 825-87547-6 | |
66 | Śrī Maŋgala I | 750-800 | 825-87547-7 | ||
67 | **Pupus | 750-800 | 825-87547-8 | ||
68 | Musée Djakarta D 182 | (sk) | 750-800 | 825-87547-9 | |
69 | Ra Kiḍan | 750-800 | 825-87547-10 | ||
70 | Humpan | 750-800 | 825-87547-11 | ||
71 | Patapān III | 750-800 | 825-87547-12 | ||
72 | Maŋulihi A (Ḍiyeŋ fund. L.) | 786 | 9 IV 86447-13 | ||
73 | Kurambitan [I] (Krapyaq) | 7[91] | 17 XI 86947-14 | ||
[page 48]74 | Kurambitan [II] (Rambianaq) | 791 | 17 XI 86948-1 | ||
75 | Maŋulihi B (Ḍiyeŋ fund. L) | 792 | 26 IX 87048-2 | ||
76 | Tunahan (Poleŋan I) | 794 | 14 I 87348-3 | ||
77 | **Waharu I (Kǝboan Pasar) | [J. Or.] | 795 | 20 IV 87348-4 | |
78 | Śrī Maŋgala II (Caṇḍi Asu) | 796 | 24 III 87448-5 | ||
79 | Wihāra (Karta) | 796 | 17 VII-16 VIII 87448-6 | ||
80 | Aŋgǝhan (Klorok) | 796 | 25 II 87548-7 | ||
81 | Humaṇḍiŋ (Poleŋan II) | 797 | 11 IV 87548-8 | ||
82 | Juruŋan (Poleŋan III) | 798 | 30 XII 87648-9 | ||
83 | Haliwaŋbaŋ (Poleŋan IV) | 799 | 22 XI 87748-10 | ||
84 | Musée Djakarta D 35 (Java Central) | [79]9 | 9 II 81848-11 | ||
85 | Supit | av. 800 | av. 87848-12 | ||
86 | Marsǝmu | av. 800 | av. 87848-13 | ||
87 | Kapuhunan (Pintaŋ Mas) | 800 | 1 VIII 87848-14 | ||
88 | Mulak I (Ngabean) | 800 | 3 X 87848-15 | ||
89 | Mamali (Poleŋan V) | 800 | 23 XI 87848-16 | ||
[page 49]90 | Kwak I (Ngabean II) | 801 | 29 VII 87949-1 | ||
91 | Kwak II (Ngabean III) | 801 | 29 VII 87949-2 | ||
92 | Saliŋsiŋan I | 802 | 12 V 88049-3 | ||
93 | Saliŋsiŋan II | 802 | 12 V 88049-4 | ||
94 | Salimar I (Prambanan) | 802 | 10 X 88049-5 | ||
95 | Salimar II (Naŋgulan II) | 802 | 10 X 88049-6 | ||
96 | Salimar III (Papriŋan) | 802 | 10 X 88049-7 | ||
97 | Wuatan Tija (Maŋguŋ) | 802 | 10 XII 88149-8 | ||
98 | Taragal (Poleŋan VI) | 802 | 20 II 88149-9 | ||
99 | « Pǝṇḍǝm » | 803 | 19 III 88149-10 | ||
100 | Ra Tawun I (Ngabean IV) | 803 | 14 VII 88149-11 | ||
101 | Ra Tawun II (Ngabean V) | 803 | 14 VII 88149-12 | ||
102 | Pastika (Trucuk) | 803 | 31 VII 88149-13 | ||
103 | Ra Mwi (Ngabean VI) | 804 | 29 III 88249-14 | ||
104 | Kaliruŋan (Rhambonin) | 804 | 26 II 88349-15 | ||
105 | Laṇḍa A | env. 805 | env. 88349-16 | ||
106 | Laṇḍa B | env. 805 | env. 88349-17 | ||
107 | Alih Tiŋhal | env. 805 | env. 88349-18 | ||
108 | Pagarǝmman | env. 805 | env. 88349-19 | ||
109 | Kuruŋan (Randusari II) | 807 | ? 29 IV 88549-20 | ||
[page 50]110 | Kaduluran | 807 | ? 10 V 88550-1 | ||
111 | Muŋgu Antan (Bulus) | 808 | 9 II 88750-2 | ||
112 | Er Haŋat | env. 810 | env. 88850-3 | ||
113 | Poh Dulur (Balak) | 812 | ? 19 X 89050-4 | ||
114 | Baliŋawan (Siŋåsari) | [J. Or.] | 813 | 13 IV 89150-5 | |
115 | Wadi Hati (Ḍiyeŋ) | [8]13 | 13-28 IV 89150-6 | ||
116 | Panuŋgalan | 818 | 15 IX 89650-7 | ||
117 | Ayam Tǝas I (Purwårǝjå) | 822 | 1 I 90150-8 | ||
118 | Ayam Tǝas II (Bańjarnǝgårå) | 8[22] | 1 I 90150-9 | ||
119 | Taji (Pånårågå) | [J. Or. ?] | 823 | 8 IV 90150-10 | |
120 | Kayu Ara Hiwaŋ (Bårå Tǝŋah) | 823 | 5 X 90150-11 | ||
121 | Roŋkab (Paṭi) | 823 | 25 X 90150-12 | ||
[page 51]122 | *Watu Kura I A (Copenhague) | [J. Or.] | 824 | ? 27 VII 90251-1 | |
123 | Paŋgumulan I (Kǝmbaŋ Arum A) | 824 | 27 XII 90251-2 | ||
124 | Siddhayoga (Kǝmbaŋ Arum B) | 825 | ? 13 IX 90351-3 | ||
125 | Tǝlaŋ I (Wånågiri I) | [825] | [11 I 904]51-4 | ||
126 | Tǝlaŋ II (Wånågiri II) | 825 | 11 I 90451-5 | ||
127 | « Kǝtanen » | [J. Or.] | 826 | 904 (-905)51-6 | |
128 | Poh (Randusari I) | 827 | 17 VII 90551-7 | ||
129 | Kubu-Kubu | [J. Or.] | 827 | 17 X 90551-8 | |
130 | Kikil Batu I (B) | 827 | 28 XI 90551-9 | ||
131 | Kikil Batu II (B) | 827 | 28 XI 90551-10 | ||
132 | Rabwān (Cloche de bronze) | 827 | 3 II 90651-11 | ||
133 | Palǝpaŋan (Bårå Buḍur) | 828 | 15 VIII 90651-12 | ||
134 | Kaṇḍaŋan (Gunuŋ Kidul) | 828 | 11 IX 90651-13 | ||
135 | Mantyāsih (Kǝḍu) | 829 | 11 IV 90751-14 | ||
136 | Mantyāsih II | [J. Or. ?] | 8[29] | 11 IV 90751-15 | |
137 | Mantyāsih III | [829] | 11 IV 90751-16 | ||
[page 52]138 | Saŋsaŋ (Amsterdam) | 829 | 4 V 90752-1 | ||
139 | Guntur (Dieduksman) | 829 | ? 22 VII 90752-2 | ||
140 | Kasugihan | 829 | 18 XI 90752-3 | ||
141 | Kinǝwu | [J. Or.] | 829 | 20 XI 90752-4 | |
142 | Wukajana | env. 830 | env. 90852-5 | ||
143 | Barsahan | env. 830 | env. 90852-6 | ||
144 | Saŋ Makudur | env. 830 | env. 90852-7 | ||
145 | Turu Maŋambil (Purwårǝjå) | env. 830 | env. 90852-8 | ||
146 | *Kalaḍi (Pǝnaŋguŋan) | [J. Or.] | 831 | 21 VI 90952-9 | |
147 | *Tulaŋan (Jǝḍuŋ I) | [J. Or. ?] | [8]32 | 13 VIII 91052-10 | |
148 | Taji Gunuŋ | 832 | 21 XII 91052-11 | ||
149 | Wuru Tuŋgal | 833 | 8 III 91252-12 | ||
[page 53]150 | Timbanan Wuŋkal (Gatak) | 834 | 11 II 91353-1 | ||
151 | « Pǝsiṇḍon » I (plaque d’or) | 836 | 14 VIII 91453-2 | ||
152 | « Pǝsiṇḍon » II (plaque d’argent) | 836 | 14 VIII 91453-3 | ||
153 | Wintaŋ Mas A | peu av. 837 | peu av. 91553-4 | ||
154 | Sugih Manek (Siŋåsari) | [J. Or.] | 837 | 13 IX 91553-5 | |
155 | Er Kuwiŋ | peu après 837 | peu après 91553-6 | ||
156 | Kiriŋan (Jati Bǝḍug) | 839 | 14 XI 91753-7 | ||
157 | Piliŋ-Piliŋ | [J. Or.] | env. 840 | env. 91853-8 | |
158 | Lintakan | 841 | 12 VII 91953-9 | ||
159 | Wintaŋ Mas B | 841 | 12 X 91953-10 | ||
160 | Harińjiŋ B (Sukåbumi) | [J. Or.] | 843 | 19 IX 92153-11 | |
161 | Wuruḍu Kidul A (Java Central) | 844 | 20 IV 92253-12 | ||
162 | Wuruḍu Kidul B (Java Central) | 844 | 6 V 92253-13 | ||
163 | Gilikan I | env. 845 | env. 92353-14 | ||
164 | Gilikan II | env. 845 | env. 92353-15 | ||
165 | Harińjiŋ C (Sukåbumi) | [J. Or.] | 84[9] | 7 III 92753-16 | |
166 | Palǝbuhan (Goraŋ Gareŋ) | [J. Or.] | 849 | 5 IV 92753-17 | |
[page 54]167 | Wulakan (Sri Wǝdari) | 8[49] | 14 II 92854-1 | ||
168 | Kinawǝ (Tańjuŋ Kalaŋ) | [J. Or.] | 849 | 28 II 92854-2 | |
169 | **Air Kali | [J. Or.] | 849-850 | 927-92854-3 | |
170 | Saŋguran (« Minto-steen ») | [J. Or.] | 850 | 2 VIII 92854-4 | |
171 | Paŋgumulan III (Blota) | [J. Or.] | [850] | 928 (-929)54-5 | |
172 | Kambaŋ Śrī B (Jǝḍuŋ II) | [J. Or.] | [850] | 928 (-929)54-6 |
Nous donnons dans ces Listes, de même que dans le Répertoire proprement dit, des matériaux à l’état brut, sans autre interprétation personnelle que le choix et l’arrangement, avant tout chronologique, des données. On y trouvera tout d’abord, toutes les particules déterminatives qui, par leur nature, ne pouvaient trouver place dans le Répertoire et dont il est cependant intéressant de déterminer les limites d’emploi attesté, surtout pour certains termes peu connus.
Nous y avons ajouté certains termes qui ont un emploi indépendant mais qui se trouvent quelquefois employés comme simples déterminatifs, comme par exemple hyaŋ, avec ou sans saŋ, certains titres et désignations de parenté, sans le contexte et avec un classement purement chronologique.
Précisons que l’accent étant mis dans ces Listes sur l’apparition d’un terme à une époque donnée, nous ne répétons pas, à l’inverse de ce que nous avons fait pour le Répertoire, les mêmes expressions lorsqu’elles se présentent plusieurs fois dans une seule inscription929-1.
En principe les particules et titres ne sont indiqués ici que lorsqu’ils sont suivis d’un autre terme les définissant. Dans les quelques cas où le titre apparaît, dans une inscription, avec un emploi indépendant, il est enregistré dans le Répertoire, à sa place alphabétique.
Nous classons les mots ou expressions ci-dessous autour des particules les plus riches : si, ḍa, ra, pu, saŋ, etc., c’est-à-dire les désignations commençant par chacune d’elles, mettant pour terminer les expressions formées de termes de parenté ou de titres divers dans un emploi affaibli, qui équivaut à celui de particules.
On trouvera d’abord une liste de tous les termes enregistrés dans un ordre qui peut paraître quelque peu arbitraire.
Le pepet (Ǝ) figure après le E, le Ń et le ŋ après le N, le Ś après le S
AVoir les précédentes EEI, I dans BEFEO XLV, 1951, p. 1-41 ; II dans BEFEO XLV, 1951, p. 42-63 ; III dans BEFEO XLVI, 1952, p. 1-105 ; IV dans BEFEO XLVII, 1955, p. 7-290 ; V dans BEFEO XLIX, 1958, p. 1-257.
Voir cependant les petites listes que Stutterheim a jointes à son édition de l’inscription de Poh de 827 Śaka, dans INI I, p. 26-28, certains articles de Van Stein Callenfels sur les fonctionnaires et les noms de lieux, et une étude de De Casparis sur les toponymes de la charte de Mantyāsih de 829 Śaka dans PI I, 151-160.
C’est l’inverse des désignations sémitiques « fils de…, fille de … ». On disait donc, « père de…, mère de… ».
Originairement, un terrain accordé par le souverain à un de ses sujets.
Dharmma et dharmmasīma désignent ici le terrain affranchi dont l’abornement se fait en conformité avec le Dharmma.
Stutterheim et Van Naerssen ont fait une première étude des poids des métaux précieux, le premier dans INI I, 17 (inscription de Poh de 827 Śaka) et 31 (inscription de Kuruŋan de 807 Śaka), le second dans Oud-Javaansche Oorkonden in Duitsche en Deensche verzamelingen [Leiden, 1941]. On a d’autre part un petit article de Van der Hoop sur des poids du Musée de Djakarta, dans TBG, 76, 1936, p. 462-465.
Ici encore, c’est Stutterheim qui a le premier cherché à déterminer la valeur des termes énumérés. Voir INI I, 21-23.
Les chartes hindouistes les plus récentes sont datées de 1408 Śaka. Après il n’y a que des millésimes ou des inscriptions extrêmement brèves, quelquefois indéchiffrables.
Nom actuel (1965) de l’ancien Service Archéologique de l’Indonésie.
Voir EEI III (BEFEO, XLVI, 1952), p. 9-12, par. 26-33.
Voir EEI IV (BEFEO, XLVII, 1955), p. 19. Transcription et fac-similé dans KO II.
Voir EEI IV, p. 26 pour Buŋur A (= Kańcana) et p. 200-203 pour Buŋur B. Transcription de H. Kern dans KVG, VII, 19-53.
Voir EEI IV, p. 192-194 pour la date A et p. 82 pour la date B. Transcription complète de Van Naerssen dans l’ouvrage cité plus haut Oud-Javaansche Oorkonden…, p. 82-105.
Il y en a d’autres de la même époque, mais la date originale est perdue ou bien il s’agit de documents de Pu Siṇḍok et de ses successeurs. Nous ne les avons donc pas incorporés à ce travail.
Voir EEI IV, p. 49.
Voir EEI I (BEFEO XLV, 1951), p. 36-37 et IV, 169-170.
On notera que même dans la dernière hypothèse, il ne peut s’agir — et c’est là le point important —, d’un faux inventé de toutes pièces, mais que ce texte repose nécessairement sur un document — lui-même original ou copie — qui a maintenant disparu.
On n’oubliera pas que les expressions « récentes », données par ces copies, datent en fait de la période de Majapahit et nous renseignent au moins sur les termes employés aux xiiie-xive siècles Śaka.
Chiffre des dizaines restitué, car la pierre porte le millésime 706 très net. Ce dernier ne convient toutefois pas aux éléments lunaires et cycliques, d’où notre correction. Voir pour les détails, EEI IV, 187-189.
Transcription de H. Kern dans KVG, VII, 179-185.
Voir EEI III, 36-37, n° A. 34, et EEI IV, 31.
Voir la transcription de Brandes dans OJO, LXV. Nous étudierons les difficultés de réduction à une autre occasion.
Le texte intégral est encore inédit, mais tous les termes qu’il fournit se trouvent dans le Répertoire. Voir pour la date EEI III, p. 42-43, n° A. 62 et EEI IV, 191-192.
Voir EEI V, (BEFEO XLIX, 1958), p. 70 et suiv.
On voit que dans ce cas, qui est loin d’être unique, un -a- sanskrit devant r a passé, à Java, à -ǝ-, et ceci, à une époque déjà ancienne. Nous n’avons pas encore fait de recherches (systématiques) en ce sens, mais il est certain que le terme dharmma par exemple, était prononcé dǝrma au moins dès le xe siècle Śaka, puisque nous trouvons dans l’inscription de Baru, due à Airlaŋga, de 952 Śaka, la graphie dhr̥rmma (Cf. OJO LX, p. 133).
Des faits comme la graphie dr̥bya / dr̥wya à une période nettement plus ancienne, montre que de telles réalisations phonétiques remontent pratiquement au plus ancien javanais connu. Il s’agit certainement de faits que l’on peut appeler dialectaux, car la forme darmå existe encore en javanais moderne à côté de dǝrmå.
Redisons-le en passant, il ne s’agit pas de « fautes » qu’il faudrait « corriger », mais de prononciations javanaises qui nous donnent, si l’on daigne y porter son attention, des renseignements précieux sur l’évolution phonétique des mots sanskrits adoptés en javanais et que l’on devrait donc étudier avec soin.
On peut d’ailleurs expliquer cette évolution phonétique du point de vue javanais, en rappelant les alternances en vieux javanais tǝas / tyas qui sont attestées par l’épigraphie, l’évolution en langue moderne > tos devant provenir d’un autre dialecte. Les intermédiaires seraient alors : gǝrǝa > gǝrǝya > gǝriya avec une assimilation du deuxième pǝpǝt à la semi-voyelle inorganique et fixation de cette voyelle assimilée en voyelle pleine -i-.
Ajoutons, à propos du r̥ en Inde, que les phonéticiens indiens n’ont pas tous la même opinion sur sa valeur phonétique. Rien que dans le petit tableau joint par M. Manomahan Ghosh à son édition de la Pāṇinīya-Śikṣā (Calcutta, 1938, p. 62), on peut voir que ce dernier ouvrage considère r̥ comme une rétroflexe (mūrdhan, de même que r) alors que l’Atharvaveda-Prātiśākhya, le Vājasaneyī-Prātiśākhya, le R̥gveda-Prātiśākhya et le R̥ktantra-Vyākaraṇa rangent cette voyelle parmi les vélaires (jihvāmūla). Pour le Taittirīya-Prātiśākhya par contre, il s’agit d’une alvéolaire (dantamūla). L’édition par W. Whitney de l’Atharvaveda-Prātiśākhya (Chowkhamba Sanskrit Series, vol. XX, Varanasi) nous dit, dans le commentaire de I. 37 (qu’il traduit p. 32-33) : « an r is combined with a half-mora in the middle of the vowel mora in the r̥-vowel, just as a nail is with the finger ; like a pearl on a string, some say like a worm in grass, say others. » Il est évident que ces expressions indiquent la fusion intime des éléments vocaliques et consonantiques. Whitney déclare alors : « With this accords quite nearly the doctrine of the Rik Pr., which says (xiii, 14) that r̥ forms part of the r̥-vowel, and is formed on the middle of it. Neither treatise attempts to define what constitutes the remainder of the vowel. » Il nous paraît clair que le « reste de la voyelle » est justement un élément vocalique, distingué ici de l’élément consonantique r. Whitney continue : « In the analogous rule (IV, 145) of the Vāj-. Pr. that remainder is (if the rule is in this point correctly interpreted by Weber, which is doubtful ; my own manuscript of the commentary is too corrupt just here to be made anything of) declared to be of the character of a ; so that, according to Weber r̥ = (a/4 + r/2 + a/4). »
Nous ne savons si Weber n’a vraiment pas compris le texte, comme Whitney le suggère, mais il est clair que la spécification d’un noyau consonantique, précédé et suivi d’un a bref, est en fait la conclusion à laquelle nous sommes arrivé pour le vieux javanais, car ce que Weber note ara équivaut parfaitement à notre ǝrǝ si l’on se souvient que les phonéticiens indiens déclarent que le a bref est souvent « fermé » (saṁwr̥ta) bien que Pāṇini déclare qu’il ne discutera que l’a bref « ouvert » (wiwr̥ta). Il s’agit en fait de la prononciation du sanskrit, si courante en Inde, du a bref en ce que l’on appellerait en Indonésie un pǝpǝt, donc ǝ, que nous avons constatée aussi bien au Bengale et en Orissa, que dans le Sud de l’Inde.
