API : Application Programming Interface, est une interface qui met à disposition des données d'un système d'information pour que d'autres systèmes puissent s'en servir.
CSS : Cascading Style Sheets. Le principe des feuilles de style CSS est de séparer le contenu de la forme. On les retrouve associées avec HTML et à XHTML.
DOM : Document Object Model. DOM une API permettant de charger un document XML sous forme d'un arbre qu'il est ensuite possible de manipuler. L'application construit alors une représentation du document XML sous forme d'un arbre. Cette notion est mobilisée dans le cadre de la programmation XML.
DTD : Document Type Definition. Elle permet de déclarer des règles de structure pour le balisage d'un fichier XML. Elle utilise une syntaxe héritée de SGML et est particulièrement adaptée pour de petits modèles. Les contraintes spécifient quels sont les éléments qui peuvent apparaître dans le contenu d'un élément, l'ordre éventuel de ces éléments et la présence de texte brut. Elles définissent aussi, pour chaque élément, les attributs autorisés et les attributs obligatoires.
Epidoc : Personnalisation de la TEI pour les textes et documents anciens, et plus spécifiquement l'épigraphie grecque et latine.
ExistDB : Base de données nativement XML, développée par et pour les SHS, qui permet de réaliser une application web.
HTML : L'HyperText Markup Language est un langage standardisé fonctionnant avec des balises pour l'affichage des documents sur des navigateurs Web et qui peut être associé à de la Cascading Style Sheets et à des scripts comme le JavaScript.
Modélisation : Opération par laquelle on établit le modèle d'un système complexe, afin d'étudier plus commodément et de mesurer les effets sur ce système des variations de tel ou tel de ses éléments composants. Source: J. Giraud, P. Pamart, J. Riverain, Les nouveaux mots « dans le vent », Paris, France, 1974.
Namespace : La notion d'espace de nom (namespace) désigne en informatique un vocabulaire abstrait conçu pour accueillir tous les termes appartenant à un même ensemble. Il est matérialisé par un préfixe identifiant de manière unique un vocabulaire, afin de lever toute ambiguïté entre des termes appartenant à différents ensembles et qui pourraient être homonymes lorsqu'ils sont utilisés conjointement. Les technologies XML font un usage intensif de ces espaces de noms, car les documents XML doivent avoir la capacité de mélanger sans ambiguïté plusieurs vocabulaires distincts.
Nœud XML : Le XML est composé par des noeuds (XML Nodes) reliés entre eux sous une forme arborescente.
ODD : One Document Does it All. Document qui centralise la documentation, le schéma de validation d'un projet et parfois les règles de transformation.
Parseur : un parseur interprète le contenu de l'XML et le transforme en un format lisible par le logiciel. Lorsque l'on utilise un navigateur Web, pour accéder à un XML transformé selon un fichier XSLT, on utilise le parseur intégré. Les plus communs sont MSXML (Microsoft Core XML Services), System.Xml.XmlDocument, Java built-in parser, Saxon, Xerces.
Processeur : Lorsqu'un logiciel lit un document XML et lance des actions selon sa structuration et son contenu. Il est alors considéré comme un processeur XML. Le plus souvent le résultat de la lecture est mis en cache dans la mémoire, afin que le reste du programme puisse y accéder rapidement. Le parseur XML est considéré comme la partie la plus importante des processeurs XML, puisqu'il lit, puis convertit, le document XML dans une représentation interne qui peut être alors mobilisée par d'autres parties du programme ou par d'autres routines du parseur. Les processeurs sont divisés en deux catégories, en fonction de leur capacité à valider le document. Quelques processeurs validant: xml4c (IBM, in C++), xml4j (IBM, in Java), MSXML (Microsoft, in Java), TclXML (TCL), xmlproc (Python), XML::Parser (Perl), Java Project X (Sun, in Java) et d'autres non validant OpenXML (Java), Lark (Java), xp (Java), AElfred (Java), expat (C), XParse (JavaScript), xmllib (Python).
RelaxNG : Regular Language for XML Next Generation est un langage de schéma pour la validation de la structure XML. Ce langage peut s'exprimer selon deux syntaxes: XML (rng) et une compact (rnc).
SAX : Simple API for XML. API permettant de lire un fichier XML sous forme de flux. Au cours de la lecture du document XML, le gestionnaire reçoit les événements générés par le parseur. Cette notion est mobilisée dans le cadre de la programmation XML.