La prononciation en pǝpǝt est donc ancienne, mais Pāṇini ne l’a pas reconnue comme « correcte », semble-t-il, et ne l’a pas prise en considération. Nous devons les références à ces ouvrages à M. Pierre S. Filliozat que nous remercions bien vivement ici.
A noter que, même en sanskrit, où l’on a adopté généralement la transcription « v », il ne s’agit certainement pas toujours et partout, d’une dento-labiale. L’alternance graphique et régionale avec b en est une preuve.
Si l’on se tourne vers les phonéticiens indiens, on remarquera que si la Paṇinīya-Śikṣā, le Vājasaneyī-Prātiśākhya et la Taittirīya-Prātiśākhya considèrent le « v » comme dento-labiale (dantauṣṭha), d’autres ouvrages (Atharvaveda-Prātiśākhya, R̥gveda-Prātiśākhya et R̥ktantra-Vyākaraṇa) le rangent parmi les labiales (oṣṭha) avec u, p, b, φ, etc.
Il y a donc eu, selon les époques et les régions, certainement plusieurs prononciations.
Enfin, Siddheswar Varma, dans ses Critical Studies in the Phonetic Observations of Indian Grammarians, p. 129, a fait remarquer que : « Indian grammarians had observed, and correctly, that the Sanskrit v in the medial and final positions was not a labio-dental », ce qui est évident et indique déjà que la transcription « v » est ici au moins erronée. Comme, contrairement à certains, nous ne croyons pas que le choix d’un symbole, malgré tout ce qu’il a d’arbitraire, soit entièrement indifférent, nous préférons employer le w.
A propos du choix de « v » ou de « w » pour transcrire le signe indien, on relira les remarques de Hendrik Kern, dans KVG VI, 317, qui datent de 1917. Il faut toutefois noter que sa comparaison avec les v et w néerlandais ne vaut plus pour la prononciation standard actuelle où ces deux signes se prononcent respectivement [f] et [v], donc en dento-labiales.
Voir respectivement Kawi-Balineesch Nederlandsch Glossarium op het Oud-Javaansche Rāmāyaṇa, ’s-Gravenhage, 1902, abrégé en KBN Glos. et Oudjavaansch-Nederlandsch Woordenlijst, Leiden, 1923, abrégé en OJNW.
Pour les autres caractères utilisés en javanais moderne et leur valeur, voir le chapitre consacré à l’écriture javanaise dans Ch. Fossey, Notice sur les caractères étrangers anciens et modernes…, 2e éd., Paris, Imprimerie Nationale, 1948, p. 353-374.
On verra plus loin que nous avons effectivement classé ce mot sous dua, mais pour des raisons étymologiques.
On remarquera que la sanskritisation kariyāna n’a pas été faite sur (ra)ka ou sur (ra)karayān, mais bien sur (ra)kryān, donc sur une forme typiquement javanaise. On notera également que la particule ra n’a pas été reprise dans la sankritisation.
C’est le seul cas où un -ā long a la valeur pleine de ă-ă. Il représente alors la fusion graphique de la particule de l’irréalisé -a avec la dernière voyelle d’un mot se terminant en -a et se présente ainsi comme un suffixe. Il était alors certainement prononcé, puisqu’on l’écrit plus tard ha et qu’il se prononce encore de nos jours en syllabe séparée. C’est le seul cas usuel d’un hiatus en javanais standard.
C’est l’un des cas où l’imprécision de la ponctuation en vieux javanais (dont nous reparlons plus loin) ne facilite pas l’interprétation.
Cf. EEI II (BEFEO, XLV, 1951), p. 42-63.
Cf. EEI III, p. 42-43 (A. 64) et pour la réduction, EEI IV, p. 168-169.
Cf. EEI III, p. 40-41 et IV, p. 35-36.
Cf. BEFEO XLVI, 1952, p. 7-9, par. 18 à 25.
Nous y joignons quand même, en plus du numéro d’ordre dans la liste C, l’indication de la langue dans laquelle le texte est rédigé, ainsi que la provenance, afin que le lecteur ait toujours ces éléments facilement à sa portée. Quand la langue n’est pas précisée, c’est qu’il s’agit du vieux javanais ; quand la provenance n’est pas précisée, c’est qu’il s’agit de Java central.
Nous avons, dans EEI III, p. 34 (continuation de la note 6 de la p. 32) cité ce document sous la dénomination de « Kwak IV » qui nous paraît maintenant peu caractéristique et que nous avons donc abandonnée.
Dans plusieurs cas, où les dates sont très approximatives, nous arrondissons la différence entre l’ère Śaka et l’ère chrétienne à 75 ans pour garder des chiffres ronds.
Éditée avec traduction anglaise par J. Ph. Vogel dans Publ. OD, I, Batavia, 1925, p. 21-24.
Éditée avec traduction anglaise par J. Ph. Vogel dans Publ. OD, I, Batavia, 1925, p. 24-26.
Éditée avec traduction anglaise par J. Ph. Vogel dans Publ. OD, I, Batavia, 1925, p. 27-28.
Éditée avec traduction anglaise par J. Ph. Vogel dans Publ. OD, I, Batavia, 1925, p. 28-34.
Inédite. Cette inscription rupestre a été découverte il y a une dizaine d’années. Nous en avons eu une transcription due à M. Boechari, ainsi qu’une photo (DP 19639), qui a été reproduite dans le Rapport 1954 du Service Archéologique (Djakarta, 1962, mais distribué en réalité au début de 1965) fig. 6, mais elle est là pratiquement inutilisable du point de vue paléographique. Le texte avec une traduction indonésienne, en est publié dans le même Rapport, p. 5.
Voir la transcription de H. Kern dans VG VII, 115-128 et les corrections de B. Ch. Chhabra dans Expansion of Indo-Aryan Culture… 1935, p. 34-37. Cf. EEI III, p. 20-21, A 1 et EEI IV, 203-204.
Éditée pour la première fois par De (Casparis) dans PI I, 1-11. Cet auteur lit le millésime 674, ce qui est selon nous exclu. Cf. EEI III, 20-21, A 2 et le Tableau des chiffres à la fin de ce dernier article. Pour la discussion du mois et du quantième, voir EEI IV, 246-250.
Voir la plus récente transcription de De (Casparis) dans TBG, 81, 1941, 500-501 et nos remarques dans EEI III, p. 22-23, avec les notes. Cf. de plus EEI IV, 204.
Voir la transcription de Bosch dans TBG, 68, 1928, 57-62, avec la pl. I, et nos remarques dans EEI III, 23, note 4. Cf. de plus EEI IV, 240. Nous ajoutons, entre parenthèses, la partie de l’année Śaka + 79 qui va de janvier à mars environ.
Voir la transcription de Bosch, dans TBG 68, 1928, 1-56, avec la pl. II et nos remarques dans EEI III, 24-25 et dans EEI IV p. 205. Étant donné les discussions autour de la lecture et de la valeur du terme Dhāraṇī…, nous choisissons l’anthroponyme Saṅgrāmadhanaṁjaya pour désigner ce document.
Inscription nouvellement découverte et encore inédite. C’est encore à M. Boechari que nous devons une transcription et une photographie de cette importante inscription assez difficile à lire. Pour la réduction en date julienne, voir BEFEO, LI, 1963, 579-582. C’est maintenant le document le plus ancien connu, donnant les éléments du cycle des wuku en plus de la date lunaire. Elle est en vieux malais et est antérieure de 27 ans à la plus ancienne inscription datée par le cycle des wuku connue en vieux javanais.
Le millésime de ce texte a été publié par De Casparis dans Artibus Asiae, XXIV, 241-248 avec une bonne photographie reproduite aussi dans le Rapport 1954 du Service Archéologique. Pour d’autres fragments, voir PI I, 21-22 et une photographie des premiers fragments connus dans TBG, 68, 1928, pl. III.
Nous rappelons que pour ce groupe de documents de « 700-750 » Śaka, les marges d’erreurs peuvent être assez grandes. Pour arriver éventuellement à des évaluations plus précises, il faudrait une discussion paléographique détaillée dont il ne peut-être question ici.
Musée Djakarta n° 517 b. Plaque d’or avec un Saŋ Hyaŋ Śiwa en repoussé. Cf. TBG 47, 1904, 566, la planche 1. La lecture de Brandes, « gǝri » est fausse et impossible. Il n’a pas reconnu le signe pour -au, pourtant net, mais qui a souvent été mal interprété par les épigraphistes. Cf. entre autres à ce sujet EEI III, p. 44-45, note 3.
Musée Djakarta, n° 519 a, photo DP 861. Statuette d’or de Umā-Parwati sur piédestal d’argent. Cf. TBG 47, 1904, 565, avec planche 7 [a]. La légende est malheureusement illisible sur cette photographie. La lecture de Brandes est en partie erronée.
Musée Djakarta, n° 788. Voir Cata., 226. Il s’agit de trois petites plaques d’or portant chacune un anthroponyme.
Musée Djakarta n° 1299. Cf. Cata., 284. On s’aperçoit ici que Brandes, ne pouvant concevoir une graphie autre que celle du sanskrit « correct », a lu oi, alors qu’il s’agit de la forme javanaise oendra, encore vivante de nos jours.
Musée Djakarta, n° 783 b. Cf. Cata., 222 et la note 1.
Musée de Djakarta, n° 6270. Voir JBG V, 1938, 114.
Musée de Djakarta, D 174. Cf. JBG V, 1938, 124 ; photos DP 12710 à 12714.
Voir NBG, 26, 1888, 21 où la description par Brandes du premier aksara montre qu’il a pris un oe initial pour un oi, en dépit du fait que *ir n’a aucun sens.
Plateau d’argent, Musée de Djakarta, n° 1738. Cf. Cata., 326 et note.
Plateau d’argent, autrefois dans une collection particulière. Location actuelle inconnue. Cf. Cata., 327 et suite de la note 1 de la p. 326. La correction par Brandes de manambi en « manambah » est certainement erronée et d’ailleurs inutile.
Rééditée récemment par De (Casparis) dans PI II, 174, où cet auteur lit pāṇḍuraṅgabhasmaja.
Plaque d’or, figurant en repoussé un Bhaṭāra Śiwa. Photo DP 14323. Éditée pour la première fois par De Casparis dans PI II, 207-211. L’écriture, fort belle et à notre sens archaïque, présente plus de difficultés d’interprétation qu’on ne le croirait en lisant les remarques de De Casparis.
Musée de Djakarta, D 171. Voir Stutterheim dans JBG V 1938, 115. Le texte malheureusement très court, donne des graphies parmi les plus archaïques retrouvées à Java : laour) par exemple pour « nord » est tout à fait remarquable, car s’il nous donne déjà le passage de d à r, il conserve encore le a et le u en deux syllabes avant leur monophtongaison, comme le malais / indonésien laut, lui aussi dissyllabique.
Inscription en vieux malais récemment découverte. Nous en devons une transcription à M. Boechari. On remarquera que Selendra est la forme indonésianisée du sanskrit Śailendra. Mais il y a lieu d’être prudent avant d’en tirer des conclusions fatalement hypothétiques.
C’est à tort que nous avons dit dans EEI III, p. 28, note 1, qu’une datation de ce document vers 750 Śaka convenait à l’écriture ; nous ne croyons pas à l’interprétation en candrasǝŋkala des premiers mots du texte proposée par De Casparis. Un examen plus serré d’un estampage que nous devons à l’amabilité de M. Boechari, nous oblige maintenant à considérer une date nettement plus haute, que nous arrondissons à « environ 725 ».
Voir Van Stein Callenfels dans MKAW-L, 78, 1934, B, p. 116-117. Pour la date et sa réduction, voir EEI III, p. 25 avec les notes 4 et 5 et surtout EEI IV, 187-189. Nous avons revu la transcription de Van Stein Callenfels sur la pierre originale et nous y avons apporté d’assez nombreuses corrections.
Voir surtout Goris, dans OV 1928, 65, et, pour la date, EEI III, 26-27, note 1, ainsi que EEI IV, 101-102.
Voir transcription Goris, dans TBG 70, 1930, 157-158, avec quelques corrections par De Casparis, dans PI I, 126-127. Cf. EEI III, p. 26-27 (A. 8) et EEI IV, 18-19.
Publiée pour la première fois par De Casparis dans PI I, 129. Cf. EEI III p. 26-27 (A. 9) et, pour une transcription légèrement différente de celle de De Casparis, EEI IV, 240-241.
Éditée intégralement pour la première fois par De Casparis, dans PI I, 38-41. C’est cette transcription que nous suivons, sauf quelques corrections, que nous avons adoptées d’après nos notes et l’examen de la pierre. Pour la date, voir EEI III, 26-27 (A. 10) et EEI IV, 111-114.
Inscription récemment découverte, non encore publiée, mais dont M. Boechari nous a donné une transcription. Nous donnerons ailleurs des détails sur la restitution du millésime, entièrement illisible.
Voir OJO III et une nouvelle transcription de notre main dans EEI IV, 133-136. Cf. d’autre part EEI III, 28-29 (A. 11).
Il s’agit de l’inscription en siddham en partie brisée, dite jusqu’ici du Caṇḍi Plaosan. Nous préférons la désigner par le premier nom royal qui se présente (ligne 6). De Casparis a publié dans PI II, 192-196, une transcription des parties lisibles avec une traduction anglaise et un copieux commentaire. On trouvera une photographie d’estampage dans TBG, 68, 1928, pl. IV.
Voir De Casparis dans PI I, 113-115.
Voir De Casparis dans PI I, 118.
Publiées par De Casparis dans Berita Dinas Purbakala, n° 4, Short inscriptions from Tjaṇḍi Plaosan Lor, Djakarta, 1958, 36 p. et 9 planches. Dans ses PI II, 177 note 13, De Casparis indique des limites plus étroites : 772-778 Śaka, pour des raisons qui ne nous semblent pas convaincantes, car si la date la plus basse semble bien devoir être 778 Ś., il n’y a aucune raison sérieuse de ne considérer comme date plus ancienne que celle des inscriptions de Tulaŋ Air. Une marge plus grande nous paraît plus plausible. Mais dans la brochure consacrée aux légendes en question, il propose 764-778 Śaka, ce qui semble plus prudent (Cf., Short Inscriptions…, p. 20). Notre chiffre 760 n’est évidemment qu’une approximation.
Voir KO II ; EEI III, 28-29, avec les notes, et surtout EEI IV, 19.
Cf. OJO X. Pour la première fois publiée au complet par De Casparis dans PI I, 73-78. Voir de plus EEI III, 28-29 (A. 13) et EEI IV, 103-104.
Cf. OJO XVII. Nouvelle transcription nettement meilleure de De Casparis dans PI I, 79-95. Voir encore EEI III, 28-29 (A. 14) et EEI IV, 115-116.
Voir Brandes dans NBG, 26, 1881, 21 (réimprimé dans ROC 1911, 252). De plus, EEI III, 30-31 (A. 15) et EEI IV, 20-21.
Musée de Djakarta B 685 b. Notre datation repose sur le fait que la variété d’écriture est la même que celle du Parasol à éclipse et qu’elle a été trouvée en même temps, au même endroit.
Musée Djakarta B 685 c. Pour la datation, voir les arguments exposés à la note précédente.
Voir Bosch dans NBG 58, 1921, 52. Pour la lecture des chiffres du millésime, voir EEI III, 30-31 (A. 16) et EEI IV, 242.
Voir Ép. Aant., 18-19, EEI III (A. 17) et EEI IV, 21-23. Une transcription complète se trouve dans De Casparis PI II, 232-243 (inscription b). Nous avons eu tort de transcrire dans EEI IV puluŋ watu (dans Ep. Aant., 19, nous avions bien pulu watu), car d’autres inscriptions où ce terme est attesté ont nettement pulu watu qui doit donc être la forme correcte. Dans quelques cas, nous nous écartons de la transcription de De Casparis que nous suivons d’une façon générale. Les explications nécessaires seront données en notes au Répertoire.
Voir Ep. Aant., 18-19, EEI III (A. 18) et EEI IV 21-23. Transcription complète dans PI II, 231-232 (inscription a). Mêmes remarques que pour l’inscription précédente.
Cf. KO XXV (sans fac-similé, mais on trouvera une photographie d’estampage à la pl. 3 de OJO). Cf. de plus EEI III, 30-31 (A. 19) et EEI IV 23-24.
Musée de Djakarta D 104. Publiée par De Casparis dans PI II, 269-272 (inscr. X a).
Publiée par De Casparis dans PI II, 272-277 (inscr. X b). Mention en avait été faite avec citation des deux premiers vers par Stutterheim dans TBG 75, 1935, 443, n. 3. Cf. EEI III, 30-31 (A. 21).
Publiée par De Casparis dans PI II, 277-279 (inscr. X c).
Encore inédite. Mentionnée par De Casparis dans PI II, 341-342. Une photographie, malheureusement peu claire, a été publiée dans le Rapport 1954 du Service Archéologique, Djakarta, 1962 (distribué en 1965) fig. 4, reproduisant la photo DP 19399.
Publiée intégralement pour la première fois par De Casparis dans PI II, 311-330. Cf. EEI III 30-31 (A. 20). Notre transcription suit en général celle de De Casparis. Dans EEI IV, nous avions publié la strophe contenant la date et les trois suivantes. Il s’y est glissé des erreurs. Nous n’acceptons toutefois pas toutes les interprétations de De Casparis. Nous donnerons des détails dans les notes du Répertoire.
A noter que la publication du texte de cette stèle prouve par son contexte qu’elle a été rédigée après les liṅga. Par conséquent, l’ordre des deux documents. A. 20 et A. 21 dans notre EEI III doit être interverti.
Ces inscriptions sont peintes et non gravées sur les murs du temple de Śiwa. Cf. De Casparis dans PI II, 310-311, n. 112 qui déclare qu’il y en a une cinquantaine. Rien n’en a encore été publié, sauf les trois noms de dignités indiqués dans la note à laquelle nous venons de nous référer. Nous y ajoutons un autre nom de dignité que De Casparis nous a montré il y a une dizaine d’années, au coin SE du temple de Śiwa Mahādewa.
On trouvera notre transcription dans EEI IV, 24-26, et celle de De (Casparis) dans PI II, 335. La datation « avant 780 » est un minimum. Cette inscription pourrait être antérieure de plusieurs années à cette date.
Mêmes références que pour l’inscription précédente. On trouvera dans EEI IV, 25, note 2, les dates possibles pour ce texte dont la plus récente est 780 Śaka, soit le 30 mai 858 EC. Il est impossible de dire de combien d’années elle est en réalité antérieure à la date de l’inscription C, l’inscription A étant elle-même encore plus ancienne.
Mêmes références que les deux inscriptions précédentes. Cette inscription C est la seule dont la date ait été intégralement conservée. Voir EEI III, 32-33 (A. 22) et EEI IV, 24-25.
Voir H. Kern dans KVG, VII, 32-41. Cf. EEI III, 32-33 (A. 23) et les notes. Voir de plus EEI IV, 26.
Voir Brandes dans NBG, 27, 1889, 16 et EEI III, 32-33 (A. 24). Nouvelle transcription et réduction de la date dans EEI IV, 116-117.
Voir OJO VII, EEI III, 32-33 (A. 25) et EEI IV, 27.
Voir KO XXIII et surtout Poerbatjaraka, Agastya, 45. Cf. aussi Ep. Aant., 21-22. Cf. de plus EEI III, 32-35 avec les notes et EEI IV, 205-206.
Inscription récemment trouvée et encore inédite. Elle est mentionnée par De Casparis dans PI II, 341-343. On en trouvera une photographie, pas très nette, mais utilisable paléographiquement dans le Rapport 1954 du Service Archéologique, Djakarta 1962 (distribué en 1965), figure n° 2, reproduisant la photo DP 19471.
Quelques lignes dans OJO VIII. Premières lignes dans Ep. Aant. 4-5. Cf. EEI III, 34-35 (A. 27) avec les notes et transcription partielle dans EEI IV, 27-28. Nous n’avons pas pu utiliser les estampages de sorte que notre transcription est incomplète.
Inédite. Premières lignes dans Ep. Aant, 4-5. Cf. EEI III, 34-35 (A. 27) avec les notes et transcription partielle dans EEI IV, 27-28. Même remarque que pour le document précédent.
Voir OJO XCVI. Meilleure transcription de Stutterheim dans TBG, 78, 1938, 118-120, avec un intéressant commentaire. Le vocabulaire de ce document ne fournit malheureusement que deux mots à notre Répertoire. Elle nous paraît être plus proche de 750 que de 800.
Voir OJO II. Nous ne pouvons accepter la lecture « 731 » du millésime qu’a reprise récemment De Casparis, après Brandes, dans ses PI I, 122, note 4. Les chiffres sont tellement abîmés qu’on peut les interpréter de différentes façons. Les éléments cycliques, pourtant reconnaissables, ne permettent pas de réduire la date. Comme l’écriture n’est pas spécialement archaïque, nous pensons à une date plus rapprochée de 800 que de 750.
Voir OJO LXV. Le millésime inscrit sur la première plaque, « 1022 », est peut-être celui de la copie, car il s’agit de ce qu’on peut appeler une « copie ancienne », c’est-à-dire d’avant l’époque de Majapahit où nous parlons de « copies tardives ». Les données cycliques ne conviennent pas à (1022,) et nous n’avons pas encore pu réduire la date. L’écriture, irrégulière, est difficilement datable, mais est de toute façon bien antérieure à Majapahit. Enfin — et c’est le plus important —, le style du document ne peut être postérieur au viiie siècle ou aux premières années du ixe siècle Śaka, d’où notre datation.
Cette inscription ne comprend qu’une ligne, le reste n’ayant jamais été gravé.
Voir OJO XCIX. Le millésime est perdu et nous n’avons pu le reconstituer.
Voir OJO XCVII. Inscription très ruinée dont la date est perdue.
Voir OJO CI. Également très ruinée. Rien ne subsiste de la date.
Voir EEI III, 34-35 (A. 29). Dans EEI IV, 104, on trouvera une transcription de quelques lignes lisibles et la réduction de la date.
Ayant dans EEI III et IV mal reconstruit les mots disparus dans la lacune d’après la place disponible, nous avons adopté une date qui s’est révélée fausse lorsque l’inscription parallèle (Kurambitan II) a été retrouvée. La date exacte se trouvait cependant dans les possibilités théoriques que nous avions indiquées p. 154. Voir EEI III 36-37 (A. 30) et EEI IV 153-155, en particulier le petit tableau de la p. 154, date c.
Voir la publication de cette inscription nouvellement découverte dans BEFEO XLIX, 1958-59, p. 405-408 par M. Boechari. La date est ici bien conservée et permet de préciser celle de l’inscription I.
Voir EEI III 36-37 (A. 31). Dans EEI IV, on trouvera une transcription des passages lisibles de ce texte, avec la réduction de la date.
Inscription encore inédite. Voir EEI III, 36-37 (A. 33) et EEI IV, 30.
Voir OJO IX, qui ne donne pas la séparation en lignes, de sorte que nous n’avons pu la donner nous-même systématiquement, ne l’ayant pas toujours dans nos notes. Cf. EEI III, 36-37 (A. 34) et EEI IV, 31. Le style de ce document est assez particulier, ce qui est dû au moins en partie au fait qu’il provient de Java Oriental.
Voir OJO XI. Cf. EEI III, 36-37 (A. 35) et EEI IV, 31-32.
Seul le mois est donné. Cf. EEI III 36-37 (A. 36) et EEI IV, 236.
Voir Bosch, dans OV, 1925, 19, où le millésime est mal interprété. La nouvelle lecture de Goris, dans OV, 1928, 64, est également en partie erronée. Voir EEI III, 36-37 (A. 37) et, pour le chiffre des dizaines, EEI IV, 32.
Inédite. Cf. EEI III, 36-37 (A. 38) et EEI IV, 32-33.
Inédite. Cf. EEI III, 38-39 (A. 39) et EEI IV, 33.
Inédite. Cf. EEI III, 38-39 (A. 40) et EEI IV, 33.
Musée de Djakarta D 35. Pierre très ruinée. Cf. EEI III, 38-39 (A. 41) et EEI IV, 232, avec la note 2 pour la détermination d’une autre date théoriquement possible, mais qui nous semble en fin de compte bien moins probable.
Voir KO XII. Dernière plaque d’un texte dont la date a donc disparu. Étant donné l’existence d’un toponyme upit, écrit avec la particule locative iy upit, on pourrait penser qu’il s’agit de ce toponyme. Mais le s est sur la fac-similé tout à fait net et ne permet pas d’autre interprétation. C’est ce texte que nous avons cité sous la dénomination de « Kwak IV » dans EEI III, p. 34 (continuation de la note 6 de la p. 32). Nous abandonnons cette dénomination, nettement moins caractéristique que Supit.
Voir KO XIII. Inscription non datée, dans une écriture très élégante, datée approximativement par sa référence au dharmma ra kryān i wka i pastika.
Inscription que nous avons d’abord appelée « Pintaŋ Mas » (Cf. EEI III, 38-39 A. 42). Mais cette forme a peu de chance d’être correcte et doit être une erreur pour le Wintaŋ Mas bien connu. Voir le texte dans Poerbatjaraka, Agastya, 74, et la photographie DP 10017. Cf. encore EEI IV, 173.
Voir KO XI. Cf. EEI III, 38-39 (A. 43) et EEI IV, 33-34.
Encore inédite. Cf. EEI III, 38-39 (A. 44) et EEI IV, 34.
Voir OJO XII. Cf. EEI III, 38-39 (A. 46) et EEI IV, 34-35.
Voir KO XIII. Cf. EEI III, 38-39 (A. 47) et EEI IV, 35.
Voir KO X, plaques 1a et 1b. Cf. EEI III, 38-39 (A. 48) et EEI IV, 173-174. Comme il y a deux exemplaires de la fin de cette inscription, qui ne sont pas complètement parallèles, nous distinguons ici Saliŋsiŋan I et II, ce que nous n’avons pas fait dans EEI III et IV, la première partie du texte, avec la date, n’étant conservée qu’en un seul exemplaire (appelé I).
Voir KO X, plaque « 2a » de Cohen Stuart. Il s’agit d’un deuxième exemplaire de la fin de l’inscription, beaucoup plus net que l’autre. Voir la note précédente.
Voir OJO XIV. Cf. EEI III, 40-41 (A. 49) et EEI IV, 35.
Voir OJO XV. Cf. EEI III, 40-41 (A. 50) et EEI IV, 36.
Voir Stutterheim, TBG 73, 1933, 99 (A. 51) et EEI IV, 36. Ces trois inscriptions sont gravées en spirale sur une petite borne. Comme ni Brandes, ni Stutterheim, n’ont donné de division en lignes, nous n’avons pas pu les indiquer pour tout le texte, ne les ayant pas dans nos notes.
Voir Stutterheim, dans TBG 75, 1935, 439. Cf. EEI III 40-41 (A. 52) et EEI IV, 155-156.
Encore inédite. Cf. EEI III, 40-41 (A. 53) et EEI IV, 36.
Encore inédite. Musée de Djakarta, D 62. Cf. EEI III, 40-41 (A. 54) et les premières lignes avec la date, dans EEI IV, 36-37.
Voir KO XIV. Cf. EEI III, 40-41 (A. 55) et EEI IV, 37.
Voir OJO XVI. Cf. EEI III, 40-41 (A. 56) et EEI IV, 37-38.
Voir Brandes dans NBG, 26, 1886, 75. Cf. EEI III, 40-41 (A. 57) et EEI IV, 38.
Voir KO XV. Cf. EEI III, 42-43 (A. 58) et EEI IV, 38.
Inédite. Mention par Brandes dans NBG, 36, 1898, 90. Cf. EEI III, 42-43 (A. 59) et EEI IV, 136-137.
Voir OJO, CVI, lignes 1 à 6 de 1a (plusieurs erreurs dans les chiffres). Très belle écriture régulière, qui semble dater du début du ixe siècle Śaka. C’est pour ne pas couper ici les documents du règne du Raka de Kayu Waŋi, que nous avons mis « env. 805 » au lieu de par ex. : « env. 800 ».
Voir OJO CVI, lignes 6-7 de 1a et 1 de 1b (erreur dans un chiffre).
Voir OJO CIX, avec les corrections parues dans Djåwå XII, 1932, 294.
Musée de Djakarta, D 129.
Voir Stutterheim dans INI I, 29-30. Cf. EEI III 42-43 (A. 60) et EEI IV, 189-191.
Inscription récemment découverte et encore inédite. Nous en devons une transcription à M. Boechari. Il est remarquable de constater que les deux documents de 807, qui datent, selon nous, d’un « interrègne » entre Kayu Waŋi et Gurun Waŋi — lesquels ne sauraient être pour nous deux noms d’un même personnage comme le veut De Casparis —, ont des erreurs dans les éléments cycliques de la date.
Voir OJO XVIII. Cf. EEI III 42-43 (A. 61) et EEI IV, 39.
Voir OJO CIV. Une partie de l’inscription se trouve en double. Nous n’avons tenu compte que d’un texte. Fac-similé de Holle, dans TBG 25, 1879, face à la p. 120. Nous avons noté, d’après ce fac-similé, la division des lignes qui n’est pas chez Brandes. La datation suppose que le mahārāja dyah tagwas śrī jayakī[r]ttiwarddhana prend place après le Raka de Gurun Waŋi et avant celui de Watu Humalaŋ, ce qui a évidemment besoin d’être confirmé. Paléographiquement, une datation plus ancienne serait fort possible, mais on ne voit alors pas où l’on pourrait placer ce Mahārāja Tagwas.
Inédite. Cf. EEI III, 42-43 (A. 62) et EEI IV, 191-192, où l’on trouvera les détails de la réduction qui fait difficulté. Notre transcription a été faite sur la plaque elle-même.
Voir OJO XIX. Cf. EEI III, 42-43 (A. 63) et EEI IV, 39.
Voir OJO XCVIII. Nous n’avions pas encore réduit la date, au moment où nous avons publié notre EEI III. On ne l’y trouvera donc pas. Disons que le 13 étant net, la variété d’écriture exclut aussi bien 713 que 913. Il ne reste donc que 813. Mais le manque du quantième et des éléments cycliques empêche de déterminer le quantième de la date julienne.
Voir KO IX. Cf. EEI III, 42-43 (A. 64) et EEI IV, 168-169.
Voir Stutterheim, dans JBG, V, 1938, 121-122. Cf. EEI III, 42-43 (A. 66) et EEI IV, 40.
Inédite. Cf. EEI III, 42-43 (A. 67) et EEI IV, 136-137. Il s’agit d’un texte parallèle à celui du document précédent.
Voir OJO XXIII. Brandes ne donne pas de division en lignes et nous n’avons pu la déterminer, sauf pour les 5 premières lignes de la plaque 1. Cf. EEI III, 44-45 (A. 68) et EEI IV, 40-41. La provenance de Java Oriental est douteuse.
Voir OJO XXII. Cf. EEI III, 44-45 (A. 69) et EEI IV, 41. Dans EEI III, nous avons transcrit Mala, mais dans IV, ayant retranscrit sur la pierre, nous avons écrit Ṣala. En fait, les deux sont possibles paléographiquement. Quant à la plus grande vraisemblabilité de l’une ou de l’autre forme comme anthroponyme javanais au ixe siècle Śaka, c’est un argument bien faible étant donné la liberté absolue régnant dans les anthroponymes à Java. Le fait que les deux apparaissent dans l’épigraphie, rend un choix extrêmement périlleux, les deux aksara ayant dans certaines variétés d’écriture à cette époque pratiquement la même forme. Dans une inscription de quatre ans plus récente, celle de Poh, on trouve un pu kṛmṇa (827 Śaka, 1a, ligne 9) qui ne peut guère être autre chose, étant donné l’étrangeté de cette forme, que kṛṣṇa. Nous avons dans le Répertoire enregistré aussi bien Ṣala que Mala.
Inédite. Cf. EEI III, 44-45 (A. 70) et les premières lignes dans EEI IV, 175-176. Notre transcription a été faite sur la plaque.
Voir OJO XXIV, pour la première plaque, et V. Naerssen, Oud-Javaansche Oorkonden in Duitsche en Deensche Verzamelingen, (1941), p. 82-105, pour une transcription complète. Cf. d’autre part EEI III, 44-45 (A. 71). En ce qui concerne la date de l’original qui fait difficulté, voir EEI IV, 192-194.
Voir transcription de Bosch, dans OV, 1925, 41-44. Cf. EEI III, 44-45 (A. 72) et EEI IV, 41-42. Il s’est glissé dans la transcription de Bosch un assez grand nombre de fautes d’impression que nous corrigeons, quelquefois tacitement.
Voir transcription de Bosch, dans OV, 1925, 44-45. Cf. EEI III, 44-45 (A. 73) et EEI IV, 176-178. Même remarque que pour le document précédent.
Voir Stutterheim, dans TBG 74, 1934, 285. La date est perdue, mais peut être rétablie par l’inscription parallèle Tǝlaŋ II.
Voir Stutterheim, dans TBG 74, 1934, 285-288. Cf. EEI III, 44-45 (A. 74) et EEI IV, 42.
Inédite. Transcription de quelques mots lisibles faite sur la photographie DP 1225.
Voir Stutterheim, dans INI I, 3-28. Cf. EEI III, 46-47 (A. 76) et EEI IV, 42-45, avec les notes. Notre transcription a été faite sur les photographies, ce qui nous a permis de corriger un certain nombre d’erreurs de lecture de Stutterheim.
Inédite. Cf. EEI III, 46-47 (A. 67) avec les notes et EEI IV, 45.
Voir KO X, « 1b », deuxième inscription. Cf. EEI III, 46-47 (A. 78) et EEI IV, 45-46. Le texte est beaucoup plus effacé que celui de l’inscription parallèle suivante, mais il présente certaines différences intéressantes.
Voir KO X, « 2 a », deuxième inscription. Cf. EEI III, 46-47 (A. 79) et EEI IV, 45-46. Mêmes remarques que pour le document précédent.
Inscription récemment découverte et non encore publiée. Nous en avons calculé la date dans BEFEO LI, 1963, p. 582, grâce à une transcription qui nous a été fournie par M. Boechari.
Voir transcription de Bosch, dans OV, 1917, 88-98. Cf. EEI III, 46-47 (A. 80) avec les notes (à propos de l’interprétation du chiffre des dizaines) et EEI IV, 178-180.
Voir OJO XXV. Cf. EEI III, 48-49 (A. 81) et EEI IV, 46. Cette inscription sur pierre, pourtant originale, contient d’assez nombreuses erreurs, heureusement faciles à corriger.
Voir Stutterheim, dans TBG, 67, 1927, 205-212. Cf. EEI III, 48-49 (A. 82) et EEI IV, 46-47.
Voir OJO XXVII. Il s’agit d’un texte sur pierre de l’inscription précédente qui est sur cuivre. Mais il est très abîmé et incomplet. Cf. EEI III, 48-49 (A. 83) et EEI IV, 118-120.
Voir OJO CVIII. Il s’agit de la plaque finale d’un troisième exemplaire de la charte de Mantyāsih, ce qui a été remarqué pour la première fois par Stutterheim dans son édition de l’inscription I. Mais I et III ne sont pas entièrement parallèles (II ne donne que le début de la charte) et III contient diverses phrases absentes de I.
Voir Van Naerssen, dans BKI, 95, 1937, 441-446. Cf. EEI III, 48-49 (A. 84) et EEI IV, 47. En dehors de la transcription publiée, nous avons pu consulter la plaque elle-même lors d’un séjour à Amsterdam en 1948.
Voir Brandes, dans TBG, 32, 1888, 146-147. Cf. EEI III, 50-51 (A. 85) et EEI IV, 195-197, pour les difficultés de réduction.
Voir Poerbatjaraka, dans OV 1922, 85. Cf. EEI III, 50-51 (A. 86) et EEI IV, 48.
Voir OJO XXVI. Cf. EEI III, 50-51 (A. 87) et EEI IV, 48.
Voir Van Naerssen, dans BKI, 95, 1937, 444-446.
Voir Stutterheim, dans JBG V, 1938, 119-121. Une seule plaque est conservée et la date est perdue. La datation est assez délicate. L’époque de Balituŋ nous paraît probable, mais le texte présente des particularités qui l’apparentent aux documents de la décennie suivante qui proviennent de l’Est de Java.
Musée Sri Wǝdari à Sålå (ou Suråkartå), n° 40. Voir Goris dans OV, 1928, 65. Elle ne donne que quelques mots dont l’interprétation fait difficulté. Ayant lu sur place ce petit texte, nous l’avons interprété autrement que Goris et aucune photographie n’existant à notre connaissance, nous ne pouvons dire laquelle des deux lectures est la bonne. Nous les donnons donc l’une et l’autre.
Voir OJO, p. 51 ; ce texte ne fait pas partie de OJO XXXIII comme Krom semble l’avoir cru, ce que la disposition typographique semble aussi suggérer. Nous n’avons pu jusqu’ici réduire la date, qui doit donc contenir une erreur. Nous n’avons enfin pas pu transcrire le texte au complet.
Inédite. Cf. EEI III, 50-51 (A. 88) et EEI IV, 49. Ce document semble bien être une copie, mais dans une écriture qui n’est pas celle des nombreuses copies de la période de Majapahit. Elle comporte de nombreuses erreurs et inconséquences, de sorte qu’elle est fort difficile à dater, même approximativement. Nous avons proposé dans EEI III, 51, note 3, la fin de la période de Majapahit. Il y a cependant certains traits archaïsants qui semblent contredire cette supposition. La seule chose à retenir est qu’il ne s’agit certainement pas d’une copie contemporaine de Dyah Balituŋ.
Voir OJO XXVIII et Van Naerssen, dans BKI, 97, 1938, 510. Nous avons fait notre transcription sur la plaque elle-même. Cf. EEI III, 50-51 (A. 89), où l’on est prié de corriger à la dernière colonne, « Kake » en [R]ake, une faute d’impression qui nous a échappé. Cf. encore EEI IV, où l’on trouvera une transcription complète du fragment et le calcul de la date. La provenance de Java Oriental n’est pas assurée.
Voir OJO XXXVI. Cf. EEI III, 50-51 (A. 90). On trouvera tous les détails concernant la date et l’ère de Sańjaya dans EEI II, BEFEO, XLV, 1951, p. 42-63. On notera que, contrairement à Brandes, nous ne comptons pas dans le début du texte, les 3 lignes qui sont tout en haut de la face a, puisqu’elles en sont en fait la fin. La ligne « 4 » de Brandes est donc pour nous la ligne « 1 », etc.
Voir OJO XXIX. Il ne reste, en dehors de cette transcription, qu’un fac-similé fait certainement par quelqu’un ne connaissant pas l’écriture paléo-javanaise, de sorte qu’il faut interpréter les caractères, d’où éventuellement des erreurs possibles d’interprétation. Cf. EEI III, 50-51 (A. 91) et EEI IV, 49-50.
Voir OJO XXXV. Cf. EEI III, 52-53 (A. 92). Tous les détails de réduction sont donnés pour les deux documents en ère de Sańjaya dans EEI II, p. 42-63.
Voir Holle, dans TBG 25, 1879, 464, et H. Kern dans KVG, VII, 13. Cf., pour la correction du millésime, EEI III, 52-53 (A. 93) et EEI IV, 50.
Voir Holle, dans TBG, 25, 1879, 464, et H. Kern dans KVG, VII, 13. Cf., pour la correction du millésime, EEI III, 52-53 (A. 94) et EEI IV, 56.
Voir KO XX, première partie. Le millésime et la date lunaire sont perdus, mais la datation approximative ne fait guère de doute.
Voir OJO XXX. Cf. EEI III, 52-53 (A. 95) et EEI IV, 50-51.
Voir KO XVII. La datation repose en partie sur la liste des dignitaires, car la partie gauche de la plaque a été brisée et le millésime a disparu, ainsi que la date lunaire.
Inédite. Cette inscription est également fragmentaire, mais c’est la partie de droite qui a disparu, de sorte que la date est complète. Cf. EEI III, 52-53 (A. 96) et EEI IV, 51. Nous devons à l’obligeance de M. Boechari une transcription complète de ce fragment, qui est venue compléter les premières lignes que nous avions transcrites nous-même en 1946-47.