SGML : Standard Generalized Markup Language est un métalangage fonctionnant avec des balises et déterminé par une DTD. Il est l'ancêtre de l'XML.
schéma : Les schémas XML définissent des modèles de documents que l'on peut ensuite utiliser pour vérifier les documents produits, c'est-à-dire que l'on peut vérifier qu'un document donné respecte les contraintes fixées. Ils ont été introduits pour combler certaines limites des DTD.
schematron : Schematron permet de spécifier la structure d'un document XML. C'est au départ une alternative aux schémas, mais son formalisme n'est pas très adapté pour définir l'imbrication des éléments comme le font les DTD ou les schémas en donnant une grammaire. C'est pourquoi, il est plutôt complémentaire des schémas, car il permet d'imposer des contraintes sur le document qu'il est difficile, voire impossible, d'exprimer avec les schémas. Il est fréquent d'utiliser les deux formalismes conjointement: un schéma définit alors la structure globale d'un document et un Schematron la complète en ajoutant des contraintes supplémentaires que doit satisfaire le document pour être valide.
TEI: La Text Encoding Initiative TEI est un standard de partage de texte qui repose sur une stratégie d’encodage définie et constante, déclarée dans un schéma. Elle utilise, depuis la version P5, l'XML, qui vient remplacer le SGML. Son principe fondateur est de facilité les échanges de textes entre les différents producteurs de sources textuelles, dans le cadre universitaire et de recherche.
TEI classe : Les classes organisent les éléments et les attributs du modèle TEI et permettent de fixer des propriétés et des règles d'héritage partagées par plusieurs éléments et attributs. Les classes sont identifiables par le préfixe att.
pour les attributs et par model.
pour les modèles d'éléments.
TEI Conformance : La conformité à la TEI correspond à un ensemble de contraintes et de règles dont l'objectif est de permettre l'échange et le traitement des fichiers dans un cadre commun.
TEI macro : les macros sont des raccourcis qui permettent de spécifier le contenu, en particulier pour le contenu d'un élément ou pour les valeurs d'un attribut. Elles sont employées lors de la création des schémas. Elles débutent par le préfixe macro.
.
TEI module : Sous-ensemble de la TEI qui détermine l'ensemble des éléments propre à un type d'objet, une approche ou à une discipline, afin de répondre à une problématique particulière. Un module est systématiquement documenté par un chapitre des Guidelines et établit des composantes du modèle et leurs spécificités techniques.
teiPublisher : Instance d'eXistDB
conçue comme une solution clef en main pour réaliser une application. Les corpus sont transformés à partir de règles stockées dans un ODD
.
URI : Uniform Resource Identifier est une courte chaîne de caractères identifiant une ressource sur un réseau physique ou abstrait. Un URI doit permettre d'identifier une ressource de manière permanente, même si la ressource est déplacée ou supprimée.
URL: Couramment appelée adresse Web, l'Uniform Resource Locator est une chaîne de caractères uniforme qui permet d'identifier une ressource du Web par son emplacement.
W3C : Le World Wide Web Consortium est une organisation internationale qui maintient et développe les standards du Web.
XHTML : Il s'agit d'un HTML qui est formé de manière rigoureuse. Le <!DOCTYPE>
y est obligatoire, de même que l'espace de nom. Les éléments doivent y être fermés, correctement emboîtés et syntaxés.
XInclude : Permet d'importer des fragments d'XML dans un autre fichier XML. Il fonctionne avec un élément <xi:include>
qui a un attribut @href
, contenant le nom du fichier à inclure.
XML : eXtensible Markup Language est un métalangage à balises, déterminé par une syntaxe normée par le W3C.
XPath : langage permettant de sélectionner des parties d'un document XML. Les Schematrons sont essentiellement basés sur XPath et le langage XSLT en fait également un usage intensif pour désigner les parties à traiter.
XQuery : XML Query Language s'utilise dans des bases de données XML comme BaseX et eXistDB et/ou avec des serveurs orientés XML comme MarkLogic.
XSD : XML Schema Definition est un langage de description de format de document XML permettant de définir la structure et le type de contenu d'un document XML, fixé par une norme du W3C.
XSL : XML Stylesheet Language est un langage de transformation de fichiers XML qui se divise en deux unités distinctes: la XSLT
et la XSL-FO
.
XSL-FO : XML Stylesheet Language - Formatting Objets est un langage de mise en page de documents lors des transformations des fichiers XML à l'aide de la XSLT
.
XSLT : XML Stylesheet Language Transformation est une feuille de style qui permet de transformer un document XML.