Les deux stèles de Piliŋ-Piliŋ ont été transcrites par Brandes et on les trouve dans OJO LIII-LIV. Il s’agit d’une seule inscription, malheureusement assez effacée. C’est l’écriture, ressemblant de près à celle de la stèle de Harińjiŋ qui nous la fait dater de 840 Śaka environ, car seul le 8 des centaines est lisible.
Voir KO I. Cf. EEI III, 52-53 (A. 97) et EEI IV, 51.
Voir KO XX, deuxième inscription. Cf. EEI III, 54-55 (A. 98) et EEI IV, 52.
Voir Van Stein Callenfels, dans MKAW-L, 78, 1934, B, p. 117. Cf. EEI III, 54-55 (A. 99) et EEI IV, 52.
Voir Stutterheim, dans OV, 1925, 59-60 et TBG, 75, 1935, 451-452. Cf. EEI III, 54-55 (A. 100) et EEI IV, 53.
Voir Stutterheim, dans OV, 1925, 60 (à partir du milieu de la page) et TBG, 75, 1935, 451-452. Cf. EEI III, 54-55 (A. 101) et EEI IV, 53.
Voir OJO CII. Le début et la date du texte sont perdus. La datation repose en partie sur les arguments de Brandes, reproduits dans l’introduction à OJO CII, et à la mention d’un dignitaire, Pu Guṇottama, qui apparaît sous Pu Siṇḍok avec un titre plus élevé.
Voir OJO CIII. Même remarque que pour le document précédent. Nous avons pu rétablir la séparation des lignes, qui n’est pas dans OJO.
Voir Van Stein Callenfels dans MKAW-L, 78, 1934, B, p. 118. Cf. EEI III, 54-55 (A. 103) et EEI IV, 120-121.
Voir Stutterheim, dans TBG 75, 1935, 433-435. On ne trouvera pas la date dans EEI III, car, les éléments cycliques ayant disparu, toute vérification est impossible.
Voir Goris, dans OV, 1928, 66. Cf. EEI III, 54-55 (A. 104) et EEI IV, 140-141. Ce texte est rempli de fautes de toutes sortes, dont certaines toutefois semblent bien être des fautes d’impression.
Voir OJO XXXII. Cette pierre est très effacée et nous n’avons pu transcrire que quelques lignes en plus de Brandes qui n’a que les 13 premières.
Voir H. Kern dans KVG, VII, 179-185. Il s’agit d’un fragment d’inscription de Śri Wawa, conservé dans une copie « ancienne », c’est-à-dire bien antérieure à la période de Majapahit. On peut déceler dans cette variété d’écriture des influences balinaises.
Voir OJO XXXI. Notre transcription est basée surtout sur des photographies d’estampage de la pierre (qui est comme on sait maintenant en Écosse) que nous devons à l’obligeance du Dr. P.H. Pott, Directeur du Musée d’Ethnographie de Leiden. Qu’il en soit bien vivement remercié ici.
Voir OJO XXXIV. La partie supérieure de la pierre a disparu. Nous numérotons donc les lignes, non pas « 1, 2, 3 », etc., comme Brandes, mais « a, b, c », etc. Nous avons fait quelques corrections d’après l’original qui se trouve au Musée de Måjåkǝrtå.
Quelques lignes dans OJO XXXIII (celles qui se trouvent à la p. 50). Il s’agit d’une énorme stèle, encore inédite, contenant croyons-nous, deux inscriptions. L’examen des quelques noms de dignitaires que nous avons relevés, nous fait croire en effet que ces derniers n’appartiennent pas à la date que nous avons réduite dans EEI III, 54-55 (A. 102) et qui est 848 Śaka. Nous désignons maintenant ce premier texte par Kambaŋ Śri A. Les matériaux repris dans le Répertoire seraient donc d’une seconde inscription, Kambaŋ Śrī B, postérieure de quelques mois ou de un à deux ans à Kambaŋ Śrī A, mais datant de toute façon d’avant l’avènement de Pu Siṇḍok (selon les inscriptions en Waiśākha de 851 Śaka), puisqu’il n’a pas encore dans ce document le titre Śrī Mahārāja.
Nous ne pouvons serrer ici la question de plus près et il faut pour cela attendre qu’une transcription intégrale de cette stèle ait été publiée.
Cette lecture est probablement incorrecte ou incomplète. Cf. wli.
Ce toponyme semble représenter la forme archaïque du nom de nombre « 8 », utilisé également dans l’inscription de Śiwagǝrha de 778 Śaka, à une époque où l’on prononçait certainement [wolu], pour les besoins du mètre où, comme ici, il fallait trois syllabes.
Il n’est pas impossible qu’il faille interprèter sihi donc si ihi, mais le premier i ne semble pas long.
La forme de cet anthroponyme est curieuse, mais il est net.
Nous gardons raiṇa nta en deux mots au lieu de trois, car le r est accompagné du signe pour la diphtongue ai. Mais, étymologiquement, c’est bien ra+ina+nta qu’il faut interpréter.
Bien qu’il s’agisse d’un déterminatif personnel féminin qui semble apparenté à raiṇa nta, il n’y a aucune preuve que les deux termes soient reliés.
Nous considérons que la base est ǝhǝm et que la graphie ŋh ne vaut pas ŋ, comme il est de règle plus tard, mais suppose un pǝpǝt entre les deux consonnes.
Lecture de De Casparis dans PI II, 1956, 316.
Il ne semble pas que le ra de ce terme soit la particule honorifique. Nous gardons la lecture de Brandes.
Graphie originale wuoāń hijo.
Nous comprenons ce terme comme une désignation de fonction.
Nous avons corrigé le ṇ en dentale, ce qui est plus probable.
Cette forme est fautive, ainsi que plusieurs autres titres de ce document.
Inédite. Cette légende est peinte en gros caractères sur le mur arrière extérieur (Ouest) du grand templion se trouvant approximativement en face (donc à l’Est) du temple de Wiṣṇu.
L’écriture est très effacée, mais la syllabe -yān est sûre.
La restitution proposée par Bosch ne fait aucun doute.
En fait, on lit tgu, mais il est évident qu’il s’agit d’une déformation graphique de l’aksara oi qu’il faut donc restituer.
Cette forme semble fautive.
Écrit dans l’original avec le curieux « sandhi » graphique watak) khino.
Écrit dans l’original avec le curieux « sandhi » graphique watak) khino.
Écrit dans l’original avec le curieux « sandhi » graphique watak) khino.
Et non maṅgaḥ, comme dans la transcription de Poerbatjaraka.
Graphie originale sam) baḥ oanāk).
Graphie originale huwuṅ).
Écrit en un seul mot : pinakānak).
Écrit en un seul mot hanānak).
Translitération précise sā oanakbi.
Translitération précise saṅ anakbi.
Lecture incertaine.
Lecture probable mais non certaine.
Le -k de mānak et celui de katriṇī se sont fondus en un seul dans l’écriture comme dans la prononciation.
Le -k de mānak et celui de katriṇī se sont fondus en un seul dans l’écriture comme dans la prononciation.
Le -k de mānak et celui de katriṇī se sont fondus en un seul dans l’écriture comme dans la prononciation.
Le mot est formé de sa+anak, mais a pris un sens particulier.
Il semble qu’il faille restituer ici l’expression beaucoup plus usuelle anak wanua i mais wanua est absent et sānak très net.
Et non « endo », comme Stutterheim a lu, mais qui est parfaitement impossible. Il croyait certainement y voir « aiṇḍo », lui-même lisant, à la suite de Brandes, « e » le signe pour « ai ». Le signe est parfaitement net et ne peut être autre chose que oo. On peut voir que Brandes avait également mal lu le passage parallèle dans OJO CVIII, p. 240.
Et non « endo », comme Stutterheim a lu, mais qui est parfaitement impossible. Il croyait certainement y voir « aiṇḍo », lui-même lisant, à la suite de Brandes, « e » le signe pour « ai ». Le signe est parfaitement net et ne peut être autre chose que oo. On peut voir que Brandes avait également mal lu le passage parallèle dans OJO CVIII, p. 240.
Le terme uṇḍahagi semble être précédé de saŋ, mais ce n’est pas certain.
Brandes, dans le Catal de Groeneveldt, 284, note 1, voulant retrouver ici la forme sanskrite, lisait indra et croyait que le premier aksara était un signe pour oi. En fait, il y a nettement, même d’après sa description, oe. Ce endra est donc la forme javanisée, encore vivante de nos jours, mais qui a quelque douze cents ans déjà.
Orthographié māhītu.
Il ne semble pas que maŋhitu soit une variante : il s’agit d’un oubli du cǝcaq employé par exemple dans Panuŋgalan. L’inscription de Wulakan contient de nombreuses autres erreurs.
Ce mot est une forme kråmå.
Lecture incertaine. Il faut certainement corriger d’après la leçon de Mantyasih I qui a nettement jutǝ.
On remarquera l’emploi du n dental devant le ṭ rétroflexe.
Graphie originale nīntap.
Graphie originale sīntap.
Il ne s’agit pas d’une erreur pour ni ra, mais d’une forme différente.
KO XI a transcrit hinwu, mais la plaque a hinpu comme Kwak I et II.
Forme kråmå.
Brandes a transcrit sans indiquer d’hésitation, mais le fac-similé donne ici un aksara intranscriptible. La restitution est toutefois certaine étant donné les passages parallèles des autres inscriptions.
Nous corrigeons l’impossible « hajo » de la transcription Bosch.
Le « r » suscrit n’apparaît pas sur la pierre. Mais cette inscription révèle de nombreuses autres véritables fautes (« watat » pour watak, etc.) et le e jiho de l’original nous semble donc devoir être corrigé.
Le « r » suscrit n’apparaît pas sur la pierre. Mais cette inscription révèle de nombreuses autres véritables fautes (« watat » pour watak, etc.) et le e jiho de l’original nous semble donc devoir être corrigé.
Le « r » ne se trouve pas sur la plaque mais sa restitution ne fait guère de doute.
Ce toponyme, de même que quelques autres de ce texte pourrait être balinais.
Ce terme vient de la base her, d’origine différente, mais devenue homonyme de air et que l’on retrouve dans paŋeran « prince ».
Écrit en un seul mot haricandanāgastya.
Translitération exacte māouhuri.
Orthographié māṅuhuri.
Orthographié maṅuhuri.
Restitué d’après l’inscription II.
Une des deux lectures doit être fausse à moins d’une erreur sur l’un des originaux.
Une des deux lectures doit être fausse à moins d’une erreur sur l’un des originaux.
Restitution basée sur la charte de Ra Mwi.
Orthographié māhuri.
La restitution est certaine étant donné le nom du dignitaire qui a été conservé.
A interpréter pu udara.
L’expression sahoraiḥ a été lue à tort sapauraiḥ par De Casparis dans sa transcription (TBG, 81, 1941, p. 500).
Il faudrait peut-être lire paŋiruhan.
Lecture incertaine.
Le « w » de ce mot n’est pas certain.
Ce terme est une forme kråmå.
L’inscription I a pu aku comme nom de ce fonctionnaire.
Lecture incertaine.
Lecture de De Casparis (PI I, 40).
Orthographié hṛt, à interpréter hǝrǝt.
Translitération précise hoṛtan.
A lire hǝrǝm.
Écrit nīram.
Erreur ou variante pour paŋurumwigyan ?
Translitération précise hr̥̄ à prononcer hǝrǝŋ.
Translitération précise hr̥̄ à prononcer hǝrǝŋ.
L’inscription II a pu arka comme nom de ce fonctionnaire.
Orthographié sīkă.
Écrit sīkā.
Lecture douteuse.
Il s’agit de ukat précédé de la particule honorifique ra.
Le nom du village est ukul, précédé de la particule honorifique ra.
On pourrait aussi couper ni yada.
Lecture incertaine.
Lecture indiquée comme douteuse par De Casparis lui-même. Cf. PI I, 67, remarque 9.
Le dh est douteux. Il faut de toute façon comprendre wadi hati.
Cette transcription de Stutterheim est certainement un lapsus pour hadyan.
Lecture incertaine.
Certainement à corriger en niŋ.
Lecture douteuse.
Le deuxième signe vocalique pourrait être -ǝ, auquel cas le nom serait hidǝ, mais il pourrait s’agir d’une oxydation de la plaque.
On peut se demander si hidi et hidaŋ ne sont pas deux lectures du même nom. Nous préférons ne pas toucher la question et laisser la porte ouverte aux deux solutions.
Il se peut que ce toponyme soit à interpréter er ḍahu.
Écrit en un seul mot pūdara.
Le dh est mal formé mais aucune autre lecture n’est possible.
Écrit avec sandhi rodaya.
Écrit avec sandhi rodaya.
Orthographié hadāṅan.
A lire peut-être kǝḍǝŋan par suppression d’un des deux k (Cf. mānakatriṇī).
Pour les rapports entre hiḍi et hiḍaŋ voir plus haut p. 96, note 1.
Écrit en un seul mot pūdī.
Écrit en un seul mot pūdī.
Nous complétons d’après l’inscription II.
Très bel exemple du signe ancien pour oo (donc initial), rare en dehors de la syllabe sacrée ooṁ.
Écrit en un seul mot busūttara.
Orthographié sāṅ uttara.
Écrit en un seul mot pūttara.
Écrit en un seul mot pūttara.
Écrit en un seul mot pūttara.
Écrit en un seul mot pūttara.
Écrit en un seul mot pūtarāsaṅga.
Écrit en un seul mot pūtarāsaṅga.
Écrit en un seul mot pūttarāsaṅga.
Écrit en un seul mot pūttarāsaṅga.
Écrit en un seul mot pūttarāsaṅga.
Ce terme désigne ici un dignitaire, puisqu’il reçoit des présents.
Ce mot est certainement relié au suivant maŋusī.
Il semble qu’il y ait oāsana, mais le « cǝcaq » est mal formé et ne se trouve pas au-dessus du mot comme d’habitude.
Écrit sīsuk, en un seul mot.
Il n’y a place que pour un akasara, qui est illisible. Serait-ce ḍa ou ra ?
Il s’agit peut-être d’une graphie incomplète pour astuti.
Les deux dernières syllabes ne sont pas certaines.
Écrit en un seul mot rīśwari, pour des raisons métriques.
L’original a ḍapūbhi les deux u ayant été fondus en un seul.
La dernière consonne est de lecture incertaine.
Il manque le nom de la fonction exercée par Si Pańca.
Bien qu’il soit impossible d’en être sûr, il semble que ce waŋ est une forme tronquée pour hawaŋ.
On pourrait aussi couper saŋ pumasu ahawaŋ.
Nous considérons pu hawaŋ comme le nom personnel du Raka de Halaran mais, la suite de la phrase manquant (la plaque 2 n’a pas été retrouvée), il se pourrait que puhawaŋ soit une désignation de fonction et que le nom personnel ait disparu avec la plaque manquante.
La brisure de la pierre ayant fait disparaître le suku (signe pour -u) s’il y en avait un, la correction est plausible, mais non certaine.
Mait est la lecture de De Casparis (PI I, 129) ; prait est la nôtre.
Écrit en un seul mot thanīwū.
Cf. l’inscription II, 2a : 9.
La graphie est huwuṅ).
Telle est la lecture de Brandes dans OJO CVIII. Étant donné que la plaque est ici très abîmée et que les signes pour oi et oī ressemblent à ṅgu, nous croyons qu’il s’agit d’une erreur de lecture pour le ṅgul de l’inscription I qui est très net. L’anthroponyme doit donc être ǝŋgul.
Orthographié watakkhalu avec l’aksara kh.
La restitution est basée sur le passage de la ligne 12.
La plaque a « palu warak » qui est manifestement une erreur.
Lecture incertaine.
Nous n’avons pas l’indication de la ligne.
L’original a hūler ce qui ne peut être qu’une erreur.
Cf. la forme wli dans le passage parallèle de l’inscription III.
Il est probable que cet anthroponyme a la forme correcte et que le hi de l’inscription I est erroné.
Voir note 2 sous hi.
Le « y » n’est pas tout à fait sûr.
Nous lisons iŋ ulu (= hulu) « en amont de » au lieu de i ŋulu comme Brandes.
Dans l’inscription I, le « s » final est douteux. Dans l’inscription II, c’est le premier « u » qui l’est. Mais les deux inscriptions se complètent et la forme est aussi assurée.
Dans l’inscription I, le « s » final est douteux. Dans l’inscription II, c’est le premier « u » qui l’est. Mais les deux inscriptions se complètent et la forme est aussi assurée.
Translitération précise hulu tāṅaḥ.
Aucun anthroponyme n’est donné.
On pourrait interpréter hulu wrassan+nya, mais le suffixe -an serait unique ici et il est probable qu’il faut voir ici une voyelle de liaison entre wras et le possessif wrass-a-nya.
On peut couper ni yada ou niy ada.
Lecture de De Casparis qui n’est selon nous pas entièrement certaine.
Écrit en un seul mot pūlih.
Étant donné les confusions entre da et ou dans certaines variétés d’écritures, nous précisons que c’est bien ouliḥ qu’il faut lire ici, comme Cohen-Stuart.
Orthographié ouliḥhan).
Lecture incertaine.
La syllabe saŋ est très effacée sur l’original, mais peut cependant être rétablie facilement.
Lecture incertaine.
Graphie originale halar) ran).
On remarquera que cette forme en ma- est dépourvue de nasalisation. Il est malheureusement impossible de savoir s’il s’agit d’une variante ou d’un oubli du graveur.
Lecture très probable mais non certaine.
Les deux s de alas sinīma ont été fondus en un seul : alasinīma.
Restitution très probable mais non absolument certaine.
Ce nom semble une forme fautive pour landayan, q.v.
Il semble certain qu’il faille restituer le -h final.
Il y a sur la plaque haliwabā, mais la correction s’impose, étant donné la forme bien attestée de ce toponyme.
La syllabe -huŋ n’est pas sûre.
Et non maripa, comme il y a par erreur chez Cohen-Stuart.
Forme phonétiquement plus ancienne de api.
Nous rappelons que ce terme nousantarien haji/aji est complètement indépendant de haji, terme d’emprunt à l’arabe désignant le croyant ayant accompli le pèlerinage à Mekka.
Orthographié māṅajar).
Le r de ujar et celui de ra kryān se sont fondus en un seul dans l’écriture comme dans la prononciation : oujarakryān).
Translitération précise parujar ssā.
Translitération précise parujar sā.
A interpréter pu ulih.
Forme phonétiquement plus ancienne de wolu.
Le u de ce mot n’est pas sûr.
Le « panujar i » de Bosch est évidemment une faute d’impression.
Et non « nubra » comme chez Bosch. C’est de nouveau le signe pour oi (initial) qui a été mal interprété.
C’est bien dadalan et non « udalan » qu’il faut lire.
Le mot « watak » a été sauté par le graveur, à moins qu’il ne s’agisse d’une faute d’impression.
L’original a ici une erreur, ainsi qu’il est facile de la vérifier par le contexte. C’est paŋkur qu’il faut rétablir au lieu de wka déjà cité auparavant.
Il faut lire ḍāluk et non « dhāluk » comme Stutterheim.
Variante dialectale de parujar, par dissimilation plutôt qu’erreur. Cf. en javanais moderne, loro pour *roro « deux », qui est un cas parallèle.
Lecture douteuse.
Le parallélisme des phrases semble exiger ici la présence de patih, qui n’est pas dans le texte.
Faute pour kalaŋ ?
Lecture douteuse.
Avec sandhi pour janma + ini.
Écrit dans l’original avec sandhi : rājńe.
L’inscription porte gī qui est évidemment à interpréter gǝ̄.
La syllabe rā n’est pas sûre.
Orthographié māhuyup).
Nous ne savons pourquoi De Casparis lit « sahiyang ». saŋ que nous avons donné dans EEI IV est nécessaire au mètre.
La première syllabe de ce mot est douteuse.
Orthographié māhyā.
Orthographié māhyā.
Cf. EEI IV, 139, note 1.
La forme de ce terme est étrange.
On a ici un exemple de l’alternance -ǝ/-i, qui ne peut être due à une erreur, ni à des questions de graphie.
Écrit avec « sandhi graphique » watak) khamǝhas.
Écrit avec « sandhi graphique » watak) khamǝhas.
Graphie originale sīman).
Graphie originale nīmpan).
Lecture incertaine.
Il n’est pas sûr que ce mot soit complet, la pierre présentant un espace blanc qui n’a pas été gravé.
Correction au « dagihan » de Brandes (OJO XXII, p. 28), le toponyme ugihan étant bien attesté par ailleurs.
Le mot piṇḍa signifiant en soi « total », on pourrait croire qu’il faut dans ce texte comprendre … pu agra piṇḍa rua wlas … mais les deux inscriptions précédentes nous prouvent que l’anthroponyme est bien agrapiṇḍa.
Écrit en un seul mot haricandanāgastya.
Lecture incertaine.
Lecture incertaine.
Nous ne savons comment expliquer le désaccord entre le chiffre « 7 » transcrit sans hésitation par Bosch, et la liste qui contient dix désignations de personnages.
Orthographié saṅ uṅkur).
La base de ce mot semble être uge, forme sous laquelle nous avons aussi enregistré ce mot.
Translitération : oiy aṅgǝhan).
Translitération : pu oāgǝhan).
Écrit en un seul mot ḍapuntāṅgada.
Écrit en un seul mot ḍapuntāṅgada.
Orthographié dāṅgul).
Cet anthroponyme est probablement incomplet, Kaladi comportant de nombreuses erreurs.
Le « n » n’est pas au-dessus de tout soupçon.
L’inscription II ayant ici si jaha, une des deux formes doit être fautive.
Nous corrigeons le « ra nubra » de Bosch, car ra nui est bien attesté par l’inscription de Poh, mais mal lu par Stutterheim. Cf. la note suivante.
Il est impossible de lire « ra nugra », comme Stutterheim, qui a dû lire ici trop hâtivement. Il s’agit d’un oī, caractère relativement rare, mais bien attesté à cette époque.
Le passage parallèle de l’inscription II a nettement tunu. Il est impossible de savoir quelle leçon est la bonne.
Le na est mal formé, mais ce n’est certainement pas un ga comme Brandes a lu (OJO, XVI).
Un nom personnel monosyllabique semble a priori peu probable en dehors de formes d’adresse souvent écourtées.
Un nom personnel monosyllabique semble a priori peu probable en dehors de formes d’adresse souvent écourtées.
On pourrait lire aussi nalī, mais cela nous semble peu probable.
Cette graphie doit valoir ǝṇḍanah.
Le d souscrit est bien une dentale.
Le d souscrit est bien une dentale.
Brandes lisait mpu ni pukī (OJO, LX, 1913, 235) ce qui serait une construction étrange et unique sauf erreur. Le fac-similé a nettement un s et non un p. Nous considérons que ni est la première syllabe de l’anthroponyme.
La voyelle -i de si étant brève, on ne peut savoir s’il faut interpréter si inab ou si (ǝ)nab.
Cf. notre lecture dans EEI IV, 112. De Casparis (PI, I, 40) lit rawan, qui n’est pas impossible paléographiquement.
Nous enregistrons ici cette forme, parce qu’elle est dans KO et que la graphie (endommagée sur le fac-similé) ne l’exclut pas. Il nous paraît toutefois plus probable qu’il faut lire ra nyū q.v.
Le n de nya s’est fondu dans l’écriture avec l’« n » final et l’on a écrit kanayakānya.
Nous corrigeons en ugihan, bien attesté par ailleurs.
La correction en « manambah » proposée par Brandes nous paraît extrêmement douteuse.
Une des formes « kråmå » les plus anciennement attestées. Elle correspond à nagara.
Peut-être à interpréter si inuŋ, mais le i étant bref, on ne peut être sûr.
Une lecture naṅgo n’est pas exclu, mais semble moins probable.
Une lecture naṅgo n’est pas exclu, mais semble moins probable.
Une lecture naṅgai est également possible.
La première syllabe est douteuse.
Lecture incertaine. Le « naṅkala » de Brandes nous semble exclu, de même que nāṅgala. On pourrait à la rigueur lire nāṅula, mais ce n’est guère satisfaisant.
Nous avons par exception classé ce terme sous caṇḍa, bien que l’infixe -am- ne soit ni javanais ni sanskrit.
Le ṅ est évidemment une mauvaise graphie pour ṇ.
On remarquera cette forme, plus longue, du nom donné dans Ayam Tǝas I. Les syllabes dhara sont un peu effacées, mais nous paraissent sûres.
La lecture de ce mot n’est pas absolument certaine, mais le « wanua » proposé par Cohen Stuart nous paraît bien peu probable.
Cette graphie vaut colika.
Et non « wulaŋgi », comme dans la transcription de Van Stein Callenfels.
Lecture incertaine.
Le ŋ n’est pas certain.
Par exception, nous enregistrons à part la particule honorifique ra, tout en la considérant, du point de vue du classement, comme la première syllabe des mots en question. On devra chercher sous la forme sans ra pour des citations éventuelles.
Forme avec sandhi pour ra udaya.
Forme avec sandhi pour ra ulū.
Forme avec sandhi pour ra ulū.
On trouvera la liste complète au mot sańjaya.
Nous corrigeons le « ra nubra » de Bosch, qui est bien peu probable, étant donné le ra nuī de l’inscription de Poh.
Et non « ra nugra » comme Stutterheim a lu.
Cohen Stuart a lu « ranyā ». Le fac-similé n’est plus net, mais une lecture ra nyū est plus probable.
Lecture incertaine.
Le mot est très effacé, mais la lecture ne fait guère de doute.
Lecture douteuse.
Le fac-similé dans KO (XIV, 1a : 13) a ici un aksara différant nettement des nombreux da de la même inscription et qu’il faut interpréter ou, comme Cohen Stuart l’a d’ailleurs fait. Il y a donc bien deux termes différents ulih et dalih.
Les doutes exprimés par De Casparis sur la correction de ce toponyme sont parfaitement injustifiés (Cf. Short Inscriptions … N° 4, p. 10, note 39).
Notre interprétation diffère de celle de Stutterheim.
Ce terme est formé sur la base bi, avec la particule honorifique ra.
Dans EEI IV, 44, note 1, nous avons omis de corriger le « si » de Stutterheim en saŋ.
Le déterminatif personnel (ou la particule) qui devrait se trouver avant ces termes est illisible. Il n’est donc pas absolument sûr que ra soit ici la particule honorifique.
La forme de ce mot est étrange et donc douteuse.
Nous ne donnons ici que rāma (rarement rāma) dans le sens de « autorité de village ». Pour rāma dans le sens de « père », voir les Listes.
Lecture douteuse.
Lecture douteuse.
Lecture douteuse.
Lecture Van Stein Callenfels. Seule la syllabe nta est sûre.
Lecture quelque peu douteuse.
La sylalbe ci n’est pas sûre.
La syllabe sam ne peut-être qu’un sandhi pour saŋ devant p. La forme de ce dernier terme n’est d’ailleurs pas sûre.
Lecture incertaine.
Forme kråmå.
Lecture incertaine.
L’un des deux saŋ est superflu, à moins qu’un nom propre n’ait été sauté.
Nous croyons qu’il ne faut pas comprendre cette graphie comme nū = num, mais comme variante dialectale, inuŋ = inum.
La syllabe rā ressemble ici à bha, ce qui arrive dans certaines variétés d’écriture.
La lecture est douteuse, mais il est probable qu’il s’agit du terme kagustyan.
Nous corrigeons en si l’impossible « ri » de l’original.
Lecture douteuse.
Lecture incertaine de Stutterheim. De Casparis lit ici rarā mabhramaṇa.
Nous considérons ra comme la particule honorifique et non comme la première syllabe du toponyme.
Le nom est probablement rahi[na], mais cette supposition est invérifiable.
Cet anthroponyme est sanskrit et la syllabe ra n’a rien à voir avec la particule honorifique javanaise, bien qu’elle ait pu être sentie comme telle à Java.
La graphie ronya et pour ron nya.
Le fac-similé de KO a saraṇa, mais la photographie DP 10027 b, que nous avons pu consulter, a bien un cǝcaq sur le sa donc sā raṇa.
Lecture incertaine.
Orthographié or̥ndaḥ.
Le trait oblique n’est pas dans l’original. Nous nous en servons pour indiquer le passage de la face a au côté droit de l’inscription.
Semble être une variante de ruṇḍuŋan.
Les deux termes qui sont des formes kråmå ont certainement une particule honorifique ra devant aḍi, qui n’est pas attesté sous cette forme.
Les deux termes qui sont des formes kråmå ont certainement une particule honorifique ra devant aḍi, qui n’est pas attesté sous cette forme.
Ne pas confondre ce terme avec le ra nyā que l’on trouvera sous ra nyū.
Nous ne pouvons lire « rańjǝl », comme Brandes. Impossible de dire si la première syllabe est la particule honorifique ou non.
Nous ne croyons pas que le premier ra soit la particule honorifique, d’où notre classement.
Orthographié kaor̥or̥ṅan).
On pourrait lire « ratat », mais ce n’est pas certain. Nous gardons donc la lecture de Brandes.
Orthographié or̥kap).
Fusion de ra udaya.
Une des deux formes attestées doit être fausse. Tunu a plus de chance d’être la forme correcte.
Une des deux formes attestées doit être fausse. Tunu a plus de chance d’être la forme correcte.
Orthographié or̥ṣi.
Orthographié or̥śi.
Voir notre note sur la lecture de De Casparis sāntwi karuŋ (EEI IV, 113, suite de la note 4).
Orthographié or̥wi.
Lecture de De Casparis dans PI I, 40. Nous lisons nawan, mais n’osons décider, les aksara étant peu nets. Cf. ci-dessus, (p. ??), note 216.
Orthographié r̥but).
Orthographié r̥but).
On peut lire aussi mala.
Lecture incertaine.
Il faut certainement interpréter ro (<rua) waŋ et non ra uwaŋ.
Lecture corrigée par De Casparis.
Il semble que le lapicide ait commencé à écrire un -ā long à la première syllabe, mais ce signe n’a pas été terminé.
L’une de ces deux formes est probablement fausse.
L’une de ces deux formes est probablement fausse.
Des deux dérivations possible théoriquement ra+m(ǝ)ram+an (Cf. De Casparis, Short Inscr., p. 10, note 40) et ram-ram-an, nous croyons que cette dernière seule doit être prise en considération.
Orthographié rǝmma, avec l’aksara ra pourvu du signe du pǝpǝt et non *or̥mma.
Orthographié mārumwe.
Graphie originale équivalent à maŋrumbai.
C’est bien ouliḥ qu’il faut lire et non daliḥ.
Lecture douteuse.
Graphie équivalente à rǝga.
Orthographié or̥gik.
Graphie équivalente à marǝgaŋ.
Orthographié mr̥gā. Une transcription mǝrǝgaŋ ou mrǝgaŋ est également possible.
Graphie originale or̥ṅu.
Graphie originale or̥ṅu.
La plaque est ici abimée, mais le -h souscrit est certain. Il ne s’agit donc pas de raŋgal, terme attesté plusieurs fois.
La forme de ce terme est étrange, mais sa lecture est douteuse.
Le parallélisme semble exiger la présence du mot patih à cet endroit.
Ce mot semble être tronqué.
Une lecture kuṇḍut n’est pas exclue.
Nous avons transcrit par erreur « kaṇḍat (») dans EEI IV, 24.
La dernière syllabe de ce nom n’est pas sûre.
Le d souscrit est bien une dentale.
Le d souscrit est bien une dentale.
Lecture incertaine, mais la plus probable nous paraît kaṇṭalīha. Le « kapwaliha » de Poerbatjaraka nous paraît exclu.
Le c n’est pas sûr.
Ainsi qu’on le voit, deux personnages de ce nom se trouvent mentionnés dans la même liste, dans la même ligne, séparés par six autres noms.
Le « u » de la deuxième syllabe est probablement une faute d’impression dans la transcription de Bosch.
Graphie originale kr̥hu.
Cette forme semble bien être une graphie défectueuse pour karṇnaka.
Lecture incertaine.
Orthographié kaor̥s).
Nous corrigeons l’impossible « kr̥mṇa » de Stutterheim, qui est paléographiquement défendable, car dans cette variété d’écriture m et ṣ sont pratiquement identiques.
Nous pensons qu’il faut lire krǝṣṇa, plutôt que kumla comme on trouve dans OJO, CVIII, p. 240.
Orthographié kr̥p valant kǝrǝp.
Orthographié karaṅ hulu.
La forme makarī est attestée dans la charte de Humaṇḍiŋ, de 797 Śaka.
Lecture douteuse.
Le -n final semble avoir ici la même valeur qu’en balinais moderne.
Écrit en un seul mot kakīṅ.
Nous rappelons que rājńe n’est pas du sanskrit mais doit s’interpréter ra+ajńa+i.
Nous enregistrons ici notre lecture à la place du « tati » de De Casparis (PI II, p. 316).
Lecture douteuse.
Ce nom n’est pas sûr.
Lecture douteuse.
Il est possible que cette forme soit une variante de kḍu, mais ce n’est pas sûr.
La plaque n’est pas nette et nous rétablissons la graphie de Mantyasih I.
Il y a bien kudu et non « kuḍu » comme chez Brandes.
Nous suivrons ici la lecture de Goris dans OV 1928, 65. Nous nous demandons s’il ne faut pas lire sā makudur putra.
Lecture de De Casparis dans PI I, 129, douteuse et que nous croyons erronée.
L’inscription II a ici pu raja qui doit être la bonne leçon.
L’inscription I a ici pu gadā qui doit être une erreur puisque c’est le nom du tirip.
Raken est une forme intermédiaire entre rakryān et le ken récent.
Restitution d’après l’inscription de Ra Mwi. Une autre graphie du même anthroponyme est mannaŋ = mǝnaŋ.
Sandhi pour manapatha i.
Nous corrigeons l’impossible « sawata » de la transcription Bosch.
Lecture que nous croyons possible à côté de celle de Goris dans OV 1928, 65 et que nous avons relevée plus haut : sīma kudur putra.
La plaque a pakudur qui n’apparaît nulle part ailleurs et doit donc être une des nombreuses erreurs que contient cette inscription.
La plaque a pakudur qui n’apparaît nulle part ailleurs et doit donc être une des nombreuses erreurs que contient cette inscription.
Lecture douteuse.
Cf. la forme katimaŋ sous timaŋ.
C’est bien ouliḥ qu’il faut lire et non dalih.
On remarquera la graphie avec la dentale t.
La restitution est basée sur le passage de la ligne 12.
Une lecture tatuwātī n’est pas exclue, c’est d’ailleurs celle de Stutterheim.
Le mot est probablement tronqué.
La nasale finale est incertaine.
La dernière syllabe n’est pas lisible.
Il faut probablement d’après tous les autres cas parallèles, corriger ce i en ni, à moins que l’on prenne rāma dans le sens d’autorité de village.
La graphie originale est ici kais)sawa = kesawa.
A interpréter kǝsil.
Lecture incertaine.
Nous corrigeons l’improbable « kinawahan » de Bosch.
Nous suivons ici de Casparis (PI II, 329) qui considère ce mot comme un anthroponyme. Notre lecture dans EEI IV, 24, « mā » est probablement erronée.
Il y a sur l’original un aksara précédant le mot kuwera qui ressemble à khā, ce qui n’est guère possible. On aimerait restituer tā, mais cette correction est évidemment arbitraire. L’explication de De Casparis (PI II) qui y voit une « variante » de ooṁ écrit avec un ou, auquel on aurait adjoint un taliŋ et un taruŋ, nous paraît inadmissible. Ce ne serait d’ailleurs plus une variante.
Lecture incertaine.
Syllabe mal gravée dont les éléments sont ininterprétables.
D’après les éléments des autres listes, on devrait avoir ici un nom de fonction : gusti ou kalaŋ qui a peut-être été sauté par le graveur.
La plaque est trop peu nette pour confirmer ni infirmer cette lecture de Brandes. Mantyāsih I a klyān) qui est absolument certain. C’est probablement la forme qu’il faut restituer dans III.
Lectures incertaines.
Lectures incertaines.
La plaque a maṇla.
Nous rétablissons kulapati au lieu de l’invraisemblable « kulasaŋi » de Brandes.
A lire maŋǝlar.
On voit que cette copie a deux graphies différentes pour le toponyme orthographié kalaḍi dans un texte original (Gilikan II).
On voit que cette copie a deux graphies différentes pour le toponyme orthographié kalaḍi dans un texte original (Gilikan II).
La dernière syllabe est restituée.
Lecture incertaine.
Le saŋ n’est pas sûr.
Le fac-similé de Cohen Stuart (KO I) donne « kilisan » qui doit être une mauvaise lecture pour kilipan bien attesté dans plusieurs documents.
Nous avons vu plus haut que la forme kwyen de l’inscription III était probablement une déformation ou une erreur de lecture pour le klyān du présent document dont la lecture ne fait aucun doute.
Il est possible que ce terme soit relié au précédent.
Nous considérons ce toponyme comme une variante du précédent.
A interpréter ni iram).
On pourrait être tenté de lire mpu ni sukī, mais comme ni ne semble pas être employé ailleurs avec (m)pu, nous considérons que l’anthroponyme est nisukī.
La voyelle -n n’est pas certaine.
Le dernier caractère est déformé mais un p) nous semble plus probable qu’un s) qui est la lecture de Stutterheim dans INI I, 30.
Lecture douteuse.
La forme de ce toponyme n’est pas sûre.
Forme kråmå de ara.
Orthographié ici kayu wā oi au lieu de kayu waṅi comme dans l’inscription I et les autres documents.
On trouvera la liste complète sous sańjaya.
Orthographié kyubūṅan.
Il se peut que ce toponyme soit un composé de kayu. Comme cependant la formation ne nous est pas claire (on peut théoriquement admettre comme premier élément kayuŋ avec assimilation du w suivant), nous préférons le laisser en un seul mot.
Orthographié parujar ssā.
Pour la restitution, voir PI II, 235 et note 141.
Nous corrigeons le « si » de Brandes en saŋ d’après l’inscription I.
Le second « i » doit être une erreur pour si.
Il est probable qu’il faut restituer maŋraŋkappi.
Lecture OJO XXII. Il est plus probable de lire tiru ranu qui est attesté ailleurs.
Il convient sans doute de restituer ici le mot watak.
De même que pour ra, nous mettons ḍa à part afin que soient groupés tous les mots avec la particule ḍa.
Lecture douteuse.
On pourrait être tenté d’assimiler ce śru à śrī, ce qui est graphiquement impossible.
Il faut lire ḍāluk et non « dhāluk » comme Stutterheim.
Il est impossible de lire ḍi hyaŋ qui est pourtant la graphie usuelle de ce toponyme.
Nous croyons qu’il faut interpréter ce toponyme par ḍi aŋin, avec la nasalisation, la variante aṇḍy aŋin nous prouvant qu’il s’agit bien du préfixe ma-.
Le dh est mal formé, mais ce n’est certainement pas un ḍ.
Strictement parlant, il y a dhanan̥jaya.
Le « mwe » de la transcription Bosch qui suit daṇu nous paraît être une graphie incomplète de anak wanua qui manque.
Il s’agit d’un nom personnel que l’on trouve précédé de pu dans l’inscription de Poh.
Il semble s’agir d’une variante graphique du nom écrit ailleurs dhānada.
L’inscription II a si jāntan qui est certainement plus satisfaisant.
A interpréter dǝnaŋ.
Et non « bārī » comme chez Van Stein Callenfels.
Le « rā » n’est pas sûr, mais le « wacana » de Van Stein Callenfels est impossible.
La forme dharanīndra est une fausse lecture, ainsi que De Casparis l’a bien indiqué dans PI I, p. 102.
Stutterheim (TBG 75, 1935, p. 454) explique ce mot comme une erreur pour « padharma », ce qui nous paraît douteux, car une telle forme n’est attestée nulle part.
Il y a sur la plaque dhamra, mais la restitution ne fait guère de doute.
Cette graphie prouve qu’une prononciation drǝma alternait avec dǝrma.
Cette graphie prouve qu’une prononciation drǝma alternait avec dǝrma.
Mention anachronique qui se comprend à l’époque de la copie.
Le « galuh », net sur la plaque, est évidemment une erreur pour halu, qui n’est d’ailleurs pas le nom d’apanage de Balituŋ.
Lecture incertaine.
Il manque une syllabe à ce mot qui a une forme peu commune.
Orthographié waol̥.
Orthographié dr̥ṅil.
Restitution d’après Mantyāsih I, 1b : 4.
Le nom de Dakṣa est donné de façon anachronique pour une date plus ancienne de quelque soixante ans que la première inscription originale connue de ce souverain.
Erreur due à une mauvaise lecture d’un dakṣottama probablement effacé.
Ainsi qu’il appert du contexte, « wka » doit être corrigé en paŋkur.
Le facsimilé de KO I a en fait « dǝdǝlan », mais Cohen Stuart qui a eu des photographies à sa disposition, donne la forme avec deux pǝpǝt comme alternative. Elle est d’ailleurs attestée dans Er Kuwiŋ.
Lecture incertaine.
Nous prenons ratubajra comme le nom d’un dignitaire et non comme un roi (saŋ ratu) nommé bajra, ce qui est l’opinion de De Casparis.
Voir la liste complète au mot sańjaya.
On remarquera que le nom de ce dignitaire diffère dans les inscriptions I et II.
Lecture douteuse.
Lecture douteuse.
Nous coupons les mots autrement que Brandes (OJO XXII, p. 28).
Et non avec ḍ rétroflexe comme dans la transcription de Poerbatjaraka.
Lecture incertaine, mais le « bunta » de Van Stein Callenfels est impossible.
Correction de l’impossible « elinan » de la transcription Bosch.
L’inscription a « jalinan », qui ne peut être qu’une erreur, étant donné l’inscription de Kiriŋan.
Le dha est incertain. De Casparis propose l’alternative « gā » qui convient encore bien moins.
Ce terme est une forme kråmå.
Forme secondaire de ḍapit qui est la forme usuelle. On voit, par cet exemple de 823 Ś., que les phénomènes de nasalisation interne sont anciens.
Variante graphique de ḍapit.
Nous restituons en pu ḍampit l’impossible paḍampita de Brandes.
Encore une forme avec nasalisation interne.
Cette forme semble indiquer ou bien que la tendance à la monophtongaison s’étendait même à deux voyelles séparées par une semi-voyelle, ou bien, inversement, que le y n’est ici que la notation du glide intervocalique apparaissant dans un daoi dissyllabe.
Cette forme adyah semble n’être qu’une variante de dyah.
Cette forme est probablement erronée.
Variante phonétiquement plus récente de paṇḍamuan.
Le mot watak a dû être sauté par le graveur.
Graphie originale pāḍamuan).
Il faut probablement lire pāramuoan), mais la forme paḍamuan) attestée deux fois fait qu’un paramuoan) n’est pas exclu.
Voyez notre note au terme ḍapit, ci-dessus p. 364, note 3.
Lecture douteuse.
Certainement à corriger en poh.
Forme incertaine, probablement ḍa māsswa, ou ḍama+aswa ?
Il semble que le nom du personnage ait été sauté.
Nous rappelons que ŋh est la plupart du temps une variante graphique de ŋ.
Orthographié māḍākap)pi, mais le ḍ est en fait une restitution, car l’aksara, mal formé, ressemble plutôt à un wa.
Forme incertaine, le petit trait remplace un aksara illisible.
On remarquera la différence de forme du nom de ce village dans les inscriptions I et III, car il ne peut s’agir d’une erreur de graphie dans l’une ou dans l’autre.
On remarquera la différence de forme du nom de ce village dans les inscriptions I et III, car il ne peut s’agir d’une erreur de graphie dans l’une ou dans l’autre.
Ces deux termes, s’il n’y a pas erreur dans l’une des formes, sont certainement apparentés.
Ces deux termes, s’il n’y a pas erreur dans l’une des formes, sont certainement apparentés.
Il ne peut s’agir que d’une mauvaise lecture ou d’une erreur pour ma(ŋ)ḍaŋkappi.
Lecture douteuse.
Lecture douteuse.
Le « ṅ » n’est pas certain.
De Casparis (PI I, p. 86) coupe ainsi : saŋ pumasu ahawaŋ.
Il semble qu’il y ait un déterminatif personnel de sauté.
Ce terme est formé à l’aide de la particule ḍa devant le nom aŋgul, attesté par ailleurs.
On peut se demander s’il faut interpréter rama nīti (= ni iti) ou, par haplographie, rama (ni) niti.
Le u est douteux.
Forme douteuse.
Nous ne pouvons accepter le kila (ŋ) de Stutterheim (qui pense qu’il s’agit d’un village). Le village étant Halaran, « kila » ne peut être autre chose qu’une erreur pour kalaŋ, l’expression tuha kalaŋ étant bien connue.
Lecture incertaine.
Il semble que l’alternance ī, ǝ soit une question de graphie et non de phonétique.
Graphie précise wǝor̥ḥ.
Lecture incertaine.
Le facsimilé a wior̥ḥ qui est probablement une erreur.
Aucun nom personnel n’est donné.
Le premier aksara est douteux.
Le premier a est une erreur pour u ; huńjǝman, avec ses variantes graphiques, est en effet attesté par ailleurs.
Il faut certainement rétablir la syllabe ha, sautée par le graveur.
Nous préférons cette forme à dagihan (cf. OJO XXII, p. 28) ; cf. ci-dessus, p. 150, note 1.
Le t n’est pas sûr.
Forme restituée.
Lecture incertaine.
Il semble bien qu’il faille corriger ce « wanua » en wadua.
Étant donné les autres documents, la restitution ne semble pas douteuse.
Le deuxième w n’est pas sûr.
Étant donné les autres listes, il faut probablement corriger en tuhan juḍi.
Lecture de De Casparis (PI I, p. 61) qui nous paraît douteuse.
Lecture douteuse.
Étant donné son orthographe ce mot n’a certainement rien à voir avec tuhān qui est tuha an.
On pourrait être tenté d’assimiler ce śru à śrī, ce qui est graphiquement impossible.
Orthographié taoas).
La plaque porte ramatnī qui ne peut être qu’une erreur. Nous restituons le minimum qui est la particule ni mais il n’est pas impossible qu’une syllabe ait précédé tnī.
Écrit avec liaison thanīwū.
De Casparis suppose qu’il devrait y avoir tiru (PI I, p. 64, note 38). La lecture la plus probable nous semble personnellement être tira.
Le passage parallèle de l’inscription I a nettement nuru. Il est impossible de savoir quelle leçon est la bonne.
Nous lisons t avec pu souscrit.
Le d souscrit est dental.
On remarquera la dentale d bien nette sur l’original.
Lecture douteuse.
La syllabe « wi » n’est pas sûre.
Dans EEI IV, 37 m nous avons lu « manunduṯ » avec un t incertain. Un -k semble plus probable. On peut penser à une parenté avec le manuduk de Haliwaŋbaŋ 799 Śaka q.v., mais ce n’est pas sûr.
Il nous paraît possible qu’il faille lire ici trī haji. N’étant cependant pas en mesure de faire la vérification partout, nous conservons provisoirement cette forme.
Étant donné la variante tri tpussan) de l’inscription I, nous croyons qu’il faut interpréter ici tru i tpussan).
La lecture de OJO XXII est : waru. Nous avons restitué en tiru en fonction des formes attestées ailleurs.
Il est probable qu’il faille restituer maŋraŋkappi.
Avec un n dental.
Écrit en liaison avant un seul t : samgǝtirwan), ce qui correspond d’ailleurs à la prononciation, les consonnes géminées étant inconnues en javanais.
Pour la restitution, voir PI II, 236 n. 143.
Voir ci-dessus, p. 55, note 2.
De Casparis (PI I, 152, n. 2) lit tǝruwan).
Lecture incertaine. Voir ci-dessus, p. 110, note 3.
La restitution ne fait guère de doute.
Le mot étant dans tous les autres cas turu, il faut certainement restituer le -u- ici.
Le t est très effacé et donc douteux.
Le premier aksara est considéré comme peu sûr par Stutterheim et un th est en effet a priori peu plausible à cette époque pour un nom qui n’est certainement pas sanskrit d’origine.
A prononcer tǝrǝb, ou éventuellement tǝrǝp.
On remarquera la différence de graphie avec Tulaŋ Air I : ā long et n dental.
Voir la liste complète sous sańjaya.
Cette forme semble une mauvaise graphie pour panrāṅan).
La plaque a par erreur paṅrāṅan).
La lecture trī nous paraît assurée à la ligne 28 de la stèle de Kayumwuŋan. Voir ci-dessus, p. 402, note 1.
Nous conservons ici la lecture de Bosch, mais nous croyons qu’il faut lire siśwari.
Les deux « h » (ḥ-h) se sont fondus en un seul dans l’écriture comme dans la prononciation.
Voir note précédente.
Lecture incertaine.
Lecture incertaine.
Le premier wa est douteux.
Probablement à lire inaŋsǝan.
Notre transcription dans EEI IV, 24, est probablement erronée, mais nous nous demandons s’il ne faut pas lire kaki, terme bien connu et employé dans ce document, à la ligne 13.
Stutterheim lisait putītī.
Restitué d’après les passages parallèles.
Stutterheim a considéré tutugan niŋ taṇḍa comme étant le nom de village, ce qui nous semble peu probable. Le toponyme doit être tutugan.
Ce terme peut être un dérivé de tis, mais ce n’est pas certain.
Lecture incertaine.
Le « n » n’est pas certain.
Ce toponyme n’est pas forcément relié à l’anthroponyme précédent.
Translitération : katuwḥhan).
La lecture n’est pas entièrement sûre. Il ne semble cependant pas y avoir kwak comme Krom l’indique dans son HJG2.
Le « thi » n’est pas sûr.
Il est possible que cet anthroponyme ne soit pas complet.
Graphie équivalent à tǝla.
La troisième consonne est fort mal gravée et ressemble à un b, ce que Brandes a transcrit. Il faut certainement corriger en toloḍoŋ. On remarquera les différentes autres graphies sous lequel ce mot apparaît.
Le « dh » est net sur le facsimilé. On peut se demander s’il ne faut pas restituer « ḍ ».
Orthographié pataol̥san.
Il est probable que ce talaga ne désigne pas un étang, mais un village comme dans l’inscription de Lintakan.
On peut se demander s’il ne faut pas corriger en tulaŋ air. q.v.
Stutterheim a lu halinati (JBG V, 1938, 124).
Van Stein Callenfels lit guntar. Il faut probablement corriger en guntur.
Le texte original porte minu, ce qui ne peut être qu’une erreur.
Il est probable que la répétition de la particule saŋ soit une erreur.
La transcription de Goris donne seulement haji, qui ne semble guère à sa place ici. Il va de soi qu’il faut supposer un mot sauté, probablement à l’impression, car dans son commentaire (OV, 1925, 69), Goris parle de tapa haji, sans dire qu’il s’agit d’une correction.
La restitution de De Casparis (PI I, 40) est impossible car il n’y a pas place pour ra[karayān] …, mais seulement pour ra[k]ai pa[tapā]n.
La présence de rakai ici renforce en quelque sorte ce qui est dit à la note précédente.
Nous restituons [s]i ṭapu car le « pitapu » de Brandes et de Holle ne donne aucun sens.
Lecture douteuse.
La plaque est trop peu nette pour confirmer ou infirmer la lecture de Brandes. Comme Mantyasih I a klyan qui est certain, il faut probablement restituer dans III.
L’inscription semble avoir ici « tapīl », qui est certainement une erreur.
L’inscription semble avoir ici « tapīl », qui est certainement une erreur.
Une des deux formes doit être fautive.
Une des deux formes doit être fautive.
D’après les phrases parallèles de la même inscription, il manque ici un nom de fonction : gusti ou kalaŋ. Cf. i sraŋan gusti …, i puluŋ kadaŋ gusti …
Lecture douteuse.
Nous restituons une des deux formes usuelles de ce toponyme, car sur la plaque on croit voir un ī, qui cependant diffère du signe pour cette voyelle, car au lieu d’un trait horizontal à l’intérieur du cercle, on a ici un autre cercle plus petit.
Une des deux leçons doit être erronée.
Une des deux leçons doit être erronée.
Restitué d’après Salimar III.
Graphie qui devait se prononcer tǝmǝr.
On remarquera les anthroponymes différents donnés au même personnage.
On remarquera les anthroponymes différents donnés au même personnage.
Lecture douteuse.
Correction pour « ri », qui ne convient pas ici.
La plaque a manami, ce qui est évidemment faux.
Voir pour cette forme sous hurum.
Caractère incertain.
L’inscription de Kaladi étant remplie d’erreurs, il est difficile de dire laquelle des deux formes est erronée.
L’inscription de Kaladi étant remplie d’erreurs, il est difficile de dire laquelle des deux formes est erronée.
Ce terme est probablement incomplet.
Ce taguh est peut-être une autre graphie pour t(ǝ)guh, mais l’absence de redoublement du g rend cette supposition incertaine.
Le parallélisme des phrases semble exiger la présence du mot patih à cet endroit.
Orthographié patāṅgaḥhan).
A prononcer manǝŋahi.
Cette forme est probablement la forme correcte d’un toponyme qui est écrit différemment dans les sources (ou a été lu différemment).
On trouvera la liste complète sous sańjaya.
Ce trait oblique indique le passage de la face a au côté droit.
Le mot sugih n’est pas très net, mais nous croyons le « patih » de Brandes impossible.
On voit que le redoublement graphique de la consonne finale d’une base devant un suffixe n’est pas récent en javanais.
Ce terme étant bien connu par ailleurs, la restitution peut être considérée comme certaine.
L’original a pitutuŋ qui est certainement une erreur.
Lecture incertaine.
Le « th » n’est pas sûr.
Lecture de De Casparis (PI II, 233). Nous avons lu ici, tugū comme dans l’inscription II ; cf. EEI IV, 22.
Lecture incertaine.
Le « na » est douteux.
Lecture incertaine.
Le g a été sauté dans cette copie, alors qu’il apparaît partout ailleurs.
Orthographié panuṅgallan).
Orthographié panūgalan).
Orthographié panuṅgalan).
On trouvera la liste complète sous sańjaya.
Le « managguŋi » de la transcription Goris est une faute d’impression.
Les graphies s/ṣ/ś sont mélangées, puisque ces différences n’ont aucun sens du point de vue javanais.
Cet anthroponyme n’est pas sûr. M. Boechari hésite entre pāhitya et sāhitya.
Cette forme allongée de sanna = sǝna semble être due à des exigences métriques.
La seconde syllabe n’est pas sûre, mais le « gundu » de Van Stein Callenfels nous paraît totalement impossible.
Nous suivons la lecture de Stutterheim, mais la forme de ce terme n’est pas sûre.
La particule si ne se trouve pas dans l’original et doit donc être suppléée.
Lecture de De Casparis dans PI I, 40, dont le premier terme est certainement inexact. Nous avons aussi commis une erreur un transcrivant « rasanti » dans EEI IV, 112. Il n’y a place que pour rasti q.v.
Lecture de De Capsaris (PI II, 316). Nous avons lu anab dans EEI IV, 24. Nous n’osons choisir.
Nous considérons ce terme et ses variantes comme une forme à infixe, mais ce n’est pas absolument certain.
La forme de ce mot n’est pas sûre.
Orthographié sǝor̥ḥ.
L’expression rāma i kisik pourrait être une erreur pour rama ni kisik, mais ce n’est pas certain.
Écrit sr̥kan. On peut prononcer aussi srǝkan.
Écrit watakṣirikan) avec ṣ rétroflexe.
Orthographié sr̥ṣṭi.
La plaque a śraḥwaṇa, qui ne semble pas une véritable variante, mais une forme aberrante.
Le « nwe » qui suit daṇu, dans la transcription Bosch, est certainement le reste d’un anak wanua qui manque.
Il faut certainement comprendre sākṣī. La raison pour laquelle les graphies ǝ, i et ī alternent assez souvent, n’est pas claire.
La graphie suddhaḥ semble être ici une erreur pour suddhara attesté ailleurs dans l’inscription.
La graphie suddhaḥ semble être ici une erreur pour suddhara attesté ailleurs dans l’inscription.
Nous interprétons en -ḥ un signe que Cohen Stuart a transcrit en signe de ponctuation, mais qui est très effacé. Sa lecture sumuḍa est peut-être la bonne.
Cet anthroponyme n’est précédé d’aucune particule, ce qui est étrange.
Il s’agit probablement d’une graphie de l’anthroponyme précédent.
Orthographié ruḍūṅan.
Le ǝ n’est pas certain.
Comme la lecture de Brandes « sukik » est plus que douteuse, nous rétablissons la leçon de Mantyasih I.
L’original a « manisǝr » mais c’est certainement manǝsǝr qu’il faut lire, conformément aux deux autres inscriptions.
Cet anthroponyme n’est précédé d’aucune particule, ce qui est inusuel.
La lecture des première syllabes n’est pas sûre. Nous suivons De Casparis, PI II.
Restitué d’après l’inscription II.
Lecture douteuse.
Nous suivons la lecture de Stutterheim, mais la forme des trois termes qui se suivent n’est pas certaine.
Il faut peut-être lire swaṣṭhi, mais le manque de matériel de comparaison pour l’époque empêche de décider.
Probablement à prononcer sǝbal.
Le « sa » n’est pas certain.
Autre lecture possible mala q.v.
La disparition du h dans l’écriture reproduit certainement la prononciation.
La restitution est de De Casparis. Bien que conjecturale, il faut noter qu’elle convient au schéma métrique.
Le -n final n’est pas sûr.
L’original porte « silud », qui semble être une erreur.
La plaque porte « walut », ce qui est certainement une erreur.
Il semble bien qu’il y ait ici double erreur.
Dans OJO, p. 266, on trouve une correction de Brandes « yupit » pour supit. Si une telle correction est justifiée dans Mulak I de 800 et Mulak II de 801 Śaka (où il faut d’ailleurs couper iy upit), le s nous paraît certain ici et se trouve confirmé par l’inscription de Humandiŋ.
Correction de « ri ».
Ces deux derniers mots de lecture incertaine.
Lecture incertaine.
Lecture incertaine.
Écrit simān.
Il faut certainement lire sīmā.
Le -k de manusuk et le ṣi de sīma sont écrit avec un seul aksara d’où la rétroflexion (graphique) du s.
Ibid. p. 522 n. 3.
Lecture Goris dans OV 1928, 15. Nous avons transcrit sur place sā makudur putra, mais la lecture Goris est probablement préférable.
La syllabe -kṣi- est écrite avec un seul aksara.
A l’inverse de ce qui se passe à la phrase précédente, où le suffixe -a est fondu dans umarā (= umara -a), on a ici indiqué l’indépendance de ce suffixe, en l’écrivant en syllabe séparée : mapara-ha, ce qui est encore la graphie à l’heure actuelle.
Il faut évidemment interpréter ka-swatantra-an. Il est d’ailleurs possible qu’il y ait en fait swa et non « su », car l’écriture de ce document est très irrégulière et un wa souscrit malfait ressemble à un -u. Cf. lu à côté de lwa.
Nous corrigeons le peu vraisemblable « tema » de Brandes d’après l’inscription I. Mais la plaque est presque illisible à cet endroit.
Les formes en -wra-, -bra- viennent de ce qu’un r̥ voyelle, graphiquement prolongée, devient un cakra (r intervocalique) dans l’écriture. La prononciation du r̥ voyelle pouvant être -rǝ, on est passé ainsi à -ra.
Nous coupons les mots autrement que Brandes.
Dans la majorité des cas, sambal est suivi de sumbul, qui forme peut-être avec lui une expression. Comme cependant il y a des cas où sambal est seul, nous avons préféré traiter chaque mot séparément.
Le nom personnel du samwal a été omis. Cf. Mantyasih III.
On est tenté de lire pamwal, mais seule la forme samwal existe.
Cf. PI I, 156, note 4.
Orthographié sǝgǝḥ.
Nous avons corrigé dagihan en ugihan, car cette dernière forme est bien attestée par ailleurs.
Nous considérons qu’il s’agit d’une forme avec infixe en -in-.
Le « śru » n’est pas sûr.
Il faut peut-être lire si gaḍiri.
Il semble bien que cette particule soit ici employée en mot plein. Il y a quelques autres exemples, mais assez peu.
Translitération : sīha.
Translitération : siṅha, qui est la seule graphie courante à Java.
Le « a » de anak a été omis par le graveur, ou bien il s’agit d’une graphie défective.
Orthographié śākha.
Cette expression est une erreur ou une variante de paku waŋi.
Le mot wanua a certainement été omis ici.
Il faut lire ugihan et non « dagihan ». Cf. ci-dessus, p. 537, note 2.
Les variantes de ce nom semblent des graphies défectueuses pour un composé de saŋgrāma.
Le i n’est pas sûr et le nom est peut-être incomplet.
Restitué d’après l’inscription II.
Le w n’est pas certain.
Il s’agit dans cette copie de la fin du xiiie siècle Śaka, d’une mention anachronique à l’année 762 de Pu Dakṣa, qui n’apparaît dans les inscriptions qu’en 820.
Et non « wepo » comme a lu Brandes (OJO XVIII).
La particule locative i s’est fondue avec la voyelle du mot précédent d’où wihare. Cf. raka+i> rake.
Lorsque nous transcrivons cette expression en un seul mot, il y a en aksara un ta-, en pasaŋan un tha, ce qui semblerait indiquer que l’aspiration a été effectivement prononcée au moment où cette graphie fut créée. La même remarque vaut pour buoattyā, etc.
Il y a tout lieu de croire que ce « yai » est une lecture défectueuse pour pai.
On a l’impression que ce mot est une erreur.
Écrit sur l’original wāhuta, ce qui est certainement une erreur.
Il y a peut-être un cǝcaq au-dessus de la deuxième syllabe, soit piṭaŋ.
Il y a un saŋ de trop ou un mot de sauté.
Nous corrigeons l’impossible « sawata » de Bosch.
Cette forme est une erreur pour mapagǝh.
Autre graphie (tardive) pour rāma nta.
Le « b » n’est pas sûr.
Ce toponyme semble représenter la forme archaïque du nom de nombre « 8 », utilisée également dans l’inscription de Śiwagerha de 778 Śaka, à une époque où l’on prononçait certainement [wolu], pour les besoins du mètre, qui réclame ici trois syllabes.
Orthographié mawuoai.
Et non « mabuṅwa » comme chez Brandes.
Nous supposons que le paten a été, soit effacé sur la plaque, soit omis sur le fac-similé de KO, et qu’il faut lire non pas « mawuaya » mais mawuoay), comme au début de la ligne 10.
La consonne du début est illisible.
Le mot anak a été sauté.
L’orthographe tāṅaḥ = tǝŋah.
L’orthographe tāṅaḥ = tǝŋah.
Il n’y a en fait que sept villages énumérés. Il est possible que le chiffre, peu distinct, ait été mal lu.
Comme il faut de toute façon un déterminatif personnel nous interprétons ainsi la lecture de De Casparis. Donc saŋ > sam à cause du p qui suit.
Nous interprétons ce terme comme un composé wa-nda-amī.
Ce « i » est certainement une erreur pour si.
L’inscription II ayant ici si gandha, il est probable qu’il y a une erreur.
Il n’est pas impossible que ce wanut soit une erreur pour wunut, bien attestée. Mais ce n’est qu’une supposition.
L’original porte wunutlu, les deux t étant fondus en un seul.
Orthographié māṅdona.
L’original porte tǝtǝbantin où le i vaut donc un pǝpǝt.
Étant donné la graphie citée à la note précédente, il se pourrait que ce bantin = bantǝn.
Nous corrigeons l’impossible « wantila » de Bosch, à moins que le paten ait été omis par le graveur. Il s’agit de toute façon de wantil.
Nous corrigeons ce qui semble dans le texte « pakudur ».
Lecture douteuse.
Lecture douteuse.
Le parallélisme semble exiger ici la présence du mot patih.
La dernière syllabe n’est pas sûre.
Autre lecture possible kaki.
On voit que l’anthroponyme a ici le préfixe ma-.
Forme restituée d’après la charte de Ra Mwi.
Cette graphie vaut mǝnaŋ de même que mnaŋ.
Il semble bien que ce manaŋ soit un autre mot que mnaŋ et ses variantes. C’est pourquoi nous l’avons séparé.
Étant donné ce qui subsiste, la restitution ne fait aucun doute.
Comme une particule double saŋ si est bien invraisemblable, il faut considérer saŋ comme la dernière syllabe d’un mot qui peut être soit un nom de fonction, soit un anthroponyme. Cf. PI II, 234, n. 122.
On est tenté de corriger cette expression en tiru raṇu, mais wa et ti sont graphiquement fort éloignés l’un de l’autre et dans tiru raṇu le ṇ est rétroflexe.
On lit sur le fac-similé « wīrǝḥ », qu’il faut certainement interpréter wǝrǝh, forme bien attestée.
Orthographié wǝor̥wǝor̥ḥ.
Van Stein Callenfels lit ici « waraŋan pitu » mais nous ne pouvons le suivre.
Éventuellement a interpréter warani iyā.
Autre lecture possible kaki.
Nous suivons ici la transcription de Cohen Stuart. On pourrait se demander s’il ne faut pas lire « wurun dwah », mais ce n’est pas plus satisfaisant.
On trouvera la liste complète sous sańjaya.
Le premier aksara est abîmé et une lecture prakāra est également probable.
Ce mot se trouve à l’endroit où les formules parallèles ont un titre et un anthroponyme, mais il n’y a aucun déterminatif personnel.
De Casparis (PI II, 316) transcrit mrǝsi ce qui revient au même, car il s’agit d’une valeur du signe pour r̥ en javanais. Dans EEI IV, 24, nous avons transcrit mlasi. Nous n’osons décider quelle forme est la bonne.
La plaque a par erreur mamr̥ki.
Orthographié wor̥l qui vaut wǝrǝl.
Il faut certainement interpréter wraiyan.
Le nom du village n’est précédé d’aucune particule locative, ce qui doit être une erreur.
Ce mot, plutôt qu’une déformation de wargga, en est peut-être une variante dialectale.
Lecture Van Stein Callenfels, mais personnellement, nous ne pouvons lire quoi que ce soit de certain.
Ce mot a ici son sens de « fils », « enfant ».
Dans EEI IV, 24, nous avons rétabli le cǝcaq de gunu(ŋ) car il est nécessaire au mètre, mais nous avons omis de faire remarquer qu’il n’est pas sur la pierre.
Ce terme est employé ici dans sa valeur numérique et ne désigne donc pas un (ou des) wiku.
Nous avons omis dans EEI IV, 44, note 1, de corriger le « si » de Stutterheim en saŋ.
Nous suivons la lecture de Stutterheim, mais la forme de ces trois termes n’est pas certaine.
L’absence de déterminatif personnel devant cet anthroponyme et le suivant est inusuel, mais ne semble pas due à une erreur.
Écrit avec un seul s soit winkasā.
Pour tous les anthroponymes de l’inscription de Waharu I, on remarquera l’absence de déterminatifs personnels. Cf. la note 2 de la p. 608.
Les deux s ont été fondus en un seul dans l’écriture comme dans la prononciation.
Très probablement à lire wǝkǝl.
Autre lecture possible : kaki.
Il s’agit évidemment du même anthroponyme dans Mantyasih I et III. La bonne lecture est, croyons-nous ṅgul de l’inscription I qui est très net. L’anthroponyme doit donc être ǝŋgul.
Il se peut que cette forme soit une erreur (oubli du signe pour -u) pour buddha.
Nous avons eu tort de transcrire dans Ep. Aant. pulū watu ; ce que nous avons pris pour un cǝcaq n’est qu’un défaut de la pierre et la forme pulu watu est bien attestée par ailleurs.
Ces deux dernières syllabes ont été omises par le graveur.
Le mot watak semble avoir été omis par le graveur.
Variante graphique de wadi hati. On remarquera aussi le pu dhapit de 1b : 11.
Variante graphique de wadi hati. On remarquera aussi le pu dhapit de 1b : 11.
Lecture pas tout à fait sûre.
A interpréter pawkas samgat.
Forme plus probable que le « wḍah » de la transcription Brandes (OJO XXXIII, p. 51).
On est tenté de lire wanuoa, au lieu de waduoa, mais ce n’est pas certain.
Lecture incertaine.
Restitution d’après l’inscription II.
Le ni qui semble indispensable, a été omis par le graveur.
Des deux formes de cet anthroponyme, aku dans I et arka dans II, une doit être erronée.
De Casparis (PI II, 320) considère ce terme comme un anthroponyme. Nous préférons laisser la question ouverte, car les termes qui suivent saŋ ne sont pas uniquement des anthroponymes.
Lecture douteuse.
On trouvera la liste complète sous sańjaya.
Ce jyah n’est pas forcément une faute pour dyah, mais peut fort bien être une prononciation dialectale plus récente que dyah.
Nous corrigeons en ugihan qui est bien attesté ailleurs.
Nous mettons ce renvoi car De Casparis considère ce terme comme un synonyme de halu, ce qui n’est pas exclu, mais aurait besoin d’être confirmé.
Graphie aberrante pour sīmā.
Avec n dental.
Lecture incertaine.
Voir p. 627 note 2 au mot wadua.
On peut se demander, étant donné certains passages de cette inscription (Cf. EEI III, p. 46, n. 2), si batwan n’est pas une forme du toponyme javanais baturan.
Le « buter » de Brandes (OJO CVIII, p. 241) nous semble très douteux.
Cf. EEI IV, 139, n. 1.
Ibid. p. 643 n. 1.
Ce mot est assez net sur la plaque. Il doit pourtant correspondre au patūṅan) de l’inscription I, dont le -ū est d’ailleurs une forme inusitée. Graphiquement, la confusion s’explique, mais nous ne rechercherons pas ici laquelle des deux formes est correcte.
Le « s » final n’est pas net, mais la lecture de Van Stein Callenfels « watan » nous semble très improbable et n’a d’ailleurs aucun sens.
Et non buṭel, comme on trouve dans EEI IV, 44, note 1, par suite d’une faute d’impression.
Orthographié batāṅan).
Orthographié patāṅaḥhan).
Écrit en un seul mot basanādi.
« Wiṣṇu » n’est pas tout à fait sûr, prabhāwa par contre est clair.
La lecture « dagihan » de Brandes dans OJO XXII, p. 28, est probablement fausse ; nous corrigeons en ugihan attesté par ailleurs.
Le passage parallèle de Mantyasih I a clairement rābita. La photographie de Mant. III est trop peu lisible pour nous permettre de décider pour ou contre la lecture de Brandes.
Le mot wanwa semble avoir été omis par le graveur.
Cet exemple de deux désignations pour une seule personne précédées toutes deux par la particule pu, semble étrange et ne se retrouve, sauf erreur, nulle part ailleurs.
Le second « w » est incertain.
Ce dernier terme dont seules les syllabes wala sont sanskrites, n’est pas encore expliqué de manière satisfaisante (Cf. De Casparis dans TBG, 81, 1941, p. 500).
Lecture incertaine.
Forme kråmå.
Lecture de Casparis dans PI I, 40.
Nous croyons qu’il faut lire lwa paṇḍak, bien attesté dans la même inscription.
A interpréter hǝrǝm.
Le « bhantu » de l’inscription I correspond à « gandha » dans l’inscription II. L’un des deux est certainement erroné.
Le « bhantu » de l’inscription I correspond à « gandha » dans l’inscription II. L’un des deux est certainement erroné.
Le « dhantan » de l’inscription I et le « jāntan » de l’inscription II représentent certainement le même anthroponyme. Jāntan est à priori plus vraisemblable.
Le « dhantan » de l’inscription I et le « jāntan » de l’inscription II représentent certainement le même anthroponyme. Jāntan est à priori plus vraisemblable.
ce nom, écrit ici avec des rétroflexes, est écrit avec des dentales dans l’inscription I.
La plaque porte « dli », ce qui est une erreur manifeste.
La plaque a kambā, qui est certainement une erreur.
On pourrait lire ballu (= bǝlu) étant donné la forme balu attestée dans l’inscription de Saŋguran, nous choisissons balu.
Orthographié waol̥.
Lecture douteuse. Il s’agit probablement d’une graphie aberrante pour wlaḥhan) bien attesté.
Nous laissons tel quel ce terme jusqu’ici inexpliqué. Nous ferons seulement remarquer qu’en dehors de wala, il s’agit de mots javanais et non sanskrits. On pourrait séparer wala hāji ri ḍyah mais non dh comme on trouve dans la transcription de De Casparis, dans TBG 81, 1941, p. 500.
Orthographié walahīṅan).
On peut lire aussi wulūk).
Il semble qu’après anag wanwa i, ce toponyme ait été orthographié avec un ś.
Et non « balawo », comme dans la transcription de Cohen Stuart (KO I).
Le « w » de la dernière syllabe n’est pas sûr.
Une des deux formes est certainement erronée.
Une des deux formes est certainement erronée.
Il faut certainement restituer wanwa.
La syllabe ṅa a été sautée par le graveur.
Lecture de De Casparis. Le « u » de « puh » nous semble très douteux. Il n’est d’ailleurs pas certain qu’il faille séparer comme De Casparis le fait, un bapuhmu ṇḍa étant à priori tout aussi possible.
On pourrait être tenté de considérer ce terme comme un erreur pour waduŋ poh, mais le watak est différent et il s’agit donc bien d’un autre toponyme.
Probablement à compléter en awaju [haji].
Ce dernier terme est peut-être la particule conjonctive bien connue, mais ce n’est pas sûr.
De Casparis considère ce terme comme un nom personnel et envisage donc l’existence d’un nouveau souverain, inconnu par ailleurs, qui se serait appelé Bajra. Il nous paraît plus probable, dans ce contexte, qu’il s’agit d’un dignitaire dont le nom ou titre est saŋ Ratubajra.
Autre lecture possible mala (cf. Brandes OJO XXII, p. 27).
La forme usuelle de cet élément de la titulature de Pu Dakṣa est Bāhubajra. Il est difficile de dire s’il s’agit ici d’une variante ou d’une erreur.
Il y a sur l’original « pi ». Nous supposons qu’il s’agit d’une erreur pour si.
Brandes (OJO CVIII, p. 240) a transcrit « pujut », mais une lecture wujuk est possible et se trouve garantie par l’inscription I.
Le d, qu’il faut évidemment restituer, a été gravé comme un « ṅ ».
Nous rétablissons le premier t qui est endommagé sur la pierre et qui ne peut guère être un « s » comme Brandes a lu, avec hésitation d’ailleurs.
Le pulut) est évidemment le même nom que le puluk) de l’inscription I.
Lecture douteuse.
A interprêter winkas saŋ.
Lecture Brandes, OJO CIV, p. 236.
Il semble bien qu’il faille lire wimaga et non wimga comme Stutterheim. Sur l’original le ga est écrit en-dessus de la ligne, mais, semble-t-il parce qu’il avait été oublié. Étant donné qu’il s’agit du même personnage que celui de la charte de Paŋgumulan I, l’interprétation est croyons-nous, certaine.
Le -u est net mais l’aksara est affligé d’un paten (non pas d’un -ā long) qui a gêné Cohen Stuart (KO XIV, p. 24, note).
Restitution que l’on peut considérer comme certaine.
De Casparis (PI II, 326, note 79) considère ce terme comme un « adjectif ». Nous préférons laisser la question ouverte.
Stutterheim lisait wādanti.
Le premier « w » n’est pas sûr, mais très probable.
Orthographié bōko.
Orthographié avec un d dental et non rétroflexe comme tous les autres exemples connus de ce toponyme.
Ce terme semble un nom de village, mais ce n’est pas sûr.
Ce terme est probablement une variante de wuŋkal.
Synonyme de watu tihaŋ.
Orthographié bāklǝ.
Orthographié bāklǝ.
Lecture incertaine. Le ŋ écrit avec un cǝcaq est certainement erroné et probablement dû à un défaut de la pierre. Voir bule.
Il est probable que le buŋkaliŋan de Saŋg. 850 b : 15 soit le même mot. Une des deux formes est donc erronée.
Lecture incertaine.
Et non « lu », comme dans la transcription de De Casparis (PI I, 41).
Il faut certainement corriger en l[wa] le « lu », qui semble figurer sur l’original, étant donné les autres mentions de ce toponyme. Un wa souscrit endommagé peut fort bien donner l’impression d’un suku.
Écrit luoitan).
Dans notre EEI IV, 22, nous avons transcrit maṇḍuta ; c’est probablement landuta, la forme de l’inscription I, qui est à préférer.
Avec un n dental et un ḍ rétroflexe.
Avec un n dental et un ḍ rétroflexe.
Lecture Stutterheim. S’il ne s’agit pas d’une faute de lecture, ce mot est certainement une autre graphie de laṇḍayan. Voir aussi ladheyan.
On voit nettement sur le fac-similé (KO I, p. 2), au-dessus du ma, un petit cercle qui ne peut guère être dû à une erreur. Il faut donc bien enregistrer la forme avec nasale à côté de l’autre.
A interpréter ḍa aluk, q.v.
Nous corrigeons en sa[ŋ] l’impossible « pa » de Brandes (OJO XXII, p. 28).
Restitution basée sur notre lecture dans EEI IV, 112 et sur celle de De Casparis dans PI I, 40.
Nous rappelons que, selon nous, cette lecture est tout juste possible.
Ce dewīndra semble être une erreur pour dewendra, attesté ailleurs dans le même document.
Ce « pakṣaṇa » semble être une erreur pour lakṣaṇa attesté dans l’inscription originale de Saŋguran.
Lecture De Casparis (PI II, 232). Nous avons lu malakṣa dans EEI IV, 22.
Brandes lisait lakkhana, ce qui nous paraît à peu près exclu. On pourrait penser à lakṣana, mais si les aksara ma et ṣa se ressemblent beaucoup dans certaines variétés d’écriture, il n’en est pas de même de leurs pasaŋan, toujours très différents.
La forme kaki est également possible.
Ce mot nous paraît être une erreur ou une mauvaise lecture pour laṇḍayan, bien attesté par ailleurs. Cf. ce dernier mot, plus haut, p. 703, note 3.
L’alternance lwa/lca et ses variantes, fait qu’il est difficile de déterminer la forme originale dont l’autre doit être une altération. Bien que lca ne se trouve pas uniquement dans des copies tardives, il nous paraît — sans pouvoir discuter cette question comme il le faudrait — que lwa est la lorme originale. La question aura cependant besoin d’être approfondie.
Orthographié ol̥ca.
Orthographié ol̥wa.
Orthographié ol̥ca.
Orthographié ol̥wa.
Orthographié ol̥wǝ.
Noter la différence avec l’inscription I qui a nettement si lwar.
Translitération parujarssā.
Orthographié ol̥bak).
Orthographié ol̥bǝol̥b).
Orthographié ol̥bǝol̥b).
Orthographié ol̥bǝol̥b).
Orthographié ol̥blab).
Il y a bien luwā et non « luwas » comme De Casparis a lu (PI I, 41).
Le mot watak semble avoir été omis par le graveur.
Lecture incertaine.
Orthographié paol̥paṅan).
Ce nom est peut-être incomplet.
On voit que malayu est ici un toponyme en plein centre de Java. Cf. ce que nous avons dit à ce sujet dans EEI III, p. 37, suite de la note (4) de la p. 36.
Nous croyons que le « lu » de la transcription est une lecture erronée du caractère, abîmé sur l’original et qu’il faut restituer en lwa.
Ibid. p. 724 n. 1.
Dans EEI IV, p. 24, nous avons lu, peut-être à tort, si mlasi.
Étant donné la partie illisible suivant immédiatement ce mot, il n’est pas impossible qu’il s’agisse de limo susu ou de limo manis.
Orthographié ol̥maḥ.
Orthographié ol̥maḥ.
Ibid. p. 727 n. 2.
Nous croyons qu’il faut lire hiḍā et non « hiḍi » comme Stutterheim, lecture que nous avons conservée par erreur dans EEI IV, 44 note 1.
On voit que l’assimilation selon les règles du sandhi sanskrit n’a pas eu lieu.
Il faut considérer que la base est lima(n) ; mahaliman, « pourvu d’une main », et un dérivé.
Bosch a transcrit « limusā », qui semble impossible. Il doit s’agir d’un paten mal formé, qui a été lu « ā ».
Le -s final (lecture De Casparis) nous semble très douteux.
L’original, d’une écriture très irrégulière, semble avoir « limrai ». La forme « limrai » semble une mauvaise graphie pour limwai que nous restituons donc.
Il s’agit d’une variante graphique pour lampi.
La consonne de la 3e syllabe est illisible.
Autre graphie de lampuran.
Orthographié ol̥ga.
On peut hésiter entre les lectures « pu » et « bu ». Nous choisissons en fin de compte pu car l’aksara ba est sur cette plaque nettement plus large que celui-ci.
Les deux consonnes « ga » et « ta » sont incertaines.
Orthographié maṅlī.
Nous considérons ŋh comme une graphie secondaire pour ŋ, ce qui est souvent le cas.
Orthographié laṅkā.
Écrit lǝ dans l’original, c’est-à-dire avec l’aksara la et le signe du pǝpǝt, graphie extrêmement rare, car on se sert normalement du signe ol̥.
Il n’est pas sûr que ce ra soit la particule honorifique. Il se pourrait que ce soit la dernière syllabe du premier élément d’un composé dont liŋgaŋ serait le second.
Il ne semble pas possible de restituer pour le moment ce toponyme dissyllabique.
On trouvera la liste complète sous Sańjaya.
Première syllabe incertaine.
On notera le redoublement graphique de la consonne finale devant suffixe, qui apparaît plus d’une fois à la période ancienne, se fait rare plus tard, et reparaît enfin à la période moderne.
Malgré le chiffre « 4 » très net (sur le fac-similé !), il y a bien cinq noms d’énumérés.
Comme il semble bien improbable que le nom du fils de Si Mana ait été double, il faut probablement considérer que paṇḍay est employé dans son sens d’« artisan » etc., mais alors le nom de ce personnage aura été omis par le lapicide.
Lecture de De Casparis, pour nous la plaque porte pāṇḍaraṅga et non « pāṇḍu ».
Le d souscrit est bien une dentale.
Cette forme semble une graphie aberrante de paṇḍikira ; voir la forme suivante.
Le -n final est aussi net dans ce texte que le -l final dans les deux précédents. Il s’agit donc bien de deux formes différentes.
Nous doutons fort de la correction de cette forme. L’écriture de ce document étant très irrégulière, il nous paraît qu’il faut y voir une erreur pour wintaŋ mas, toponyme bien connu.
Avec -n dental.
Première syllabe incertaine.
Orthographié pucā sior̥ḥ. Il est probable que ce dernier mot doit être rétabli en sǝrǝh.
Voir ci-dessus, p. 422, note 1.
Selon les règles du sandhi sanskrit, on devrait avoir prāgwiwāka, mais le k est net sur le fac-similé et il arrive plus d’une fois que le sandhi sanskrit n’est pas appliqué en vieux javanais. Cf. jagatnātha dans l’inscription de Wulakan de 8[49] Śaka.
Lecture au moins aussi probable que le « brakāra » de Stutterheim.
Brandes lit « pruk tuha » (OJO CVIII). Nous préférons praktaha, par analogie avec la forme de Mant. I, dont nous avons pu vérifier la lecture sur une photo qui est à notre disposition.
De Casparis, dans PI I, 129, préfère lire mait.
Cette forme est une erreur pour un élément des désignations de Pu Dakṣa.
Nous croyons que le petit point à l’intérieur du caractère qui a fait lire « pras » à Stutterheim, est dû à l’oxydation de la plaque. Une lecture « prap » n’est pas exclue, mais nous semble moins probable.
Il nous est impossible de lire « prabhū », comme le fait Poerbatjaraka dans Agastya, 75.
Orthographié pr̥ṣṇa.
Écrit en un seul mot avec sandhi prāsādeni.
Lecture incertaine.
Net sur l’original qui contient d’ailleurs plusieurs erreurs. Il faut certainement rétablir prāsāda.
Net sur l’original qui contient d’ailleurs plusieurs erreurs. Il faut certainement rétablir prāsāda.
Net sur l’original qui contient d’ailleurs plusieurs erreurs. Il faut certainement rétablir prāsāda.
Net sur l’original qui contient d’ailleurs plusieurs erreurs. Il faut certainement rétablir prāsāda.
Graphie contracté pour tlas sinurat.
Cette mention de Majapahit écrit avec l’aksara jh, rare, mais dont on possède plusieurs exemples à Java et à Bali a fait beaucoup de bruit à l’époque où elle a été connue et on en a voulu déduire que la ville existait déjà au viiie siècle Śaka, ce qui fut évidemment déclaré impossible par d’autres. En fait, ce « Majhapahit » indique seulement que la copie a été fait en cette ville, probablement à la fin du xiiie siècle, ou au début du xive siècle Śaka.
Lecture incertaine.
Voir p. 769, note 2, sous padu.
Avec n dental.
Il y a bien un ă bref et non un ā long, comme De Casparis a transcrit dans PI I, p. 39.
Écriture nette, mais la forme est douteuse.
Le fac-similé porte à cet endroit pāku waṅi, mais le cǝcaq nous paraît une erreur.
Lecture incertaine.
Lecture douteuse.
Voir De Casparis PI II, 311, note 112.
Voir la liste complète au mot Sańjaya.
Le suku de la syllabe « lun » étant mal formé, il n’est pas impossible qu’il faille lire pakulān, attesté ailleurs comme anthroponyme. Cette dernière lecture nous semble toutefois moins probable.
Nous considérons ici ce terme comme dérivé de padu. Il pourrait théroriquement être dérivé de dua/dwa, mais à cette époque, la suffixation de -an aurait dû provoquer l’allongement du ā, d’où notre choix.
Ce toponyme n’est probablement pas complet.
Ce toponyme semble représenter la forme archaïque du nom de nombre « 8 », utilisé également dans l’inscription de Śiwagerha de 778 Śaka, à une époque où l’on prononçait certainement [wolu], pour les besoins de mètre qui demandait ici trois syllabes.
Voir p. 748, note 1, plus haut sous paṇḍay.
La seule autre possibilité serait tuha paḍahi.
C’est ugihan qu’il faut lire et non « dagihan ».
Graphie originale paḍaṅ).
Il manque le nom de la fonction exercée par Si Pańca.
Et non « pi b(?)aŋ » comme chez Brandes. Le cǝcaq (= ŋ) nous paraît extrêmement douteux, d’où notre lecture.
A comprendre ra ājńā i. Voir De Casparis PI II, p. 312.
La suite a disparu, les plaques 4 et 5 manquent. Cette restitution est basée sur la présence de maŋjurwa dans l’inscription de Kubukubu de 827 Śaka.
Il est pratiquement sûr que ce « i » est une erreur pour si.
Il faut rétablir le -h final, omis par le graveur.
Lecture incertaine.
Le parallélisme semble exiger la présence du mot patih dans cette phrase.
Lacune de deux syllabes.
La première mention est une restitution car il n’y a que raŋwaŋ, mais la seconde est bien complète et la restitution ne fait aucun doute.
Il nous semble au moins probable que ce « pamwat » n’est qu’une erreur pour pamgat.
Orthographié sāṅapatiḥ.
Orthographié māṅdona.
Lecture Goris dans OV, 1928, 65. Nous lisons sā makudur putra.
La forme de ce mot paraît étrange et peut-être incorrecte. On pourrait lire putad ḍaṇu, mais le premier élément n’en devient pas meilleur. Nous conservons donc l’expression telle quelle pour l’instant.
Stutterheim lisait putītī.
La lecture de Brandes « pukat » est erronée (OJO XIII, 17, ligne 2 du texte).
Aucun watak n’est indiqué.
Une lecture paor̥ (= parǝ) n’est pas exclue. C’était celle de Stutterheim.
Stutterheim a corrigé sa première lecture pasan en dhusan, qui semble a priori moins probable (TBG, 75, 1935, 455). La photographie à notre disposition ne nous permet pas de décider.
De Casparis (PI I, 40) transcrit « palar » cet anthroponyme, ce que nous croyons parfaitement impossible. Il n’a, par ailleurs, pas transcrit le saŋ précédant anakabi.
Orthographié pamasāṅan).
L’original a ici hūler, qui semble plutôt une inadvertance, qu’une véritable variante toutefois toujours possible.
Cette lecture de De Casparis nous paraît douteuse. Seul -ār est sûr.
L’original a par erreur « pular » hyaŋ.
Orthographié puluṅ kadā, de sorte que la lecture puluŋ est absolument certaine.
Les deux premières syllabes ont été perdues à cet endroit.
Lecture incertaine.
Nous corrigeons la lecture pinapan adoptée d’ailleurs avec hésitation pinapan par Cohen Stuart, car pinapan est bien attesté alors que « sinapan » semble inconnu.
Nous corrigeons la lecture pinapan adoptée d’ailleurs avec hésitation pinapan par Cohen Stuart, car pinapan est bien attesté alors que « sinapan » semble inconnu.
Étant donné les confusions entre da et ou dans certaines variétés d’écritures, nous précisons que c’est bien oulih qu’il faut lire ici, comme Cohen-Stuart.
Orthographié payāṅān).
Il manque le nom de la fonction exercée par Si Pańca.
Translitération précise mańcarttiris).
La transcription Brandes donne saŋ samagat, ce qui surprend car cette expression est inconnue ailleurs. La pierre est peu nette mais il nous paraît certain que c’est saŋ pamagat qu’il faut lire.
Écrit dans les deux cas « pagih », qu’il faut certainement lire pagǝh.
Écrit dans les deux cas « pagih », qu’il faut certainement lire pagǝh.
Graphie qui doit se prononcer wǝsi.
Nous restituons ici kalaŋkyaŋ, étant donné la forme pakalaŋkyaŋan attestée par ailleurs.
Il y a littéralement pagīr wsi que nous corrigeons.
Nous interprétons ainsi la lecture sampiŋani de De Casparis, parce qu’il faut de toute façon un déterminatif personnel. Donc saŋ>sam à cause du § qui suit.
La transcription de Brandes a ici saŋ samagat. Voir la note au mot pamagat, pour l’inscription de Turu Maŋambil (p. 811, note 1).
Cf. EEI III, p. 24, suite de la note 4.
Cf. EEI III, p. 25, fin de la note 4.
Orthographié pākur).
Orthographié paṅkur).
Lecture incertaine.
Il n’est pas impossible qu’il faille interpréter pujha en pu ujha mais l’absence d’un ū long rend cette explication hypothétique.
L’inscription I ayant ici si niha, une des deux formes doit être fautive.
On remarquera l’assimilation graphique du -t final au j-, qui est au début du mot suivant. La prononciation était très probablement jahijahit.
Lecture De Casparis. Le j et le t nous semblent très incertains.
C’est par parallélisme que nous restituons cette syllabe.
L’inscription I a dhantan, qui semble peu satisfaisant comme anthroponyme.
Pour cette restitution qui reste conjecturale, voir PI II, 234, note 123.
Lecture incertaine.
Voir ci-dessus, p. 825, note 4.
Lecture paléographiquement possible. Nali nous semble peu probable.
Contraction de juru huńjǝman.
Lecture douteuse.
Restitution conjecturale.
Ce terme est peut-être apparenté à matǝŋǝr q.v.
Les deux formes pajuru et paŋjuru ne sont pas sûres. On hésite à interpréter saŋ juru, car ce n’est qu’une conjecture.
Les deux formes pajuru et paŋjuru ne sont pas sûres. On hésite à interpréter saŋ juru, car ce n’est qu’une conjecture.
Cette forme est très probablement fautive, soit pour kajuruan, soit pour pajuruan qui est graphiquement très proche. Nous n’osons décider.
Cette restitution hypothétique est basée sur la présence de ce terme dans la charte de Kubu Kubu.
Les plaques 4 et 5 manquent et la phrase est donc incomplète.
Ce terme semble bien avoir ici un emploi verbal, mais nous le donnons car le radical est juru.
Lecture incertaine.
Orthographié saṅ amban.
Dans Mantyasih III, on a juwǝ.
Nous corrigeons l’impossible « jātata » de Bosch.
Graphie originale jawārjawa.
Mantyāsih I a la forme jutǝ qu’il faut peut-être rétablir ici.
On remarquera le -ī long et la rétroflexe ṇ qui s’oppose à la graphie de l’inscription I.
Le « ja » n’est pas absolument certain.
Translitération jumǝndaṅ).
Le « gh » n’est pas certain.
On remarquera que le sandhi sanskrit n’a pas été appliqué, l’expression a été formée avec deux mots, sanskrits d’origine, mais sous la forme qu’ils ont en vieux javanais.
Ce sī est évidemment une erreur.
Le ḥ n’est pas visible sur le fac-similé, mais il y en a la place. La correction est donc plausible.
Graphie équivalent très probablement à ǝńcuŋ, comme le propose De Casparis dans PI II, 234, n. 119. La seule autre possibilité serait ińcuŋ, mais alors le i de si aurait dû être noté long.
Il faut peut-être interpréter sima en si ima.
Il ne s’agit probablement pas d’une erreur, mais d’une évolution phonétique (dialectale) qui ne s’est pas stabilisée.
Fragment de titulature attribuée au sirikan, ce qui est manifestement faux puisqu’il y a hino dedans ; « mahāma » est évidemment une forme tronquée de mahāmantri.
Orthographié mahāman)trī.
Cette forme correspond au mantara q.v. de l’inscription I. Il s’agit certainement d’une variante graphique.
Cf. manduta.
Seul tu est restitué car on peut encore distinguer les syllabes maho-.
A prononcer manǝke.
Remarquer la voyelle finale -o au lieu de -ū de l’inscription I.
Syllabes omises par le graveur.
Le -d- souscrit est bien une dentale.
On pense involontairement à une contraction, ou une erreur pour madaṇḍǝr, mais c’est en fin de compte peu vraisemblable.
C’est notre lecture (cf. EEI IV, 22). De Casparis transcrit manduta, avec des dentales, ce qui est une erreur.
On pourrait aussi lire nalī, mais cela nous semble peu probable.
Cf. mahantara, dans l’inscription II. Il s’agit certainement d’une variante graphique ; mantara reproduit la prononciation usuelle.
La plaque est très effacée mais la correction de l’impossible « manorawa » de Brandes est nécessaire, étant donné la forme de l’inscription I.
Bien que le cǝcaq soit net, il doit s’agir de maṇiga qui est la forme attestée partout ailleurs.
On se souviendra que ce terme se trouve déjà dans une des inscriptions de Śrī Wijaya.
On trouve ici une graphie correspondant à la prononciation, le premier « h » n’étant plus final, ne se prononce pas, qu’on l’écrive ou non.
Lecture probable mais non certaine.
On trouvera la liste complète au mot sańjaya.
Les syllabes « masa » sont incertaines.
Le « b » n’est pas sûr.
La lecture n’est pas certaine.
Certainement une fausse lecture pour mula, net dans Salimar III.
On peut hésiter entre deux lectures : ṣala ou mala tellement les aksara se ressemblent. Voir EEI IV, p. 41.
Cf. le « mala » de Salimar I, qui est certainement une erreur.
Bosch a transcrit « wulǝ ». Il s’agit certainement d’une erreur de lecture de oai qui ressemble quelque peu à ol̥.
Le radical est en fait peut-être alih.
Inédite.
Orthographié or̥kai.
Écrit maja wuntin.
La présence de ce mot dans une inscription datée de 762 Śaka a fait couler beaucoup d’encre. En fait il s’agit tout simplement d’une sorte de colophon, malheureusement non daté, mais qui doit se situer vers 1300 Śaka.
Le nom semble complet, mais il pourrait manquer une syllabe avant.
Une lecture pamrata semble possible, mais les caractères sont peu nets et la forme mamrata, est bien attestée.
Une lecture pamrata semble possible, mais les caractères sont peu nets et la forme mamrata, est bien attestée.
Voir la note suivante.
On remarquera la différence avec Mantyasih I qui a nettement saŋ mamwa (Voir plus haut) et non pu mamwaŋ. Il nous est évidemment impossible de décider quelle forme est à préférer.
La forme de ce terme, qui doit désigner une fonction, n’est pas claire.
L’aksara « ṅa » n’est pas tout à fait certain.
(Et non maṅga comme Brandes a lu.)
C’est certainement une erreur (une syllabe sautée) pour la leçon de l’inscription I : malaŋkuśeśwara.
La lecture de ce toponyme n’est pas entièrement sûre. Cf. EEI IV, 139, note 1.
Peut-être faut-il lire muŋgu, toponyme attesté par ailleurs.
(Le) « g » de ce nom n’est pas sûr.
Lectures incertaines.
Lectures incertaines.
L’inscription I (PI II, 234) a ici « bhantu » qui semble une erreur.
Lecture incertaine.
De Casparis (PI II, 234) transcrit deux dentales, mais parle à la note 112 d’un pasaŋan ḍa donc rétroflexe. Nous ne savons où est l’erreur.
Dans EEI IV, 28, on trouvera par suite d’une faute d’impression, qui nous a échappé, gnǝ̄ au lieu de gnǝŋ (gnǝ̄).
Orthographié gunūṅan).
Avec une dentale.
Si l’on suppose un parallélisme avec l’inscription A citée plus haut, le mot illisible est probablement guru.
Si ce terme a son sens propre, il n’appartient pas à ce Répertoire mais nous croyons qu’il est employé ici en toponyme, d’où son inclusion.
On trouvera la liste complète au mot sańjaya.
Cette lecture de Brandes (OJO XVI) est certainement à corriger en narā qui est la leçon de l’inscription I (KO XIV) et si l’aksara apparaît mal formé, ce n’est sûrement pas un ga.
L’inscription II ayant ici pu raja comme nom de ce fonctionnaire il y a certainement une erreur sur la stèle. Et, comme pu gadā est dans les deux inscriptions le nom du Tirip, il est probable que c’est l’inscription I qui a tort.
La première syllabe n’est pas sûre.
L’anthroponyme est intap, q.v.
Graphie originale gustīŋke.
D’après les phrases parallèles, il manque ici un nom de fonction : gusti ou kalaŋ.
Restitué d’après Salimar III.
La boucle ou la ligne courbe qui devrait surmonter ce chiffre, a été omise ou est devenue illisible car on a bien cinq noms de gusti et non quatre.
Le s de ce mot n’est pas sûr.
L’une des deux lectures ruŋki/ruŋgi est certainement à corriger. La photographie d’estampage de Saŋguran manque de clarté et, d’autre part Waharu I étant une copie, « ancienne » il est vrai, nous n’osons décider.
L’une des deux lectures ruŋki/ruŋgi est certainement à corriger. La photographie d’estampage de Saŋguran manque de clarté et, d’autre part Waharu I étant une copie, « ancienne » il est vrai, nous n’osons décider.
Le mot est une formation kråmå.
On peut se demander s’il ne faut pas restituer [i] śwarī, étant donné la ressemblance entre les aksara śa et ga.
L’aksara de la 2e syllabe étant mal formé, on peut tout aussi bien lire garāsti.
Cf. l’inscription I, qui a uwāŋ.
Il est possible qu’il faille lire galuh, mais le suku n’est pas net.
On lit sur la plaque : si wasura watǝk maŋguluŋi anak wanua i mulak ; mais il faut interprêter comme nous le faisons ici.
Il est difficile de décider si se paguluŋ représente une véritable variante, ou s’il s’agit d’un pāguluŋ, dont le cecaq aurait été omis.
Voir p. 915 note 2.
La lecture de ce mot n’est pas sûre.
La plaque a pāguńjai.
Peut-être à interpréter iŋeh, mais le -i de si est nettement écrit bref dans les deux inscriptions.
Lecture de Stutterheim très probablement à corriger en daisi, q.v.
Peut-être à interpréter en pu uŋgul ou pu ǝŋgul.
Lorsqu’on retrouve la même forme, deux ou plusieurs fois dans la même inscription, nous l’avons indiqué à l’aide du signe x.
On notera également dans la même inscription de Kubu Kubu, la forme pu ḍa hyaŋ rupin. S’agit-il d’une inadvertance ?
Nous rapprochons ici les ṣaŋ hyaŋ des ḍaŋ hyaŋ.
Nous rapprochons ici les ṣaŋ hyaŋ des ḍaŋ hyaŋ.
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